27 février 2017

RICHELIEU avis de recherche

RICHELIEU Avis de recherche 
photo à Cherbourg



Etienne Devailly me fait suivre le message suivant d'un de ses contacts. 
Pour le quatre-vingt-dizième anniversaire de son père, une dame recherche une photo de son père sur le Richelieu à Cherbourg... 




Ouvrez-vos coquerons!


"Mon père a été marin sur le cuirassé Richelieu et a été pris en photo par des photographes professionnels lorsque le navire était à quai à Cherbourg en 1947. Mon père était assis à califourchon sur la grue tribord en train de la repeindre. Je recherche cette photographie. Bernard Castel qui est propriétaire du fond photographique Marcel Bar me dit s'en rappeler très bien parce qu'il la vue il y a quelques années. Malheureusement, elle ne fait pas partie de son fond.



J'ai donc cherché sur eBay, delcampe, j'ai visualisé une bonne partie des Cols Bleus qui ont été numérisés. Je me suis adressée à l'ECPAD qui m'ont d'ailleurs fourni de très beaux films sur le Richelieu mais ils n'ont pas cette photographie. Le SHD de Cherbourg a aussi fait des recherches pour moi. Ils m'ont envoyé des photos du navire mais pas de matelot en train de peindre dans leurs archives… Les archives départementales de Saint Lô n'ont rien à ce sujet ni la bibliothèque de Cherbourg. Quant à la presse locale, Ouest France ne peut me renseigner. Ils ont en effet des archives sur le sujet mais pas d'archiviste pour faire des recherches. Je n'ai rien trouvé sur les forum des anciens cols bleus ni les anciens du Richelieu. Les anciens du croiseur Montcalm que j'ai contacté m'ont dit qu'ils allaient chercher de leur côté (sympa les gars de la Marine!). J'ai essayé de retrouver des magazines de "Marine nationale, mer et outremer". Il existe un numéro spécial sur le Richelieu sorti en 1946 mais qui est rare. Je ne sais si la photo de mon père a pu être publié dans cette revue en 1947 ou après?



Puis, j'ai pris connaissance de vos ouvrages. Je pense que vous pouvez m'aider car ils sont richement illustrés ce qui laisse supposer des mois, peut-être des années de recherches chez les brocanteurs, bouquinistes, archives, etc. Vous avez dû avoir entre vos mains beaucoup de choses très intéressantes.

C'est pourquoi pour retrouver cette "aiguille dans la meule de foin", je me tourne vers vous. L'avez-vous vue? Quels conseils pouvez-vous me donner pour me guider dans mes recherches?



Je vais aussi me rendre au SHD de Vincennes la semaine prochaine car le Richelieu me passionne. Ils ont, parait-il, aussi beaucoup de papiers administratifs. Je vais essayer de retrouver les livres de bord du Richelieu sur la période 1947-1948, à moins qu'ils ne soient restés à Brest.

Mon Père aura 90 ans à la fin de l'année. J'espère avoir réussi ma mission d'ici là et lui avoir retrouvé cette photographie.

Je vous renouvelle mes remerciements pour m'avoir rappelé car j'imagine que votre temps est précieux. Un livre se lit plus vite qu'il ne s'écrit…

Cordialement,

Laurence Louis


Me transmettre vos trouvailles, je ferai suivre.
jmbergou@wanadoo.fr

L'AUVERGNE a quitté Lorient BRETAGNE Morbihan chantier naval DCNS FREMM notre-Dame Larmor Morbihan Bretagne

L'AUVERGNE a salué 
Notre-Dame de Larmor 

"Un vaisseau là, dans la brume

A tiré trois coups de canon.

A Larmor, c'est la coutume,

Le vieux clocher lui répond."


La frégate multimissions AUVERGNE 142 mètres de long, construite par DCNS a quitté les rives du Scorff, hier, pour gagner son futur port d'attache, Toulon.


L'Auvergne à Larmor-Plage
photo (c) Patrick Le Pestipon


Comme le veut la tradition, en passant au droit de Larmor-Plage, elle a envoyé plusieurs coups de canon pour saluer Notre-Dame de Larmor.

L'Auvergne salue N-D de Larmor photo (c) Patrick Le Pestipon



Notre-Dame de Larmor a toujours été tellement vénérée par les gens de mer que depuis le XVIe siècle, pas un navire de guerre n'entre dans le port de Lorient ou ne le quitte sans saluer par trois coups de canon la Vierge Marie, Etoile de la mer, pour se mettre sous sa protection. A ce signal, le clergé bénit le navire, sonne les cloches à toutes volées et hisse le pavillon pour rendre le salut à nos valeureux marins. D'où la devise de Larmor : "Bon vent à qui me salue".


