26 mai 2023

La semaine sanglante commune de Paris 1871 21 au 28 mai le mur des fédérés

La semaine sanglante commune de Paris 

21 au 28 mai  1871 

le mur des fédérés


Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

C'est l'amorce de la « Commune ». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes et ouvriers vont offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la « question sociale ».


 

La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. 

La Commune ? "Son véritable secret, le voici : c’était essentiellement un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du Travail." Pour Marx, nul doute : la "guerre civile" qui s’était produite en France entre le 18 mars et le 28 mai 1871 avait été une guerre de classes, opposant la classe ouvrière de la capitale à la bourgeoisie gouvernée par monsieur Thiers.

Humainement, le bilan de la Semaine sanglante est désastreux. Il n’y a pas de réel consensus parmi les historiens pour chiffrer le nombre exact des morts mais, globalement, on estime qu’entre 3 000 et 5 000 fédérés sont morts au combat et qu’environ 20 000 autres ont été massacrés. Par exemple, en 1897, un charnier de 800 communards est retrouvé dans le quartier de Charonne. Bien souvent, les exécutions avaient lieu à la mitrailleuse…

En comparaison, du côté des Versaillais, il y aurait eu entre 500 et 800 tués et 5 000 blessés.

Déroulement de la Semaine sanglante


Dimanche 21 mai

Le dimanche 21 mai, entre 14 et 15 heures, Jules Ducatel, piqueur des Ponts et Chaussées et indicateur de l’armée versaillaise, découvre que la porte de Saint-Cloud et ses environs ne sont plus gardés. Il alerte les lignes versaillaises positionnées dans des tranchées creusées en contrebas, du côté du parc des Princes. 



Informé par le capitaine de frégate Auguste Trève, le général Douay en réfère à Adolphe Thiers, qui ordonne à l’armée régulière de pénétrer dans Paris. Libéré sur ordre de Douay après avoir été brièvement arrêté par les soldats qui craignaient une ruse des fédérés, Ducatel guide ensuite la division Vergé, alors commandée par le colonel Piquemal, vers le Trocadéro.


Le Conseil de la Commune, qui est en train de juger Cluseret, ancien délégué à la guerre tombé en disgrâce pour incompétence, n’envoie aucun renfort, malgré la demande qu’avait formulée le général Dombrowski qui commande le secteur.


Le Comité de salut public dépêche un observateur qui est fait prisonnier par les versaillais. L’armée de la République occupe Auteuil et Passy. Ils fouillent systématiquement les maisons, procèdent sur dénonciation à des arrestations et commencent à fusiller les gardes nationaux du secteur, qui seront ensuite conduits au cimetière de Longchamp. Au même moment se déroule la dernière réunion du Conseil de la Commune.

Lundi 22 mai

Au matin, les versaillais occupent les 15e et 16e arrondissements. Le reste de Paris apprend enfin la nouvelle par une affiche signée de Charles Delescluze, délégué à la Guerre. À la suite de cette proclamation, une grande partie des combattants de la Commune se replie dans leurs quartiers pour les défendre, abandonnant toute lutte coordonnée et rendant impossible toute contre-attaque pour repousser les versaillais. 


Des barricades s’érigent un peu partout dans Paris dans une ultime volonté défensive. L’armée de Thiers prend dans la journée le 7e, 8e et 17e arrondissement, durant leur offensive, les troupes versaillaises procèdent à de très nombreuses exécutions sommaires. Tout communard combattant est abattu.

Mardi 23 mai

Implacablement les forces versaillaises continuent à envahir Paris. Sur leur route les exécutions sommaires sont nombreuses. Face au chaos et à la débandade des forces communardes, le Comité de salut public publie, en vain, un appel à la fraternisation entre les troupes versaillaises et le peuple. Pendant les combats le général Jaroslaw Dombrowski est tué rue Myrha. Cet ancien général de l’armée russe avait offert ses compétences à la Commune de Paris et avait commandé la 11e légion de la Garde nationale. Il était, avec son compatriote polonais Walery Wroblewski, en exil à Paris après avoir participé aux insurrections polonaises de 1861-1864. Il y réclamait déjà la démocratie, la fin du servage et l’indépendance polonaise face à l’Empire russe.

