09 juin 2017

humour dans le carré par Donec Terreur à Tulle

Terreur à Tulle



Bonjour à tous,

En 1944 la division « Das Reich » après s’être distingué en Russie par un comportement particulièrement ignoble, se refaisait une santé dans la région de Montauban car l’armée rouge l’avait quand même salement étrillée.
Depuis mai 1944 il lui est demandé de faire mouvement et d’anéantir par la même occasion les groupes de maquis des régions Dordogne, Limousin, Corrèze.
Ceux-ci avaient reçu l’ordre du parti Communiste et de l’état major FTP de prendre les villes pour y semer la discorde et l’inquiétude auprès des garnisons allemandes et de leurs sicaires miliciens et collaborateurs.







La ville de Tulle est donc prise par le maquis avec un amateurisme patriotique propre aux groupes de partisans. Nous sommes le 8 juin le débarquement vient d’avoir lieu et les Français croient voir le bout du tunnel.
Ce même jour à 21h00 les premiers éléments de la division SS « Das Reich » rentrent dans la ville par trois axes différents. On peut être des spécialistes de l’assassinat de masse, on n’en n’est pas moins des professionnels de la guerre. Entre temps les maquis se sont carapatés.
Les SS ratissent alors les rues, les maisons et regroupent sans ménagement tous les hommes à la « Manu ». Ils sont 5000 à attendre leurs sort sous les yeux des militaires allemands et des autorités de Vichy. Après diverses interventions, 99 victimes sont déclarées « terroristes » par les Allemands. On imagine l’angoisse de ces malheureux qui attendent et que rien ne peut désormais sauver.
La journée avance et les SS attachent des cordes aux balcons. Des volontaires sont demandés afin de procéder aux pendaisons. Ces assassins y mettent tout leur cœur accompagnant leurs actes à la crosse ou au pis
tolet. C’est un spectacle abominable qui s’offre à la vue des tullistes médusés.



A l’issue des exécutions ceux qui attendent à la Manu seront triés par la Milice. 142 seront transférés à Dachau. 101 ne survivront pas.
Les assassins poursuivront leur œuvre de mort à Oradour sur Glane le lendemain.
Heureusement, arrivés sur le front de Normandie en pleine bataille, les Hawker Tempest de la RAF vont venger ces braves corréziens en mettant à mal cette belle division blindée et leurs équipages.
Pour ce qui est du général Lammerding commandant la division, après une belle carrière dans les travaux publics, il s’éteindra dans son lit le 13 janvier 1971.
D’autres survivants se spécialiseront dans l’édition lucrative d’ouvrages révisionnistes.
Bref aucun des responsables ne seront vraiment inquiétés, preuve s’il en est besoin que le crime paie.

A la semaine prochaine

Donec



08 juin 2017

Mission militaire Franco Polonaise Pologne 1919

Mission Française en Pologne 1919


La mission militaire franco-polonaise (juin 1917-juillet 1919), installée à Paris, 4 rue de Chanaleilles, est l’organe délégué du gouvernement français auprès du comité national polonais (CNP)
Le général de division Louis Archinard en a été le seul chef. Il a eu pour mission d’organiser, selon les dispositions en vigueur dans l’armée française, l’armée polonaise créée par décret présidentiel du 4 juin 1917 et placée sous le commandement du général Józef Haller.
Trésor et Postes Le numéro de secteur est entre 2 étoiles *309*. Au centre, sur 3 lignes, on trouve une étoile à 6 rayons qui remplace la levée. La date et le mois est en chiffre arabes. Les deux dernières chiffres de l'année se trouve sur la troisième ligne. Les SP de la série 300 ont aussi été utilisés en Pologne.

