03 février 2018

Humour dans le carré Donec : souper chez les Trump

Donec : souper chez les Trump


Salut la compagnie,

Les vétérans de la marine nationale disposent à Nice d’un extraordinaire lieu de rencontre, un balcon sur la rade de Villefranche sur Mer. Ils entretiennent ce cadre avec amour et s’y réunissent régulièrement pour refaire le monde et partager un repas frugal.





Quelques personnages hauts en couleur, séduits par l’atmosphère sobrement patriotico-amicale se sont joints à eux. L’un de ces visiteurs est particulièrement attachant, globe-trotter incorrigible, polyglotte, il ne manque jamais de tenter des expériences enrichissantes comme de se faire opérer d’hernie inguinale dans le grand nord canadien par des esquimaux chasseurs d’ours blancs.

Ce personnage élégant entretien des relations chaleureuses aux Etats Unis avec des membres du parti républicain. Il y a quelques semaines entre deux opérations chirurgicales esquimaudes, il est amené à partager un souper fin en compagnie de son héros préféré : Donald Trump.

Notre ami, parlant russe, avait été placé auprès de la belle et opulente madame Trump, Mélania.

Dans la soirée La plantureuse égérie de Donald se penche vers son voisin le secrétaire d’état Tillerson.

- « J’ai acheté un Perroquet à Donald pour son anniversaire, il est magnifique. En plus il est tellement intelligent ! Donald lui a déjà appris à prononcer plus de deux cents mots différents ».

- « Incroyable, c’est magnifique » réponds Tillerson de sa voix profonde et métallique « mais savez vous qu’il prononce ces mots sans avoir aucune idée de leur signification »

- « Oh mais je le sais bien » rétorque la belle Mélania. Puis se penchant vers lui sur le ton de la confidence « Mais le Perroquet non plus ne comprend rien à ce qu’il répète ».

A la semaine prochaine

Donec

N’oubliez pas que Donec a un blog : donec.eu


RHM Centaure et Tenace

RHM Centaure et RHM Tenace 

Conçus à l’origine pour la sauvegarde des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et de tous types de bâtiment de combat, le Malabar et le Tenace ont rapidement vu leurs missions se diversifier.





Les bâtiments assurent aujourd’hui des missions essentiellement liées au service public : remorquage (bâtiments de combat et auxiliaires), sécurité et sauvetage de vies humaines au large, lutte anti-pollution, contrôle de la zone économique (police des pêches), surveillance du trafic commercial, instruction et entraînement du personnel de la marine et d’autres administrations.




Le RHM Centaure

Mis à flot le 8 janvier 1974, le remorqueur de haute mer Centaure a été admis au service actif le 15 novembre de la même année.A la différence de ses sistership Malabar et Tenace qui sont nés aux chantiers Oelkers de Hambourg, le Centaure a été construit aux A.C. de la Rochelle à La Pallice.

C'est le deuxième d'une série de 3 remorqueurs. Avec 60 tonnes de traction au point fixe, ces bâtiments sont les plus puissants remorqueurs de la Marine. Ils ont été imaginés, à l'origine, pour remorquer les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE type Le Redoutable ou Le Triomphant), en cas d'avarie majeure de propulsion. Les SNLE étant susceptibles de naviguer en mers froides, l'étrave de ces remorqueurs a été conçue pour casser jusqu'à deux mètres de glace.

Désarmé le 15 janvier 1999, au terme de 24 années de bons et loyaux services, il a été vendu à la Turquie le 16 mars 1999 qui l'a rebaptisé Degirmendere.




Le RHM Tenace

Construit par les chantiers de Oelkers à Hambourg, le remorqueur de haute mer (RHM) Tenace a été lancé en décembre 1971, et est entré en service le 15 novembre 1972.
Basé à Brest, c'est le premier d'une série de trois remorqueurs. Avec 60 tonnes de traction au point fixe, ces bâtiments sont les plus puissants remorqueurs de la Marine.


En 1975, le Tenace a effectué le remorquage depuis El Ferrol jusqu'à Papeete d'un dock flottant de 135 m de long pour la DCN (Direction des Constructions Navales). Cette opération baptisé Ulysse a également mis en oeuvre les remorqueurs Rhinocéros et Hippopotame.

