Bicentenaire de la rétrocession de Saint-Pierre et Miquelon à la France
Les liens entre Saint-Malo et Saint-Pierre sont anciens et très forts. La Morue a fait, en partie, la richesse de la ville et de la région. Le bureau temporaire de ce jour confirme ces liens.
Saint-Malo le rond-point de la gare photo JM Bergougniou |
les îles servaient de base aux pêcheurs normands, bretons et basques au xvie siècle et l'on date de 1604 les premières installations permanentes de ces derniers. Ils y pratiquaient la chasse baleinière , certainement la baleine franche (dite « baleine des Basques »), la baleine du Groenland et la baleine grise. Ces origines provinciales se retrouvent sur le drapeau de l'archipel.
Au 18e siècle, les îles furent toutefois abandonnées lors de la ratification du traité d'Utrecht de 1713 qui octroyait à la France un droit exclusif de pêche sur le littoral de l'île de Terre-Neuve désigné sous le terme de côte française de Terre-Neuve.
25 mai 1816
Arrivée à Saint-Pierre de la flûte ‘La Revanche’ avec 1er commandant Bourrilhon, chargé de reprendre possession des îles, sa fille Aminte, le curé Ollivier, les chirurgiens Feuc, Barbet et Fitzgérald, le capitaine de port Leroy, les commis de la marine (principal 1 re et 2me classe) Dehann, Feillet, Bourrilhon fils, le pilote de port Huot, le gendarme Yreux et 44 anciens déportés de Miquelon, échappés du naufrage du transport du Roi ‘La Balance’.
http://grandcolombier.com/2011/12/08/familles-rapatriees-a-miquelon-par-la-caravane-en-1816/
24/04/1816 Départ de Brest pour Saint-Pierre et Miquelon avec partie des déportés, de matériaux de construction et approvisionnements, de la flûte ‘La Caravane’, des goélettes ‘Aminthe’, ‘La Brestoise’ et ‘La Miquelonnaise’. ‘La Caravane’ a en outre à son bord, 49 ouvriers d’artillerie commandés par le lieutenant Bertot pour la construction des immeubles du gouvernement et qui formeront en outre la garnison.
27/05/1816 Arrivée à Saint-Pierre de la flûte la ‘Caravane’ avec une partie des anciens habitants déportés par les anglais en 1793.
FÉVRIER 17 février 1816 –
20 février 1816
Le ministre attire l’attention du commandant Bourrilhon, en instance de départ à Saint-Malo, sur le règlement du 3 Mars 1803, relatif à la police de la pêche à Saint-Pierre et Miquelon, notamment sur celle des warys qui, si elle est susceptible de quelque tolérance à cause de l’indigence des pêcheurs locaux, doit cependant être toujours subordonnée à l’intérêt des grands armements.
Au 18e siècle, les îles furent toutefois abandonnées lors de la ratification du traité d'Utrecht de 1713 qui octroyait à la France un droit exclusif de pêche sur le littoral de l'île de Terre-Neuve désigné sous le terme de côte française de Terre-Neuve.
Les îles de Saint-Pierre et de Miquelon furent ensuite récupérées officiellement par la France lors du traité de Paris de 1763. Après une défaite infligée par les troupes américaines et françaises, les forces britanniques présentes en Nouvelle-Écosse attaquèrent les îles en 1778 et déportèrent la population, y compris des réfugiés de la déportation des Acadiens de 1755.
L'archipel est cependant à nouveau rendu à la France lors du traité de Versailles (1783).
Lors de la Révolution française, la communauté acadienne quitta subitement l'île de Miquelon pour se réfugier aux îles de la Madeleine, alors que l'exercice républicain à Saint-Pierre connut un terme brutal lors de la nouvelle attaque britannique de 1793. Il fallut attendre la Restauration de Louis XVIII pour que la dernière rétrocession par le Royaume-Uni (dont la Nouvelle-Écosse était encore une colonie) des îles Saint-Pierre-et-Miquelon à la France soit définitive.
En 1536, Jacques Cartier, envoyé officiel du roi de France rebaptise ces îles " Saint Pierre et Miquelon"
Bloc émis par la Poste de SPM pour célébrer la rétrocession de 1816 La Revanche est une frégate de 24 de classe Romaine construite en 1795 portant 20 canons et 2 mortiers Ingénieur Pierre Forfait |
La frégate de 24 est un type de navire de guerre portant des canons de 24 livres, de la fin du xviiie siècle au début du xixe siècle.
Les frégates de cette époque portent des canons dans leur unique pont-batterie, auxquels se rajoutent les pièces d'artillerie présentes sur le pont. Elles sont classées non seulement à partir du nombre de canons qu'elles portent (comme pour les vaisseaux), mais surtout à partir du calibre de leurs canons, exprimé par la masse en livres des boulets tirés.
Philapostel réalise une carte postale représentant une carte de l'Atlantique ou est collé le bloc le bloc représente le port de Saint Pierre et la frégate La Revanche |
Au verso le Montimbramoi représentant le port de Saint-Malo et le TAD célébrant le bicentenaire de la rétrocession |
Saint-Malo la grande passerelle photo JM Bergougniou |
En 1536, Jacques Cartier, envoyé officiel du roi de France rebaptise ces îles " Saint Pierre et Miquelon"
Au 18e siècle, les Britanniques ont occupé l’archipel pendant cinquante ans suite au traité d’Utrecht de 1713. Redevenues françaises en 1763 par le traité de Paris, ces îles ont été explorées et cartographiées par Jacques Nicolas Bellin, James Cook, Jean-Dominique Cassini.