Timbres de la poste polonaise 20 et 25  représentant l'aigle national et deux faisceaux

La mission est composée, en août 1917, du cabinet du général chef de mission, de l’état-major qui comprend un service du courrier-quartier général, un 1er bureau et un 2e bureau alors en formation, de la prévôté, du service de l’intendance – dont le chef assure également le rôle de chef du service de l’intendance de l’APA. –, du service de santé, du service des affaires civiles, ainsi que de chargés de mission spéciale. En décembre 1917, est créé un 3e bureau. La mission est dissoute par décision ministérielle du 15 juillet 1919.




Suite à la déclaration de la Diète polonaise du 27 mars 1919 concernant l’accord de la Pologne avec l’Entente et à l’accord du 25 avril 1919 entre les gouvernements français et polonais au sujet du haut-commandement français auprès de l’armée polonaise, est créée la mission militaire française en Pologne ; elle est placée auprès du général Pilsudski, chef du gouvernement polonais, commandant en chef de l’armée polonaise.



la mission a été chargée d'incorporer l'armée Haller dans les structures de l'armée polonaise. (1er septembre 1919) ; d’élaborer les règlements militaires; d’organiser et d’instruire l’armée polonaise nouvellement créée; et d’«aider l’État polonais à se constituer librement à l’abri des interventions extérieures ennemies qui pourraient se produire sur ses frontières » . La mission a notamment apporté une importante aide logistique qui a rendu possible la victoire de l’armée polonaise sur l’armée bolcheviste à Varsovie (15 août 1920).
La mission, à laquelle participait le capitaine De Gaulle, a été commandée successivement par les généraux Henrys (avril 1919-octobre 1920), Niessel (octobre 1920-décembre 1921), Dupont (décembre 1921-1926), Charpy (1926-février 1928) et Denain (1928-1931), et par le colonel Prioux (1932).



En vertu de l’accord du 25 avril 1919, la mission dispose de quatre officiers délégués à l’organisation, à l’instruction dans les zones des Armées et de l’Intérieur, aux opérations et aux transports de ravitaillement. Des directions de l’Infanterie, de l’Artillerie et du Génie, un service de santé, l’intendance, le service aéronautique et le Quartier général sont placés sous l’autorité de l’État-major de la mission, lui-même composé des 1er , 2e , 3e et 4e bureaux. Des officiers sont par ailleurs détachés du 2 bureau de l’état-major à Poznan, Cracovie, Lwow, Minsk, Wilno et Dantzig.



Au printemps 1919 fut mise sur pied une armée polonaise composée de deux corps d'armée et de 5 divisions placée sous le commandement du général Haller.Composée d'éléments empruntés à l'armée française, elle reçue des éléments de secteurs postaux de la série 300.
le 1er septembre 1919 est créé le secteur 311 pour desservir la mission militaire française à Varsovie. Les autres secteurs seront dissous avant février 1920. Le secteur 311 subsista au moins  jusqu'au 17 novembre 1920.


Les secteurs attribués aux différentes formations

302 1ere division polonaise (ex 63e D.I. S.P. 28)

303 2e Division Polonaise (ex 2e D.I.M.  S.P. 112)

304 Division d'Instruction Polonaise (ex 68e DIR   S.P. 136)

305 3e Corps d'Armée Polonais (ex 38e corps d'Armée   S.P. 155)

306 6e division Polonaise(ex 744e D.I   S.P.198)

307 3e division Polonaise(ex 71e D.I   S.P.197)

308 7e division Polonaise(ex 154e D.I S.P.198)

309 G.Q.G. de l'Armée Polonaise et escadrille 59

310 1er corps d'Armée Polonais (ex 36e corps d'Armée  S.P.21)

311 Mission militaire française à Varsovie


Merci à Gabriel Frick pour la liste des secteurs postaux

Commandant Birot patrouilleur de haute mer Aviso Toulon

PHM Commandant Birot

Reclassés patrouilleurs de haute mer (PHM) par la Marine nationale, les 9 derniers avisos du type A69 connaissent, à l’image de l’ensemble de la flotte, une activité particulièrement soutenue. Moins « médiatiques » que le porte-avions Charles de Gaulle, les bâtiments de projection et de commandement (BPC), les sous-marins ou encore les frégates, sur lesquels les caméras sont souvent braquées, ces bâtiments rendent pourtant d’indispensables services. 

