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15 avril 2019

TAAF Terre Adélie 1947 - 1952 - 2017 Port-Martin pointe Géologie

TAAF Terre Adélie  Port-Martin

Du second voyage de Charcot (1910) jusqu'en 1946 s'étend une longue période où l'opinion publique française, comme le gouvernement, semblent se désintéresser de la recherche polaire en direction du Sud. 



Sans doute y a-t-il réaffirmation de souveraineté en 1924 et 1938 (14) ; mais ce sont là des actes de principe, purement juridiques, non appuyés de faits. Il faut attendre 1946 pour voir réapparaître l'idée d'une expédition dans l'Antarctique. Trois jeunes explorateurs des régions boréales et Paul-Emile Victor présentèrent alors un projet qui reçut l'approbation gouvernementale en février 1947, doublée d'une subvention C.N.R.S. en juillet. Bien plus qu'un but politique consistant à « réaffirmer les droits de la France sur cette terre lointaine (Terre Adélie) que certains pays nous reconnaissent à la suite de sa découverte par Dumont d'Urville en 1840», l'expédition se donna un programme scientifique. Il était double : recherches à partir du bord d'un navire polaire, recherches et explorations par une mission hivernant dans une base à construire.





Depuis lors le navire polaire Commandant Charcot fit campagne par trois fois en direction de la Terre Adélie. Le 19 janvier 1950, cent dix ans après Dumont d'Urville, quarante après les recherches de Charcot dans un tout autre secteur, la France réapparaissait sur le continent antarctique. Deux missions des Expéditions Polaires Françaises, dirigées, l'une par A.-F. Liotard, l'autre par Michel Barré, se succédèrent à la base construite et travaillent à réaliser un vaste programme de recherches scientifiques dans des conditions de vie souvent très dures.



Une nouvelle expédition, TA3, y parvint le 18 janvier 1950 et, le 20 janvier, un emplacement définitif, fut choisi pour la construction de la nouvelle base. Le site prit le nom de Port-Martin en hommage, à J.-A. Martin, membre de l’expédition décédé à bord du navire. Une équipe de 11 hommes sous la direction d’André-Franck Liotard leva le bâtiment principal - une ossature bois, pré-taillée, à  poteaux de décharge - et construisit diverses annexes.



Sous la direction de René Garcia, l’équipe TA5 prévue pour la relève arriva à Port-Martin le 14 janvier 1952, tandis qu’une équipe réduite, sous la direction de Mario Marret (4 hommes au total), construisait une base secondaire à l’île des Pétrels (archipel de Pointe Géologie). 

 Incendie 1952 1947Dans la nuit du 23 au 24 janvier 1952, un incendie ravagea le bâtiment principal de la base de Port- Martin. Le bateau ravitailleur qui se trouvait encore dans les environs, put évacuer les hommes dont trois s’ajoutant aux 4 initialement prévus furent déposés à Pointe Géologie. Ils y rejoignirent l’équipe de Mario Marret. Au cours de cet hivernage les 7 hommes de cette équipe reconstituée effectuèrent un raid à P-M pour récupérer divers matériels - dont les 2 weasels - qui y étaient restés.


Sources :

Tabuteau Michel. La « Saga » antarctique et la Terre Adélie. II. — Expéditions françaises actuelles. In: L'information géographique, volume 15, n°3, 1951. pp. 104-109;

Plan de gestion pour la zone spécialement protégée de l’Antarctique n° 166

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