29 avril 2018

Ouest France Aéronavale Norfolk Rafale NAS Naval Air station Oceana Virginia beach

Les Marins français ont débarqué à Norfolk

Une vingtaine de jours d'absence et les journaux se sont accumulés, les courriers aussi...

Dans Ouest-France du 11 avril 2018










La Marcophilie navale Avril 2018 n° 126

La Marcophilie navale Avril 2018 

n° 126 

le numéro 126 du bulletin de la Marcophilie navale, sous la houlette de Paul Roy, est arrivé durant mon absence. Il est dédié au cinquantenaire de la disparition du sous-marin Minerve. 
La couverture est réalisée à partir d'un dessin de Roberto Lunardo. 




Comme d'habitude l'éditorial du Président l'amiral Claude Arata





et de nombreux articles illustrés par une riche iconographie:

  • la tragédie du torpilleur 102  par Roland Dupré
  • un témoignage de la présence de la marine française au levant pendant la guerre d'indépendance grecque par Gérard Laforge 
  • Pontons de prisonniers - Le Havre 1915par Etienne Devailly 
  • Base navale italienne de Bordeaux par Yves Laurent Couëdel
  • Les courriers de l'armée navale Les croiseurs auxiliaires par Henri Aguilera 
  • Le sémaphore de la Pointe du Raz par Henri Aguilera 


et bien entendu la vie des sections 

  • Ile de France
  • Bretagne
  • Provence
  • T.A.A.F.
  • Aéronautique navale 



Vous pouvez toujours rejoindre La Marcophilie Navale soit en rejoignant une section régionale ou spécialisée 

soit en adressant votre cotisation  (20€) au président ou au trésorier. 

Cette adhésion vous permettra de recevoir le bulletin trimestriel (en couleur) de l'association.

Sous-marin Perle SNA déploiement Océan Indien 2C19 décembre 2017 Avril 2018

Sous-marin Perle SNA déploiement Océan Indien 2C19 Escale à Mormugao Bombay






Après un déploiement de 101 jours en Océan Indien, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle a retrouvé son port base de Toulon le 26 avril. Le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), avait tenu à embarquer pour la dernière nuit et journée de ce déploiement. Il effectuait là son dernier embarquement après trois ans et demi à la tête des forces sous-marines, occasion pour lui de rappeler en quoi consiste le métier de sous-marinier « un mélange de camaraderie, de professionnalisme et de solidarité où chacun est important.





Espace de toute première importance pour l’économie mondiale, l’Océan Indien voit transiter 25% du trafic mondial et 75% des exportations de l’UE. La présence d’un SNA dans cette zone stratégique permet de protéger les unités précieuses que la Marine y déploie régulièrement comme le porte-avions Charles de Gaulle, qui est systématiquement accompagné d’un SNA au sein du groupe aéronaval.


photo  © Gilles Guérin




Bombay ou Mumbai) est la capitale de l'État indien du Maharashtra. La métropole compte 12 478 447 habitants en 20113. Ville d'Inde la plus peuplée, elle forme avec ses villes satellites de Navi Mumbai, Bhiwandi, Kalyan, Ulhasnagar et Thane, une agglomération de 18 414 288 habitants4, soit la cinquième plus peuplée au monde

Pour le capitaine de vaisseau Cyril de Jaurias, commandant de l’escadrille des SNA (basée à Toulon), "Les opérations avec la Marine indienne sont essentielles dans une zone d’intérêt international très fort où transitent des flux extrêmement importants pour notre pays. Les hommes ont acquis une énorme expérience et maintiennent leur savoir-faire. Leur travail en eaux chaudes comporte des spécificités et nous devons aussi sans cesse actualiser nos connaissances de cette région du monde. Les hommes vont se reposer brièvement puis ils reviendront travailler avec l’équipage qui les remplace pendant la période d’entretien et au moment des essais en mer, ils auront sept semaines de congés bien mérités."


Mormugao (portugais : Mormugão) est une localité du district de Goa Sud, dans l'État de Goa, en Inde. On y trouve le principal port maritime de l'État. 

« Nous avons besoin de maîtriser l’environnement pour un prochain envoi de notre porte-avions », précise le pacha de la Perle, le capitaine de frégate Franck Catros. Il qualifie également l’océan Indien de « complexe ». Ainsi, des eaux chaudes en surface et froides en profondeur perturbent les senseurs.

Lors de cette mission , le sous-marin, en compagnie de la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne,a participé à la première phase de l’exercice Varuna 18 avec la marine indienne.

Celle-ci avait déployé les frégates Mumbai et Trikand accompagnées du sous-marin Kalvari, qui vient d’être admis au service actif. Ce tout nouveau sous-marin de la classe Scorpène a été construit en Inde en partenariat avec Naval group.