Code ROC 21048A CTC La Valette du Var 06-06-2017


Qu’il s’agisse de défense maritime du territoire (DMT) ou d’opérations extérieures, ils remplissent un très large éventail de missions, allant de la chasse aux pirates et aux trafiquants (drogue, armes, migrants…) à la police des pêches, en passant par la protection du commerce maritime, le sauvetage en mer, l'escorte des BPC quand ceux-ci sont déployés notamment en Afrique de l'ouest, la lutte anti-sous-marine et même les engagements armés, comme ce fut le cas lors de l’opération Harmattan en 2011, où leur artillerie a été employée contre des objectifs côtiers en Libye. Par ailleurs, ils contribuent activement au recueil de renseignements dans toutes les zones où ils sont amenés à évoluer et peuvent servir de support au déploiement de forces spéciales.

http://www.asafrance.fr/item/patrouilleurs-les-avisos-francais-sur-tous-les-fronts.html


LISA PHILAPOSTEL 2017 AG Longeville Vendée

LISA AG PHILAPOSTEL 2017 Longeville Vendée 



Une vignette d'affranchissement du courrier, dite vignette LISA, à la maquette exclusive, créée spécialement à cette occasion par La Poste, et qui n'a été disponible que sur le site de l'Assemblée Générale, les vendredi 3 et samedi 4 juin, aux heures d'ouverture du bureau temporaire.











Cette vignette a été créée par Chami, un auteur de BD vendéen, dont les créations les plus connues sont les séries « Terra Incognita » et « Trois Mondes ». Elle évoque le littoral, mais aussi le marais, et comporte également deux marques emblématiques de la commune : un menhir et un moulin à vent. L'artiste sera sur place le samedi pour dédicacer la vignette et ses autres créations ;






Personnellement je ne connaissais pas la BD, ni le scénariste, ni le dessinateur.






Merci à Olivier, Annie, Gérard et Stéphane.

07 juin 2017

P400 La CAPRICIEUSE Arrivée à Brest pour désarmement

P400 La CAPRICIEUSE Arrivée à Brest pour désarmement


Après 30 années d’une activité opérationnelle riche, le patrouilleur (P400) La Capricieuse a quitté définitivement la zone maritime Guyane le 4 mai 2017. La relève est assurée par le patrouilleur léger guyanais (PLG) La Confiance.

Quatre détonations ont salué le départ de celle que les marins appellent affectueusement « la Cap’ ». L’émotion était palpable pour l’équipage et pour le commandant, le lieutenant de vaisseau Arthur Fuseau. Ils ont eu à cœur de mener de front la conduite des missions de lutte contre la pêche illégale et la préparation opérationnelle et technique de la dernière mission. La Capricieuse va conduire une ultime patrouille et accomplir enfin une traversée transatlantique vers Brest avant son désarmement.



photo Bernard Hily
La Capricieuse, ce sont 122 missions de protection maritime du Centre Spatial Guyanais (CSG) ou encore 104 navires déroutés dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale. Aucun mouvement d’humeur côté machines, le travail sans relâche des mécaniciens du bord s’attache depuis toujours à démentir un nom de baptême prometteur : ce trait visuel est simplement devenu sa marque et on ne la verra plus sur le fleuve Mahury.