Dans la soirée débutent les premiers incendies de grands bâtiments parisiens.

Mercredi 24 mai

Les incendies, qui débutèrent la veille, continuent et s’amplifient. Les dirigeants communards évacuent et font incendier volontairement l’Hôtel de Ville, la Préfecture de police et le Palais de justice. À la prison de la Roquette, les communards exécutent l’archevêque de Paris Georges Darboy et cinq autres otages, dont le président Bonjean. Face à l’implacable répression, l’espoir de changer le vieux monde s’est transformé en politique de la terre brûlée.
Jeudi 25 mai

Des combats acharnés à la Butte-aux-Cailles font rage. Le général Wroblewski résiste tant bien que mal face aux forces versaillaises. Place du Château d’Eau Charles Delescluze, délégué à la Guerre de la Commune, est tué. Wroblewski est proposé pour le poste de commandement en chef des forces de la Commune. Il le refuse, arguant du peu d’hommes restants capables de se battre de manière disciplinée et coordonnée, et terminera la Semaine sanglante en se battant comme simple soldat.

Vendredi 26 mai

Pendant la journée du 26 mai, toutes les forces communardes sur la rive gauche de la Seine sont tuées, arrêtées ou mises en déroute. Seul le nord-est de la ville continue le combat autour des Buttes-Chaumont et du cimetière du Père-Lachaise. Les exécutions sommaires sont nombreuses dans les deux camps. Au Panthéon de nombreux·ses communard·e·s sont massacrés et 52 prisonniers de la Roquette soupçonnés de sympathie pour Thiers sont exécutés au 85 de la rue Haxo.

Samedi 27 mai



Large offensive versaillaise au cimetière du Père-Lachaise où l’on combat à l’arme blanche entre les tombes. 147 Fédérés, combattants de la Commune, sont fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur des Fédérés. Ce mur deviendra le lieu habituel de la commémoration de la Commune. Les Buttes-Chaumont tombent aussi sous la coupe des troupes versaillaises. Le soir même il ne reste plus que le quartier de Belleville aux mains des communards.



Dimanche 28 mai

Dans une ultime bataille, les dernier·e·s Communard·e·s tombent à Belleville. Si le lieu de la dernière barricade est incertain, une plaque commémorative des derniers combats se trouve rue de la Fontaine-au-Roi, dans le 11e arrondissement de Paris. Face aux 130 000 soldats versaillais déployés pour l’opération de reprise de la ville, entre 25 000 et 30 000 communard·e·s combattant.es auront résisté tant bien que mal. Il ne reste plus que le fort de Vincennes encerclé par les Allemands, il se rendra sans combattre le lundi 29 mai.

Répressions et conséquences de la Commune

Le bilan officiel, rapporté par le général Appert devant l’Assemblée nationale en 1875, fait état de 43 522 arrestations, dont 819 femmes et 538 enfants. 7 700 qui avaient été arrêtés par erreur sont relâchés. Mais au camp de Satory où sont parqués beaucoup des arrêtés, le calvaire continue : aucune hygiène, peu de soins pour les blessés, les épidémies se développent. On abat 300 prisonniers pour tentative de fuite dans la nuit du 27 au 28 mai. 

Des prisonniers fédérés furent transférés dans les pontons et ports de l’ouest de la France ; à Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort, ces transferts eurent lieu dans des wagons à bestiaux dans des conditions sanitaires volontairement déplorables. Environ 20 000 y furent détenu·e·s pendant plusieurs mois, au moins 1 000 y moururent.