Le 15 septembre 2003, le Tenace a quitté Brest pour effectuer une mission de plus de trois mois aux Antilles. Il a remorqué de Brest en Martinique, le remorqueur Maito, un remorqueur côtier de 300 tonnes destiné à remplacer, à la base navale de Fort-de-France, le Chataignier, atteint par la limite d'âge.






Le Tenace quitte Brest le 23 février 2009 pour Fort-de-France en compagnie du patrouilleur La Gracieuse, qui est prévu de remplacer La Fougueuse aux Antilles. Durant son séjour dans les eaux des Antilles et de Guyane, le Tenace, qui pour l‘occasion avait embarqué six marins supplémentaires dont un infirmier, a effectué les missions qui sont habituellement dévolues au Ventôse, à savoir le contrôle des pêcheurs vénézuéliens dans la ZEE (Zone économique exclusive) de Guyane et la lutte contre les trafics illicites (drogue ou immigrants clandestins). Le patrouilleur est rentré le 15 mai 2009, à Brest, après avoir escorté La Fougueuse sur le trajet retour. (d'après un article du Télégramme 17/05/09).




Pour la deuxième fois, le remorqueur de la Marine nationale, le RHM Tenace, a rejoint l’Arctique pour faire le point, entre autres, sur la fonte des glaces et les opportunités de nouvelles routes maritimes. Parti au cours de l’été, il est rentré à Brest mi-octobre, après deux mois et demi de navigation dans les régions polaires et 8 100 milles parcourus.





Cette mission Grand nord 2014, la deuxième du genre, a permis d’atteindre plusieurs objectifs : la reconnaissance des glaces et celle de nouvelles routes potentielles dans la zone du passage du Nord-Est ; la connaissance du contexte stratégique et économique (marine marchande, pêche, tourisme, recherche pétrolière…) ; l’évaluation des capacités techniques du bâtiment au niveau des moyens de navigation et de communication ; et une campagne scientifique.

Pour cette dernière mission, baptisée Artex (Arctic Ocean Tenace Expedition), le Tenace avait embarqué une jeune chercheuse afin de faire un état des lieux du plancton.

02 février 2018

Amers et Azimuts

Amers et azimut



Situation des principaux bâtiments déployés au 30 janvier 2018

44 bâtiments       10 aéronefs      3 872 marins
Opération Chammal
FASM Jean de Vienne (mer Méditerranée) + Lynx
Atlantique 2
Déploiement Bois Belleau
BPC Tonnerre (océan Indien) + Panther + Dauphin
FDA Chevalier Paul (océan Indien) + Caïman Marine
Opération Corymbe
PHM LV Lavallée (océan Atlantique)
Opération Sophia
FLF Aconit (mer Méditerranée)
Opération Triton
PHM EV Jacoubet (mer Méditerranée)
Surveillance maritime
FLF Guépratte (mer Méditerranée)
FS Nivôse (océan Indien) + Panther
B2M Champlain (océan Indien)
B2M Bougainville (océan Pacifique)
Patrouilleur Le Mali (océan Indien)
CMT Lyre (mer Méditerranée)
CMT Pluton (mer Méditerranée)
Remorqueur Taape (mer Méditerranée)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
BPC Dixmude (mer Méditerranée)
FLF La Fayette (mer Méditerranée)
FLF Surcouf (mer Méditerranée)
FAA Jean Bart (mer Méditerranée)
BCR Var (mer Méditerranée)
PHM Cdt L'Herminier (océan Atlantique)
PHM LV Le Hénaff (océan Atlantique)
PHM PM L'Her (océan Atlantique)
FASM Primauguet (océan Atlantique)
B2M D'Entrecasteaux (océan Pacifique)
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
Patrouilleur La Moqueuse (océan Pacifique)
BRS Altaïr (océan Atlantique)
CMT Cassiopée (océan Atlantique)
BBPD Styx (océan Atlantique)
BRS Antarès (océan Atlantique)
Mission Grand Nord
FREMM Provence (mer du Nord) + Caïman Marine
BCR Somme (mer du Nord) + Alouette III
Mission Asie
FS Vendémiaire (océan Pacifique) + Alouette IIIDéfense maritime du territoire
PHM Cdt Birot (mer Méditerranée)
Patrouilleur L'Adroit (mer Méditerranée)
PSP Cormoran (Manche - mer du Nord)
PSP Flamant (Manche - mer du Nord)
Mission de soutien à la logistique antarctique
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Mission hydrographique
BH Lapérouse (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines
CMT Céphée (océan Atlantique)
CMT Éridan (océan Atlantique)
365 jours par an, 24H sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des français.

