28 septembre 2016

FREMM AUVERGNE première sortie à la Mer Lorient Bretagne Marine nationale DCNS frégate multimissions

FREMM AUVERGNE première sortie à la Mer Lorient 

Larmor-Plage est vraiment un emplacement privilégié pour observer le passage des bateaux. Les Allemands ne s'y étaient pas trompés...



Patrick a vu hier sortir la FREMM Auvergne pour sa première sortie à la mer.
Comme ses ainées, elle a fière allure.


TàD du bureau de Lorient Kervenanec 26-9 20162 rue Maurice Thorez 56100 LORIENT


Le 26 septembre, la frégate multimissions Auvergne, quatrième frégate de la série destinée à la Marine nationale, a effectué sa première sortie à la mer. Ce jalon industriel marque le démarrage des essais en mer du navire qui se dérouleront au large des côtes bretonnes.
Quelques jours seulement après la mise à flot de la FREMM Bretagne, le 16 septembre 2016, DCNS a réalisé ce jour, sur son site de Lorient, la première sortie à la mer de la FREMM Auvergne, quatrième de la série commandée par l’OCCAR* au profit de la Direction générale de l’armement (DGA) pour la Marine nationale. Lors de cette première sortie à la mer, le principal objectif poursuivi est de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire. DCNS

photo (c) Patrick Le Pestipon



Le 15 septembre 2016 à Lorient, sous la présidence du vice-amiral d’escadre Marc de Briançon, amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), le capitaine de vaisseau Xavier Breitel a été reconnu comme commandant de lafrégate multimission (FREMM) Auvergne. Cette cérémonie, assortie de la première levée des couleurs, a constitué un évènement majeur pour le bâtiment. Pour la première fois le pavillon tricolore a flotté sur le pont de l’Auvergne, donnant au bâtiment le statut de navire de guerre.





La FREMM Auvergne, est actuellement en cours d’achèvement sur le site de DCNS à Lorient. Depuis le 16 août, son équipage participe à son armement. Cet équipage de conduite, dont le nombre varie en fonction des essais, est composé au minimum de 60 marins, ainsi que d’un élément à terre qui assure la formation et l’administration. Il remplit une obligation contractuelle entre l’Etat et DCNS, celle d’assurer la navigation dans de bonnes conditions et la présence d’équipes à même de réagir à un sinistre industriel ou à une fortune de mer. En réalisant les essais contractuels avec les acteurs étatiques (Direction générale de l’armement – Marine nationale), l’industriel transfère progressivement les installations à l’équipage.

photo (c) Patrick Le Pestipon


Le commandant s’est exprimé devant son équipage en ces termes : « vous pouvez être légitimement fiers de prendre part au programme des frégates multimissions, qui sont le reflet de l’excellence des savoir-faire navals français et dont les capacités militaires, déjà éprouvées en opérations, sont désormais reconnues.».



photo photo (c) Patrick Le Pestipon


Le CV Breitel dispose déjà d’une solide expérience d’officier de la Marine nationale. Il sert au sein de l’institution depuis plus de 23 ans, dont 13 années embarquées au cours desquelles il a déjà exercé deux commandements à la mer : l’Engin de débarquement d’infanterie et de chars (EDIC) Sabre entre 2000 et 2001 et le patrouilleur de haute mer (PHM) Lieutenant de vaisseau Lavallée de 2008 à 2010. Il possède en outre une bonne connaissance des FREMM : de 2014 à 2016, il sert comme commandant en second à bord des frégates multimissions, dans un premier temps à bord de la Normandie puis de la Provence, en armement à Lorient, avant d’être affecté à bord de l’Aquitaine en septembre 2015. Le CV Breitel est chevalier de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite.

photo (c) Patrick Le Pestipon


« L’accélération du planning d’essai sur la FREMM Auvergne témoigne de la capacité de DCNS à assurer une production en série performante, tant industrielle qu’économique, grâce notamment à l’expérience acquise sur les premières frégates livrées », explique Nicolas Gaspard, directeur du programme FREMM chez DCNS.

photo (c) Patrick Le Pestipon

photo (c) Patrick Le Pestipon

photo (c) Patrick Le Pestipon

photo (c) Patrick Le Pestipon

La Marine à Clermont-Ferrand


photo (c) Patrick Le Pestipon

Merci à Patrick Le Pestipon et à Pierre Le Galle


sources :


http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/prise-de-commandement-de-la-fregate-multimission-auvergne

http://fr.dcnsgroup.com/news/dcns-debut-des-essais-en-mer-de-la-fremm-auvergne/


Y743 BSRS PALANGRIN bâtiment surveillance radiologique

Y743 PALANGRIN Bâtiment de Surveillance radiologique






La Marine nationale est le deuxième exploitant du nucléaire en France. Elle utilise l’énergie nucléaire depuis plus de 35 ans à deux titres : d’une part, dans le cadre de la dissuasion nucléaire et, d’autre part, pour la production d’énergie de certains de ses navires (tous les sous-marins et le porte-avions "Charles de Gaulle").




