Le BPCMistral et la FLF La Fayette au Canada
Mer et Marine
30/06/2014
Dossier(s) : Marine nationale
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en complément de l'article déjà paru sur le présence de la FLF La Fayette et du BPC Mistral au québec, cet article de Mer et Marine sur le même sujet et arvec de nombreuses photos
Bonne lecture.
crédits : MARINE NATIONALE
Déployés en Atlantique dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, ainsi que la frégate La Fayette, ont achevé leur programme en Amérique du nord. Après leur passage aux Etats-Unis, où le BPC a notamment, durant des manœuvres avec l’US Navy, embarqué un convertible MV-22 Osprey, un hélicoptère lourd Super Stallion et un engin de débarquement sur coussin d’air LCAC, le groupe amphibie français s’est rendu au Canada.
UN MV-22 Osprey américain sur le Mistral (© MARINE NATIONALE)
A l’issue d’une escale à Halifax, les 16 et 17 juin, les deux bâtiments de la Marine nationale ont rejoint le golfe du Saint-Laurent dans le cadre d’un exercice commun avec l’armée canadienne. Baptisées Lion Mistral, ces manœuvres, qui se sont déroulées du 18 au 23 juin, ont impliqué plus de 200 soldats canadiens du 5ème Groupe brigade mécanisé de Valcartier, avec des unités provenant essentiellement du 1er bataillon Royal 22èmeRégiment (1R22eR). Les militaires canadiens et leurs véhicules, dont 10 blindés légers, mais aussi trois CH-146 Griffon du 430ème escadron tactique d’hélicoptères, ont embarqué à bord du Mistral pour réaliser une opération de débarquement dans la région de Gaspé. L’exercice comprenait un volet amphibie, avec le déploiement sur la côte du 1R22eR au moyen des engins de débarquement (CTM et EDAR) du Mistral, mais aussi une partie aéromobile, ales Griffon canadiens intervenant avec leurs homologues de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), présente sur le Mistral avec des quatre Gazelle et Puma.
Embarquement des blindés canadiens (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Les soldats canadiens à bord du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
La frégate La Fayette (© MARINE NATIONALE)
Hélicoptères français et canadiens sur le Mistral (© MARINE NATIONALE)
Hélicoptères français et canadiens sur le Mistral (© MARINE NATIONALE)
Griffon canadien dans le hangar du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Manoeuvres de nuit d'un Griffon sur le BPC (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Approche du BPC vue d'un Griffon (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Les troupes canadiennes dans le radier (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
CTM à l'entrée du radier du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
CTM transportant les troupes canadiennes (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Vue depuis un CTM (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Débarquement depuis l'EDAR du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Débarquement depuis l'EDAR du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Le Mistral et le La Fayette devant la ville de Québec (© MARINE NATIONALE)
Les Canadiens dépourvus de moyens amphibies
Premier exercice amphibie conjoint entre la France et le Canada, Lion Mistral est également une manœuvre exceptionnelle pour l’armée canadienne. Car la marine royale ne dispose pas de moyens de débarquement. Une situation liée notamment à son histoire et sa sphère d’influence qui ne nécessite pas forcément ce genre d’outil. Reste que le Canada, de ce point vue, fait désormais figure d’exception, tous les grands pays ou nations émergentes étant dotés - ou s’équipant - de bâtiments amphibies. Des plateformes extrêmement précieuses, tant pour leurs capacités de projection que pour leurs installations de commandement et leur vaste hôpital embarqué, qui en font des navires très intéressants sur les plans militaire, diplomatique et humanitaire. Dans le cadre du remplacement de ses pétroliers-ravitailleurs, les HMCS Protecteur et HMCS Preserver, le Canada avait, un temps, pensé acquérir des bâtiments hybrides. C’était le projet JSS (Joint Support Ship), conçu pour servir au soutien logistique et au transport d’assaut. Ce programme a néanmoins été abandonné au profit de l’achat de ravitailleurs classiques, en l’occurrence des unités allemandes du type 702 (classe Berlin).
Sauf à ce que l’acquisition de bâtiments de projection soit ajoutée au cours des prochaines années dans la National Shipbuilding Procurement Strategy (NSPS), vaste plan de modernisation devant conduire à un investissement global de plus de 26 milliards d’euros dans des unités neuves, la marine canadienne ne s’enrichira pas de capacités amphibies. Une lacune étonnante pour l’une des flottes occidentales les plus imposantes, avec notamment ses 15 frégates de premier rang, autant par exemple que ce que fixe pour la marine française le nouveau livre blanc sur la défense.
Concernant le Mistral et le La Fayette, à l’issue de leur passage à Québec, les deux bâtiments ont repris la mer afin de retraverser l’Atlantique, sans arrêt cette année à Saint-Pierre et Miquelon. Le groupe Jeanne d’Arc est attendu en juillet à Toulon, d’où il est parti le 4 mars (le départ officiel de la mission intervenant le 12 mars à Brest).
