08 juin 2012

L'Hôtel de la Marine Paris Etat-major Marine nationale

Une Visite à l'Hôtel de la Marine




A l'initiative de l'association des anciens marins de la Jeanne d'Arc, une visite du Ministère de la Marine a été organisée à l'Hôtel de la Marine  2, rue Royale à PARIS





L'environnement est assez extraordinaire... La Place de la Concorde au sud, la Madeleine au nord, Maxim's à l'ouest...


L'obélisque de Louxor est un obélisque provenant à l'origine du temple de Louxor en Égypte, érigé depuis 1836 au centre de la place de la Concorde à Paris. L’obélisque de Louxor a été classé au titre de monument historique en 1936.

C'est Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte, en signe de bonne entente qui, avec l'accord du baron Taylor puis de Jean-François Champollion, offre à Charles X et la France au début de 1830 les deux obélisques érigés devant le temple de Louxor, mais seul celui de droite (en regardant le temple) est abattu et transporté vers la France. Le deuxième obélisque, resté sur place, a été officiellement rendu à l'Égypte par le président François Mitterrand, lors de son premier septennat



L'hôtel de la marine a été construit entre 1757 et 1774 selon les plans d'Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi Louis XV. Son édification s'inscrit dans le cadre d'une vaste opération d'aménagement de l'espace alors libre entre le jardin des Tuileries et les Champs-Elysées, aujourd'hui place de la Concorde, dont l'élément central devait être une statue équestre du roi.





L'immeuble fut utilisé à l'origine comme «Garde-Meuble» royal. Le terme est aujourd'hui devenu trompeur car il abritait en fait le mobilier, les tapis, tapisseries, lumi­naires et objets décoratifs les plus précieux des demeures royales qui y étaient soigneuse­ment entretenus et restaurés. 



Il s'agissait donc plutôt d'un conservatoire, voire d'un musée puisque le public pouvait y admirer les joyaux de la Couronne, lesquels y furent d'ailleurs dérobés en 1792.

Il faut montrer patte blanche pour franchir les portillons de l'Hôtel de la Marine

La SNSM est présente
L'installation du ministre de la marine dans ces locaux en 1789 fut un peu fortuite. Les ministres qui avaient rejoint Louis XVI, après son retour forcé de Versailles à Paris, se sont en effet installés au gré des opportunités qui se présentaient. 


Quoiqu'il en soit, ce monument des plus prestigieux de notre patrimoine national mérite bien le nom de «Hôtel de la marine» qu'il porte aujourd'hui puisque les hautes autorités de la mari­ne, sous des appellations variant au gré de l'organisation politique et militaire du pays, y résident sans discontinuer depuis cette date.



De nos jours l'Hôtel de la marine, classé monument historique, fait partie du domai­ne immobilier du ministère de la Défense et abrite le haut-commandement de la marine.





La politique de restauration et d'acquisition d'objets mobiliers que poursuit par ailleurs la marine apporte à ces travaux de conservation de l'immeuble le complément indispensable pour faire de l'Hôtel de la marine un ensemble patrimonial complet. 

Ses salons, dont certains ont conservé leur unité première alors que d'autres sont mar­qués de l'empreinte de différentes époques, composent avec une étonnante harmonie en dépit de certaines surcharges, une anthologie de la décoration officielle des XVIIIe et XIXéme siècles.




Il fut pillé pour ses armes par les émeutiers parisiens le matin du 13 juillet 1789. 

Le grand escalier permet d'atteindre le premier étage.
Le bâtiment d'abord construit à hauteur des colonnades de la place de la Concorde sera surélevé à deux reprises impliquant la surélévation du campanile


Plus tard dans l'année, le secrétaire d'État à la Marine s'installa dans une partie du bâtiment: en effet, lorsque le gouvernement dut rejoindre Louis XVI forcé de quitter Versailles pour s'installer au palais des Tuileries, le secrétaire d'État à la Marine, César Henri de La Luzerne, fut accueilli au Garde-Meuble par son cousin Thierry de Ville d'Avray. 

Au pied de l'escalier, la desserte qui accueille les couvre-chefs

Décoration des plafonds

Décoration de la desserte aux armes de Napoléon

Les plafonds du grand escalier

Candélabre


Clé de voute avec ancre

La rampe d'escalier en fer forgé présente les armes de la Marine


la Salle d’Armes présentait une collection des armures et armes des rois de France ;   

Porte palière en haut du grand escalier



La salle des armes et les portes donnant sur la grande galerie



Vue sur le palier du grand escalier

La place de la Concorde et la chambre des députés


Un lustre magnifique

ce premier musée des arts décoratifs parisiens aménagé par Pierre-Élisabeth de Fontanieu, contrôleur général du Garde-Meuble, était organisé en trois salles d'exposition auxquelles on accède par un grand escalier d'apparat.







Des horloges, des cartels, des vases ornent les différentes pièces





C'est de l'hôtel de la Marine qu'a été fait le procès-verbal de l'exécution de Marie Antoinette




Des paravents permettent de séparer les tables et de conserver une certaine intimité

Siège aux décors exotiques ici un chameau




une vue sur les caissons de la grande colonnade



Enfilade sur la colonnade donnant sur la place de la Concorde. Lors de la Libération de Paris la cinquième colonne fut prise pour cible par un tir de canon. Une mauvaise interprétation sur le sens de la cinquième colonne!





Le salon rouge





la Galerie des Grands Meubles conservait dans de grandes armoires des étoffes et une collection des tapisseries unique au monde  




Le salon Rouge

















Tous les grands métiers de la décoration et de l'art sont présents: la tapisserie avec des travaux de la manufacture des gibelins, la porcelaine avec des vaisselles, des biscuits, des vases de la manufacture de Sèvres, l'ébénisterie et la marqueterie, le travail du bronze sur les meubles et les huisseries




vue de la rue de Rivoli depuis le salon d'angle


Sous l'Occupation allemande de la capitale, la Kriegsmarine occupe les lieux.

L'hôtel abrite toujours aujourd'hui une partie du haut commandement de la marine. 

Rue de Rivoli, l'hôtel Meurice accueillait le quartier général allemand.


Et pour mieux surveiller la Rue de Rivoli, des trous sont perces dans les volets intérieurs de l'hôtel de la Marine pour surveiller le QG et la rue...


à suivre....
Photos (c) JM Bergougniou

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