Aucun bilan officiel ne vient par contre établir le nombre exact de morts durant la Semaine sanglante. Il est vrai qu’entre les exécutions sommaires et les morts des combats, il a longtemps été compliqué d’établir un nombre qui fasse consensus. Ainsi le nombre de morts a été longtemps gonflé artificiellement pour rendre le massacre encore plus sanglant qu’il ne l’était, ou alors minimisé par les autorités responsables du massacre. Choisir un chiffre dans la large fourchette entre 10 000 et 100 000 morts était alors un choix politique de ralliement ; au même titre qu’aujourd’hui, choisir de retenir les chiffres de la préfecture ou les chiffres de la CGT pour une manifestation n’est pas politiquement neutre. Avec les années et le recul, on considère généralement qu’il y aurait eu environ 30 000 morts. Un tiers serait mort au combat, les deux tiers restants étant tués lors d’exécutions sommaires.

Car c’est là que la Semaine sanglante fut la plus horrible. Car à l’arrière des combats et après avoir reconquis chaque quartier, l’armée versaillaise a systématiquement fait appel à des mouchards pour débusquer les sympathisants de la Commune. La reconquête militaire s’accompagnant d’une purge politique de tous les opposants au régime de Thiers.

 Le tout dans l’urgence la plus totale. Car le gouvernement souhaitait restaurer l’État de droit une fois la ville reprise. Il fallait donc exécuter le plus rapidement possible le maximum de Communard·e·s pour éviter que la justice puisse être indulgente avec les insurgés. Ainsi sur les 46 835 communard·e·s fait·e·s prisonnier·e·s, « seulement » 95 seront condamné·e·s à mort quand il y aurait eu environ 20 000 exécutions sommaires. 


Cette même « justice » préfèrera en fin de compte déporter massivement les communard·e·s vers la Nouvelle-Calédonie afin de s’assurer qu’ils ne « contamineraient » plus la société.



La répression des différentes insurrections de 1870-1871 continua année après année. Empêcher toute résurgence insurrectionnelle devient le leitmotiv du gouvernement de Thiers. 

Si Paris est purgée des révolutionnaires tués, déportés, emprisonnés ou en exil, le gouvernement cherche à affaiblir tout mouvement révolutionnaire, et criminalise ainsi l’appartenance à l’Internationale le 14 mars 1872 [2], provoquant un fort recul de l’organisation. Adolphe Thiers se souvient que la Commune de Paris fut précédée par la Commune de Lyon ; où Mikhail Bakounine et d’autres membres de l’AIT avaient proclamé la Commune de Lyon au balcon de l’Hôtel de Ville. La répression exacerbe les débats déjà houleux entre bakouniniens et marxistes au sein de l’organisation. 
Mikhail Bakounine en sera exclu lors du congrès de La Haye (du 2 au 9 septembre 1872) et la Première Internationale finira par disparaître en 1876, marquant une scission définitive du mouvement socialiste entre antiautoritaires et autoritaires.



si la Commune et ses aspirations sont écrasées, ses idées ne craignent pas la mitraille. La IIIe République, devenue républicaine après la fin du gouvernement de Thiers, s’inspirera des réalisations de la Commune de Paris pour mettre en place ce qui reste encore de ses plus grandes réformes démocratiques. La séparation de l’Église et de l’État, la scolarité gratuite pour tous, le droit d’association ou encore la loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats, la réaffirmation de la liberté de la presse, etc. ; mais tout en renforçant les dispositifs légaux et policiers de répression contre toute contestation politique radicale.
Ainsi les lois scélérates de 1893-1894 modifient la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui ne punissait que la provocation directe ; désormais la provocation indirecte est condamnable, la fameuse « apologie » qui permet encore aujourd’hui la répression à tout va de tout discours non conforme à la normalité républicaine. Le tout sans compter toutes les boucheries orchestrées, organisées et perpétrées par cette fameuse République civilisatrice lors de sa vaste campagne de colonisation en Afrique, en Asie et dans le Pacifique ; ou pendant les deux guerres mondiales.
La Semaine sanglante fut ainsi une expérience concentrée de ce que fut la Troisième République dans son ensemble, entre réalisation démocratique, répression et bain de sang.



