BHO Beautemps-Beaupré
Le Beautemps-Beaupré (A758) est un bâtiment hydrographique et océanographique lancé le 26 avril 2002 et mis au service le 13 décembre 2003. Il est basé à Brest. Il porte le nom du père de l’hydrographie française Charles-François Beautemps-Beaupré. Il remplace L’Espérance, désarmé en 2000.
Après 10 mois de déploiement en océan Indien, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a retrouvé son port base brestois le 15 novembre dernier.
La première partie des travaux s’est déroulée dans la partie nord de l’océan Indien (Djibouti, Oman, Golfe d’Ormuz) avant de rejoindre le canal du Mozambique (Madagascar, Comores, Mayotte). Le retour au port base annonce le début de la période d’arrêt technique, indispensable à la préparation de la prochaine mission, qui se déroulera en Atlantique à partir de la mi-janvier 2015.
L’océan Indien constitue une zone d’intérêt prioritaire de la Marine notamment pour les opérations militaires ou pour les besoins de l’Action de l’État en Mer. C’est également une zone dans laquelle la France exerce des responsabilités cartographiques dans le cadre de la convention internationale sur la sauvegarde de la vie humaine en mer (convention SOLAS) et des actions mises en œuvre par les pays membres de l’Organisation Hydrographique Internationale (OHI) : détroit de Bab el Mandeb, Djibouti, Madagascar, Mayotte, Comores….
Le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) est donc appelé à y intervenir pour la collecte de données hydrographiques en relation directe avec la sécurité de la navigation. Il y organise aussi la collecte de données océanographiques en vue de développer des modèles de prévision, permettant à l’instar de ce qui se fait en météorologie, de prévoir les conditions hydrodynamiques. Il y mesure également d’autres paramètres géophysiques comme le champ magnétique ou le champ de pesanteur.
C’est dans ce cadre que le Beautemps- Beaupré, parti de Brest en janvier, a rejoint l'océan Indien dès le mois de février pour y rester jusqu'à fin octobre. Ce déploiement de 10 mois inaugure un nouveau rythme d'activités du BHO qui le verra désormais intervenir une année sur deux en océan Indien.
De février à juin, le Beautemps-Beaupréa focalisé ses efforts en océan Indien nord. A Djibouti, le chantier est intervenu dans le cadre de l'arrangement bilatéral, établi le 4 octobre 2006 entre la République de Djibouti et la France, relatif à la coopération en matière d'hydrographie et de cartographie marine.
Dans le cadre du développement des relations franco-yéménites, le BHO s'est, ensuite, déplacé au voisinage de l'île Socotra pour y conduire un levé permettant de prouver ou d'infirmer la continuité du plateau continental. La revendication d'extension de son plateau continental avait été déposée par le Yémen le 20 mars 2009 auprès de la commission des limites du Plateau Continental (CLPC) de l'ONU.
Le Beautemps-Beaupré (A758) est un bâtiment hydrographique et océanographique lancé le 26 avril 2002 et mis au service le 13 décembre 2003. Il est basé à Brest. Il porte le nom du père de l’hydrographie française Charles-François Beautemps-Beaupré. Il remplace L’Espérance, désarmé en 2000.
La première partie des travaux s’est déroulée dans la partie nord de l’océan Indien (Djibouti, Oman, Golfe d’Ormuz) avant de rejoindre le canal du Mozambique (Madagascar, Comores, Mayotte). Le retour au port base annonce le début de la période d’arrêt technique, indispensable à la préparation de la prochaine mission, qui se déroulera en Atlantique à partir de la mi-janvier 2015.
L’océan Indien constitue une zone d’intérêt prioritaire de la Marine notamment pour les opérations militaires ou pour les besoins de l’Action de l’État en Mer. C’est également une zone dans laquelle la France exerce des responsabilités cartographiques dans le cadre de la convention internationale sur la sauvegarde de la vie humaine en mer (convention SOLAS) et des actions mises en œuvre par les pays membres de l’Organisation Hydrographique Internationale (OHI) : détroit de Bab el Mandeb, Djibouti, Madagascar, Mayotte, Comores….
Le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) est donc appelé à y intervenir pour la collecte de données hydrographiques en relation directe avec la sécurité de la navigation. Il y organise aussi la collecte de données océanographiques en vue de développer des modèles de prévision, permettant à l’instar de ce qui se fait en météorologie, de prévoir les conditions hydrodynamiques. Il y mesure également d’autres paramètres géophysiques comme le champ magnétique ou le champ de pesanteur.
C’est dans ce cadre que le Beautemps- Beaupré, parti de Brest en janvier, a rejoint l'océan Indien dès le mois de février pour y rester jusqu'à fin octobre. Ce déploiement de 10 mois inaugure un nouveau rythme d'activités du BHO qui le verra désormais intervenir une année sur deux en océan Indien.
De février à juin, le Beautemps-Beaupréa focalisé ses efforts en océan Indien nord. A Djibouti, le chantier est intervenu dans le cadre de l'arrangement bilatéral, établi le 4 octobre 2006 entre la République de Djibouti et la France, relatif à la coopération en matière d'hydrographie et de cartographie marine.
Dans le cadre du développement des relations franco-yéménites, le BHO s'est, ensuite, déplacé au voisinage de l'île Socotra pour y conduire un levé permettant de prouver ou d'infirmer la continuité du plateau continental. La revendication d'extension de son plateau continental avait été déposée par le Yémen le 20 mars 2009 auprès de la commission des limites du Plateau Continental (CLPC) de l'ONU.
Sources : Cols Bleus
Merci à Jef
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