Si cet exercice avait une vocation anti sous-marine, le but était également « d’échanger et dialoguer entre sous-mariniers », amenés à coopérer davantage à l’avenir.

Le SNA Perle a également participé à l’exercice Tiger Eel 18 avec la marine des Émirats arabes unis au large des côtes de l’émirat de Fujairah.

sources : 

Marine nationale Cols bleus 

Var-Matin

http://www.varmatin.com/environnement/photos-apres-cent-jours-en-mer-le-retour-du-sous-marin-perle-a-toulon-etait-tres-attendu-226419?t=YjMyYTIyODE1Yjg1M2FmYzQ0MzEzZDFlMTRiMTQxMGVfMTUyNDkzNDIwNTM3OV8yMjY0MTk%3D&tp=viewpay


Le Marin 

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/defense/31295-la-perle-de-retour-toulon-apres-une-mission-en-ocean-indien

Un grand merci à l'expéditeur des plis indiens


28 avril 2018

le voyage du pape Jean-Paul 2 en République dominicaine et le phare de Colomb Santo Domingo ou les dangers de la navigation

Faro a Colon Santo Domingo

le voyage du pape Jean-Paul 2 en République dominicaine inauguration du phare 




Un article déjà ancien conseille d'éviter la navigation en République Dominicaine : les cartes officielles de navigation indiquent des profondeurs qui ne sont pas conformes à la réalité; les phares sont éteints la plupart du temps; Les feux auxiliaires sont également éteints; Il n'y a pas de bouées qui indiquent les bas-fonds et il n'y a pas de corps-morts pour faciliter l'ancrage...

http://hoy.com.do/faros-boyas-y-muertos-en-la-rd-2/





Mais que vient faire Jean-Paul 2 dans la Marcophilie navale allez-vous me dire?

Grand voyageur certes mais pas marin.

La venue de Jean-Paul II en République dominicaine est liée au cinq cents ans de la découverte des Amériques par Christophe Colomb en 1492 et par l'inauguration du phare de Colomb.


faro a Colon photo JM Bergougniou



faro a Colon photo JM Bergougniou





L'idée d'ériger un monument à Christophe Colomb est ancienne, déjà en 1852 on en parlait, puis en 1914 des journalistes suggérèrent aux Américains d'ériger un monument à Christophe Colomb. Un phare pourrait être construit dans la première ville du nouveau-monde.



Le concept sera universellement accepté en 1923 lors de la 5e Conférence internationale au Chili, où il fut décrété que ce monument devait être construit en coopération par tous les gouvernements et les peuples du continent américain.




faro a Colon la papamobile photo JM Bergougniou


L'Écossais Joseph Lea Gleave remporte le concours architectural parmi les 455 participants venus de 48 pays. La cérémonie d'attribution eut lieu au Brésil en 1931, et le jury comprenait des architectes de renom tel que Horacio Acosta y Lara(Uruguay), Eliel Saarinen (Finlande), et Frank Lloyd Wright (États-Unis).







faro a Colon photo JM Bergougniou







Mais le projet prend encore du retard par manque de financement. En effet, en 1950, seuls huit pays avaient apporté leur contribution qui totalisait moins de 15 000 $ américains, et pourtant les travaux de fondation avaient commencé puisqu'elles furent inaugurées en 1948.


faro a Colon photo JM Bergougniou





faro a Colon photo JM Bergougniou


L'instabilité croissante en République dominicaine et la situation politique rendit impossible la poursuite des travaux de construction avant 1986.
C'est sous le gouvernement de Joaquin Balaguer que les travaux reprirent sous la supervision de l'architecte dominicain Teófilo Carbonell. Ceux-ci prirent fin à temps pour la célébration du 500e anniversaire de la découverte des Amériques par le célèbre navigateur.







Le Phare de Colomb (espagnol : Faro a Colón) est donc un monument construit en hommage à Christophe Colomb, situé à Santo Domingo Este, dans la banlieue est de Saint-Domingue, capitale de République dominicaine. 

C'est aussi un mausolée qui abrite les restes du célèbre navigateur. L'Espagne conteste ce fait disant que le navigateur est enterré dans la cathédrale de Séville.

Les villes de Séville et Saint-Domingue soutiennent depuis des années détenir les restes de l'explorateur européen. La question semble ne pas être  définitivement tranchée.