Patrouille Maritime Dugny Le Bourget Paris base aéronavale BAN armée de l'Air BA 104 Parmar

Patrouille Maritime Dugny Le Bourget

Dans mon enfance, j'ai souvent eu l'occasion de fréquenter l'aéroport du Bourget. Mon père était militaire en Algérie et nous allions avec mon oncle (en 203 Peugeot) le chercher ou le déposer à l'aéroport du Bourget. Nous pouvions en ces temps anciens monter sur les terrasses et nous approcher (un peu) des avions. A moi les Bréguet Deux-ponts, les Constellation, les Dakotas...


La Base aérienne 104 Dugny-Le Bourget était une base aérienne de l'Armée de l'air française, créée en 1914 et fermée en 1985 (à ne pas confondre avec la base Aérienne 725 Chambéry-Le Bourget-du-Lac, également fermée en 1985). Elle a partagé le terrain (notamment la piste 03/21) avec la base d'aéronautique navale Dugny, créée le 1er janvier 1955 et fermée en juin 201






Située aux portes de Paris, en face de l'ancien aéroport civil international du Bourget, cette base, desservie par une 03/21, fut créée le 1er janvier 1955, en remplacement d'Orly. Elle suppléera aussi à la disparition des Mureaux à l'aube de 1959. L'escadrille 31 S et ses Languedoc, transférée sur place dès le 1er décembre 1954, était installée dans des conditions particulièrement sommaires, la B.A.N. naissante étant encore administrativement dépendante des Mureaux. 



Durant cette première année, la 31 S se verra rattacher, dès le 1er avril, la section de transport dotée de trois Avro York. Quant à eux, les Languedoc ne finiront pas 1955, remplacés par des SO 30 P.



Ouvert en 1919, Le Bourget fut le premier aéroport civil de Paris et resta le seul jusqu'à la construction de l'aéroport d'Orly. C'est au Bourget que s'est posé Charles Lindbergh, à l'âge de vingt-cinq ans, au terme de sa traversée de l'Atlantique à bord du Spirit of Saint Louis. Il arriva le 21 mai 1927 après avoir parcouru 5 800 kilomètres en trente-trois heures et trente minutes. Environ 200 000 spectateurs l'attendaient sur les pistes du Bourget. Deux semaines auparavant, Charles Nungesser et François Coli décollèrent du Bourget pour tenter la première traversée de l'Atlantique à bord de l'Oiseau blanc mais l'appareil et ses deux pilotes ont disparu au cours de leur tentative.





Premier grand projet de coopération au sein de l'OTAN

Sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan), où elles sont implantées, les flottilles 21F et 23F célèbrent ce vendredi le 50ème anniversaire des avions de patrouille maritime de la famille Atlantic/ Atlantique 2. En décembre 1965, la 21F fut la première à recevoir le Breguet 1150 Atlantic.



Au début des années 50, le besoin d’équiper les marines occidentales d’un nouvel appareil de lutte ASM à long rayon d’action appelé à succéder au Neptune se fait sérieusement sentir. La flotte soviétique, qui met en service des sous-marins à propulsion nucléaire, constitue en effet une menace mortelle. Le développement d’un avion capable de chasser ce type de bâtiment se révèle très complexe et extrêmement onéreux. C’est pourquoi les projets nationaux sont abandonnés au profit du programme Maritime Patrol Aircraft (MPA), réalisé en partenariat au sein de l’OTAN. Alors que de nombreux modèles sont proposés et que la compétition est très rude entre pays et industriels, le choix se porte finalement, le 21 octobre 1958, sur le projet français Breguet 1150. Toutefois, Britanniques, Américains et Canadiens se retirent rapidement, ne laissant finalement comme premiers clients que la France et l’Allemagne. Malgré tout, cet avion, réalisé par un consortium international, signe la naissance de la première coopération du genre avec la création de la Société Européenne de Construction du Breguet Atlantic (SECBAT). 

