Visite de l'escadre à la Réunion Novembre 1963
Nous avons déjà eu l'occasion de parler de l'escale 1963 de l'escadre à la Réunion. Nous y revenons avec un article du Monde et nous évoquerons le classement de l'ile au patrimoine mondiale de l'humanité.
Après neuf semaines d'absence, l'escadre française de la Méditerranée, sous le commandement du vice-amiral Patou, a regagné Toulon samedi.
Les navires français, depuis le 16 octobre dernier, ont parcouru 12 000 milles. L'escadre comprenait le croiseur antiaérien De-Grasse, le porte-avions Foch avec une formation d'avions Alizé, une unité d'hélicoptères et un commando, le conducteur de flottilles Cassard, des escorteurs d'escadre, des escorteurs rapides et des bâtiments logistiques.
Après un bref séjour à Diégo-Suarez, les navires se sont séparés pour se rendre dans les ports de la Grande Ile, ainsi qu'à la Réunion, aux Mascareignes et à l'île Maurice. De nouveau rassemblés, ils ont participé à l'exercice combiné franco-malgache Antinéa, puis, à leur second passage à Djibouti, à la manœuvre Poseidon-II. Le vice-amiral Patou s'est rendu à Addis-Abéba, où l'empereur Haïlé Selassié a offert un déjeuner en son honneur.
L'escadre a fait escale dans le port éthiopien de Massaouah avant de regagner la Méditerranée. Toute la croisière a été marquée par des exercices d'entraînement de jour et de nuit
1963 : Croisière de longue durée pour Le Rhin
Le 16 octobre 1963, le BSL Rhin quitte Brest pour effectuer sa croisière de longue durée en participant avec l'Escadre à l'opération « Mousson » en Océan Indien. Il accompagne le porte-avions Foch, le croiseur De Grasse, la 4ème division d'escorteurs d'escadre (Cassard, Kersaint, Vauquelin, La Bourdonnais) et la 3ème division d'escorteurs rapides (Gascon, Provencal, Picard, La Seine).
TàD illustré Saint-Denis 17 NOV. 1963 |
Les navires français, depuis le 16 octobre dernier, ont parcouru 12 000 milles. L'escadre comprenait le croiseur antiaérien De-Grasse, le porte-avions Foch avec une formation d'avions Alizé, une unité d'hélicoptères et un commando, le conducteur de flottilles Cassard, des escorteurs d'escadre, des escorteurs rapides et des bâtiments logistiques.
Après avoir franchi le canal de Suez dans les meilleures conditions grâce à l'aide des autorités de la compagnie, les bâtiments ont fait une première escale à Djibouti et visité les îles au nord de Madagascar.
Après un bref séjour à Diégo-Suarez, les navires se sont séparés pour se rendre dans les ports de la Grande Ile, ainsi qu'à la Réunion, aux Mascareignes et à l'île Maurice. De nouveau rassemblés, ils ont participé à l'exercice combiné franco-malgache Antinéa, puis, à leur second passage à Djibouti, à la manœuvre Poseidon-II. Le vice-amiral Patou s'est rendu à Addis-Abéba, où l'empereur Haïlé Selassié a offert un déjeuner en son honneur.
L'escadre a fait escale dans le port éthiopien de Massaouah avant de regagner la Méditerranée. Toute la croisière a été marquée par des exercices d'entraînement de jour et de nuit
Sources Le Monde Publié le 24 décembre 1963 à 00h00 - Mis à jour le 24 décembre 1963 à 00h00
Le 16 octobre 1963, le BSL Rhin quitte Brest pour effectuer sa croisière de longue durée en participant avec l'Escadre à l'opération « Mousson » en Océan Indien. Il accompagne le porte-avions Foch, le croiseur De Grasse, la 4ème division d'escorteurs d'escadre (Cassard, Kersaint, Vauquelin, La Bourdonnais) et la 3ème division d'escorteurs rapides (Gascon, Provencal, Picard, La Seine).
Le Rhin ravitaille le Picard |
Le but de cette croisière est de mettre à l'épreuve l'ensemble des installations du bâtiment, et plus particulièrement son aptitude au soutien logistique électronique d'une force navale opérant loin de ses bases ainsi que les possibilités de repêchage et de re-préparation des torpilles d'exercices lancées par les bâtiments de l'escadre. Un hélicoptère Alouette II sera basé à bord pendant toute la croisière.
Après un passage à Toulon, le Rhin relâche dans plusieurs ports de l'océan Indien : Djibouti, Nossi-Be, Diego-Suarez, Port des Galets, Diego-Suarez, Djibouti, Aden, Assab, avant franchir à noyuveau Suez et de repasser à Toulon sur le chemin vers Lorient.
