03 mars 2018

Mission Jeanne d'Arc 2018 BPC DIXMUDE FLF SURCOUF

Mission Jeanne d'Arc 2018 

BPC DIXMUDE FLF SURCOUF



Le 26 février 2018, le groupe amphibie « Jeanne d’Arc » appareillera à Toulon pour une mission de cinq mois qui le conduira de la Méditerranée à l’Asie du Sud-Est en passant par la mer Rouge et le golfe d’Aden.




Articulée autour du BPC Dixmude et de la frégate Surcouf, la mission Jeanne d’Arc 2018 déploiera également un détachement d’hélicoptères armé par deux Wildcat britanniques, renforcé d’un détachement de l’armée de terre. Il intègrera ponctuellement un détachement d’une cinquantaine de Marines américain ainsi que deux Cougar espagnols.





La mission Jeanne d’Arc est un déploiement opérationnel de haut niveau et de longue durée d’un groupe amphibie. Il permet à la France d’assurer sa présence sur une zone d’intérêt stratégique majeur tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers français et internationaux embarqués. Conformément à la revue stratégique, elle permet à la France d’améliorer sa connaissance de la zone Asie-Pacifique, d’y assurer la sécurité maritime en affirmant son attachement à la liberté de navigation et d’y renforcer ses partenariats stratégiques.



Grâce à cette campagne à caractère interarmées et interallié, la France exercera sa coopération bilatérale avec ses principaux partenaires régionaux tout en renforçant son interopérabilité dans le cadre d’exercices et d’entraînements conjoints. Enfin, comme tout bâtiment en mer, ceux de la mission Jeanne d’Arc 2018 et leurs équipages pourront à tout moment être engagés en opérations sur ordre du chef d’état-major des armées.



Seul pays européen à disposer d’une présence permanente dans le Pacifique Sud à travers ses forces prépositionnées en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie, la France réaffirme, par ce déploiement, son engagement en faveur de la stabilité régionale.


https://www.facebook.com/varazurtv/videos/1933964640247959/


Sources : État-major des armées 
Droits : Ministère de la Défense

De Boynes Premier jour Kerguelen

De Boynes Premier jour Kerguelen


L'UFPP-SATA fait parvenir la vignette fédérale 2018 dans une enveloppe premier jour avec le timbre De Boynes postée à Kerguelen le 1er janvier





Considéré comme l'un des meilleurs esprits du Conseil, instruit, travailleur, particulièrement capable dans les matières contentieuses, il est de ceux qui aident le chancelier René Nicolas de Maupeou à préparer le coup de majesté de 1771.
Selon le baron de Besenval, c'est lui qui eut l'idée de faire remplacer le Parlement de Paris par le Grand Conseil, idée qui est le point de départ de la « réforme Maupeou ».Louis XV le connaissait comme rapporteur devant le Conseil royal des Dépêches et l'estimait beaucoup. Il ne fit donc pas de difficulté pour le nommer, le 9 avril 1771, secrétaire d'État à la Marine dans le ministère dit « du Triumvirat » (Maupeou, Terray, d'Aiguillon).
Rien ne prédisposait Bourgeois de Boynes à occuper cette fonction. Il n'y montra pas davantage une réelle capacité d'adaptation, et ne sut pas s'entourer des conseils de techniciens compétents, s'appuyant sur un officier sorti du rang nommé Boix, fils d'un artisan de Rochefort.

Considéré comme l'un des meilleurs esprits du Conseil, instruit, travailleur, particulièrement capable dans les matières contentieuses, il est de ceux qui aident le chancelier René Nicolas de Maupeou à préparer le coup de majesté de 1771.
Selon le baron de Besenval, c'est lui qui eut l'idée de faire remplacer le Parlement de Paris par le Grand Conseil, idée qui est le point de départ de la « réforme Maupeou ».Louis XV le connaissait comme rapporteur devant le Conseil royal des Dépêches et l'estimait beaucoup.
 