Tardi-Vautrin Le cri du peuple - Casterman

Hérodote

https://paris-luttes.info/le-21-mai-1871-debutait-la-semaine-11832

25 mai 2023

1756 échange de prisonniers Granville Chausey Guernesey Jersey Louis XV Machault d'Arnouville Iles Anglo-normandes



1756 Echange de prisonniers Granville Chausey Guernesey 

Une lettre intéressante datée de 1756 adressée par Jean-Baptiste Machault d'Arnouville secrétaire d'Etat à la Marine de Louis XV évoque des échanges de prisonniers entre Granville et Guernesey.


Carte générale des Isles Grenesey, Jersey, Aurigny, Chausey , etc.  par le chevalier de Beaurain


Les îles Chausey furent l'objet continuel des convoitises des Anglais désireux de les annexer à leurs îles de la Manche. Au moment, où l'Angleterre revendique la propriété des Minquiers, des Ecréhou et des Dirouilles, il nous a paru intéressant de rappeler les tentatives jadis faites par elle sur les Chausey pendant nos guerres maritimes du XVIII" siècle, où elle s'en empara à plusieurs reprises, sans pouvoir toutefois en conserver la possession.

Messieurs, M. le Tourneur m'ayant informé que le commandant de l'escadre anglaise qui a renvoyé tous les françois qui étaient sur l'île de Chaussé lorsqu'il s'en est rendu maître, a demandé qu'en échange, on mette en liberté les prisonniers de la nation qui sont détenus à Granville... 



Sa majesté veut bien consentir qu'on renvoie les habitants de Guernezey qui au mois de février dernier on été rejetez par un coup de vent sur la côte de Granville où ils sont détenus depuis ce temps là..


Le Tourneur de Granville
Ces actes d'intervention eurent du moins un résultat heureux: celui d'affirmer hautement dès le XVIIIe siècle les prétentions légitimes de la France sur les îles Chausey. Il y eut comme une prise de possession officielle de cet archipel par le roi Louis XV, malgré les convoitises et les menées ténébreuses des Anglais intéressés à nous en disputer la jouissance. A une époque où nous perdions notre empire colonial de l'Amérique et de l'Inde, ce petit groupe d'îles et d'îlots, que les traités ne mentionnaient même pas, entra effectivement dans le patrimoine français. 

Le phare de Chaussey  - photo JM Bergougniou

Minuscule acquisition pour compenser de si grandes pertes! C'était toutefois un succès que de ne pas les avoir abandonnés à l'ennemi. Granville et Saint-Malo restaient couverts, et Jersey était surveillée. Bien plus, au XVIIIe siècle même, pendant la guerre de l'indépendance américaine, Chausey allait être le point de départ d'une expédition qui tenta de rendre cette grande île anglaise à la France, et qui faillit réussir. 



L'archipel des îles Chausey pouvait, au xviii siècle, être un nid de contrebandiers ou une solide station douanière. Avant 1736, il était un asile permanent de la fraude. Dans une situation équivoque, à portée des îles anglaises d'Aurigny, de Guernesey et surtout de Jersey, à portée aussi du littoral du Cotentin et de Bretagne, n'étant soumis à aucune surveillance rigoureuse, il se prêtait très facilement au commerce de contrebande. De tout le faux sel, de tout le faux tabac, de toutes les étoffes anglaises qui inondaient la Normandie et la Bretagne, les cinq sixièmes venaient des îles anglo-normandes.


Jersey surtout, la plus habitée et la plus commerçante, entretenait, malgré les édits et les châtiments sévères infligés aux délinquants, un trafic illégitime continuel avec la France. Elle était remplie de réfugiés français, faux-sauniers et contrebandiers de toute espèce qui avaient échappé par la fuite aux galères, et qui n'en conservaient pas moins des relations avec leur pays d'origine. Des complices veillaient sur les côtes françaises; par des signaux convenus,

Ils avertissaient les chaloupes chargées de contrebande de l'opportunité ou du danger d'un débarquement. La nuit, un nombre déterminé de feux allumés, éteints et rallumés une certaine quantité de fois sur des hauteurs désignées à l'avance; le jour, des Colonnes de fumée ou des perches garnies d'étoffes de couleurs variées indiquaient aux fraudeurs la présence ou l'absence des commis de la ferme. Quand les signaux n'étaient pas favorables, les barques sorties de Jersey avaient la ressource de relâcher à Chausey et d'y attendre en sécurité le moment propice pour aborder. 

