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13 décembre 2020

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 Egypte Méditerranée (6)

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 Egypte Méditerranée  (6)


Les porte-avions. -

Huit jours après le débarquement de l'escadrille ; le travail de reconnaissance des hydravions commence suivant le plan anglais



Deux croiseurs légers, "Minerva" et "Doris" embarquent chacun un hydravion, mais cet emploi de navires de guerre comme transports d'avions est abandonné dès que les installations nécessaires sont terminées sur deux cargos allemands retenus et capturés au début de la guerre à Port-Saïd, L'Aenn Rickmers et le "Rabenfelds" (appelés ensuite l"Anne" 

et le "Raven II) 



sont des cargos d'environ 3.000 tonnes, marchant à une vitesse d'environ 12 noeuds. Ils sont aménagés de manière à pouvoir embarquer, mettre à l'eau, et abriter sur le pont, deux appareils Nieuport en état de vol.






Le service des reconnaissances est organisé de la façon suivante :



Le plan des reconnaissances à effectuer est établi pour chaque sortie, par l'état-major, du Colonel Elgood (suivant les directives du général Maxwell). Un officier anglais, chef de mission, embarque sur le transport d'avions avec son programme et un certain nombre d'officiers observateurs anglais.

De son coté, le centre d'aviation embarque sur le transport d' avions, deux appareils, les deux pilotes (dont 1 officier) et deux ou trois mécaniciens.



Le porte-avions prend la mer, et ne rentre que sa mission terminée, c'est-à-dire lorsque toutes les reconnaissances prévues eu programme ont été effectuées.

La durée moyenne d'une mission est d'environ six jours.








L'ordre de départ de l'escadrille de Port-Saïd.-

Le 2 avril 1916, par son télégramme n°5963, le Département autorise le Commandant en chef de l' armée navale à utiliser le matériel et le personnel de Port-Safd pour armer le transport d'avions "Campinas". Le courrier du centre de Port-Saïd est arrêté.


Le même jour, à 16 heures, le télégramme suivant est envoyé a l'attaché naval à Londres : "Nécessités urgentes organiser surveillance par avions de nouveaux centres, en particulier Agostoli, m'obligent à retirer aviation Port-Said. Veuillez en informer Amirauté en lui exprimant mes regrets de ne pouvoir " laisser plus longtemps cette escadrille coopérant à la surveillance des abords du canal.".


Six heures après, l'attaché naval à Londres envoie le télégramme suivant : "n° 2094 - réponse à votre 409 - Amirauté n'a aucune objection au retrait de votre escadrille d'avions de Port-Said, les autorités militaires en Egypte disposant maintenant d'assez d'avions pour la surveillance des abords du " canal. Elle vous exprime ses vifs remerciements pour les importants services rendus par l'escadrille française".

Le Campinas



-, Le 17 avril, l'escadrille avec tout son matériel embarque sur le "Rickmers" et le "Campinas" - elle est à Malte le 10 mai 1916
sources 
organisation et opérations de l'aviation maritime française en Egypte  LV de Saint-Maurice

https://www.centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/aviation/laeronautique-maritime-dans-la-grande-guerre

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