Il ne fit donc pas de difficulté pour le nommer, le 9 avril 1771, secrétaire d'État à la Marine dans le ministère dit « du Triumvirat » (Maupeou, Terray, d'Aiguillon).
Rien ne prédisposait Bourgeois de Boynes à occuper cette fonction. Il n'y montra pas davantage une réelle capacité d'adaptation, et ne sut pas s'entourer des conseils de techniciens compétents, s'appuyant sur un officier sorti du rang nommé Boix, fils d'un artisan de Rochefort.




Sur le plan de la politique générale, Bourgeois de Boynes prit ses distances avec la politique de Maupeou dès la fin 1771 ou le début 1772.
Le 20 avril 1774, il fut nommé ministre d'État. Mais avec l'avènement de Louis XVI, il était condamné pour son association avec le Triumvirat dont il partageait l'impopularité, et aussi parce que tant le roi que Maurepas s'intéressaient de près à la marine.
On affirma qu'il avait désorganisé son département et on l'accusa même de malversations. 
Louis XVI, pour sa part, lui aurait fait dire qu'il trouvait que les changements qu'il avait faits dans la marine n'avaient abouti à rien.
Il est renvoyé le 20 juillet 1774 et remplacé par Turgot.












http://marie-antoinette.forumactif.org/t3251-bourgeois-de-boynes-ministre-de-la-marine-de-louis-xv

Wikipedia

Gallica BNF

02 mars 2018

Humour dans le carré par Donec 2 mars 2018 C'est tout simple

C'est tout simple

Salut la compagnie,

Parmi  les hommes d’Etat qui trouvent des solutions simples à des situations abracadabrantesques je citerai encore une fois le meilleur de tous, Donald Trump.

Régulièrement aux Etats Unis, s’organisent des tueries, commises par des lycéens en délicatesse avec leurs établissements. Après l’achat de quelques armes de guerre, ils attendent les copains à  la sortie du collège.


Que faire pour mettre fin à cette folie ? Interdire les armes ? Réglementer leur vente ?

Ce serait faire inutilement du tort à la Rifle National Association, congrégation éminemment philanthropique. Celle qui permet à chaque Américain de posséder les outils pour se défendre contre les ours bruns, les Sioux ou les vide-goussets.

L’interdiction, la réglementation sont des attitudes d’européens prompts à la repentance, au mea culpa et disons-le empreints de la lâcheté propre aux civilisations décadentes.

Face à ces assassins en culottes courtes Donald trouve immédiatement la parade : armer les professeurs. L’idée est géniale, il la tient d’une tradition solidement ancrée dans l’âme américaine : le western. Son imaginaire ayant été nourri des œuvres de John Ford, Georges Stevens ou Fred Zinnemann.




Sa grande culture lui  a montré la voie.

Ainsi quand à la sortie des cours un élève paranoïaque  fera feu, immédiatement des professeurs  formés  par les « marines » le mettront hors d’état de nuire.

Une telle solution porte à l’évidence la patte du grand Donald Trump.

C était tout simple mais encore fallait-t il y penser !

A la semaine prochaine

Donec

Rationnaire : membre de l’équipage devant prendre son quart à midi et qui a donc accès à la cafétéria vers onze heures trente. Bien entendu quelques malins tentent de se faufiler et peuvent ainsi déjeuner tranquillement et à l’avance.

PJ : magnifique texte de l’amiral Marin GILLIER sur nos valeurs Marine




LES QUATRE VALEURS DE LA MARINE DANS LES OPERATIONS.

Témoignage du CA Marin GILLIER

9 mars 2010 



Le 27 novembre 1942, à bord du Strasbourg, l'amiral de Laborde refuse de quitter son bâtiment. Il ne comprend toujours pas pourquoi Hitler a renié sa parole, celle de ne rien entreprendre contre la flotte française. Il faut un ordre personnel du maréchal Pétain pour qu'il accepte d'abandonner le bord. En acceptant le sacrifice du Sabordage, la Marine a respecté son serment de 1940, ne jamais livrer la Flotte à des mains étrangères. Voila comment, en ce 27 novembre 1942, se sont incarnés les quatre mots « Honneur – Patrie – Valeur – Discipline ». - Quel Honneur y avait-il à saborder une flotte magnifique, sans combattre, mettant ainsi un genou à terre devant un ennemi qui venait jusqu’à la coupée trahir ses engagements ?