Déployés en Atlantique dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, ainsi que la frégate La Fayette, ont achevé leur programme en Amérique du nord. Après leur passage aux Etats-Unis, où le BPC a notamment, durant des manœuvres avec l’US Navy, embarqué un convertible MV-22 Osprey, un hélicoptère lourd Super Stallion et un engin de débarquement sur coussin d’air LCAC, le groupe amphibie français s’est rendu au Canada.
UN MV-22 Osprey américain sur le Mistral (© MARINE NATIONALE)
A l’issue d’une escale à Halifax, les 16 et 17 juin, les deux bâtiments de la Marine nationale ont rejoint le golfe du Saint-Laurent dans le cadre d’un exercice commun avec l’armée canadienne. Baptisées Lion Mistral, ces manœuvres, qui se sont déroulées du 18 au 23 juin, ont impliqué plus de 200 soldats canadiens du 5ème Groupe brigade mécanisé de Valcartier, avec des unités provenant essentiellement du 1er bataillon Royal 22èmeRégiment (1R22eR). Les militaires canadiens et leurs véhicules, dont 10 blindés légers, mais aussi trois CH-146 Griffon du 430ème escadron tactique d’hélicoptères, ont embarqué à bord du Mistral pour réaliser une opération de débarquement dans la région de Gaspé. L’exercice comprenait un volet amphibie, avec le déploiement sur la côte du 1R22eR au moyen des engins de débarquement (CTM et EDAR) du Mistral, mais aussi une partie aéromobile, ales Griffon canadiens intervenant avec leurs homologues de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), présente sur le Mistral avec des quatre Gazelle et Puma.
Embarquement des blindés canadiens (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Les soldats canadiens à bord du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
La frégate La Fayette (© MARINE NATIONALE)
Hélicoptères français et canadiens sur le Mistral (© MARINE NATIONALE)
Hélicoptères français et canadiens sur le Mistral (© MARINE NATIONALE)
Griffon canadien dans le hangar du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Manoeuvres de nuit d'un Griffon sur le BPC (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Approche du BPC vue d'un Griffon (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Les troupes canadiennes dans le radier (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
CTM à l'entrée du radier du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
CTM transportant les troupes canadiennes (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Vue depuis un CTM (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Débarquement depuis l'EDAR du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Débarquement depuis l'EDAR du Mistral (© FORCES ARMEES CANADIENNES)
Le Mistral et le La Fayette devant la ville de Québec (© MARINE NATIONALE)
Les Canadiens dépourvus de moyens amphibies
Premier exercice amphibie conjoint entre la France et le Canada, Lion Mistral est également une manœuvre exceptionnelle pour l’armée canadienne. Car la marine royale ne dispose pas de moyens de débarquement. Une situation liée notamment à son histoire et sa sphère d’influence qui ne nécessite pas forcément ce genre d’outil. Reste que le Canada, de ce point vue, fait désormais figure d’exception, tous les grands pays ou nations émergentes étant dotés - ou s’équipant - de bâtiments amphibies. Des plateformes extrêmement précieuses, tant pour leurs capacités de projection que pour leurs installations de commandement et leur vaste hôpital embarqué, qui en font des navires très intéressants sur les plans militaire, diplomatique et humanitaire. Dans le cadre du remplacement de ses pétroliers-ravitailleurs, les HMCS Protecteur et HMCS Preserver, le Canada avait, un temps, pensé acquérir des bâtiments hybrides. C’était le projet JSS (Joint Support Ship), conçu pour servir au soutien logistique et au transport d’assaut. Ce programme a néanmoins été abandonné au profit de l’achat de ravitailleurs classiques, en l’occurrence des unités allemandes du type 702 (classe Berlin).
Sauf à ce que l’acquisition de bâtiments de projection soit ajoutée au cours des prochaines années dans la National Shipbuilding Procurement Strategy (NSPS), vaste plan de modernisation devant conduire à un investissement global de plus de 26 milliards d’euros dans des unités neuves, la marine canadienne ne s’enrichira pas de capacités amphibies. Une lacune étonnante pour l’une des flottes occidentales les plus imposantes, avec notamment ses 15 frégates de premier rang, autant par exemple que ce que fixe pour la marine française le nouveau livre blanc sur la défense.
Concernant le Mistral et le La Fayette, à l’issue de leur passage à Québec, les deux bâtiments ont repris la mer afin de retraverser l’Atlantique, sans arrêt cette année à Saint-Pierre et Miquelon. Le groupe Jeanne d’Arc est attendu en juillet à Toulon, d’où il est parti le 4 mars (le départ officiel de la mission intervenant le 12 mars à Brest).
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