La légende dit que pour n'avoir pas respecté cette coutume le 10 avril 1854 en quittant le port de Lorient, la frégate de 60 canons, La Sémillante, affectée au ravitaillement entre la France et la mer Noire pendant la guerre de Crimée, dont le commandant était huguenot, fait naufrage le 15 février 1855 dans les bouches de Bonifacio avec 700 hommes à bord. Il n'y a aucun rescapé.

L'Auvergne devant la Forteresse de Port-Louis
photo (c) Patrick Le Pestipon




L'Auvergne devant Larmor-Plage
photo (c) Patrick Le Pestipon
En octobre 1896, le navire Prosper-Corue qui fait le service de Lisbonne à Arzeu en Algérie est attaqué par environ 150 Maures de la tribu des Bacoyas. Heureusement, un vapeur espagnol, le Séville, parvient à mettre en déroute les pirates après un combat en règle. Le Prosper-Corue est abandonné après le pillage avec un seul matelot à bord, alors que son capitaine Joseph Aubé, de l'Ile-aux-Moines, a été fait prisonnier. Le bateau sera finalement remorqué jusqu'à Alméria par le vapeur Oswel où le rescapé est pris en charge par le consul de France. Il s'agit du jeune Le Mouël, fils d'un ouvrier du port de Lorient. Voyant le bateau tombé aux mains des pirates, croyant son capitaine et tous ses compagnons tués, il se souvint de N.-D. de Larmor et lui promit s'il échappait au danger de faire dire une messe dans son sanctuaire. De bon matin, le 25 octobre, son père raconta à M. Le Bras, le vicaire de Larmor, ce qui était arrivé à son fils et lui demanda d'exaucer le vœu qu'il avait fait à la Vierge en disant une messe le plus tôt possible. Ce qui fut fait dès le lendemain.


L'église de Larmor construite du 15e au 16e siècle siècle est très bien conservée. Sa charpente est remarquable avec des parties sculptées très importantes par exemple les sablières, les entraits et les culots de poinçon. 
Le porche comporte 12 statues polychromes.
Le clocher est plus récent, il date du 17e siècle.source :

Ville de Larmor-Plage


http://envelopmer.blogspot.fr/2016/09/fremm-auvergne-premiere-sortie-la-mer.html



L'Auvergne à Larmor-Plage
photo (c) Patrick Le Pestipon

Merci à Pierrot, Patrick et Claude

26 février 2017

Bretagne exposition Grand-CHAMP 56 Anciens Marins de la Jeanne et exposition TRAMP Jusseaume Kraehn

GRAND-CHAMP 56 Anciens Marins de la Jeanne et exposition TRAMP


 
Ca y est c'est parti pour un grand mois d'exposition à l'Office de Tourisme et à la bibliothèque municipale de GRAND-CHAMP (56) pour une exposition JEANNE d'ARC et TRAMP.

Deux jours de montage avec les copains pour une présentation de l'oeuvre de Patrick Jusseaume aux dessins et Jean-Charles Kraehn au scénario.

On pourra découvrir comment se construit une bande dessinée, le scénario, les recherches documentaires, la construction du récit, les esquisses, la mise en page, le story-bord, les bleus ou les gris de coloriage, la mise en place des noirs....





Les Anciens Marins de la Jeanne d'Arc proposent une double exposition à Grand-Champ. A l'office de Tourisme des Landes de Lanvaux, une exposition Jeanne d'Arc qui évoquera la vie des navires écoles de la Marine, le croiseur et le porte-hélicoptères. On y parlera des escales mythiques, des îles, de la Marcophilie navale, de l'aéro mais aussi des recettes de cuisine avec les recettes de Tante Jeanne. Des maquettes de sous-marins et de navires seront également exposées.




La Marcophilie navale présentera une exposition philatélique sur la Jeanne d'arc et ses nombreuses oblitérations.






A la Bibliothèque municipale est présentée une exposition sur le Thriller Maritime TRAMP. La mer en bande dessinée à bord de Liberty-Ships, héros méconnus de la guerre 39-45.



On va vous faire découvrir le montage de l'expo...