A propos de La Capricieuse 
Mis sur cale le 12 septembre 1983 aux chantiers des Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) de Cherbourg, le patrouilleur La Capricieuse a été admis au service actif le 13 mars 1987. Du 13 mars 1987 au 17 août 1990 La Capricieuse est basée à Fort-de-France (Martinique), ses missions sont alors principalement des missions de surveillance et de sauvegarde maritime. En septembre 1989, La Capricieuse a participé à l'assistance aux territoires sinistrés par le cyclone Hugo. Le 18 août 1990, elle rejoint la Guyane et assure depuis ce jour, sans discontinuité, des missions de sûreté maritime, de lutte contre la pêche illégale ou encore de sauvetage en mer.

photo Bernard Hily

Merci à Bernard Hily pour les photos

sources :

http://www.colsbleus.fr/articles/9612

Honfleur fête des Marins BSPD Vulcain juin 2017

Honfleur fête des Marins 

BSPD Vulcain 

156ème Fête des Marins - Depuis 1861, c’est un rendez-vous exceptionnel.
Celui des “Gens de mer”, des pêcheurs qui se retrouvent chaque week-end de Pentecôte.
Le dimanche a lieu la Bénédiction de la Mer, hommage aux péris en mer et bénédiction des bateaux. Le temps fort se déroule le lundi, avec le Pèlerinage à Notre Dame de Grâce, une procession part du centre ville et monte sur la Côte de Grâce jusqu’à la petite chapelle où une messe en plein air est célébrée.



Merci à Joël IDF

06 juin 2017

D-Day 6 juin 1944 Sainte Mère Eglise Utah Beach

D-Day 6 juin 1944 Sainte Mère Eglise Utah Beach




Utah Beach photo JM Bergougniou



Au matin du Jour J, à 5h30, les avions alliés et une demi-douzaine de cuirassés bombardent les fortifications des plages et des falaises.







Une heure plus tard, cinq divisions (deux américaines, deux britanniques et une canadienne) commencent à débarquer sur autant de plages aux noms codés.

Utah Beach bombardier B26 photo JM Bergougniou


De l'ouest vers l'est, Utah et Omaha (troupes américaines), Gold (troupes britanniques), Juno (troupes canadiennes) et Sword (troupes britanniques et détachement français).


Réalisé par le Naval Order, ce monument en l’honneur de l’US NAVY est le seul qui soit érigé en dehors du sol américain. Le sculpteur américain Steven Spears a créé un monument avec trois symboles forts : Le commandant veillant sur les marins et les unités de combat.  photo JM Bergougniou


Les hommes progressent sur les plages sous le feu des Allemands qui tirent du haut des blockhaus, ces derniers étant eux-mêmes pilonnés par les cuirassés alliés depuis le large.


Les noms des bateaux US qui ont pris part à l’opération Overlord sont gravés de façon à ce que toutes les familles de vétérans puissent se recueillir. photo JM Bergougniou

La résistance de la Wehrmacht est rude en dépit de la médiocrité des troupes, en particulier sur Omaha Beach où les Américains frôlent la catastrophe.


La réplique de la barge «Higgins» a pris place sur son socle à l’entrée de la plage d’Utah sur les lieux mêmes où ont débarqué les troupes sur la plage d’Utah Beach le 6 juin 1944.
C’est en hommage à Andrew Jackson Higgins, inventeur des barges LCPV (Landing Craft Vehicle Personnel) qui ont permis aux alliés de débarquer, que la chambre de commerce de Colombus et le député du Nebraska Jeff Fortenberry ont porté ce projet à Utah Beach.

Barge Higgins photo JM Bergougniou

La chance sourit en définitive aux Alliés. Pendant toute la journée, ils n'ont à affronter que deux avions de chasse allemands. Quant aux redoutables Panzers ou chars d'assaut allemands, ils sont inexplicablement restés en réserve à l'intérieur des terres, mis à part une contre-attaque au petit matin sur Sainte-Mère-Église.



Borne 00 photo JM Bergougniou


C'est ainsi qu'à la fin de la journée, malgré les cafouillages et les fautes du commandement, 135 000 hommes ont déjà réussi à poser le pied sur le sol français.





La Borne 00 est le point de départ de la Voie de la Liberté. Elle retrace le parcours de l’armée américaine de Utah Beach à Bastogne en Belgique, point d’arrivée.