87 ATL1 livrés à la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Italie



Alors que le Conseil de l’OTAN s’entend pour baptiser le BR 1150 Atlantic, le premier vol du prototype intervient en octobre 1961, trois ans seulement après la sélection de l’appareil. Les deux premiers de série sont remis en décembre 1965 à la France et à l'Allemagne. Jusqu’en juillet 1974 (date de livraison du dernier appareil), 87 Atlantic et 4 prototypes sont produits. A l'heure où les programmes européens font couler beaucoup d'encre, on notera que le BR 1150 fut non seulement mené dans les temps, mais se traduira par un coût inférieur de 6% à la facture initialement prévue.

La France recevra 40 avions et l’Allemagne 20, deux autres pays européens les rejoignant ensuite : les Pays-Bas, qui se dotent de 9 appareils et l’Italie, qui en achète 18 et ne retirera les derniers du service qu'en 2012. La marine française cèdera trois des siens au Pakistan en 1976.


https://www.meretmarine.com/fr/content/de-latlantic-latlantique-2-50-ans-de-patrouille-maritime








01 février 2018

Sous-marin Dauphin Cherbourg Lorient Toulon durée plongée Sauna banquise SNLE Triomphant Sisyphe

Sous-marin Dauphin




Mis sur cale en 1953, le sous-marin Dauphin est mis à flot le 17 septembre 1955. A cette occasion, M. Jean Crouzier, secrétaire d'état à la défense et aux forces armées, se rend à Cherbourg pour assister au lancement, qui intervient 9 mois après celui du prototype de la série, le Narval.Du 29 mai au 31 juillet 1958, sa croisière d'endurance, peu satisfaisante, est entachée par de nombreuses avaries de diesel. Le fond du 1er piston du moteur tribord se fèle, le bloc-cylindre 4 bâbord est perforé... D'autres essais au large on lieu les 3 et 4 juin.Malgré ces résultats peu probant, du moins pour la partie propulsion, le Dauphin est admis au service actif le 1er août 1958.



Le 29 mai 1958, le Requin quitte Lorient, puis plonge aussitôt et ne refait surface que le 9 juillet au large des Açores, après 42 jours passé sous l'eau. Quant au Dauphin, parti de Cherbourg le 7 juin, il remonte ce même 9 juillet à la surface non loin de la zone où se trouvait le Requin, après 32 jours de plongée ininterrompue. A bord du Requin et du Dauphin se trouve un équipage de 60 hommes dont 7 officiers et un médecin, exceptionnellement embarqué pour suivre le comportement de l'équipage et fournir les soins éventuel.





Après avoir quitté Lorient, en compagnie du Narval le 18 mai 1965, il en revient le 19 avril de la même année après une escale au retour dans le port d'Hambourg. Lors de cette opération, baptisé « Sauna », assistés par le BSL Rhône et par 3 bimoteurs de patrouille maritime P2V-7 Neptune de l'aéronautique navale, les deux sous-marins restent une dizaine de jours à la latitude 72° Nord, à proximité puis sous la banquise, navigant de polynia en polynia (les polynias sont des trous d'eau, ou des zones de glace de faible épaisseur, ouverts au milieu de la banquise).




Le 25 mai, les sous-marins passent le cercle polaire. Le 26 les premiers blocs de glace sont en vue. A bord du Dauphin, un ancien marin raconte que pour faire surface, il a fallut casser jusqu'à 1,20 mètres de glace. Les bateaux souffrent de ces remontées inhabituelles, et les tôles des supertructures sont en piteux état. Le Dauphin déchira même 5 soutes à gasoil. La température descendra jusqu'à -17°C. Le Narval et le Dauphin seront les premiers sous-marins français à naviguer sous la banquise.


l'agence a ouvert le 1er avril 1964  
TàD Ctre sous-marins Lorien Marine 30-4-1986

De 1984 à décembre 1985, alors que presque tous ses frères sont désarmés, le Dauphin est transformé en bâtiment d'expérimentation à Lorient. Il sert de banc d'essai au profit des futurs SNLE type Le Triomphant. Il perd ses armes, mais gagne quelques mètres de longueur et un nez... qui va transformer la face des forces sous-marines. Le poste des torpilles devient lieu de travail et de vie des expérimentateurs. La base sonar sphérique est placée sur l'avant, les antennes acoustiques de flanc fleurissent ça et là sur la carène extérieure, et les baies électroniques envahissent l'intérieur. Le sas nageur est tronconné et remplacé par une installation hydraulique permettant d'expérimenter les bouées de réception VLF des SNLE.



