30 avril 2017

Concarneau quelques photos du Patrouilleur Polaire L'Astrolabe au Chantier Piriou

Concarneau Patrouilleur Polaire L'Astrolabe au Chantier Piriou

en travaux






























Le BASH LOIRE en construction aux Chantiers Piriou de Concarneau

Le BASH LOIRE en construction aux Chantiers Piriou de Concarneau

photo (c) JM Bergougniou


La Direction générale de l’armement (DGA) a 

confirmé le 11 octobre 2016 au groupement Chantiers PIRIOU-KERSHIP-DCNS, la réalisation de deux Bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) destinés à la marine nationale. Cette commande complète celle de deux bâtiments passée l’année dernière et porte comme prévu à quatre le nombre de bateaux du programme BSAH. Les deux premiers seront livrés en 2018 et les deux qui viennent d’être commandés seront livrés en 2019.

















Les BSAH assureront trois types de missions : le soutien des forces (remorquage d’antennes, de cibles, accompagnement de bâtiments de surface et de sous-marins), la sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage en mer, assistance à navires en détresse, protection de l’environnement) et le soutien de région (remorquages d’engins, travaux dans les ports militaires…).



Utilisant des technologies civiles éprouvées dans les activités offshores, les BSAH seront longs de 70 mètres, larges de 16 mètres et déplaceront à pleine charge 2 665 tonnes avec une puissance de propulsion de 5 200 kilowatts. Ils pourront embarquer un équipage de 17 marins et 12 personnels supplémentaires. Ils seront capables de mettre en œuvre des engins sous-marins téléopérés.



Les BSAH seront affectés aux ports de Brest et Toulon et porteront des noms de fleuves français. Ils s’appelleront respectivement : Loire, Rhône, Seine et Garonne.

Communiqué de la DGA, 14/10/16


BSM LOIRE 
Mise sur cale le 9 juillet 1965, la Loire, a été mise à flot le 1er octobre 1966 et admise au service actif le 17 octobre 1967. C'est le cinquième et dernier d'une série de bâtiments initialement destinés au soutien logistique d'une force navale. A ce titre, la Loire a toujours eu pour mission principale le soutien et le commandement d'une Force de Guerre des Mines déployée, et l'entretien des bâtiments qui la composent au port base.
photo carte postale CMT Céphée BSM LOIRE d'après photo (c) JM Bergougniou




Pour réaliser cette mission, la Loire dispose d'ateliers spécialisés qui lui permettent d'intervenir tant sur les matériels électroniques complexes mis en oeuvre par les chasseurs de mines tripartites de type Éridan que sur leur coque en combiné verre-résine et autrefois sur les chasseurs de type Circé, sans oublier l'ensemble des installations communes à tous les types de bâtiments qui apprécient les compétences des ateliers mécanique générale, chaudronnerie, armes...

BSM Loire photo (c) JM Bergougniou


En bientôt plus de quarante ans de services, la Loire aura été déployée sur presque toutes les mers : de l'océan Glacial Arctique, pour assurer la police de la Grande Pêche sur les bancs de Terre Neuve, à l'océan Indien où elle supporte par deux fois le déminage du canal de Suez, et deux autres fois celui du golfe Persique, l'histoire atypique de la Loire sera toujours associée à des noms de constellations, ceux des dragueurs et chasseurs de mines dont elle a toujours été la "Maman". La Loire avait pour ville marraine Saint-Etienne dans la Loire.
La Loire est mise en réserve le 7 septembre 2009. Son retrait définitif du service actif a lieu le 24 octobre 2009.


BSM LOIRE photo (c) JM Bergougniou

Par décision du 30 novembre 2009, la Loire est condamnée et sa coque, destinée à la déconstruction, prend le nom de Q853.

BSM LOIRE photo (c) JM Bergougniou

Fanal sur la Loire photo (c) JM Bergougniou

28 avril 2017

CONCARNEAU 2017 Livre et Mer

CONCARNEAU  PLV ASTROLABE

Difficile de le manquer dans la cale sèche du chantier Piriou, le PLV ASTROLABE poursuit son armement 


Le soutien et le MCO initial du PLV (Polar Logistic Vessel) L'Astrolabe ont été confiés, naturellement, aux chantier Piriou, dans le cadre d'un marché d'une valeur de 8,7 millions d'euros. Ce navire qui doit être livré à la fin de l'été prochain afin que soit engagée sa première campagne d’ici la fin de l’année, a été commandé à Piriou en juin 2015 par l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf). Son port d’attache sera La Réunion.