Inaugurée en 1947, cette Voie de la Liberté est la première reconnaissance de la France envers les libérateurs américains.







Les émouvants cimetières blancs des falaises témoignent encore aujourd'hui du prix de ces actions héroïques, sanglantes et souvent désordonnées.
Cimetière de Colleville photo JM Bergougniou
Les Américains déplorent 3 400 tués et disparus, les Britanniques 3 000, les Canadiens 335 et les Allemands 4 000 à 9 000. Les trois cinquièmes des pertes alliées se sont produites sur la plage Omaha. Mais, au total, les pertes des Alliés s'avèrent beaucoup moins importantes que le général Eisenhower ne le craignait.


un des premiers morts à Utah Beach J. T. Rowe photo JM Bergougniou
La pointe du Hoc photo JM Bergougniou
Les bombardements massifs des villes normandes et des noeuds de communication ont par ailleurs causé la mort de 2500 civils.


Les batteries de la pointe du Hoc photo JM Bergougniou
Au soir du 6 juin, les Alliés ont finalement réussi à établir une tête de pont sur la côte. Ils n'ont pas atteint tous les objectifs fixés par l'état-major, en particulier la prise de Caen, confiée aux Britanniques, mais leur implantation est solide et ils peuvent mettre en place toute la logistique indispensable à une offensive de longue haleine...


Musée de Colleville photo JM Bergougniou
Le cimetière militaire allemand de La Cambe est un cimetière allemand de la Seconde Guerre mondiale situé à La Cambe dans le nord-ouest du Calvados. 
21 222 soldats allemands tombés lors des combats de juin à août 1944 au cours de la bataille de Normandie y sont enterrés

Cimetière allemand de La Cambe photo JM Bergougniou

Cimetière allemand de La Cambe photo JM Bergougniou

Le tumulus central du cimetière, dominé par une grande croix noire de lave basaltique haute de cinq mètres, regroupe 207 soldats inconnus et 89 soldats identifiés dont les noms sont gravés dans la pierre des plaques se trouvant au pied de celui-ci.

Cimetière allemand de La Cambe photo JM Bergougniou


Sainte-Mère Eglise La Fière Parachutage D-Day commémoration 82nd Airborne 505th PIR 4 juin 2017 73e anniversaire

Sainte-Mère Eglise La Fière Parachutage  D-Day

Sainte-Mère-Eglise est occupé au printemps 1944 par les soldats allemands de la 14ème compagnie du 3ème bataillon du Grenadier-Regiment 1058 et par les artilleurs de la 4ème batterie de l’Artillerie-Regiment 191.



Les Américains, durant la phase de préparation des opérations aéroportées préliminaires au débarquement en Normandie, placent le village de Sainte-Mère-Eglise au coeur des zones de saut de la 82nd Airborne Division.


C’est le 505th Parachute Infantry Regiment (505th PIR) commandé par le colonel William E. Ekman qui est chargé de s’emparer de la commune aux premières heures du Jour-J : celui-ci confie cette mission au lieutenant-colonel Edward C. Krause commandant le troisième bataillon. 




Afin de simplifier la prise de Sainte-Mère-Eglise, les Américains définissent une zone de saut directement au nord-ouest du village, entre la rivière du Merderet et la route nationale 13, codée zone de largage “O” (en anglais : drop zone “O”).



Au coeur de Sainte-Mère-Eglise, quelques heures avant l’arrivée des parachutistes alliés, un incendie s’est déclaré dans la maison de madame Pommier vers 23 heures le 5 juin 1944. Transformé en immense brasier quelques minutes plus tard malgré les efforts des habitants pour l’éteindre, ce feu sert de repère dans la nuit aux pilotes américains.