En juin 1986, le Dauphin quitte ensuite Lorient pour rejoindre Toulon, où il effectue sa première campagne d'expérimentations. Ce formidable banc d'essai sera connu sous le nom de « Sisyphe » (Sous-marin Installé en Système Pour l'Hydroacoustique Expérimentale). Les enseignements tirés seront directement appliquable sur le nouveau SNLE-NG Le Triomphant.



Les semaines de mer alternent avec les passages au bassin. Plus de 200 essais différents seront réalisés. En fin de campagne, l'installation d'une station prototype du système de transmissions par satellite Syracuse, permet de réaliser en SHF une liaison entre le sous-marin et la terre via le satellite Telecom 1A. C'est une première mondiale dans cette gamme de fréquence.







Le 20 novembre 1992, une sortie a lieu avec les anciens commandants, dont l'amiral Louzeau, ancien chef d'état-major de la marine. La dernière escale sera à nouveau Nice (ville marraine ?) du 28 au 29 novembre 1992.

Le Dauphin effectue sa dernière sortie le 4 décembre 1992. Il aura effectué 43 000 heures en plongée au cours de sa carrière. Désarmé le 31 décembre 1992 (dernières couleurs), il est alors prévu de devenir brise-lames à l'île du Levant (l'a t-il jamais été ?).

Il est condamné à Toulon en octobre 1993, et prend le numéro de condamnation Q694. Sa coque est mise en attente à Brégaillon. Elle est utilisée le 17 décembre 2003 comme but de tir au large de Toulon par la frégate Aconit puis pétardée et coulée le même jour par des plongeurs démineurs du GPD Méditerranée.
















Armada Chile Marine Chilienne Sergent Aldea Sargento instituto hidrográfico Patagonie chenaux

Armada Chile




Quand le général Bernardo O'Higgins Riquelme a formé la première escadre nationale il l'a fait avec des navires marchands "armés en guerre" pour disputer la domination de la mer à l'Empire espagnol. 

L'escadre naissante connut un tel succès dans sa première campagne, qu'elle captura non seulement la frégate «Reine María Isabel», mais aussi six transports qui constituaient le soutien logistique requis par les troupes espagnoles pour réduire le besoin d'indépendance des criollos.





Avec 25 000 marins dont 5 200 soldats d'Infanterie de marine et 66 navires, la marine chilienne assure la surveillance des eaux territoriales du Chili.

Cette marine de guerre dispose, principalement de quatre sous-marins modernes (2 classe Thomson et 2 classe Scorpène-O'Higgins), et de sept frégates achetées aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.



Pour nous Français, le plus connu des bateaux chiliens est l'ex "TCD FOUDRE"

Le TCD Foudre français a été transféré a la marine chilienne le 23 décembre 2011 avec 3 autres bateaux, le Rapière et les CTM 19 et CTM 24. Le montant de la transaction est officiellement de 43 millions d’euros. Il s’appelle désormais le Sargento Aldea, en hommage à un héros chilien de la guerre du Pacifique (1879-1884).




Sergent Aldea est l'un des héros de la marine chilienne, le sergent Juan de Dios Fonseca Aldea, qui lors de la bataille navale de Iquique le 21 mai 1879, a sauté à bord du Huascar suivant Arturo Prat, grièvement blessé.


SHOA







Depuis 1874, année de sa fondation, le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOA) a publié de nombreuses cartes marines océaniques, côtières, lacustres, aériennes et antarctiques du territoire national, ainsi qu'une cartographie didactique et réglementaire. En outre, des publications complémentaires à la cartographie nautique et à l'aide à la navigation. Ces produits constituent la production officielle de la République du Chili pour naviguer dans leurs eaux territoriales et contribuent à mieux faire connaître nos mers et nos canaux, les rendre plus sûrs et plus propres.





Dans les canaux de Patagonie 




Dans les canaux de Patagonie 


Arrivée à Brest le 9-7-1985

Dans les canaux de Patagonie 

sources :
https://www.armada.cl/armada/tradicion-e-historia/archivos-historicos/importancia-de-la-marina-mercante-en-la-historia-de-chile/2014-05-16/155651.html

http://www.shoa.cl
Photos Marine nationale

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