Une pensée aussi à Georges Tanneau, "le marin du GUIL" trop vite parti, documentaliste et correcteur maritime de la série.



L'expo présente l'histoire des Liberty Ships écrite par Jean-Yves Brouard (1993 chez Glénat) et filmée par Jean-François Pahun (2 fois 52 mn - 2005). 
Conçus pendant la bataille de l’Atlantique à partir de la fin 1941, destinés à approvisionner les îles britanniques à partir des Etats-Unis, ces cargos de 10000 tonnes ont sillonné les océans jusque dans les années 90.




De la construction des 2700 et quelques bateaux aux Etats-Unis au Havre et à Rouen en passant par l'Amérique du sud, l'Afrique et l'Indochine.





Rouen 1949. L'armateur Julien de Trichère achète un vieux cargo américain, l'Olav II, qu'il rebaptise la Belle Hélène - sa fille s'appelle Hélène et il l'adore. Yann Calec, jeune commandant sans bateau ni équipage, fait des pieds et des mains auprès d'Ester, la secrétaire de l'armateur, pour se faire engager. Non seulement il y arrive un peu trop facilement, mais on lui donne pour second un certain René Floss, qui traîne derrière lui un passé extrêmement louche


Yann Calec a repris du galon dans la marine marchande : le voilà second d'un commandant despotique. Ce dernier meurt dans des circonstances mystérieuses au large des côtes africaines. Qui est l'assassin...?


sorti du piège de la Belle-Hélène (et du premier cycle de ses aventures), Yann Calec se retrouve second sur le Ouessant, dont le commandant, Avron, est assassiné.



La police arrête rapidement le coupable idéal, un docker noir, mais Calec juge cette conclusion un peu hâtive. Tout le monde pouvait tuer Avron, car tout le monde à bord le détestait, et deux détails restent obscurs. Le bref passage à bord de soeur Marie-Madeleine de la Rédemption, et la disparition du chat du mousse la nuit du meurtre !




Années 50. Yann Calec et Rosanna sont installés à Rouen en compagnie de leur fille, Inès. Pour Yann, l'urgence est de dénicher le commandement d'un "tramp". A force d'obstination, il trouvera finalement un poste en... Indochine. Problème: c'est la guerre en Indochine.

Une sale guerre, même, mais la compagnie est prête à confier à Yann le commandement d'un navire basée à Saïgon. Le salaire confortable fait réfléchir Yann, conscient des dangers encourus. Seulement Rosanna ne semble pas convaincue et se méfie de cette destination "exotique".





Rentré d'Indochine, Yann Calec profite de l'argent de son héritage pour acheter un vieux cargo et se mettre à son compte. Mais ce retour en Normandie ne se fait pas sans heurts : entre la méfiance des armateurs qui voient arriver un concurrent et les manoeuvres des syndicats, Yann découvre les « joies » de son indépendance... Tout bascule avec la découverte d'un cadavre dans les soutes de son navire : et si le cargo était maudit ?






Le magazine Historia a décerné ses prix lors d’une soirée organisée le lundi 17 septembre 2012 dans les locaux de la prestigieuse manufacture des Gobelins de Paris située dans le XIIIème arrondissement. 
Plusieurs ouvrages et auteurs ont été récompensés et c’est le dernier album de Tramp, Le Cargo maudit, pour la catégorie bande dessinée, qui a été récompensé. 



Réalisée par Patrick Jusseaume et Jean-Charles Kraehn, cette série qui met en scène Yan Calec, un capitaine de la “mar-mar” (la marine marchande) rencontre un vif succès depuis près de 20 ans pour 10 albums. A noter que Jacques Ferrandez a reçu le prix spécial du jury pour ses Carnets d’Orient.












Après l'effort le réconfort Lionel




L'accrochage n'est pas toujours aisé... Les réglages et les ajustages sont fréquents.





Trop haut, trop bas, plus à gauche plus à droite...




Jean et Dominique. Jean est le représentant officiel de l'Inano en Bretagne...





Lotti




L'évocation de la guerre d'Indochine, la sale guerre...



Merci à Dargaud pour son soutien, aux auteurs, à la municipalité de Grand-Champ, à l'office de tourisme de Grand-Champ Landes de Lanvaux, à Michel pour le prêts de ses maquettes et à tous les bénévoles.







24 février 2017

Humour dans le carré par Donec Rouge Bresil février 2017

Donec : rouge brésil


Bonjour à tous,

En France nous ne manquons pas de bouffeurs d’écoutes dont les exploits deviennent des mythes. Naturellement leurs patronymes ornent la poupe de nos bâtiments de guerre.