- Quelle est cette Patrie que la marine défendait, en se faisant ainsi hara-kiri ?

- Quelles vertus incarnait-elle ?

- En exécutant cet ordre, faisait-elle preuve de discipline, ou d’un extraordinaire manque de discernement qui allait engager les relations entre les Armées et la Nation pour des décennies ? 



Il ne s’agit pas de stigmatiser l’amiral de Laborde, ni tous les chefs de la marine de l’époque, ni les autorités militaires et politiques qui les ont promus dans la décennie qui a précédé. Il ne s’agit pas non plus de donner des leçons, mais bien de tirer des leçons pour préparer l’avenir, la prochaine période paroxystique : c’est la raison d’être des Armées. Pour cela, il faut comprendre, susciter la réflexion. Quitte à être un peu provocateur !

Marc Bloch, analyse ainsi la défaite de 1940 : « jusqu’au bout, notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thème. Le monde appartient à ceux qui aiment le neuf.

C’est pourquoi, l’ayant rencontré devant lui, ce neuf, et incapable d’y parer, notre commandement n’a pas seulement subi la défaite. Il l’a acceptée !1 ».

C’est dans cette acceptation de la défaite que réside le déshonneur de la Débâcle, du Sabordage. Nous devons y réfléchir, lorsque nous décidons de promouvoir un officier. Est-il

bon pour résoudre des intégrales triples ? Sans doute, c’est sur ce critère qu’il a été recruté.

Mais est-ce ce dont la marine aura besoin demain ? « Toutes les guerres nous apprennent qu’il y a des militaires de profession qui ne seront jamais des guerriers1 ».

Un témoignage n’est pas une dissertation, c’est pourquoi je n’ai pas recherché la définition des termes de la devise de la marine dans un dictionnaire philosophique. Une approche liée au terrain m’a plutôt entraîné vers Internet, et plus précisément sur le site larousse.fr. Trois des quatre mots semblent regarder à l’intérieur du marin, le dernier concerne l’extérieur. C’est dans cet ordre que nous les aborderons.

01 mars 2018

la Gazette de l'Aéro n° 143

la Gazette de l'Aéro n° 143


Mission Baltique, si vous êtes abonnés à la Section Bretagne vous avez constaté que les deux tampons ont un peu la même présentation. Les deux tampons ont été dessinés par le même artiste « Claude BELEC » heureusement que je l’ai prêt de moi autrement ce serait d’un triste. 
Ici affranchissement avec un timbre CAIMAN, oblitération du Spid

100 ans de la PATMAR (Patrouille Maritime)



Aujourd’hui la PATMAR est composée des Flottilles 21 F et 23 F. Cet anniversaire aurait du être célébré en 2017 mais l’emploi du temps des deux Flottilles a provoqué le retard de la célébration.

L’anniversaire sera célébré le 9 juin 2018.

Affranchissement avec le timbre « Blason de la 23 F.

Oblitération main de Ploemeur commune dont dépend la Base Aéronavale, notre Secrétaire Général Patrick LE PESTIPON s’est chargé de réaliser les oblitérations mains 

Détachement 22 S sur la SOMME


La SOMME a quitté Brest début de l’Année pour une mission « GRAND NORD » avec la FREMM PROVENCE

Affranchissement avec un timbre « Marcophilie Navale ».

Malheureusement les enveloppes du détachement n’ont pas été déposées en même temps que les enveloppes de la 33 F, nous avons donc l’oblitération infecte de Brest avec la date du retour à Brest

A vendre

J’ai fait un peu de rangement dans ma collection, j’ai trouvé : 



5 timbres de 2007 des T.A.A.F. à 0,90 € LE TONKINOIS 









10 timbres de Wallis et Futuna à 135 F Dernier vol du Lancaster de la 9 S

9 enveloppes du premier jour du timbre du dernier vol du Lancaster de la 9 S

Qui est intéressé ?