Pitons, cirques et remparts de l’île de la Réunion
Ce bien coïncide avec la zone centrale du Parc national de la Réunion. Il couvre une superficie de plus de 100 000 ha, soit 40% de la Réunion, une île composée de deux massifs volcaniques située dans le sud ouest de l'océan Indien.
Dominé par deux pics volcaniques, le site présente une grande diversité d'escarpements, de gorges et de bassins boisés qui, ensemble, créent un paysage spectaculaire. Il sert d'habitat naturel à une grande diversité de plantes présentant un degré d'endémisme élevé. On y trouve des forêts ombrophiles subtropicales, des forêts de brouillard et des landes, le tout formant une mosaïque d'écosystèmes et de caractéristiques paysagères remarquables.
La région des Pitons, cirques et remparts de l’île de La Réunion coïncide avec la zone centrale du Parc national de La Réunion. Le bien couvre plus de 100 000 ha, soit 40% de La Réunion, une île composée de deux massifs volcaniques adjacents et située dans le sud ouest de l’océan Indien.
Dominé par deux pics volcaniques imposants, des murailles massives et trois cirques bordés de falaises, le bien présente une grande diversité de terrains accidentés et d’escarpements impressionnants, de gorges et de bassins boisés qui, ensemble, créent un paysage spectaculaire. Il comprend les habitats naturels avec leurs assemblages d’espèces les plus précieux de l’archipel des Mascareignes.
Il protège des secteurs-clés d’un centre mondial reconnu de diversité des plantes et présente un taux d’endémisme remarquablement élevé pour de nombreux taxons. En conséquence, les Pitons, cirques et remparts de l’île de La Réunion apportent la contribution la plus significative et la plus importante à la conservation de la biodiversité terrestre de l’archipel des Mascareignes.
L’association du volcanisme, des glissements de terrain d’origine tectonique, et de l’érosion par les fortes pluies et les cours d’eau a donné un paysage accidenté et spectaculaire d’une beauté saisissante, dominé par deux volcans, le Piton des Neiges qui est endormi et le Piton de la Fournaise qui est extrêmement actif. Parmi les autres caractéristiques principales du paysage, il y a les « remparts » – des murailles rocheuses escarpées d’âge et de nature géologiques variables et les « cirques » que l’on peut décrire comme des amphithéâtres naturels massifs dont la hauteur et la verticalité sont vertigineuses. On trouve, dans le bien, des gorges profondes, partiellement boisées et des escarpements, avec des forêts ombrophiles subtropicales, des forêts de brouillard et des landes, le tout formant une mosaïque d’écosystèmes et de caractéristiques paysagères remarquables et très esthétiques.
Le bien est un centre mondial de diversité des plantes avec un degré d’endémisme élevé. Il contient les derniers habitats naturels les plus importants pour la conservation de la biodiversité terrestre des Mascareignes, y compris une gamme de types forestiers rares. Compte tenu des impacts importants et partiellement irréversibles de l’homme sur l’environnement dans l’archipel des Mascareignes, le bien est le dernier refuge pour la survie d’un grand nombre d’espèces endémiques, menacées et en danger.
L’île volcanique de La Réunion a surgi du fond de l’océan, il y a trois millions d’années.
Le Piton de la Fournaise, un des volcans les plus actifs au monde, façonne le paysage et gagne du terrain sur la mer lors de certaines coulées.
Un étonnant paysage lunaire, un sol de laves durcies, des terres recouvertes de scories brunes-orangées… La montée au Piton de la Fournaise révèle un paysage étrange, stupéfiant et pourtant très accessible. Plaine des Sables, Pas de Bellecombe-Jacob, cratères, route des laves, sont autant de lieux magiques qui restent gravés dans la mémoire.
Dans tout le Sud de l’île, les coulées de lave successives du Piton de la Fournaise sont descendues jusqu’à l’océan, pour former des plages d’un sable noir, très fin et très chaud quand le soleil est au zénith. Elles dessinent un paysage exceptionnel, entouré de végétation aride, véritable invitation à la poésie.
Avec ses 3.071 mètres d'altitude, le Piton des Neiges est considéré comme le point culminant de l'océan Indien.
Le volcan, éteint depuis fort longtemps, fascine par sa présence majestueuse au centre de l’île. Point culminant de La Réunion, le Piton des Neiges constitue un très bel objectif de randonnée. L’occasion rêvée d’explorer une merveilleuse nature préservée.
Le GR R1 Tour du Piton des Neiges a été élu GR préféré des Français 2019.
