12 avril 2015

TAAF Eparses Tromelin 50 ans de présence française météo France

TAAF Eparses Tromelin 60 ans de présence française

Ile Tromelin Iles Eparses 20-3-2015 Station météorologique 




Vendredi 20 mars dernier était une date importante dans l’histoire récente de l’île Tromelin : lors de la relève de l’équipe permanente mise en place par les TAAF, un hommage solennel a été rendu aux équipes successives de Météo France qui ont occupé l’île au cours des 60 dernières années.





je ne vais pas réécrire ce qui l'est si bien... cliquez sur le lien ci-dessous

http://www.taaf.fr/Les-TAAF-celebrent-60-ans-de-presence-de-Meteo-France-sur-l-ile-Tromelin


« Sur les îles*, l’eau douce est recueillie à partir d’impluviums, ou acheminée par bateau en période de sécheresse prolongée. L’électricité nécessaire au fonctionnement de la radio, du radar, de l’éclairage, des congélateurs, est fabriquée à partir de groupes électrogènes. Un projet d’aérogénérateur est envisagé, sans aboutir. Le logement est sommaire, la nourriture apportée par les bateaux est en majeure partie congelée ou conservée. Les ouvriers ont la charge de la cuisine, du nettoyage des bâtiments et des abords, de la fabrication de l’hydrogène pour les ballons sondes, de l’entretien général des tracteurs, des groupes électrogènes, des installations.Ils sont recrutés localement à La Réunion, pour servir dans les îles*, parmi un groupe de volontaires ayant fait leurs preuves : aptitude médicale tenant compte de l’absence de moyens de secours, aptitudes aux différentes tâches, aptitude à la vie en groupe restreint.L’isolement, l’absence de courrier, un seul contact radio hebdomadaire avec la famille, la vie en groupe restreint, les difficultés de rapatriement vu la distance et le coût des transports, l’absence de distraction, de vie en dehors du service, font que des séjours trop prolongés sont difficiles à supporter. » François Nau

L’île Tromelin (1 km²) est une petite île corallienne plate, entourée de fonds de 4 000 mètres. Elle se situe à environ 600 km dans le nord-est de Tamatave (Madagascar) et 535 km dans le nord de La Réunion. Ses dimensions sont d’environ 1 600 m de long par 700 m de large.




Très isolée géographiquement des autres, l’île est recouverte de sable et présente de nombreux blocs coralliens d’origine probablement volcanique. La flore, pauvre, se compose principalement d’herbes grasses et d’arbustes peu denses. La faune est constituée d’une colonie très intéressante d’oiseaux de mer et de tortues.


Le climat est de type tropical maritime, avec des températures mensuelles comprises entre 23,55°C et 27,95°C. Durant la majeure partie de l’année, les alizés du sud-est soufflent à une vitesse de 15 à 35 km/heure. Les précipitations représentent environ 1 106,4 mm d’eau en moyenne par an, dont près de la moitié de janvier à mars. Aucune culture n’est possible par manque d’eau et en raison des alizés qui soufflent presque toute l’année. On distingue deux saisons 




=>La période de sécheresse, qui va de septembre à novembre.
=>La saison chaude (décembre à août). On y observe des périodes de vent calme, interrompues par le passage de dépressions et de cyclones. On surnomme d’ailleurs cette île « l’île aux cyclones ». La fréquence y est à peu près de 10 cyclones en 28 ans.



Si l’on considère les rattachements administratifs de l’île à cette époque, il est à noter qu’elle fut administrée par l’île de France (aujourd’hui l’île Maurice) en 1810, puis par l’île Bourbon (actuelle île de la Réunion) en 1814. Finalement, c’est un texte de 1960 qui rattache l’île à la France.

En novembre 1953, une expédition de reconnaissance fut menée par la Marine Nationale française sous la responsabilité de Serge Frolow. Puis, le 7 mai 1954, conformément aux résolutions de l’Organisation météorologique nationale, une station météorologique permanente fut implantée sur l’île. Dans le même temps, une piste d’atterrissage de 1 050 mètres de long fut construite en sable durci. 



On effectue maintenant à la station météorologique des observations de vent par radiothéodolite. Depuis sa création, elle s’est avérée d’un intérêt capital pour la détection des formations cycloniques dans le sud-ouest de l’Océan Indien. En effet, la plupart des perturbations menaçant Madagascar ou les Mascareignes (île de La Réunion – Ile Maurice) se forment ou passent au voisinage de cette île.


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