Bien amicalement

O. LAUDRIN


28 février 2018

le million le million Marcophilie navale

le million le million  

Marcophilie navale 










Pirates au large de la Somalie Carré d'As frégate Courbet 2008

Pirates au large de la Somalie 

Carré d'As 2008


Le 2 septembre 2008, le yacht français Carré d'As IV et ses deux équipiers ont été capturés dans le golfe d'Aden par sept pirates somaliens armés


"Il y avait un brouillard un peu ocre dans le golfe d'Aden, la mer était calme" et là, une "barquasse" est "arrivée à toute vitesse", raconte Bernadette Delanne. Une deuxième "barquasse" était de la partie, ainsi qu'un bateau plus grand. Une dizaine de pirates, tous armés, sont montés à bord puis ont utilisé la douche, les toilettes, le téléphone satellitaire et ont demandé aux Delanne de leur préparer à manger...
Le voilier a ensuite rapidement fait route vers un village côtier, où la négociation s'était engagée. Quatre millions de dollars étaient réclamés, rançon réduite à deux millions le lendemain. L'aventure s'était terminée dans la nuit du 15 au 16 septembre, avec un assaut des forces spéciales françaises. Un pirate avait été tué, six capturés et les otages libérés sains et saufs.
pour voir le film cliquez sur le lien ci-dessous

https://www.youtube.com/watch?v=TDWSkziBDJI

Toulon Service du Commissariat EMA Toulon Naval Brest Paris

Toulon Service du Commissariat de la Marine



Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo © JM Bergougniou


Deux catégories de métiers coexistent au sein du service, les métiers communs et les métiers spécifiques.




Deux catégories de métiers coexistent au sein du service, les métiers communs et les métiers spécifiques.





Les métiers communs


Les métiers communs appuient, de façon transverse, plusieurs filières.

Le pilotage des métiers communs intègre la définition et le suivi des compétences et des emplois associés.




Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo © JM Bergougniou

Achat

Le métier des achats a pour but de mettre en œuvre les procédures d’acquisition des biens et services destinés à la satisfaction des besoins des forces et du personnel du ministère, dans le domaine du soutien général, de l’habillement, du soutien de l’homme et de l’alimentation.






À ce titre, le SCA contribue à la définition des stratégies d’achat ministérielles et pilote la construction des stratégies internes au service non couvertes au niveau ministériel.


  • Le métier « achats » recouvre la programmation des achats, le suivi de leur performance économique, ainsi que la préparation et la mise en œuvre des procédures.
    Commissariat de la Marine Toulon Musée photo © JM Bergougniou
  • Finances
  • Le métier « finances » comprend :
  • - le pilotage budgétaire : opérations de programmation, de gestion des crédits et contrôle interne budgétaire ;
  • - l’organisation et l’exécution financière, notamment les opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie ;
  • - la comptabilité budgétaire, générale et analytique.

  • Logistique
  • Le métier logistique recouvre la conception et la mise à disposition des unités et personnels soutenus des effets d’habillement, des matériels de projection et vivres opérationnels, ainsi que des matériels de soutien courant. L’optimisation des procédures de maintenance des matériels de soutien courant. L’optimisation des procédures de maintenance des matériels techniques, outils de production des organismes du SCA et équipements spécialisés mis en exploitation auprès des unités soutenues revient également à ce métier.


Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo  © Bergougniou

  • Réglementation - études juridiques
  • Le métier réglementation-études juridiques concerne :
  • - le conseil et l’expertise juridiques au profit des formations des armées, de la direction centrale et des organismes extérieurs du SCA 
  • - le règlement des dossiers liés au contentieux, pour le compte de la direction des affaires juridiques ;
  • - la préparation et la publication des textes d’organisation des armées ;
  • - la préparation et la publication de textes sur le périmètre des métiers AGSC.

  • Administration du personnel
  • Le métier administration du personnel consiste à réaliser les actes et processus s’inscrivant en application d’une réglementation ouvrant des droits, tel, par exemple, les droits financiers individuels et la formation.

