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11 avril 2019

Il y a cent ans, le croiseur D'Estrées était à Shanghaï correspondance d'armée

1919 - Il y a cent ans, le croiseur D'Estrées était à Shanghaï

Le croiseur D'Estrées a été le premier "stationnaire de Terre-Neuve"

Il est parti pour sa première campagne en juillet 1901, effectuant la surveillance des pêches à Terre-Neuve du 3 août au 3 septembre. Il y avait alors 416 voiliers morutiers français, montés par 9 900 hommes. D'Estrées fera ensuite escale à Québec, New York et gagnera sa base à Fort de France. 



Il reprendra la surveillance des pêches du 13 mai au 13 septembre 1902 avant de revenir à Fort de France. Après un retour en France en 1903, il ne reviendra sur les bancs qu'en 1906, 1907 et 1908 et enfin en 1911.

Shanghaï 1919

En 1919 le 2 janvier, à l'effectif de 15 officiers et 219 officiers-mariniers, quartiers-maîtres et matelots, il effectue une rotation sur Tanger et Gibraltar ; puis le 22 janvier une escale à Alger, étant affecté à la Division Navale d'Extrême-Orient ; du 9 au 16 février séjour à Port-Saïd pour une traversée du 17 au 22 de Suez à Djibouti. 




Le 7 mars escale à Colombo puis le 16 entre Colombo et Singapour il subit une rupture de l'arbre porte-hélice tribord ; Il est obligé de faire escale le 19 mars à Penang pour examiner les dégâts ; le 29 du même mois il  arrive à Saïgon et subit les  réparations au bassin. Le 26 avril, quitte Saïgon pour la Chine et le Japon. (30 IV au 12 VII, escales à Swatéou, Shangaï, Chin-Wang-Tao et Kobé ; 20/21 VII puis de Kobé à Yokohama du 10 VIII, au cours d'une croisière en Mer Jaune, escale à Vladivostock ; 29 XI, retour à Shanghaï pour l'hivernage.


1920 : Reclassé croiseur léger ; 26 III au 28 V, de Shangaï à Yokohama par Vladivostock et Fusan (Corée) ; (Notes du Commandant : "La coque commence à être fatiguée (...). Au point de vue militaire, le bâtiment n'a plus grande valeur") ; 12/30 VI, de Yokohama à Saïgon par Nagasaki et Hong-Kong ; 4 VIII au 21 IX, de Saïgon, par Tourane, la baie d'Along, Hong-Kong, Swatéou, Amoy, Makung et Keelung, à Shangaï pour l'hivernage.






En 1917, la république de Chine est entrée en guerre contre l'Allemagne auprès des Alliés. En cas de victoire des alliés, la Chine escompte récupérer la souveraineté sur la partie du territoire du Shandong sous contrôle de l'Empire allemand. Hélas, en 1919, à la conférence de paix de Paris qui aboutit au traité de Versailles, les Alliés attribuent ces territoires à l'empire du Japon.


Cette attribution satisfait l'un des points saillants des Vingt et une demandes japonaise présentées en 1915 à la Chine. Le Japon, déjà présent au Shandong depuis 1914, obtenait ainsi l'autorisation d'y demeurer sur le long terme.

En Chine, ce point du traité provoque immédiatement l'indignation populaire : des centaines de groupes, depuis les villes de Chine et les communautés chinoises d'outre-mer, envoient à Paris des télégrammes de protestation. La colère est d'autant plus forte que le gouvernement chinois, alors dominé par la faction de Duan Qirui, est fortement soupçonné de corruption pour avoir reçu un prêt du Japon, par un traité secret conclu en 1918.





Guidés par de jeunes intellectuels progressistes, les étudiants dénoncent également le poids des traditions, le pouvoir des mandarins et l’oppression des femmes. Ils se montrent favorables à la modernité et aux sciences nouvelles. Ils réclament que la Baihua, langue chinoise moderne, remplace le chinois littéraire comme langue officielle et langue de l'enseignement. Dès 1915, un jeune intellectuel, Chen Duxiu, lance la revue Nouvelle Jeunesse qui contient diverses prises de position en rupture avec la tradition : critique du confucianisme, appel aux valeurs de la jeunesse, soutien à l’espéranto, etc. Le mouvement du 4 Mai est associé de manière plus large à la mouvance connue, entre 1915 et 1921, sous le nom de Mouvement de la Nouvelle culture.





Victor Marie d'Estrées, comte puis duc d'Estrées (1723), comte de Cœuvres et seigneur de Tourpes, né à Paris le 30 novembre 1660 et mort à Paris le 27 décembre 1737, est un militaire français des XVIIe et XVIIIe siècles. Fils du maréchal Jean II d'Estrées, il débute dans l'infanterie avant d'intégrer la Marine royale dans laquelle il combat pendant la guerre de Hollande. La paix revenue, il prend part à des opérations en Méditerranée contre les barbaresques sous les ordres du « Grand Duquesne ». Il sert sous Tourville au début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, avant de revenir dans l'armée de terre. Il est au cap Béveziers, en 1690, il bombarde la côte espagnole l'année suivante et participe à la capture du convoi de Smyrne au large de Lagos en 1693. Au début de la guerre de Succession d'Espagne, il est chargé de conduire Philippe V à Naples pour qu'il s'y fasse reconnaître comme roi des Deux-Siciles. Le succès de cette mission lui vaut la grandesse d'Espagne. Il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1703. Désigné comme mentor du comte de Toulouse, il participe à la bataille de Velez-Malaga, ce qui lui vaut d'être fait chevalier de la Toison d'or et « général des mers d'Espagne ». En 1705, il tente de maintenir le siège de Barcelone mais doit céder. À la mort de son père, il devient vice-amiral du Ponant, gouverneur de Nantes et pays nantais, lieutenant général de Bretagne et vice-roi de la Nouvelle-France.


sources :

 Journal des débats politiques et littéraires  (Paris) 1919-03-02

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