La Réunion est indissociable du Piton des Neiges. En effet, le volcan, endormi depuis 120 siècles, est à l’origine de la création des deux tiers de l’île, voilà plus de trois millions d'années. Erodé par le temps et l’absence d’activité volcanique, il reste tout de même le plus haut sommet de l’île, à 3.071 mètres d’altitude. Mais son nom est trompeur, car ce toit de La Réunion est rarement couvert d’un manteau blanc : il n’y a pas de neiges éternelles et les chutes de neige y sont peu fréquentes. Néanmoins, il y fait froid et les randonneurs qui veulent entreprendre son ascension doivent être bien équipés.
la forêt de Bélouve photo (c) JM Bergougniou |
Dominé par deux pics volcaniques imposants, des murailles massives et trois cirques bordés de falaises, le bien présente une grande diversité de terrains accidentés et d’escarpements impressionnants, de gorges et de bassins boisés qui, ensemble, créent un paysage spectaculaire. Il comprend les habitats naturels avec leurs assemblages d’espèces les plus précieux de l’archipel des Mascareignes.
Fougères photo (c) JM Bergougniou |
L’association du volcanisme, des glissements de terrain d’origine tectonique, et de l’érosion par les fortes pluies et les cours d’eau a donné un paysage accidenté et spectaculaire d’une beauté saisissante, dominé par deux volcans, le Piton des Neiges qui est endormi et le Piton de la Fournaise qui est extrêmement actif. Parmi les autres caractéristiques principales du paysage, il y a les « remparts » – des murailles rocheuses escarpées d’âge et de nature géologiques variables et les « cirques » que l’on peut décrire comme des amphithéâtres naturels massifs dont la hauteur et la verticalité sont vertigineuses. On trouve, dans le bien, des gorges profondes, partiellement boisées et des escarpements, avec des forêts ombrophiles subtropicales, des forêts de brouillard et des landes, le tout formant une mosaïque d’écosystèmes et de caractéristiques paysagères remarquables et très esthétiques.
On compte 856 plantes indigènes sur l’île dont 232 endémiques de La Réunion et 156 endémiques des Mascareignes. photo (c) JM Bergougniou |
Une vue de Helle-Bourg photo (c) JM Bergougniou |
L’île volcanique de La Réunion a surgi du fond de l’océan, il y a trois millions d’années.
Coulées de lave photo (c) JM Bergougniou |
Vers le piton de la fournaise photo (c) JM Bergougniou |
fumeroles photo (c) JM Bergougniou |
La plus connue d’entre elles est l’Étang-Salé, un village de pêcheurs et une immense étendue de sable, où les Réunionnais aiment à se rassembler le week-end pour un pique-nique convivial. Vous vous demandez ce qu’a ressenti le premier homme à avoir mis le pied sur la Lune ? Vous en aurez une idée en explorant les paysages volcaniques et lunaires que seule l’île de La Réunion peut offrir.
Ces phénomènes sont très étudiés et surveillés par les scientifiques et par l’Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise qui effectuent en permanence des mesures et peuvent donc prévoir les éruptions, des semaines à l'avance. La Préfecture de La Réunion communique sur les phases de vigilance ou de sauvegarde du dispositif spécifique ORSEC Volcan du Piton de la Fournaise (accès du public, éruption possible ou en cours...).
la coulée de lave photo (c) JM Bergougniou |
borne indiquant la coulée de lave de 1982 photo (c) JM Bergougniou |
Avec ses 3.071 mètres d'altitude, le Piton des Neiges est considéré comme le point culminant de l'océan Indien.
Le volcan, éteint depuis fort longtemps, fascine par sa présence majestueuse au centre de l’île. Point culminant de La Réunion, le Piton des Neiges constitue un très bel objectif de randonnée. L’occasion rêvée d’explorer une merveilleuse nature préservée.
Le GR R1 Tour du Piton des Neiges a été élu GR préféré des Français 2019.
La Réunion est indissociable du Piton des Neiges. En effet, le volcan, endormi depuis 120 siècles, est à l’origine de la création des deux tiers de l’île, voilà plus de trois millions d'années. Erodé par le temps et l’absence d’activité volcanique, il reste tout de même le plus haut sommet de l’île, à 3.071 mètres d’altitude. Mais son nom est trompeur, car ce toit de La Réunion est rarement couvert d’un manteau blanc : il n’y a pas de neiges éternelles et les chutes de neige y sont peu fréquentes. Néanmoins, il y fait froid et les randonneurs qui veulent entreprendre son ascension doivent être bien équipés.
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