Dès avant la déclaration de guerre, le 3 décembre 1755,
des fraudeurs en nombre supérieur assaillirent en mer l'équipage de la patache et en massacrèrent la plus grande partie.

la grande île Chausey 
Pendant la guerre de Sept ans, les Anglais de Jersey vinrent régulièrement brûler du varech et tirer de la pierre dans la Grande Ile. Mais comme ils n'y créèrent pas d'établissement à demeure, des journaliers français, carriers et barilleurs, y revinrent après la paix de Paris. Le gouvernement britannique ne fit entendre aucune protestation à ce sujet. Ce ne fut toutefois qu'avec d'infinies précautions que le cabinet de Versailles autorisa la réoccupation des Chausey par des autorités françaises. 

Le traité de Paris n'en avait pas soufflé mot: le duc d'Harcourt, gouverneur de Normandie, les croyait habitées par des Anglais de Jersey et proposait de les réclamer ouvertement à la Cour de Londres. 









Le secrétaire d'État des affaires étrangères, Choiseul-Praslin, avant toute démarche, demanda des renseignements à l'intendant de Caen Fonlette sur la situation présente de ces îles. 




Il eut soin de lui marquer que d'après ses informations, elles étaient fort négligées par nous, et qu'elles étaient devenues pour ainsi dire neutres par le fait des deux nations 

Un ministre anglais n'eut pas dit mieuxI Mais le subdélégué de Coutances, Mombrière, se hâta d'envoyer à Fonlette des renseignements plus exacts et de protester contre cette prétendue neutralité et contre cette abdication, à la légère, de nos droits les
plus légitimes. Il demandait en même temps que pour dissiper toute incertitude, la France se pressât de reprendre effectivement possession de l'archipel.

Au lendemain de la paix, un Français que les corsaires de Jersey avaient autrefois obligé à évacuer la Grande Ile s'était hasardé à y reconstruire une petite cabane. Ce fut le premier acte de propriété qu'on osait depuis la guerre. Cet homme, qui s'appelait Régnier, avait été capitaine de patache pour les fermiers généraux, puis
officier de corsaire : il en avait même commandé un en chef, mais les Anglais le lui avaient enlevé.




Jean-Baptiste de Machault, comte d'Arnouville, seigneur de Garge et de Gonesse, est un administrateur et homme politique français né à Paris le 13 décembre 1701 et décédé le 12 juillet 1794 . Intendant de la province de Hainaut à Valenciennes puis contrôleur général des finances de Louis XV puis secrétaire d'Etat à la Marine et garde des sceaux de France. En conflit avec Mme de Pompadour, il tombe en disgrâce et meurt en 1794 à la prison des Madelonnettes.



Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d'Argenson, est un homme d'État français qui fut lieutenant général de police à la suite de son père, ministre d'Etat et secrétaire d'Etat à la guerre de Louis XV de janvier 1743 à février 1757



LA QUESTION DES ÎLES CHAUSEY au XVIII SIÈCLE par
FÉLIX MOIJRLOT

~~ PROFESSEUR D'HISTOIRE au LYCÉE DE CAEN

(Extrait du Bulletin de géographie historique et descriptive N° 1. -7- 1898)


24 mai 2023

L'ASTROLABE arrêt technique ile Maurice entretien ambassade de France Chantier naval Océan Indien avril 2023

L'ASTROLABE ATM arrêt technique majeur ile Maurice entretien

Ambassade de France à Maurice


L'Astrolabe de retour d'Antarctique est allée se refaire une beauté au chantier à l'île Maurice avant sa mission Eparses. Plis avec le TàD V SPID 11260. 