Des spécialistes espagnols ont exhumé, en présence de deux descendants de Christophe Colomb, les restes enterrés dans la cathédrale de Séville.Les chercheurs après avoir soulevé une draperie qui couvrait le tombeau de l'explorateur et cachait une porte en forme d'écu ont trouvé un coffret portant l'inscription : « Voici les os de Christophe Colomb, premier amiral du Nouveau Monde ».
Ces  mêmes spécialistes ont extrait les restes de son fils, Hernando Colomb, qui reposaient à l'arrière du choeur de la cathédrale depuis quatre siècles.


la papamobile faro a Colon photo JM Bergougniou

Christophe Colomb, né en 1451 à Gênes, est mort à Valladolid (centre-nord de l'Espagne) en 1506 et ses restes, comme ceux de son fils, ont été transférés à Saint-Domingue en 1544.
Cependant, en 1795, les Espagnols ont évacué la République dominicaine et emporté les dépouilles présumées de Colomb à Cuba, d'où elles ont été rapatriées en Espagne en 1898, après la guerre hispano-américaine.

En 2006, des analyses ADN confirment que le corps de Séville est au moins apparenté à Colomb

Le Faro a Colon est un édifice en forme de croix chrétienne gigantesque dont l'architecture est assez surprenante et qui ne plait pas à tout le monde du fait de sa structure de béton





Ses dimensions sont controversées...il ferait plus de 200 mètres de long pour environ 60 mètres de large et 31 de haut pour 10 étages.

Son faisceau était visible jusqu'à Porto Rico à 200 kilomètres de Santo Domingo



Le 11 octobre 1992, le pape Jean-Paul II, qui effectue un voyage de cinq jours à Saint-Domingue, célèbre, cinq siècles après le débarquement de Christophe Colomb, le cinquième centenaire de l'évangélisation de l'Amérique latine. Il rend hommage à l'« épopée missionnaire », tout en affirmant que « non seulement dans le passé il y a eu beaucoup de torts à l'encontre de ces pauvres Indiens, mais [que] cela continue encore aujourd'hui ».

le 12 octobre il inaugure le Faro a Colon


Sources :

Le Monde Diplomatique

Vatican

Radio Canada

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/104180/colomb-adn

https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/es/speeches/1992/october/documents/hf_jp-ii_spe_19921012_faro-colon.html

27 avril 2018

Humour dans le carré Donec : the Happy Bottom Riding Club

Donec : the Happy Bottom Riding Club

Bonjour à tous,

A la lointaine époque du grand satrape rouge et des sanguinaires soviets, dans le désert de Mojave « Chuck » YEAGER et ses amis se préparaient à franchir le mur du son.




Dans un endroit pareil, inutile de dire que les distractions étaient rares pour tous ces jeunes pilotes, vigoureux et entreprenants.

« Pancho » BARNES était une bonne luronne qui avait acquis des terrains dans la région pour faire de l’élevage. Elle y vit l’opportunité d’un enrichissement par la fête. Elle transforma son ranch pour en faire dès 1947 un lieu de plaisir avec restaurant, salle de dance, piscine, et une écurie admirablement dotée, sans oublier une piste d’atterrissage, un stade de rodéo et « last but not least » un personnel exclusivement féminin.


Dans de telles conditions le ranch « The happy bottom riding club » que nous traduirons par « club équestre des fesses joyeuses » gagne une notoriété certaine et la fréquentation de pilotes de légende comme « Chuck » Yeager ou Georges S. « Wheaties » Welch.

Les affaires vont bien marcher jusqu’à l’arrivée en 1952 d’un général puritain qui chercha des poux dans la tonsure de « Pancho » BARNES. L’agrandissement de la base d’Edwards sonna le glas de l’aventure et les installations brulèrent en 1953.

La propriétaire abandonna la partie et termina sa vie dans la misère.

Sic transit gloria mundi

A la semaine prochaine

Donec

le ventôse à Saint-Domingue en 2015

COOPÉRATION « Le Ventôse » en escale à Saint-Domingue 2015


Par Lepetitjournal République Dominicaine | Publié le 07/12/2015 à 23:00 | Mis à jour le 09/12/2015 à 16:09



« Le Ventôse », frégate de surveillance de la marine française, est amarré depuis samedi dans le port de Sansouci, à Saint-Domingue. De retour d'une mission en Colombie, le navire militaire fait une escale technique de 4 jours, notamment motivée par l'arrivée dans le pays du nouvel ambassadeur de France en août dernier. Une visite qui s'inscrit dans le cadre habituel de la coopération militaire entre la République dominicaine et les forces armées françaises basées aux Antilles.