Le Palangrin, navire construit en 1969, était basé à Brest et affecté au service de la surveillance Radiologie





Le SSR (Service de Surveillance Radiologique) est chargé de détecter toute présence anormale de produits radioactifs dans l'environnement en effectuant des prélèvements d'eau de mer, de faune, de flore et de sédiments marins.


Acteur engagé dans la protection de l’environnement notamment dans les domaines de la prévention et de la lutte contre les pollutions, la marine nationale s’inscrit également dans une démarche de développement durable se traduisant par une participation proactive au « contrat de baie » de la rade de Brest depuis 1998.

Enfin expert agrée auprès des autorités indépendantes de sûreté et de protection de l’environnement , le laboratoire d’analyse, de surveillance et d’expertise de la marine (LASEM) effectue une surveillance constante de l’environnement atmosphérique, terrestre et marin dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de Brest et de l’Ile Longue.



Les installations nucléaires de la Défense de Brest et de l'Île Longue font l'objet d'un plan particulier d'intervention (P.P.I.).

Le PPI, qui s'inscrit dans la logique du plan ORSEC, définit l'organisation et l'intervention des secours pour assurer la sauvegarde des populations et la protection de l'environnement en cas d'accident à caractère radiologique dont les conséquences s'étendraient à l'extérieur des installations militaires.

La zone d'application de ce PPI concerne une partie des territoires des communes de Brest d'une part et de Crozon et Lanvéoc d'autre part.

Compte-tenu de la nature des activités nucléaires conduites sur les sites de Brest et de l’Ile Longue, le Préfet du Finistère peut être confronté à deux situations accidentelles bien différentes.

En effet, selon la cinétique envisagée, un accident à caractère radiologique n’aurait potentiellement ni le même impact, ni les mêmes conséquences sur des populations riveraines directement exposées.


27 septembre 2016

Le D'Entrecasteaux au cercle polaire SHOM EPSHOM hydrographie Brest Toulon

Le D'Entrecasteaux au cercle polaire arctique

Un ami dont le père était hydrographe au SHOM m'a apporté un carton de plis adressés à ce qui était l'E.P.S.H.O.M à Brest...

De quoi alimenter le blog pendant un petit moment...

et parmi ces enveloppes ce magnifique tampon du D'Entrecasteaux au cercle polaire arctique qui occupe la totalité de l'enveloppe.




Unique bâtiment de ce type, le D'Entrecasteaux a été le premier bâtiment océanographique français. Jusqu'en 2003, c'était l'unité la plus importante du Service Hydrographique et Océanographique (SHOM) de la Marine.

Mis sur cale en juillet 1969 par la DCAN à l'arsenal de Brest, lancé le 30 mai 1970, il est entré en service le 8 octobre 1971. L'appareil propulsif a été monté par la CNIM de la Seyne sur Mer.

Le D'Entrecasteaux est basé à Brest jusqu'en 1988, puis à Toulon au sein de la Mission Océanographique de la Méditerranée (MOM).




En 1995, il retrouve Brest, son port d'origine et travaille pour la Mission Océanographique de l'Atlantique (MOA), tout en étant rattaché organiquement, depuis le 1er juin 2000, à la Force d'Action Navale.

En 2003, il est remplacé dans ses missions par le BHO Beautemps-Beaupré, et il est alors reconverti en bâtiment de sauvegarde et d'entraînement (BSE). Dans ce cadre, il effectue des missions de sauvegarde et de surveillance des approches maritimes, et il assure un soutien à la formation maritime, à la manœuvre et à la sécurité pour les écoles du personnel de la Marine de Brest et Lanvéoc-Poulmic.

Le D'Entrecasteaux est retiré du service actif le 30 juin 2008, et il est mis en réserve le 1er septembre. Son retrait définitif du service et la dernière cérémonie des couleurs ont lieu le 12 septembre 2008.