  • Le service du commissariat des armées porte la performance de l’administration dans les armées. En effet, il est prestataire de service en matière d’administration du personnel au profit des formations administratives soutenues par les groupements de soutien de base de défense (GSBdD).


Les métiers spécifiques


Les métiers spécifiques interviennent en appui exclusif d’une filière.

À titre d’exemple, le métier de cuisinier pour la filière restauration.




Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo © JM Bergougniou


Glossaire

SGA : Secrétariat général pour l’administration

DAF : Direction des affaires financières

DAJ : Direction des affaires juridiques

DRH/MD : Direction des ressources humaines du ministère de la défense

DGSIC : Direction générale des systèmes d’information et de communication

EMA : Etat-major des armées

AGSC : Administration générale et soutien communBrest Paris




Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo © JM Bergougniou

Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo © JM Bergougniou

Commissariat de la Marine Toulon Musée
photo © JM Bergougniou


27 février 2018

Un million ce sera pour demain 28 février

Un million ce sera pour demain 

28 février

je vais devoir revoir mon compteur !







Saint-Domingue Haïti Saint-Pol Gauban Dumont planteurs sucrerie sucre L'Arcahaye L'Arcahaie émigrés révolte esclaves

Saint-Domingue levée de séquestres Ministère de la Marine et des Colonies 


"En 18 ans de violence, l'île aura perdu près de la moitié de sa population noire et la quasi-totalité de sa population blanche."


C'est aujourd'hui une lettre du Ministère de la Marine et des Colonies qui va servir de prétexte à cet article.



Entête du courrier du Ministère de la Marine et des Colonies

Le ministre de la Marine du 22 novembre 1799 au 29 août 1801 est Pierre Alexandre Forfait Ingénieur hydrographe. Envoyé à Brest en 1773, il y fut ingénieur des constructions navales jusqu’en 1783, date à laquelle ses talents le firent choisir pour aller remplir les mêmes fonctions à Cadix avec le comte d'Estaing.

Sceau du Ministère 

La lettre est adressée à Madame Gauban Dumont à Lézat en Ariège.
Jeanne-Josèphe Gauban-Dumont est la veuve du baron de Bryas Saint-Pol propriétaire d'une sucrerie à L'Arcahaye en Saint-Domingue (aujourd'hui en Haïti)



Le baron de Bryas, tenait avant la révolution, une sucrerie à l'Arcahaye, paroisse faisant partie du quartier de Port-aux-Princes dans la partie ouest de l'île de Saint-Domingue.

Cette paroisse était très développée comprenant 38 sucreries, 12 moulins à eau, 49 indigéneries, 25 cotonneries, 68 caféteries... La main d'oeuvre était fournie par les esclaves apportés d'Afrique.


Saint-Domingue produit plus de sucre que toutes les îles britanniques réunies. Le coton est aussi en plein essor, et la révolution du café de Saint-Domingue encore plus rapide. Saint-Domingue représente environ 50 % de l'offre mondiale pour chacun de ces trois produits. La partie française de l'île fait vivre 30 000 Blancs, qui exploitent 600 000 esclaves noirs
En 1791, la révolte des esclaves éclate. Pour la combattre, les grands planteurs signent en février 1794 le traité de Whitehall avec l'Angleterre, contre la Révolution française. Les insurgés les chassent en 1798. En 1801, l'expédition de Saint-Domingue échoue à reconquérir l'île : 20 généraux et 23 000 soldats y périssent. Les réfugiés ont principalement fui entre 1789 et 1794, puis entre 1798 et 1802.



Il s'agit d'un certificat de mise en règle pour la levée des séquestres en date en date du 14 nivôse an 9 (3 février 1801). Le chef de la Divison coloniale est Guillaume Vaivres, Boncourt sous-chef à la même division.

On ne sait pas à quelle date le baron de Bryas et sa famille a quitté l'île, s'il a pactisé avec les Anglais, si ses plantations et sa sucrerie ont été détruites lors de la révolte des esclaves.

