06 juin 2017

D-Day 4 juin 2017 Commémoration à Sainte-Mère Eglise La Fière 82nd Airborne 505th PIR

D-Day 4 juin 2017 Commémoration à Sainte-Mère Eglise La fière


350 paras américains, français, hollandais et allemands, embarqués à bord de six avions C- 130 et d'un Transall ont sauté sur La Fière rappelant ainsi la nuit du 5 au 6 juin 1944 quand le 1er bataillon du 505 th PIR de la 82e division aéroportée sautait sur la « Drop zone 0 ».



La drop-zone O était l’une des zones de saut du 505ème régiment de la 82ème division aéroportée. Le pont sur le Merderet, revêtait une réelle importance stratégique.



Les américains, manquant d’armes lourdes, ne peuvent s’emparer du manoir jouxtant les rives du Merderet, bien gardé par les allemands. Le Général Ridgway, en fin de matinée, le 6 juin, ordonna de prendre le pont. 



Une fois aux mains des Alliés, la défense s’organise. Dès la fin de la journée, les allemands contre-attaquent avec ‘aide des blindés. Le 7 juin au matin, après une préparation d’artillerie, un nouvel assaut est lancé. 


Les troupes du 505ème régiment, malgré de très lourdes pertes, tiennent la position et empêchent toutes nouvelles attaques de la part des allemands
































6 juin 1944 commémoration du débarquement Sainte-Mère Eglise Utah Beach

6 juin 1944 commémoration du débarquement Utah-Beach 



photo JM Bergougniou

Le 6 juin 1944, à l'aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s'approche des côtes normandes. Elle s'étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130 000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10 000 avions la protègent.

Baptisé du nom de code « Overlord » (suzerain en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l'Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d'organisation logistique et d'innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d'une année par tous les Européens qui, sur le continent, luttaient contre l'occupation nazie.



photo JM Bergougniou





Au début de l'année 1944, les Soviétiques ont franchi le Dniepr et envahi la Roumanie et la Bulgarie. Pour les Allemands, la défaite n'est plus que l'affaire de quelques mois. L'ouverture du « second front » à l'Ouest doit l'accélérer.

Dwight Eisenhower et ses adjoints, les généraux américains Omar Bradley et George Patton ainsi que le maréchal britannique Bernard Montgomery, décident de débarquer en Normandie, au sud de la Seine.









Les plages de sable qui s'étendent entre l'estuaire de la Seine et la presqu'île du Cotentin (plus précisément entre l'Orne, la rivière qui traverse Caen, et la Vire, la rivière qui traverse Saint-Lô) se prêtent à un débarquement rapide et sont moins bien défendues que les ports du nord.

Utah Beach photo JM Bergougniou

L'objectif est d'installer une tête de pont sur ces plages puis de s'emparer du port en eau profonde de Cherbourg, à la pointe de la presqu'île du Cotentin, afin d'intensifier les débarquements d'hommes et de matériels.



Utah Beach photo JM Bergougniou

Il n'empêche que d'impressionnantes fortifications parsèment le littoral océanique des Pyrénées à la Norvège. Ce « mur de l'Atlantique » (Atlantikwall en allemand) a été construit en toute hâte par l'Organisation Todt, mobilisant 450 000 soldats et travailleurs sur 6000 kilomètres, de la Norvège aux Pyrénées et sur le littoral méditerranéen.

Utah Beach photo JM Bergougniou

Utah Beach photo JM Bergougniou

L'arrière-pays du Cotentin a aussi été inondé par les Allemands dès janvier 1944 et protégé contre d'éventuels atterrissages par des pieux, tranchées, mines etc.

Utah Beach photo JM Bergougniou

L'arrière-pays du Cotentin a aussi été inondé par les Allemands dès janvier 1944 et protégé contre d'éventuels atterrissages par des pieux, tranchées, mines etc.

Hitler lui-même attend avec impatience le débarquement. Il croit pouvoir le repousser aisément et, de la sorte, mettre hors jeu les Anglo-Saxons avant de reporter toutes ses forces contre l'Armée rouge ! Sur la foi de l'Abwehr (les services secrets allemands), il est convaincu que le débarquement allié aura lieu au nord de la Seine, à l'endroit le plus étroit de la Manche et à 300 kilomètres seulement du centre industriel de la Ruhr.



Utah Beach photo JM Bergougniou

Les forces allemandes de Normandie totalisent près de 300 000 hommes. Elles sont placées sous le haut commandement du prestigieux feld-maréchal Erwin Rommel.

Comme le temps est mauvais sur la côte normande dans les premiers jours de juin et exclut toute tentative de débarquement, Rommel prend la liberté d'une virée automobile en Allemagne pour fêter l'anniversaire de sa femme. 

Musée Airborne photo JM Bergougniou
Il n'a pas prévu que le temps allait subitement se mettre au beau dans la nuit du 5 au 6 juin. Cette nuit-là, il n'y a que 50 000 soldats de la Wehrmacht pour faire face à l'armada alliée. Parmi eux une moitié de non-Allemands et en particulier beaucoup de Slaves engagés de force, les Osttruppen, dont la valeur guerrière n'est pas la première qualité.

