Marine Française Port-Saïd 1920


Les intérêts de la France en Méditerranée orientale étaient davantage inspirés par ses ambitions coloniales que par des raisons militaires.
Suite à une requête des Britanniques, le vice-amiral Boué de Lapeyrère, commandant en chef de la flotte française en Méditerranée, accepta d’envoyer à Port-Saïd le porte-avions Foudre chargé de cinq hydravions biplaces, avec les équipages adéquats. Ce porte-avions quitta rapidement Port-Saïd en confiant les hydravions et leurs pilotes au commandement britannique. Des officiers anglais se portèrent volontaires pour servir d’éclaireurs et l’ensemble de l’escadrille des puissances alliées fut placé sous le commandement d’un pilote français, le lieutenant de vaisseau Henry de l’Escaille. Ironie du sort : ces hydravions, fabriqués au départ pour l’armée ottomane qui souhaitait se munir d’un embryon de force aérienne, avaient été confisqués par la marine française dès le début des hostilités en Europe
 Au cours des dix-huit mois suivants, la petite escadrille franco-britannique fut le moyen le plus efficace de reconnaissance et de transmission de renseignements stratégiques aux forces alliées en Méditerranée orientale. Elle survola systématiquement les principales bases militaires du littoral et de l’intérieur des terres, depuis El-Arish et Gaza au sud jusqu’à Alexandrette et Mersin au nord, en passant par Beershéva, Naplouse, Afoula, Haïfa et Beyrouth. Avec cette escadrille étaient mis en action simultanément huit hydravions bien entretenus, conduits par une demi-douzaine de pilotes français et à peu près autant d’agents britanniques de reconnaissance aérienne.
Au cours des dix-huit mois suivants, la petite escadrille franco-britannique fut le moyen le plus efficace de reconnaissance et de transmission de renseignements stratégiques aux forces alliées en Méditerranée orientale. Elle survola systématiquement les principales bases militaires du littoral et de l’intérieur des terres, depuis El-Arish et Gaza au sud jusqu’à Alexandrette et Mersin au nord, en passant par Beershéva, Naplouse, Afoula, Haïfa et Beyrouth. Avec cette escadrille étaient mis en action simultanément huit hydravions bien entretenus, conduits par une demi-douzaine de pilotes français et à peu près autant d’agents britanniques de reconnaissance aérienne.
C'est en octobre 1862 que l'on décida d'envoyer dans les colonies françaises des cachets à date spécifiques , octogonaux puis parfois circulaires , avec dans leur libelé supérieur la mention "CORR.D.ARMEES" ou "CORR.D.ARM." et le nom de la colonie ou d'un bureau de poste colonial dans la partie inférieure.
Ces premiers cachets à date prévus pour octobre 1862 arrivèrent dans les colonies françaises parfois bien plus tard en 1863.
En principe , les bureaux de poste principaux des colonies françaises en reçurent un en double exmplaires à la condition qu'elles soient desservies par une ligne régulière de paquebots français:
par ce fait , dans leurs débuts en tout cas , certaines colonies existantes à l'époque n'en reçurent pas comme : Saint-Pierre et Miquelon , Assinie et Gabon , Nouvelle Calédonie , Tahiti et Réunion.
Puis , au fur et à mesure des développements maritimes , certaines de ces colonies en reçurent finalement un ou plusieurs , ainsi que d'autres bureaux de poste.
A noter que certains paquebots reçurent aussi de tels cachets à date avec mention de leur nom , puis , quand les lignes de paquebots furent constituées (A ,B , C , D , E , G , J , K , L , M , N , O , T , U , V ) , ils reçurent des cachets à date analogues avec la mention de la lettre de la ligne : tous ces cachets à date sont étudiés dans les différents tomes de R.Salles.
 
 
 
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