Paradoxalement quelques uns restent dans l’ombre et c’est absolument injuste. Tel est le cas de Nicolas Marie Durand de Villegaignon qui nait en 1510 à Provins
En 1531 le voilà grâce à la recommandation de son oncle Villiers de l’Isle Adam, grand maitre de l’ordre Saint Jean de Jérusalem, chevalier de Malte. Cet ordre en ce temps là pourvoyait notre Marine en officiers.
Il va réaliser au cours de sa carrière quelques exploits qui méritent d’être contés. En 1548, il commande une flotte qui se rend en écosse prendre livraison de la petite fiancée du dauphin François : Marie Stuart. Il réalise cette opération au nez et à la barbe des Anglais avec ses galères. Il contourne l’Ecosse par le nord, descend la mer d’Irlande pour embarquer la belle dans l’estuaire de la Clyde.



En 1556 HENRI II finance une expédition destinée à fonder une colonie Brésilienne où les protestants pourraient exercer librement leur culte. Il quitte le Havre en aout 1555 avec deux bâtiments et 600 marins pour débarquer dans la baie de Rio sur une ile. Il y fait élever un fort qu’il baptise Fort Coligny en l’honneur de son mentor. Il abrite aujourd’hui l’école navale brésilienne. Dans cette colonie cohabitent catholiques et protestants. Des conflits ne tardent pas à éclater faisant le jeu des Portugais qui en 1560 investissent le fort. Mais Villegaignon était rentré en France en 1559. Les relations commerciales avec les Portugais se poursuivirent néanmoins. Mais c’en était fini de la belle aventure des Français au Brésil. Jean Christophe Ruffin dans son ouvrage « Rouge Brésil » nous raconte cette épopée.
Calviniste dans sa jeunesse il est devenu catholique et ne manque pas de s’investir dans les guerres de religions du coté papiste.
En 1567 il est nommé gouverneur de Sens et s’éteint en 1571 dans la commanderie hospitalière de Beauvais-en-Gâtinais près de Nemours.
Quelles aventures !

A la semaine prochaine.

Donec

23 février 2017

Le Pourquoi Pas? IFREMER Nautile Hydrographie Marine nationale

Le Pourquoi Pas?  IFREMER Nautile 




Les besoins d'hydrographie et d'océanographie de la Marine nationale et de la communauté scientifique concourent à des activités de même nature qui favorisent une synergie entre les deux ministères de la Défense et de la Recherche pour leurs moyens maritimes. Dans ce cadre, deux navires ont été construits en partenariat entre le ministère de la Défense et l'Ifremer.





un navire civil, armé par Genavir sous pavillon français, à usage partagé. Il porte le nom de Pourquoi pas ? en hommage au commandant Charcot. Ce navire d'une centaine de mètres, est financé à 55% par l'Ifremer et 45% par la Marine avec une utilisation répartie de 150 jours/an pour la Marine et de 180 jours/an pour l'Ifremer. Il s'agit d'un navire polyvalent équipé pour les travaux en route et optimisé pour les travaux en chantier.








Le Pourquoi pas ? peut ainsi mener à bien des missions d'hydrographie, hauturière ou côtière, de géosciences, d'océanographie physique, chimique et biologique et mettre en oeuvre les équipements scientifiques de l'Institut. Au cours d'une mission, il est capable de mettre en oeuvre alternativement deux équipements lourds, type Nautile, Victor 6000 ou engin remorqué. Il peut également réaliser des affrètements.











Pour ceux que cela intéresse, je vous passe les profils Td (Bd totalement différent en achèvement) et les submersibles embarqués sur le Pourquoi Pas ? navire d'exploration conjoint de l'Ifremer et de la Royale.


Tout a été dessiné sur ces planches y compris les logos et les marques des appareils, c'est aussi le plus grand de mes dessins puisque réalisé au 1/100 ème, les submersibles (jaunes pas noirs !!) sont encore plus grands mais à des échelles différentes...

Création Jacques Marquet 

Merci à Bernard Hily et Jacques Marquet

Camille Pelletan Gaston THOMSON ministres de la Marine croiseur-cuirassé Sully Baie d'Along 1905 Marine nationale

Camille Pelletan et Gaston THOMSON ministres de la Marine  Les ministres de la Marine ont souvent été l'objet de railleries, de critique...