Musée Airborne photo JM Bergougniou

En raison de la tempête qui sévit sur la Manche, le général Dwight Eisenhower a déjà reporté le débarquement du 4 au 6 juin. Si la tempête persiste, il faudra un nouveau report de deux semaines.

Le 5 juin, à 4h15, le général est informé par le responsable de son service météo d'une accalmie de 36 heures au-dessus de la Manche. Après quelques minutes de réflexion, il décide d'engager sans délai l'opération Overlord.

Dans la nuit du 5 au 6 juin, le Débarquement commence par une immense opération aéroportée qui ferait passer les films de James Bond pour d'aimables bluettes. 


La Fière parachutage 4/6/2017 photo JM Bergougniou

Vers minuit, trois cents éclaireurs (pathfinders) sont parachutés pour de bon derrière les marais du littoral, sur la presqu'île du Cotentin. Ils balisent les terrains d'atterrissage destinés aux planeurs qui les suivent.

Musée Airborne photo JM Bergougniou









23 500 parachutistes de trois divisions aéroportées (2395 avions et 867 planeurs) sont lâchés derrière les lignes allemandes. Leur mission est de dégager la plage baptisée Utah et de couper la route nationale qui relie Caen à Cherbourg à Sainte-Mère-Église.

Sainte-Mère Eglise photo JM Bergougniou

Certains parachutistes de la division 101e Airborne tombent par erreur au centre du village où ils sont mitraillés par les Allemands avant d'avoir touché terre.

D'une manière générale, l'opération aéroportée frôle le fiasco : du fait de la tempête, les planeurs et les parachutistes atterrissent plus ou moins loin de leurs objectifs et souvent dans les marais, les arbres ou les talus. Mais ce désordre a aussi pour effet bienvenu de désorganiser les garnisons allemandes qui ne savent plus où donner de la tête.

Sainte-Mère Eglise musée Airborne Waco photo JM Bergougniou


À l'intérieur des terres, les réseaux de résistance s'activent. Ils ont été avertis du débarquement par des messages codés de la radio anglaise, la BBC.

Parmi eux deux vers de Verlaine :

« Les sanglots longs des violons de l'automne
Blessent mon coeur d'une langueur monotone ».

Musée Airborne photo JM Bergougniou
sources

https://www.herodote.net/6_juin_1944-evenement-19440606.php

Photos  JM Bergougniou

FASM Latouche-Tréville Mission Grand Nord 22 mai 2017 Helsinki Finlande

FASM Latouche-Tréville Mission Grand Nord Helsinki Finlande

TRODAT V SPID 22 mai 2017 22 mai 2017
Depuis quelques semaines circule dans les eaux de la Baltique la Latouche Tréville, la frégate anti sous-marine (FASM) de type F-70 de la Marine nationale française. Longue de 139 mètres, avec à son bord un hélicoptère Lynx, La Latouche Tréville est conçue pour assurer prioritairement la défense anti-sous-marine d’un groupe aéronaval.

La frégate amarrée au port d’Helsinki

Dans le cadre des missions Grand Nord, elle est passée à Stockholm début mai et se trouvera à Helsinki du jeudi 18 au lundi 22 mai 2017. La possibilité sera offerte au public de visiter le bâtiment samedi 20 mai 2017 de 09h00 à 10h30.
Pour plus de renseignements, se rendre sur le site de l'ambassade de France en Finlande.


Le Capitaine de vaisseau Yann BIED-CHARRETON
reçu par le maire Jussi Pajunen

La frégate, parrainée par la ville de Saumur, est arrivée dans la Baltique le 26 avril dernier, et y naviguera jusqu’au 25 mai 2017. Elle participe à des entraînements communs avec les marines de la zone, dont la marine suédoise. Les frégates, qui constituent l’épine dorsale de la Marine nationale française, contribuent également à la visibilité et à l’image de marque de la France dans le monde, notamment lors de leurs escales.
TRODAT V SPID 22 mai 2017 22 mai 2017

Les frégates de lutte anti-sous-marine ont vu leur capacité d’action au-dessus de la surface fortement renforcées. La mise en place de senseurs optroniques, d’armes puissantes et de mise en oeuvre très rapide permettent désormais à la FASM non seulement d’identifier avec certitude la menace avant de la traiter, afin d’éviter toute méprise, mais aussi de conserver la plus grande retenue possible avant l’engagement, dans le but de ne pas élever le niveau de la crise.

Le Capitaine de vaisseau Pasi PAJUNEN,
Commandant l’Ecole navale finlandaise, et 

le Capitaine de vaisseau Yann BIED-CHARRETON

Les missions Grand Nord ont pour objectif la connaissance et l’anticipation dans les mers du Nord, de Norvège et d’Islande, ainsi qu’en mer Baltique. La venue de la frégate de lutte anti-sous-marine s’inscrit donc dans le cadre des déploiements réguliers réalisés par la Marine française dans la région.

Le Capitaine de vaisseau Yann BIED-CHARRETON, commandant la frégate Latouche-Tréville, reçu à l’Etat-major finlandais

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Aviation maritime Philippeville Algérie  Les principales missions de l’Aviation maritime sont la surveillance des routes d’accès aux ports, ...