Les informations fournies au Ministère, les documents remis semblent avoir convaincu le Ministère qui remet le précieux certificat.


À la fin de l'Ancien Régime, la colonie française de Saint-Domingue, partie occidentale d'Hispaniola, avait la réputation d'être l'économie de plantation la plus riche du monde. 
Reposant sur le travail de près d'un demi-million d'esclaves africains, ses
  • 792 sucreries,
  • 2 810 caféteries, 
  • 3 097 indigoteries et 
  • 705 cotonneries 
produisaient, en 1788, des marchandises coloniales d'une valeur de 239 millions de livres destinées aux marchés européens et nord-américains. 


Entre 1763 et 1789, les exportations de cette colonie française qui dépassaient celles des États-Unis étaient le moteur de la « révolution commerciale » française de la deuxième moitié du xviiie siècle et la source principale de la richesse d'une couche de propriétaires originaires avant tout de Nantes, Bordeaux, Paris, La Rochelle, Bayonne et la vallée de la Loire.

En 1791, après une période de guerres civiles pendant laquelle les habitants, les petits blancs, les nègres et mulâtres libres se disputèrent le pouvoir, Saint-Domingue devint le théâtre d'une insurrection des esclaves du nord de la colonie. 
Peu après le début des guerres de la Révolution, les Anglais intervinrent pour soumettre les possessions françaises des Caraïbes.

En 1793 les commissaires politiques de la République française Sonthonax et Poulverel abolissent l'esclavage à Saint-Domingue. 
Dès 1794, Toussaint Louverture s'imposa comme chef de la rébellion noire de Saint-Domingue. 
En 1798, après avoir traité avec les Anglais lors de leur départ de la colonie, alors qu'il est général de division et lieutenant général au gouvernement de la colonie, il réorganise l'économie de Saint-Domingue ruinée par la guerre en attachant les cultivateurs aux terres dans une forme de servage et en faisant revenir certains colons d'exil.




En 1802, le premier consul Napoléon Bonaparte envoya un corps expéditionnaire pour mettre un terme au projet d'autonomie du général de division Toussaint-Louverture qui s'était fait nommer gouverneur à vie de Saint-Domingue. 


Après l'échec de cette tentative de reprise en main de la colonie française et le départ de ce qui restait du corps expéditionnaire, les vainqueurs noirs de la rébellion déclarèrent l'indépendance de Saint-Domingue, sous le nom d'Haïti le 1er janvier 1804.




Saint-Dominique, située sur la partie occidentale l'ile d'Hispaniola, est une colonie française depuis 1626 jusqu'au 1er janvier 1804, date à laquelle elle devient indépendante sous le nom d’Haïti. 




Après sa découverte en 1492 par Christophe Colomb, les Espagnols colonisèrent l'île en s'intéressant principalement à l'exploitation des gisements d'or qui s'y trouvaient. Vers 1530, le « métal jaune » se raréfie : les colons concentrent alors leurs efforts sur la partie orientale, abandonnant la partie occidentale, qui devient la proie facile des pirates français, anglais ou néerlandais.

Malgré une politique de la terre brûlée, menée par le roi Philippe III, destinée à contrer leurs pillages, les boucaniers renforcent leur présence.



Les Français éliminent petit à petit leur rivaux de 1627 à 1654, se concentrent sur l'île de la Tortue au nord-ouest d'Hispaniola, sur l'île-à-Vache au sud-ouest, avant de créer sur la « grande terre » les villes de Petit-Goave en 1654, puis Port-de-Paix en 1666 et la future capitale Cap Français en 1670.

Par le traité de Ryswick en 1697, l'Espagne reconnaît le contrôle par la France du tiers occidental du territoire de l'île. Avant les Espagnols, Saint-Domingue était peuplée par des indiens Arawaks, mais a été considérablement dépeuplée par la colonisation (épidémie, réduction en esclavage), permettant ainsi l'installation des Français.