B.E. ARMOISE DCAN A 741 Laboratoire détection sous-marine DCAN Toulon le Brusc Var M722

B.E. ARMOISE A 741


Empreinte de machine à affranchir de la DCAN Toulon 18-2-86


Mis en construction en 1954 aux chantiers Taylor à Shoreham en Grande-Bretagne, le MSI (Mine Sweeper Inshore) 75 Vexham fait parti des 15 unités de type Ham réalisées pour la France et attribuées au titre du PAM (Pacte d'Assistance Mutuelle). Réalisé sur financement Américain et mis à flot le 3 avril 1954, il est admis au service actif le 2 avril 1955, jour de son arrivée à Brest. Avec plusieurs navires du même type, il forme la 26ème DIDRA (DIvision de DRAgueurs) et reçoit pour tout nom de baptême le numéro de coque M772! Il faut attendre une décision du 22 février 1964 pour que le dragueur devienne Armoise.



Un autre bâtiment (un dragueur selon cette carte postale) a porté le nom d'Armoise
Dragueur de mines Type YMS - M 642 - ( 1944 - 23/11/1959 )  280t - 1000 cv  - En 1944 N° de coque D 313 - En 1947  D 02 


Les premières années dans le port Breton voient s'enchaîner opérations de déminage, exercices nationaux et multinationaux, escales et concours divers. En 1959, Armoise connaît son unique déploiement outre-mer. Avec Pétunia et Violette, accompagnés par l'ancien ravitailleur d'hydravions Allemand Paul Goffeny, ils se déploient le long des côtes africaines descendant jusqu'à Douala au Cameroun. Les années 60 voyant s'achever les grandes opérations de dragage, Armoise quitte la 26ème DIDRA au début de l'année 1962 pour subir un grand carénageet des modifications auprès de la DCAN (Direction des Constructions et Armes Navales) Cherbourg.



Après un long transit via Gibraltar, le dragueur rejoint Toulon en mai 1962. Il entame une longue carrière de navire auxiliaire auprès du LDSM (Laboratoire de Détection Sous-Marine) dépendant de la DCAN. Implanté depuis 1946 au Brusc sur la commune de Six-Fours-Les-Plages, il est chargé de l'étude et du développement des systèmes de détections acoustiques et de leurs corollaires (trajectographie, classification des contacts, traitement des informations tactiques…). 




Travaillant dans la zone de grands fonds de Sicié, Armoise apporte son concours au laboratoire ou expérimente lui-même différents matériels. Stationné au petit port du Brusc et non à Toulon, il est reclassé bâtiment auxiliaire le 1er juin 1973, arborant le numéro de coque A741 en lieu et place du M772 originel.



Dépassant les 30 ans, le petit bâtiment souffre d'obsolescence et devient coûteux à l'entretien. L'année 1989 est marquée par son désarmement dans l'arsenal de Toulon qui s'achève par la dernière cérémonie des couleurs. L'ex-Armoise reste en attente dans l'enceinte des anciens chantiers de La Seyne-Sur-Mer jusqu'à son départ pour la démolition en Italie le 30 octobre 1991.







26 septembre 2016

Présidence de la République

Présidence de la République PARIS





Sur un pli adressé par la Présidence de la République au Service Hydrographique et océanographique de la Marine à Brest, le timbre à date de la Présidence de la République et le contre-seing Président de la République


PRESIDENCE REPUBLIQUE PARIS * 5-9-1985
Le palais de l'Élysée est un hôtel particulier parisien, situé au no 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, dans le 8e arrondissement. Il s'agit du siège de la présidence de la République française et de la résidence officielle du président de la République depuis la IIe République.

Construit par l'architecte Armand-Claude Mollet en 1720 pour Louis Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux, le palais de l'Élysée a une histoire illustre : cadeau du roi Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753, puis palais princier de Joachim Murat, beau-frère de Napoléon Ier, qui, en 1805, en fit sa résidence impériale. Son neveu, Napoléon III, y habita également.

Selon Europe 1, ce ne sont pas moins de 24.000 lettres qui arrivent chaque mois au service courrier de l'Elysée, qui n'est pas situé dans le prestigieux palais mais dans une annexe à quelques centaines de mètres, dans le Palais de l'Alma, 11 quai Branly.