 
Lors de la visite de CNOI, le général Cluzel, COMSUP des Forces armées dans la Zone-sud de l’océan Indien (FAZSOI), et de l’Ambassadrice de 🇫🇷 Ambassade de France à Maurice montent à bord de l’Astrolabe.
🏗 L’escale technique de ce bateau au Chantier Naval de l’Océan Indien (CNOI) a été l’occasion d’appréhender les enjeux liés à sa double-mission : soutien à la logistique antarctique et mission de défense.
Merci au Commandant et aux membres de l’équipage pour leur accueil !

Depuis plusieurs années, le CNOI a signé un contrat avec la Marine Nationale Française pour l’entretien et la réparation de ses frégates basées à La Réunion.

Ambassade de France à Maurice



L'Astrolabe a été livré en 2017 par les chantiers Piriou de Concarneau. D'une longueur de 72 mètres, il dispose d'une classe Icebreaker 5 (classification du Bureau Veritas correspondant à une capacité de franchissement de glace de première année épaisse de 1.2 mètre en été et de 1 mètre en hiver à une vitesse de 5.5 nœuds). 245 jours par an, il est utilisé par la Marine nationale pour des missions de souveraineté et de lutte contre la pêche illicite dans l'océan austral. 120 jours par an, il est dédié au soutien logistique des bases antarctiques.


TàD V SPID 11260 


Le vendredi 24 mars 2023, c'est, pour L'Astrolabe, le retour depuis l’Australie à La Réunion. Après de deux semaines de mer et une courte escale à Port des Galets, l’équipage B repartira dans 10 jours pour quelques semaines d’entretien à Maurice avant d'effectuer une mission plus classique de surveillance dans les ZEE françaises des Îles Eparses.







Sources

Ambassade de France à Maurice


23 mai 2023

Parrainage de la Flottille 36 F par la Ville de Chamalières 10 octobre 2009 38e Congrès Marcophilie navale

Parrainage de la Flottille 36 F par la Ville de Chamalières

Le 38e congrès de la Marcophilie navale à permis de se remémoré en présence de Louis Giscard d'Estaing le jumelage de la 36F avec la ville dont il est le maire 

Le 10 octobre 2009 La Flottille 36 F da la B.A.N. d’Hyères, commandée par le Capitaine de Corvette Alexandre MARCHIS a été parrainée par la Ville de Chamalières. Monsieur le député Maire Louis GISCARD d’ESTAIN recevait à Chamalières pour le parrainage un détachement de la Flottille 36 F




Dans le cadre d'un événement pour faire connaître le milieu de la Marine nationale aux collégiens et lycéens auvergnats, un hélicoptère Panther de l'armée doit se poser, mercredi 10/11 à 11h, au milieu de la cour du collège Teilhard-de-Chardin à Chamalières.Trois autres villes marraines de l'ancienne région Auvergne ont également un rôle symbolique comme Chamalières dans le Puy-de-Dôme avec la Marine nationale, une des cinq composantes des forces armées. Dans l'Allier, la préfecture du département Moulins, est marraine du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Casabianca. La commune de plus de 3 000 habitants de Lapalisse est elle liée avec le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison, tout comme Montluçon avec la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne.


Un court instant, la cour du collège Teilhard-de-Chardin de Chamalières va se transformer en piste d'atterrissage. Les collégiens et les lycéens du secteur doivent accueillir dans la matinée du mercredi 10/11 un hélicoptère Panther de l'aéronautique navale. Une deuxième expérience de ce type après celle de janvier 2017 auprès des jeunes Chamaliérois.

La ville est en effet marraine de la flottille 36F d’hélicoptères militaires de la Marine nationale, basée à Hyères dans le Var. Un jumelage actif depuis 2009 et qui tient compte du fait que le maire de Chamalières, Louis Giscard-d'Estaing, est aussi le président de l'association des Villes marraines des Forces armées.

Sources

https://envelopmer.blogspot.com/2009/11/au-courrier-aujourdhui-gazette-n-63.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/puy-de-dome-pourquoi-un-helicoptere-panther-de-la-marine-nationale-va-atterrir-dans-la-cour-d-un-college-a-chamalieres-2325766.html


Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914

Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914 Bône et Philippeville : les premiers morts de la...