21 juillet 2021

Alexandrie colonne Pompée Trésor et Poste 194 avril 1915

Alexandrie colonne Pompée Egypte


1915 TRESOR ET POSTES * 194 * TIMBRE À DATE


En août 1914, la Première Guerre mondiale éclate. En octobre 1914, l'empire ottoman rejoint les Empires centraux contre la Triple-Entente dont faisait partie le Royaume-Uni. Par conséquent, le Royaume-Uni déclara l'Égypte sous protectorat britannique. Le 19 décembre de la même année, ils déposent le khédive Abbas II, le remplaçant par son oncle Hussein Kamal, et laissant Hussein Kamal se proclamer sultan comme les souverains ottomans.

Les Britanniques ne respectent pas la neutralité du canal de Suez proclamée lors de la convention de Constantinople en 1888. Ils en interdisent le passage aux vaisseaux des Empires centraux. En 1915, une armée ottomane lance une offensive depuis la péninsule du Sinaï pour le contrôle du canal, mais elle est repoussée.

ALEXANDRIE devient la base arrière des Dardanelles


La Colonne de Pompée est une colonne monolithique en granit rouge d'Assouan qui se trouve dans le parc archéologique d'Alexandrie en Égypte, à l'endroit où se trouvait le Sérapéum.

La colonne qui mesure 29m  de haut a un diamètre à sa base de 3m  et 2,5m  pour les deux tiers supérieurs. Son poids est estimé à 285 tonnes. La colonne est surmontée par un chapiteau corinthien.
Secteur Postal 194 à Alexandrie puis Gallipoli

à Alexandrie de la fin mars au 16 avril 1915

à Gallipoli du 16 avril au 2 octobre 1915

Le Corps Expéditionnaire d’Orient reçut un secteur postal, numéro 194 qui servit à Alexandrie de la fin mars au 16 avril 1915 puis à Gallipoli (Dardanelles) du 16 avril au 2 octobre 1915.



Quand la guerre éclate en août 1914, l’activité maritime des Français se concentre d’abord, essentiellement, dans la partie ouest de la mer afin d’amener sur le front les troupes venues du Maghreb. Ailleurs, une stratégie d’immobilité domine. La convention navale de novembre 1912, confirmée en février 1913, est réactivée par la signature d’un texte le 6 août 1914 à Londres stipulant que « […] la marine française assurera dans toute la Méditerranée la protection du commerce anglais et français […]. Elle surveillera également la sortie du canal de Suez et le détroit de Gibraltar, et empêchera en Méditerranée des croiseurs auxiliaires ennemis ». L’essentiel de l’accord porte sur un partage plutôt équitable entre les deux marines : les Français se maintiennent en Méditerranée tandis que les Britanniques assurent la sécurité de la mer du Nord. Cet accord est partiellement renégocié au moment de l’affaire du Goeben et du Breslau – la flotte franco-­anglaise occupe l’île de Lemmos où l’on installe une base – mais ne change rien à la question fondamentale puisque l’amiral français Boué de Lapeyrère conserve toujours le commandement supérieur des forces anglo-françaises en Méditerranée. Concentrée à Malte dès septembre 1914, la marine française est progressivement appelée à se déplacer davantage vers l’est pour aller chercher soit les soldats indiens à Port-Saïd, soit pour s’opposer aux navires entrant dans les Dardanelles. 
Ces déplacements d’ouest en est témoignent bien de l’importance prise par le canal de Suez non seulement dans l’organisation de l’Empire britannique mais encore dans la guerre. Arrivées par Port-Saïd, les troupes indiennes doivent, par exemple, être escortées jusqu’en métropole. De septembre à octobre 1914, l’essentiel de la flotte française en Méditerranée se charge donc de protéger les transports anglais, soit 36 bâtiments portant près de 25 000 hommes. C’est aussi par le canal que transitent les marchandises anglaises et le pétrole. Dans ce déplacement des intérêts vers l’Est méditerranéen, les Anglais sont naturellement plus rapides que les Français, car la sécurité du canal est en jeu.

La défense anglaise étant concentrée sur le canal et à ses abords immédiats, il convient d'être renseigné sur l'armée d'invasion.

Or, une zone désertique de plus de 200 kilomètres s'étend à l'est du canal et le seul service de renseignement par espionnage est insuffisant, aussi bien à cause de l'incertitude des renseignements fournis par les indigènes que par leur temps de transmission.

Le problème de l'éclairage sur un pareil théâtre d'opérations a été résolu per l'emploi des reconnaissances aériennes.

Dès le mois de novembre 1914, les Anglais installent une escadrille d'avions barman à Ismailia. Ils trouvent bien vite qu'elle est insuffisante


Aquarelle de Dominique Vivant Denon.


Idée anglaise sur l'emploi de l'aviation.-

Les appareils terrestres d'Ismaïla ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes.. le commandement se décide alors à employer des hydravions.

Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes.


Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes.

C'est de cette "façon que fut employée l'escadrille française d'hydravions - on a recours à l'escadrille française, car, à cette époque les anglais n'avaient pas d'hydravions.,


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