29 novembre 2021

Phare de la Pointe Vénus Tahiti Thomas Stevenson

Phare de la Pointe Vénus Tahiti

Le phare de la Pointe Vénus, construit en 1867, est situé dans la commune de Mahina, à l’extrême nord de l’île de Tahiti. Il balise le nord de l’île et jalonne la baie de Matavai.

Le phare de la pointe Vénus en bref

- Construit en 1867 / inauguré le le 23 avril 1868
- 32,85 mètres de haut
- 365 marches
- Premier phare du Pacifique Sud
- Unique phare de Tahiti

 


La pointe Vénus doit son nom à l’observatoire que construisit Cook en 1770 pour connaître la trajectoire de la planète Vénus. Cette pointe fut le lieu de débarquement de nombreux explorateurs comme Bougainville et Wallis.







Ce phare a été conçu par l’ingénieur David Stevenson. Il a été rehaussé de 7 mètres en 1963. Son nom vient du fait que le Capitaine Cook et l’astronome Charles Green ont observé la planète Vénus passant devant le soleil de ce point en 1769.

Le phare de la Pointe Vénus, que l’on appelle Teara o Tahiti ou Tepa’inavemiti, a été construit en 1867, par le Capitaine du Génie militaire de La Taille, avec une main-d’œuvre constituée par les maçons mangaréviens du Père Soulier, qui à cette époque étaient les seuls à savoir construire des édifices en pierre de taille. Pour la construction, ils ont utilisé des pierres provenant des exploitations de grès de sable de l’archipel des Gambier.

Le phare fût inauguré officiellement par le Commissaire de La Roncière en présence de Mgr Pompallier, évêque mariste de la Nouvelle-Zélande. Il était alors doté d’un feu blanc fixe, visible à 15 milles et donne maintenant un feu blanc à éclat, visible toutes les cinq secondes. Ce phare est utilisé également aujourd’hui pour la navigation aérienne grâce à des lentilles additionnelles pour faisceaux aériens.


Le phare, initialement haut de 25 mètres – il a été surélevé de 7 mètres en 1963 – est une tour carrée de 7 étages, édifiée en moellons et coraux. Il a été construit par Thomas Stevenson, le père de l'auteur Robert Louis Stevenson. C'est le Comte Emile de la Roncière, « commandant commissaire impérial aux Îles de la Société » sous le règne de la reine Pomare IV, qui a ordonné la construction de cet ouvrage.


Pendant la guerre de 1939-1945, les habitants avaient camouflé le phare en peignant sur ses quatre faces, du haut en bas, des cocotiers avec leurs palmes et leurs noix pour enlever tout point de repère à la flotte de débarquement de l’ennemi japonais. Ainsi, le bâtiment, qui se dresse au milieu d’une cocoteraie, devenait invisible, à tel point, raconte l’écrivain Albert T’Serstevens, que le gardien, quand il avait un peu bu, ne pouvait plu
s le retrouver et qu’il lui arrivait même de grimper à un cocotier en croyant gravir l’escalier du phare.

Monument emblématique de notre patrimoine culturel matériel, le phare de la pointe Vénus – premier phare du Pacifique Sud ! – est aujourd’hui protégé et entretenu par le Service des Phares et Balises de la Direction de l’Equipement. Après avoir été plusieurs fois rénové à l’intérieur comme à l’extérieur, il reste toujours fermé au grand public pour des raisons de sécurité.


Les informations entre la 1ere francetvinfo.fr et le monde des phares divergent... sur certains points - prénom de l'architecte Stevenson, nombre d'étages, etc. -

Sources

https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/phare-pointe-venus-150-ans-lumiere-470273.html

https://mondedesphares.fr/?Phare-de-la-pointe-Venus.html

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