Le programme de l'escale

ambassade de France à Santo Domingo photo JM Bergougniou

Le colonel Thierry Delbarre, attaché de défense pour la zone, que nous avons rencontré avec Yves-Pierre Pilfert, commandant du bateau (ci-contre), nous donne le programme de l'escale : « Tout d'abord, ce qu'il faut savoir, c'est qu'un bâtiment français, c'est le territoire national qui se déplace. Lors de l'escale, nous organisons ainsi un déjeuner au cours duquel l'ambassadeur de France, accompagné par le commandant du bateau, accueille des hautes autorités du pays sur ce « morceau » de territoire français. Nous reproduisons le principe, le soir, de manière un peu différente et plus ouverte, sous la forme d'un cocktail. » Le commandant du navire Yves-Pierre Pilfert ajoute que cette halte est aussi motivée par une nécessité technique : « Il faut amener de temps à autres le bâtiment à quai car c'est une petite usine qui a besoin de refaire des pleins d'essence et de petites réparations. On pourrait rester 3 semaines à 1 mois en mer mais au-delà, il faut toucher terre. » 



Dimanche et lundi, des visites pédagogiques ont été organisées à bord pour le public. Une centaine de personnes se sont ainsi succédées, par groupes de 20, pour découvrir le bateau. Parmi elles, des fonctionnaires de l'armée dominicaine dans le cadre du renforcement de la collaboration entre les 2 pays, les enfants d'une école locale (voir photo ci-contre) et des ressortissants français. « Il est important de faire connaître notre métier en s'ouvrant auprès de nos concitoyens pour qu'ils comprennent pourquoi l'état investit dans la sécurité, la défense et notamment dans la marine», explique Thierry Delbarre.

le fleuve Ozama en Santo Domingo photo JM Bergougniou

Le Ventôse et la lutte contre le narcotrafic


Le bateau revient de Colombie où il a passé deux semaines à travailler en coopération avec la marine du pays contre le trafic de stupéfiants en mer. Une mission qui représente environ la moitié des activités du Ventôse chaque année, comme le détaille son commandant : « La lutte contre le narcotrafic est notre mission prioritaire. Aux Antilles, nous nous situons, en effet, au niveau d'un hub mondial de trafic de drogue, de la cocaïne principalement, produite en Amérique du sud et exportée vers l'Europe ou entre les îles. » Dans ce contexte, le Ventôse, spécialiste de la « haute mer », a développé des compétences qui lui permettent d'intercepter des embarcations rapides, comme les « Go Fast », navires sur-motorisés utilisés par les trafiquants. Équipé d'un canon et d'artillerie, le navire est armé pour des conflits de « basse intensité » . Depuis le début de l'année, il a procédé à 5 ouvertures de feu, essentiellement dissuasives.


Avec le Germinal, le Ventôse est une des deux « frégates de surveillance » basées à Fort de France. Ses interventions se font sous l'égide du préfet de la Martinique, en collaboration étroite avec les autres services de l'état tels que les douanes, l'OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) et la gendarmerie. Cette année, 8,3 tonnes de drogue ainsi ont été interceptées en mer par l'action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles, dont 6,3 tonnes par les frégates de la Marine nationale.

la Police à Moto photo JM Bergougniou

Entre 120 et 140 jours en mer par an

Yves-Pierre Pilfert ajoute que la mission du bateau est aussi d'« affirmer la présence de la France dans cette zone d'intérêt majeur et de soutenir les nations partenaires, comme la République dominicaine, dans le développement de leurs outils de défense. » D'autre part, lors de catastrophes naturelles, le Ventôse participe à l'assistance et au secours à la population, comme ce fût le cas pour Haïti en 2010, grâce notamment à son hélicoptère embarqué et son équipement satellite.


le port de Santo Domingo photo JM Bergougniou

Une centaine de personnes travaillent à bord du bâtiment de 80 mètres de long. Elles passent de 120 à 140 jours en mer par an, se relayant 24h/24 sur un principe de tiers et de quart. « C'est un métier où on ne dort pas beaucoup ! » conclut le commandant. Ce mardi, le Ventôse largue les amarres en direction de Fort de France où il espère arriver la semaine prochaine, permettant ainsi aux marins de passer Noël en famille.

Gaëlle Le Gall Nicolas (www.lepetitjournal.com/republique-dominicaine), mardi 8 décembre 2015.

26 avril 2018

Assistance aux pêches RHM TENACE Morue Sainte-Jehanne Saint-Yves bancs Terre-Neuve

Assistance aux pêches RHM TENACE










Ouverte le 1er février 1973, un bateau assure régulièrement l'assistance aux pêcheurs à Terre Neuve ainsi que le service postal. Ils succèdent aux Saint-François d'Assise, au Sainte Jehanne, à l'Aventure et au commandant Bourdais. 
La Loire, le Rhône, le Tenace, le Centaure, le Malabar ou le Detroyat assureront ce service.



Plia ayant transité par Gloucester Massachussets taxé à New-York car non affranchi 



Pli en provenance de Saint-Pierre et non affranchi taxé 50 centimes 

Au verso cachet humide de Sainte-Jehanne 1921

Au verso cachet humide de Sainte-Jehanne 1921

Journal de bord Lt René Guillon campagne 1947











Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914

Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914 Bône et Philippeville : les premiers morts de la...