25 juillet 2022

Baleines Canada Postes Canada Cétacés du Canada

Baleines Canada Postes Canada Cétacés du Canada 


 Les eaux canadiennes abritent plus de la moitié des quelque 60 espèces de baleines que l'on retrouve dans le monde

Ce carnet de 10 timbres PermanentsMC au tarif du régime intérieur illustrés par David Miller présente 5 espèces de baleines dont les populations sont considérées comme étant en voie de disparition dans les eaux canadiennes.


Cette émission de timbres met en vedette des illustrations de David Miller qui reflètent la grâce et la beauté de ces 5 magnifiques mammifères nageant dans leur environnement sous-marin. Le carnet présente un gros plan inversé de l’illustration du timbre consacré à l’épaulard sur un arrière-plan modifié. 


Gracieuses et intelligentes, les baleines sont de magnifiques mammifères marins. Cette émission de timbres célèbre la beauté et la diversité remarquables de celles qui vivent dans les eaux canadiennes. Elle sensibilise également les gens au sort de 5 espèces – le rorqual bleu, le béluga, l’épaulard, la baleine à bec commune et la baleine noire de l’Atlantique Nord – dont les populations ont été désignées en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). 

Depuis longtemps, Postes Canada émet des timbres pour faire rayonner la faune canadienne et favoriser la sensibilisation aux répercussions des activités humaines sur les populations animales fragiles. 

Certaines populations de ces espèces ont été évaluées comme étant en voie de disparition par le COSEPAC. Elles sont notamment menacées par les contaminants chimiques et biologiques, les stress causé par le bruit et les perturbations physiques, les collisions avec les navires, l’enchevêtrement dans les engins de pêche et les débris, le manque de nourriture, la chasse et les effets des changements climatiques. 

Parc marin Saguenay - Saint-Laurent Photo JM Bergougniou

Le rorqual bleu (Balaenoptera musculus), qui peut mesurer jusqu’à 30 mètres de longueur, est le plus grand animal sur Terre. L’avenir de ses populations de l’Atlantique et du Pacifique est menacé. 


En péril dans l’estuaire du Saint-Laurent, la baie Cumberland et la baie d’Ungava, le béluga (Delphinapterus leucas) nage facilement sous la glace, car il n’a pas de nageoire dorsale.

Espèce très sociable, l’épaulard (Orcinus orca) se déplace en groupes familiaux. Sa population résidente du sud du Pacifique Nord-Est connaît un déclin continu. 

La baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus) est curieuse de nature. La population du plateau néo-écossais, l’un des habitats en eau profonde de l’Atlantique Nord de l’espèce, est aujourd’hui estimée à 164 individus. 

Autrefois très prisée par les chasseurs, la baleine noire de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis) est aujourd’hui en danger critique de disparition, sa population mondiale étant estimée à 350 individus.

Les eaux canadiennes abritent une diversité remarquable de baleines. Si plus d’une trentaine d’espèces y vivent, certaines populations sont malheureusement en péril, le nombre d’individus n’étant plus qu’une fraction de ce qu’il était autrefois.

Les baleines meurent des suites de collisions avec des bateaux ou en se retrouvant piégées dans des engins de pêche et des débris. La pollution, le changement climatique et les bruits dans l’océan représentent aussi des menaces.

Le programme national de timbres-poste de Postes Canada met en vedette 5 espèces de baleines dont les populations canadiennes ont été désignées en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Vous trouverez ci-dessous des renseignements sur chacune d’elles et sur ce que vous pouvez faire pour les protéger.

Béluga (Delphinapterus leucas)


Parc marin Saguenay - Saint-Laurent Photo JM Bergougniou

Espèce très sociable, le béluga se déplace en groupes pouvant compter plusieurs centaines d’individus. Excellent communicateur, il produit une grande variété de cliquetis, de sifflements et d’autres vocalises qui lui valent le surnom de « canari des mers ». 

La tête arrondie et flexible du béluga l’aide à s’orienter par écholocalisation, à chasser et à trouver des trous de respiration dans les nappes glaciaires. Les populations de l’estuaire du Saint-Laurent, de la baie Cumberland et de la baie d’Ungava sont en péril.

Rorqual bleu (Balaenoptera musculus)

Plus grand animal sur Terre, le rorqual bleu peut mesurer jusqu’à 30 mètres de longueur et peser jusqu’à 170 tonnes. Son énorme bouche contient jusqu’à 400 paires de fanons, qui filtrent les proies se trouvant dans l’eau qu’il avale. Le rorqual bleu passe l’été dans les eaux polaires du Nord et migre vers les eaux tempérées du Sud pour l’hiver. Il est aussi l’un des animaux les plus bruyants de la planète : son meuglement, qui peut atteindre plus de 186 décibels, est plus fort que le bruit d’un avion à réaction moyen. On peut l’entendre jusqu’à 1 600 kilomètres. Les populations de cette espèce de baleine, autrefois estimées à plus de 350 000 individus dans le monde, en comptent aujourd’hui probablement moins de 10 000 en raison de la chasse qui les a décimées.

Épaulard (Orcinus orca)


L’épaulard, ou orque, est une espèce très sociable qui se déplace et chasse en groupes familiaux. Il reste habituellement avec sa mère toute sa vie. Chaque clan a un dialecte distinctif et une culture unique et sophistiquée transmis de génération en génération. Trois groupes distincts d’épaulards vivent dans les eaux canadiennes du Pacifique, soit les épaulards migrateurs, hauturiers et résidents (qui comprennent les populations du Nord et du Sud). Autrefois capturés pour les aquariums, les résidents du Sud représentent aujourd’hui environ 75 individus, et il n’y a eu que quelques naissances réussies au cours des dernières années.

Baleine noire de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis)

Frôlant la disparition à la fin du XIXe siècle, la baleine noire de l’Atlantique est considérée par les baleiniers comme l’espèce idéale à chasser parce qu’elle nage
lentement, est facile à approcher et produit de grandes quantités d’huile et de fanons. Aujourd’hui, la population en déclin est estimée à moins de 350 individus, et les prévisions actuelles indiquent que l’espèce pourrait disparaître d’ici 30 ans. La baleine noire de l’Atlantique Nord passe beaucoup de temps à la surface de l’eau, où elle socialise en groupe et communique en émettant des vocalisations de basse fréquence. On peut également la voir bondir dans les airs. Le golfe du Saint-Laurent, où de nombreux individus ont été observés, est un habitat important pour cette espèce.

Baleine à bec commune (Hyperoodon ampullatus)

Cette baleine à dents, qui est environ de la taille d’un épaulard, tire son nom de son bec en forme de bouteille. Elle compte parmi les mammifères plongeant le plus profondément au monde (la plus profonde plongée enregistrée pour l’espèce était de plus de 2 300 mètres) et peut vraisemblablement rester sous l’eau jusqu’à 2 heures. La baleine à bec commune se trouve uniquement dans l’Atlantique Nord, principalement dans les eaux profondes du large où se trouvent des canyons sous-marins, comme le plateau néo-écossais. À l’instar des autres cétacés, elle recourt aux sons pour communiquer, trouver de la nourriture et s’orienter. Autrefois très chassée, elle était une proie facile pour les baleiniers, qui profitaient de sa curiosité à l’égard des navires et de sa tendance à rester près des membres blessés de son groupe. La population du plateau néo-écossais est estimée à 164 individus.


Parc marin Saguenay - Saint-Laurent Photo JM Bergougniou

Merci à Mario de Rimouski

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