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29 juin 2020

BEM MONGE Mission Raphaël 2020

BEM MONGE Mission Raphaël 2020

Brest Recouvrance FINISTERE 26-6-2020

Mon premier emploi a été chez St-Raphaël l'apéritif à l'informatique. Gamma 10 puis GE400... C'était aussi une équipe cycliste de la fin des années 50.


avec modération

Raphaël… patron du renseignement


Le saviez-vous ? Guide et protecteur de Tobie, l’archange Raphaël, qui donne son nom à cette opération, a été désigné saint patron et protecteur du renseignement militaire.


Le 28 septembre 1989, Mgr Dubost, évêque aux armées françaises, a en effet intronisé Saint-Raphaël comme le saint patron de l’École interarmées du renseignement et des études linguistiques. Le 15 avril 1998, par décret, il a même étendu la protection de Saint-Raphaël à l’ensemble des unités et services du renseignement militaire.

Saint-Raphaël, dont le nom signifie « Dieu nous guérit » ou « le remède de Dieu » est l’un des trois archanges avec Gabriel et Michel. Il n’apparaît dans la Bible qu’une seule fois dans le « livre de Tobie ».


BEM Monge photo JM Bergougniou
Le BEM Monge est un élément fondamental du dispositif d’essais dimensionné pour recueillir et exploiter tous les paramètres des tirs de missiles en vol. Il est adapté aux programmes balistiques futurs qui mettront en œuvre de plus en plus d’objets avec une furtivité accrue. C’est un centre d’essais mobile unique en Europe.



BEM Monge photo JM Bergougniou


D’une longueur de 225,6 mètres pour une largeur de 24,8 mètres et affichant un déplacement de 21.040 tonnes, le Monge est propulsé par deux moteurs de 4 500 CV, lesquels lui permettent de naviguer à la vitesse de 16 noeuds. Il est aussi doté de 6 diesels alternateurs de 1 500 KW chacun [soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 15.000 habitants] afin d’alimenter ses nombreux instruments de mesure et de suivi.
En effet, ce navire est équipé d’un radar de recherche aérienne, de 2 radars de navigation, de 10 radars et antennes de trajectographie ainsi que de capteurs optroniques et de télémétrie.
BEM Monge photo JM Bergougniou

L’histoire, selon la Bible : Tobie, un Israélite de la tribu de Nephtali, est envoyé par son père aveugle recouvrir une dette en Médie. Au cours de ce voyage, Tobie rencontre sa future femme Sara et pêche un poisson dont le cœur, le foie et le fiel vont permettre de guérir la cécité du père.
BEM Monge photo JM Bergougniou

Tout au long de sa mission, Tobie est guidé par Raphaël qui utilise déjà l’ensemble des savoir-faire qui caractérisent aujourd’hui les militaires de la brigade de renseignements de l’Armée de Terre (BRENS) : infiltration en zone ennemie, maîtrise de l’environnement, opportunité, éclairage, humilité et discrétion…
En prévision des essais de tirs de missiles prévus au large du Finistère avec la DGA, plusieurs navires de soutien de l’armement français Jifmar Offshore ont rejoint la base navale, ces derniers jours.
BEM Monge photo JM Bergougniou


Fruit d’une longue préparation, ce tir a nécessité la participation de tous les acteurs du domaine : la Marine nationale, les industriels ArianeGroup et Naval Group, les différentes forces du ministère des armées et de l’intérieur impliquées, les coopérants CEA et ONERA en cohérence avec la direction de programme DGA et le centre d’expertise DGA Essais en vol.

Cet essai a été piloté depuis le site Landes de DGA Essais de missiles basé à Biscarrosse.
BEM Monge photo JM Bergougniou


Avec ses différents moyens disposés sur la façade atlantique (Quimper (29), Hourtin (33) et Biscarrosse (40), et le navire « Monge »), ce sont près de 500 personnes impliquées dans le pilotage de l’essai.

Les premières études ont été lancées depuis plusieurs années et plus de deux mois ont été nécessaires pour déployer les moyens et qualifier le dispositif.

L’ensemble de ses ressources permettent de réaliser l’essai dans des conditions optimales de sécurité pour les personnes et les biens. Des zones sont totalement évacuées de toute présence dans l’espace aérien et maritime tout au long de la séquence d’essai.

Conduire un tel essai est très complexe. Il exige des compétences pointues dans des domaines très techniques (ingénierie, calculs, radars, optiques, télécommunication) et mobilise des moyens fixes et mobiles, parfois uniques, de trajectographie, d’observation optique et optronique, de télémesure et de téléneutralisation et de télécommunication.
Dans un premier temps, le navire spécialisé Jif Xplorer est arrivé vendredi 19 mai. Basé habituellement à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), c’est le navire de soutien du centre d’essais des Landes.

BEM Monge photo JM Bergougniou

Un robot sous-marin

Cette semaine, les moyens se sont encore renforcés avec trois autres navires : les deux premiers, jeudi 4 juin : le Jif Surveyor, lui aussi de Bayonne, et l’Avenir, d’Arcachon (Gironde). Le troisième, vendredi 5 juin : le Jif Lacydon, navire de transport de personnes.

Le Jif Surveyor est un navire support de Rov (Remotely Operated underwater Vehicle), autrement dit un véhicule sous-marin téléguidé. L’Avenir, un catamaran d’intervention appartenant à la Société offshores services (SOS).

Opération « Raphaël »

En complément de bâtiments militaires, ces navires vont participer à l’opération « Raphaël ».
BEM Monge photo JM Bergougniou


Mardi 9 et jeudi 11 juin 2020, DGA Essais de missiles va en effet procéder à des essais en vol au large du Finistère sud.

Des zones réglementées temporaires et zones dangereuses temporaires ont été créées au large de Penmarc’h afin d’empêcher tout survol aérien durant les essais.

Des zones de régulation et d’interdiction à la navigation seront également mises en place. Ces zones réglementées et dangereuses étant en vigueur jusqu’au 17 juillet, un report pourrait être envisagé jusqu’à cette date, si besoin.

De tels essais ont déjà été effectués en 2018 et en 2016.

En 2013, un tir de missile balistique M51, effectué depuis le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Vigilant, s’était soldé par un échec : le M51 s’était autodétruit en vol.


sources :

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