Cercle naval de Toulon : De l'art déco aux menus
Un très interessant article de Didier Rykner dans la Tribune de l'Art sur le cercle naval de Toulon.
Si l’extérieur du bâtiment, intéressant, ne présente cependant pas de caractéristiques remarquables, il n’en va pas autant du décor intérieur, d’une richesse et d’une qualité qu’on ne soupçonnerait pas.
Cercle naval Toulon photo JM Bergougniou |
Outre plusieurs toiles marouflées dont nous donnerons le détail ci-dessous, on remarquera notamment son magnifique escalier qui, à lui seul, justifierait une protection patrimoniale. Car rien, ni le bâtiment, ni les décors, n’est protégé au titre des monuments historiques.
La Marcophilie navale au Cercle naval Toulon photo JM Bergougniou |
Or, le Cercle Naval est désormais fermé, le ministère de la Défense ne souhaitant pas y rester, notamment parce que la taxe foncière serait trop élevée ! L’absence de protection monument historique implique qu’un futur acquéreur n’aurait aucune obligation sur ce patrimoine. Rien ne l’empêcherait de démaroufler les toiles et de les vendre, voire de les détruire, ni même de casser l’intérieur pour remodeler le bâtiment comme il le souhaiterait.
Cercle naval Toulon photo JM Bergougniou |
La Marine elle-même a envisagé de détacher les peintures mais semble, heureusement, avoir renoncé devant le coût de l’opération et l’impossibilité de trouver un endroit où les exposer. Quoi qu’il en soit, ces toiles, toutes dues à des peintres officielles de la Marine (Lucien Simon, Charles Fouqueray, Jean-Louis Paguenaud et Raoul du Gardier) ont été créées pour ce lieu, sont des immeubles par destination, et les en séparer constituerait en soi un vandalisme.
La Marine elle-même a envisagé de détacher les peintures mais semble, heureusement, avoir renoncé devant le coût de l’opération et l’impossibilité de trouver un endroit où les exposer. Quoi qu’il en soit, ces toiles, toutes dues à des peintres officielles de la Marine (Lucien Simon, Charles Fouqueray, Jean-Louis Paguenaud et Raoul du Gardier) ont été créées pour ce lieu, sont des immeubles par destination, et les en séparer constituerait en soi un vandalisme. Il est évident que l’intégralité, bâtiment et décor, doit être préservé. La salle à manger, d’ailleurs, devrait dans l’idéal être débarrassée de l’entresol qui en augmente la surface mais en dénature les volumes et les peintures murales
Cet article date de 2016. Où en sommes nous aujourd'hui?
Le domaine de la Castille : Situé entre Toulon et Hyères dans le Var, au pied du pittoresque village perché de Solliès-Ville, le domaine du Château La Castille offre aux visiteurs un paysage merveilleusement provençal. Il est très facile d’accès à seulement 5 minutes de la sortie de l’autoroute.
Il suffit d’enjamber le Gapeau sur un ancien pont de pierre pour découvrir, au bout de l’allée de platanes centenaires, le Château du XVIIIe siècle au cœur de son vignoble de 160 hectares.
Situé au pied des Maures, dans le bassin toulonnais, entre La Crau, la Farlède et Solliès, La Castille entre dans l’histoire sous le règne du bon Roi René, duc d’Anjou et comte de Provence. Le Domaine fait alors partie des vastes possessions de la famille Forbin, seigneurs de Solliès, bien connue en Provence. En 1524, la Provence est envahie par les armées de Charles Quint. Le Domaine devient pour un temps le cantonnement des régiments impériaux de Castille, qui lui donneront son nom. C’est ainsi que le nom de « Castille » apparaîtra pour la première fois sur des écrits de 1566.
Cet article date de 2016. Où en sommes nous aujourd'hui?
Le domaine de la Castille : Situé entre Toulon et Hyères dans le Var, au pied du pittoresque village perché de Solliès-Ville, le domaine du Château La Castille offre aux visiteurs un paysage merveilleusement provençal. Il est très facile d’accès à seulement 5 minutes de la sortie de l’autoroute.
Il suffit d’enjamber le Gapeau sur un ancien pont de pierre pour découvrir, au bout de l’allée de platanes centenaires, le Château du XVIIIe siècle au cœur de son vignoble de 160 hectares.
Situé au pied des Maures, dans le bassin toulonnais, entre La Crau, la Farlède et Solliès, La Castille entre dans l’histoire sous le règne du bon Roi René, duc d’Anjou et comte de Provence. Le Domaine fait alors partie des vastes possessions de la famille Forbin, seigneurs de Solliès, bien connue en Provence. En 1524, la Provence est envahie par les armées de Charles Quint. Le Domaine devient pour un temps le cantonnement des régiments impériaux de Castille, qui lui donneront son nom. C’est ainsi que le nom de « Castille » apparaîtra pour la première fois sur des écrits de 1566.
Vendu par les Forbin en 1716, le domaine devient la propriété de Louis de Selle, Conseiller du Roi et Trésorier Général de la Marine à Toulon. C’est lui qui fera construire le château sous sa forme actuelle et creuser les caves monumentales, voûtées en bel appareil.
En 1829 le Comte de Selle vendra le domaine à une famille de « soyeux » de Lyon, les Aubert, qui le feront prospérer. C’est Monsieur Frédéric Aubert qui, mourant sans descendance en 1922, fera don du domaine à l’Église, demandant que cette maison soit consacrée à l’accueil et à la formation des prêtres.
Merci à Claude Arata pour les menus
sources :
https://www.latribunedelart.com/le-cercle-naval-de-toulon-un-patrimoine-art-deco-a-proteger-d-urgence-