La coque de L’Astrolabe est arrivée le 18 janvier à Concarneau (photo Le marin). Longue de 72 mètres pour 16 de large, elle a été construite en sous-traitance au chantier Crist à Gdansk (Pologne).


Les travaux d’armement du navire (électricité, machine, équipement de pont, navigation, emménagement des locaux vie et des espaces techniques), les mises en service des systèmes et des équipements ainsi que les essais y sont en cours.



Capable d’assurer des missions d’une durée de 35 jours à 12 nœuds et de transporter 1 200 tonnes de fret, L’Astrolabe a été conçu pour effectuer des missions de surveillance des mers australes, mais aussi pour assurer sous la conduite de l’Institut polaire Paul-Émile Victor le ravitaillement de la base Dumont d’Urville, en Antarctique, à raison de 120 jours par an.



sources 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/02/27/le-mco-du-patrouilleur-polaire-l-astrolabe-confie-a-piriou-p-17708.html

Humour dans le carré par Donec 1940 Phalsbourg

Donec La bataille oublié

Bonjour à tous,

Le 18 juin 1940 le gouvernement français demande aux Allemand « entre soldats après la lutte et dans l’honneur » les conditions d’un armistice. Dans la soirée, depuis Londres, De Gaulle lance son appel historique. Pendant ce temps l’armée française va livrer sur un front de 125 kilomètres, des faubourgs de Nancy à Phalsbourg une ultime bataille. Ce sera la bataille oubliée. Trois corps d’armée affrontent sur le canal de la Marne au Rhin onze divisions allemandes stupéfaites de la résistance des Français.



Pendant l’hiver rigoureux 1939 – 1940, le 37ème R.I.F. et les autres régiments armant la ligne Maginot ont beaucoup travaillé creusant des abris, des tranchées, installant barbelés, canons de 25 et mitrailleuses.
Le 13 juin le Lieutenant colonel Combet est convoqué pour apprendre du général Chastanet que tous les régiments de forteresse quittent la ligne Maginot pour faire route au sud…l’armée française rompt le combat, les ouvrages de la ligne Maginot seront sabordés (directive de Weygand).
Le 16 juin le général Chastanet décide de s’établir derrière le canal de la Marne au Rhin et de tenir. Les Allemands persuadés de ne faire qu’une bouchée de ce lambeau d’armée se ruent au combat. 450 000 combattants vont s’affronter au milieu de colonnes de réfugiés. Le 17 juin à l’aube, le combat s’engage.
Les offensives allemandes se brisent contre les défenses françaises qui reprennent certaines positions à la baïonnette. Les ennemis font donner l’artillerie. Les ponts sautent.



Le 18 juin à 3h30 la canonnade reprend, les Allemands tentent de passer le canal, les français répliquent et tiennent bon. Toute la journée le combat se poursuit et les pertes s’accumulent de part et d’autre. Les hommes se font tuer sur place plutôt que de se rendre.
Pourtant à la tombée du jour Le Général Chastanet fait décrocher la division et la réinstalle plus au sud.
La reddition intervient le 24 juin avec les « honneurs de la guerre ».

A la semaine prochaine

Donec

26 avril 2017

Kerguelen les levées de l'ANTARES

Kerguelen les levés de l'ANTARES

port Jeanne d'Arc



Port Jeanne d'Arc photo (c) JM Bergougniou




Dans l collection du Muséum d'histoire naturelle

- Rapport de 22 pages du capitaine de Frégate PEROT, Commandant l'ANTARES à Monsieur le Ministre de la Marine : "Compte-rendu de la mission effectuée par l'aviso "ANTARES" en janvier et février 1931 aux Iles françaises de l'Océan Indien Austral : Archipel des Crozet, Archipel des Kerguelen, îles Saint-Paul et Amsterdam" (09 mars 1931),
http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=de-237



Port Jeanne d'Arc surchauffeur  photo (c) JM Bergougniou






Port Jeanne d'Arc treuil photo (c) JM Bergougniou




Sources SHOM BREST 

http://www.shom.fr/fileadmin/SHOM/PDF/02-Produits/Annales_hydrographiques/Annales/AH776/776_12-tx_hydro_kerguelen.pdf

Timbre Charcot Ouistreham enveloppes illustrées Saint-Malo Saint-Servan La Passagère Rance Pourquoi-Pas? Le Français

Ouistreham  Saint-Malo JB Charcot et la Rance 


La Rance à Saint-Servan la tour Solidor  photo (c) JM Bergougniou

"En venant participer à des régates, il a été attiré par la cité. Charcot était un amateur de beaux bateaux, qu’il se faisait construire pour le plaisir. Quand il a fait construire Le Français et le Pourquoi-Pas ?, il s’est adressé à Gautier, un constructeur malouin, qui jouissait d’une grande renommée. Pour suivre les travaux, il a acheté La Passagère à Saint-Servan. Quand le Pourquoi-Pas ? n’était pas en mission, il hivernait à Saint-Malo",explique Marc Jean, directeur des archives municipales.