Entre 1600 et 1630, les expéditions corsaires basées au départ de l'Europe vont progressivement prendre leur base directement dans la Caraïbe, dans les secteurs abandonnés par les Espagnols, comme l'île à Vache, l'île de la Tortue ou la côte nord-ouest de Saint-Domingue. Les animaux domestiques abandonnés par les conquérants, chevaux, vaches et chiens, vivent en liberté et constituent une réserve de chasse facile pour les boucaniers









Des cultures d'exportations sont introduites. Avec elles la traite négrière, suite de l'échec relatif de la politique dite des « 36 mois » pour les engagés volontaires. La rentabilité des plantations vient d'un main d'oeuvre gratuite apportée par la traite des esclaves. L'aventure coloniale intéresse les cadets de familles nobles qui y trouvent le moyen de faire fortune dans la "terre" aux côtés des commerçants. La question raciale émerge formellement avec la question des titres de noblesse des "sangs-mêlés"


À partir de 1720, Saint-Domingue est le premier producteur mondial de canne à sucre. Au milieu du xviiie siècle, l'île exporte à elle seule autant de sucre que toutes les îles anglaises réunies et devient la principale destination des traites négrières via le commerce triangulaire. Ainsi, jusqu'en 1791, plus de 860 000 esclaves y furent importés, soit près de 45% de la totalité des esclaves importés par la France dans ses colonies (environ 2 millions).




Avant la Révolution, les produits coloniaux de Saint-Domingue représentent un tiers des exportations françaises.

L'île participe à la Révolution française de 1789. La décennie la précédant est marquée par le débat d'idée sur l'esclavage: des révoltes se multiplient, des lobbys se forment, les écrits se multiplient. Plusieurs généraux blancs, noirs et métis en sont issus : Étienne Eustache Bruix (amiral), Alexandre Dumas, André Rigaud, Toussaint Louverture.












Quelques complément d'enquêtes

14 avril. Prestation de serment par Gaspard Gauban-Dumon, Gendarme de la Garde, habitant de Lézat, comme curateur nommé par appointement du 10 avril précédent, à la substitution contenue dans le testament clos de Jacques Saint-Pol, baron de Lias, lequel avait établi sa femme, la dame Gauban-Dumon, son héritière universelle. 
— (5 décembre 1776) ; — de Jacques Saint-Pol, baron de Lias, ancien garde du corps, habitant de Lézat, qui nomme son fils Jean -Pierre Saint-Pol son héritier universel, et lui substitue l'enfant dont l'épouse de lui, testateur, était enceinte; en cas de décès de cet enfant, il substitue l'aîné des garçons ou des filles de sa sœur Jeanne Saint-Pol, mariée à Gaspard Gauban-Dumont, de Lézat; 
— de Jean Dupla, brassier, qui nomme sa Jeanne-Josephe de Saint-Pol est la femme fille son héritière universelle, et lui substitue son frère dans le cas où elle viendrait à décéder sans postérité et ab intestat, mais à la condition d'accomplir les legs de la succession


\0 juillet. Ordonnance portant la publication du testament de Jacques Saint-Pol, baron de Lias, ancien Garde-du-Corps du Roi, fait le 11 novembre 1776, et portant substitution en faveur de sa femme la dame Gauban Dumon.

Le 17 avril 1825, sous la restauration, une ordonnance du roi Charles X de France reconnait l'indépendance contre une « indemnité d'indépendance ». Le 3 juillet suivant, une escadre de 14 navires de guerre se présente devant Port-au-Prince et l'émissaire du roi, le capitaine de vaisseau de Mackau se rend à terre pour informer le président Boyer de la décision du gouvernement français et le sommer, sous peine d'une déclaration de guerre et du blocus de tous les ports haïtiens, d'accepter les conditions de l'ordonnance qui outre le paiement d'une indemnité de 150 millions de francs aux anciens colons comprend l'octroi de privilèges douaniers exclusifs au commerce français
sources :

Archives départementales de l'Ariège

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Alexandre-Laurent_Forfait

Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914

Bombardement de Philippeville Algérie croiseurs Goeben Breslau Kaiserliche Marine août 1914 Bône et Philippeville : les premiers morts de la...