Peu après 01h50, un stick de la compagnie F du deuxième bataillon du 505th PIR est largué par erreur au-dessus du bourg : les Allemands, déjà alertés vingt minutes plus tôt par le largage de deux sticks du 506th PIR de la 101st Airborne Division sur la place de l’église, tirent sur les paras américains. Au moins un membre de la Fox Company tombe dans le brasier de la maison en flamme, le Private Charles P. Blanckenship.


Le largage des 118 sticks s’effectue dans d’excellentes conditions et le 505th PIRenregistre les meilleurs résultats de précision de l’ensemble des régiments aéroportés américains déployés dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 : 60 sticks (50% du régiment) atterrissent sur objectif ou à moins d’un kilomètre du centre de la zone de saut et 20 sticks sont dans un cercle de trois kilomètres de rayon autour de la drop zone


Le parc mémorial de La Fière est dominé par la statue «Iron Mike», représentation d’un parachutiste américain, copie de celle située à Fort Bragg, aux Etats-Unis en Caroline du Nord.

L'une des missions essentielles de la 82e division aéroportée américaine fut de prendre les ponts qui enjambaient le Merderet, à l'ouest de Sainte-Mère-Église



Entre le 6 et le 9 juin 1944, de violentes batailles se déroulèrent dans la région voisine de La Fière, au cœur des marécages volontairement inondés par les forces allemandes.
Le 6 juin, au lever du jour, une compagnie appartenant au 505e régiment d'infanterie parachutiste (Parachute Infantry Regiment - PIR) soutenue par des soldats des 507e et 508e régiments prit d'assaut le manoir de La Fière ainsi que le pont








Le Capitaine Anthony Stefanich, CO C Compagny, parvient à regrouper 70 hommes et tous filent en direction de leur objectif, le pont de La Fière près de Sainte-Mère-Eglise.


Arrivés sur zone vers sept heures, ils participent avec des éléments du 507th PIR à la capture du Manoir près du pont. Le Capitaine Stefanich, suivi par Joe Fitt et un autre para, essaie en se faufilant dans un fossé de déborder une mitrailleuse ennemie postée dans un des bâtiments. 



Soudain Fitt bondit hors de son abri et traverse la route sans tirer. Il plonge dans l'allée d'un champ voisin et arrose ensuite les allemands avec un fusil-mitrailleur BAR. Le manoir passe bientôt entre les mains de la 82nd. Puis les paras se mettent en position défensive autour de l’édifice et attendent la réaction ennemie. Sur les hauteurs du manoir, en direction de la chaussée, ils ont disposé un canon de 57 mm.



Après seize heures, 3 blindés allemands venant de Cauquigny, suivis par 200 fantassins, s’avancent sur la route en direction des parachutistes. Devant les blindés, les allemands font avancer entre 12 et 15 prisonniers américains. Ces derniers doivent enlever les mines posées plus tôt par leurs camarades sur la chaussée. La tension est insoutenable, les allemands mettant à rude épreuve les nerfs des libérateurs.






N’y tenant plus, le Sergent Oscar L. Queen fait cracher sa mitrailleuse et abat le commandant du premier char. John B. Bolderson, Gordon C. Pryne, Lenold Peterson et Marcus Heim sont tapis de chaque côté de la chaussée. Ces deux équipes de Bazooka envoient leurs roquettes contre la colonne de blindés. Le canon de 57 mm fait feu à son tour sur le premier char qui s'immobilise. Cependant celui-ci tire toujours et fauche des parachutistes.





Fitt sort alors à découvert et franchit le pont de La Fière au milieu du claquement des balles. Puis il grimpe sur le blindé et lance une grenade à l’intérieur. L’explosion élimine les tankistes, le char allemand se tait. Pour sa bravoure, Fitt reçoit la Silver Star, mais à titre posthume. En effet il est tué par un tir de sniper le 13 juin aux abords de la gare de Montebourg.

Il repose aujourd’hui au Mémorial Park de Taylorsville, dans le comté de Salt Lake City dans l’Utah.





















































toutes les photos (c) JM Bergougniou

sources :

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