La Rance cale de la passagère  photo (c) JM Bergougniou



La Rance la passagère photo (c) JM Bergougniou

« Mais son travail scientifique est considérable. Chaque membre de son équipage avait une spécialité et leurs travaux sur les mesures océanographiques, les relevés météo, les collections de zoologie et de botanique, leurs études sur l’hydrographie ou le magnétisme ont fait de Charcot l’un des plus grands explorateurs français », observe Joël Le Gourrierec, bibliothécaire de la société d’histoire et d’archéologie de l’arrondissement de Saint-Malo (SHAASM).

1936. En France, c’est le Front Populaire. Charcot se sent déprimé, honteux pour son pays devant le déchaînement des passions. Il se sent vieux aussi, comme Le Pourquoi-Pas ? qu’il appelle « le vieux bateau » :
« Le Pourquoi-Pas ? vieillit, moi aussi, et puis surtout, tout le monde s’en fout et mes dernières ressources sont épuisées »
 (lettre du 12 Juin 1936 à Fred Matter).



Les expéditions polaires sont passées de mode. La politique prime, les démarches officielles de préparation de la mission se prolongent.
« Pour moi, un vieux qui n’a plus beaucoup d’années à vivre, c’est une effroyable désillusion … J’ai aimé mon pays à la frénésie », dira-t-il.
Il a peur d’être mis au chômage ; il entre dans sa 70ème année, juste avant le départ de l’expédition. A 69 ans il arrive à une limite d’âge.
Dans pratiquement toutes ses lettres on peut lire :
« C’est sans doute notre dernier voyage ».
Le 14 Juillet 1936, à St-Malo, Charcot remonte la Rance, avec sa famille et quelques amis et rallie Saint-Servan. Le départ est fixé au lendemain ; Charcot est sombre, songeur, il se met fréquemment à l’écart.
La Rance Quelmer photo (c) JM Bergougniou
Le soir, à la cale de la Landriais avec les mêmes personnes, plus le Commandant Le Conniat et sa femme, à bord, il fête ses 69 ans, pendant que la tempête se lève et retardera le départ d’un jour. Il a reçu un télégramme de la mission Victor, qui a traversé d’Ouest en Est l’Inlandsis groënlandais et l’attend sur la côte Est. Le Pourquoi-Pas ? quitte Saint-Servan le 16 juillet.

La Rance La Landriais photo (c) JM Bergougniou
Appuyé au bastingage du Pourquoi Pas ?, il passe au large du phare du Grand Jardin : il quitte Saint-Malo pour la dernière fois. Trois tempêtes s’abattent entre St-Malo et l’Ecosse.
Le 11 août, c’est le départ dans la brume. Un gros temps contraint le Pourquoi-Pas ?à se réfugier le 15 août à Isafjord. Le 30 août en raison d’une grave avarie de la chaudière, devenue inutilisable, le Pourquoi-Pas ? revient à voilure réduite à Reykjavik le 3 septembre. Les travaux de réparation se prolongent. Tous ces contretemps dépriment Charcot, pratiquement ruiné ; il sait que de multiples ennuis administratifs l’attendent ; il est aussi conscient que naviguer autour de l’Islande, croiser les Shetlands, se rendre au Danemark et rentrer en France par la mer du Nord représente un périple long et difficile pendant l’équinoxe, période la plus dangereuse, forte en tempêtes.
La Rance Montmarin photo (c) JM Bergougniou

Dans une lettre du 9 septembre, Charcot confie :
« Trop de choses s’effondrent ou menacent de s’effondrer autour de moi … Mon bateau qui me permettait de ne pas être n’importe qui, vieillit. Moi-même, je prends de l’âge, bien que je ne m’aperçoive pas que je vieillisse. On devrait crever avant que cela n’arrive… ».
La Rance sortie de l'estuaire Cézembre  photo (c) JM Bergougniou

Sources :


Ouest-France

Le Pays Malouin

http://www.lepaysmalouin.fr/2016/09/11/80-anniversaire-du-naufrage-du-1936-annee-funeste-pour-charcot/

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 TERIIEROO A TERIIEROOITERRAI Passage du Cap Horn 26 avril 2024 Pour la première fois depuis près de 15 ans, un bâtiment de la Marine nation...