La population fut alors déportée en 1778 avant le retour des îles par le Traité de Versailles de 1783. De nouveau attaquées en 1793, pendant la révolution française, les îles furent définitivement rétrocédées en 1816 grâce au Traité de Paris de 1814.
22 avril 1816
Départ de Saint-Malo de la frégate ‘La Revanche’ faisant partie avec les flûtes ‘Caravane’ et ‘Salamandre’, la gabarre ‘La Lionne’, les goélettes ‘Aminthe’, ‘La Brestoise’ et la ‘Miquelonnaise’, de l’expédition destinée à la reprise de possession des îles Saint-Pierre et Miquelon.
M. Bourrilhon, commissaire de la marine, chargé en chef du service est à bord avec sa fille Aminthe, ses deux fils Louis et Léonide Bourrilhon, ainsi que M. Ollivier, curé, MM. Fuec, Barbet, Fitzgerald, chirurgiens, Le Roy, capitaine de port et autres fonctionnaires.
La fille de Bourbillon porterait le même nom que la flute du convoi???
de même le nom du curé ne semble pas conforme (Ollivier ou Geiliani???
25 mai 1816
Arrivée à Saint-Pierre de la flûte ‘La Revanche’ avec 1er commandant Bourrilhon, chargé de reprendre possession des îles, sa fille Aminte, le curé Ollivier, les chirurgiens Feuc, Barbet et Fitzgérald, le capitaine de port Leroy, les commis de la marine (principal 1 re et 2me classe) Dehann, Feillet, Bourrilhon fils, le pilote de port Huot, le gendarme Yreux et 44 anciens déportés de Miquelon, échappés du naufrage du transport du Roi ‘La Balance’.
http://grandcolombier.com/2011/12/08/familles-rapatriees-a-miquelon-par-la-caravane-en-1816/
24/04/1816 Départ de Brest pour Saint-Pierre et Miquelon avec partie des déportés, de matériaux de construction et approvisionnements, de la flûte ‘La Caravane’, des goélettes ‘Aminthe’, ‘La Brestoise’ et ‘La Miquelonnaise’. ‘La Caravane’ a en outre à son bord, 49 ouvriers d’artillerie commandés par le lieutenant Bertot pour la construction des immeubles du gouvernement et qui formeront en outre la garnison.
27/05/1816 Arrivée à Saint-Pierre de la flûte la ‘Caravane’ avec une partie des anciens habitants déportés par les anglais en 1793.
FÉVRIER 17 février 1816 –
M. l’abbé Geiliani est désigné comme curé aux îles Saint-Pierre et Miquelon. Le ministre avise le commandant Bourrilhon que cet ecclésiastique s’embarquera avec le personnel administratif, à Saint-Servan, sur l’un des bâtiments composant l’expédition chargée de reprendre possession de la colonie.
20 février 1816
Le ministre attire l’attention du commandant Bourrilhon, en instance de départ à Saint-Malo, sur le règlement du 3 Mars 1803, relatif à la police de la pêche à Saint-Pierre et Miquelon, notamment sur celle des warys qui, si elle est susceptible de quelque tolérance à cause de l’indigence des pêcheurs locaux, doit cependant être toujours subordonnée à l’intérêt des grands armements.
Source : éphémérides de St-Pierre et Miquelon. Impr. du gouvernement, St-Pierre. SASCO, E. & J. LEHUENEN, 1970.
23 mars 1816 – Le dogre ‘La Balance’ transportant 80 anciens habitants de Saint-Pierre et Miquelon, fait naufrage entre Le Havre et Saint-Malo, 37 de ces malheureux périssent.
Source : éphémérides de St-Pierre et Miquelon. Impr. du gouvernement, St-Pierre. SASCO, E. & J. LEHUENEN, 1970.
22 juin 1816 –
23 mars 1816 – Le dogre ‘La Balance’ transportant 80 anciens habitants de Saint-Pierre et Miquelon, fait naufrage entre Le Havre et Saint-Malo, 37 de ces malheureux périssent.
Source : éphémérides de St-Pierre et Miquelon. Impr. du gouvernement, St-Pierre. SASCO, E. & J. LEHUENEN, 1970.
Rétrocession officielle des Iles Saint-Pierre et Miquelon. La corvette de S.M. Britannique ‘Hazard’ commandée par Sir Cookesley, venant d’Halifax, arrive dans la matinée à Saint-Pierre. Le capitaine Ollivier, de la frégate française ‘Revanche’ envoie un de ses officiers à bord, et deux heures après le commandant anglais vient à son tour à bord du bâtiment français. Après s’être communiqué mutuellement leurs pouvoirs M. Bourrilhon, chargé du service et le capitaine Cookesley décident que la remise de la colonie aurait lieu à bord de la corvette anglaise au moment de l’échange des actes de remise et de réception, la ‘Revanche’ et le ‘Hazard’ saluent ensemble de 21 coups de canons les pavillons français et anglais, arborés dans cette circonstance en vue de la rade et, après le salut, le pavillon anglais est amené. A terre les troupes de la garnison sont sous les armes. Tout fut terminé aux cris de « Vive le Roy ». Le chargé du service put écrire le 25 juin au ministre : ‘Monseigneur, je suis enfin assez heureux pour pouvoir annoncer à votre Excellence que le pavillon Blanc flotte sur les isles ‘Saint-Pierre et Miquelon’.
Source :
Sources :
éphémérides de St-Pierre et Miquelon. Impr. du gouvernement, St-Pierre. SASCO, E. & J. LEHUENEN, 1970.