Pour traiter toute cette correspondance, l'Elysée dispose de sa propre Poste. Environ 90 personnes y travaillent quotidiennement pour ouvrir les lettres, les trier et y répondre. "Les personnes attendent en retour une réponse rapide et personnalisée à leurs requêtes, leurs témoignages, ou leurs réflexions", explique la présidence. Ce travail est assuré par des fonctionnaires issus de différentes administrations qui ont les compétences pour répondre aux citoyens. Quand la question est d'ordre plus politique, les courriers peuvent être traités par le cabinet du chef de l'Etat. Quelques mois après son élection, en juillet 2012, François Hollande avait d'ailleurs rendu une visite au personnel de ce service.

Le "contreseing" est la formalité par laquelle une personne ayant reçu qualité pour le faire, atteste de l'authenticité de la signature apposée sur un document par une autorité sur un acte public.

Si le président de la République reçoit autant de courrier de la part des citoyens, c'est en raison de l'importance de sa fonction. Mais pas seulement. Une autre explication est la gratuité d'une telle correspondance. Inutile en effet d'affranchir une telle lettre et donc de coller un timbre à 63 centimes pour les lettres adressées à François Hollande, 55 rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris. La seule condition est que l'enveloppe ne dépasse pas 20 grammes, soit trois feuilles maximum. C'est la seule exception permise par la Poste avec les missives écrites par les enfants... au père Noël.


Sources ;

http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/15/courrier-hollande-cinq-choses-poste-elysee_n_4099696.html#


25 septembre 2016

Direction de la Poste Navale centrale 1982

Direction de la Poste Navale centrale 1982

Published 27 juillet 2012 L'Adresse Musée de La Poste


Une tenue d’officier de la Poste navale – veste, pantalon, manteau et casquette – vient de faire son entrée dans les collections de l’Adresse Musée de La Poste. Un don d’un « postier marin » qui donne l’occasion de revenir sur le rôle et l’histoire de la Poste navale…




Le tout récent don de Michel Tuffeu – une tenue d’officier de la Poste navale – permet au musée d’enrichir encore sa déjà très belle collection d’uniformes. Né en 1946, Michel Tuffeu est appelé à l’activité aux PTT en 1965 avec le grade de contrôleur. Il débute ainsi sa carrière à Paris, au centre d’enseignement. Dès octobre 1965, il est affecté à la Poste navale, au bureau de Hourtin Naval, en Gironde, en tant que matelot appelé du contingent. Libéré de ses obligations militaires, il intègre ensuite le bureau de poste d’Arnouville-lès-Gonesse, dans le Val d’Oise.

En 1978, Michel Tuffeu est détaché à la Poste aux armées, secteur marine, avec le grade de Premier Maître de la Poste navale. Il est alors affecté au bureau de Paris Naval (dans le 8ème arrondissement de Paris). Après plusieurs promotions en 1979, puis en 1988, il est nommé chef du bureau de Brest Naval. Et en 1997, Michel Tuffeu rejoint l’Etat-major de la marine en tant qu’adjoint au Directeur de la Poste navale. En 2003, il devient responsable du détachement de liaison de la poste interarmées auprès de l’Etat-major de la marine. Le grade et l’uniforme « Marine » sont conservés. Michel Tuffeu fait valoir ses droits à la retraite en 2006. Et fait don tout récemment au musée de La Poste d’un uniforme d’officier de la Poste navale…



Sur Enveloppe Postes et Télécommunication flamme 75200 PARIS NAVAL Vagues à droite
Cachet d'unité Direction de la Poste navale centrale 

La poste navale disposait à la fin des années 1950 et au début des années 1960 de quatre bureaux en métropole : Paris (fermé en 2002), Marseille (fermé en 1971), Toulon (fermé en 2009) et Hourtin (fermé en 2000). « Paris naval », tout particulièrement, est un bureau important qui dessert l’Etat-major et les services de la marine à Paris. Et qui centralise le tri des dépêches en provenance ou à destination des bâtiments en mission en mer. Hormis Hourtin, ces bureaux existent depuis la Seconde Guerre mondiale et sont identifiés par un numéro jusqu’en 1963. A cette date, ils sont transformés en bureaux permanents, avec une identification géographique inscrite dans le timbre à date à la place du numéro. Leur activité est liée à la desserte des bâtiments et au trafic postal entre les ports militaires. D’autres bureaux seront mis en place ultérieurement : Brest ouvre en 1969 (fermé en 2009), Cherbourg en 1979 (fermé en 2008) et Lorient en 1985 (fermé en 2008).



 La réforme de « l’interarmisation », qui a lieu en janvier 2003, supprime la spécificité navale. Les bureaux deviennent alors des BPI : Bureaux de la Poste Interarmées. Ils demeurent toujours à vocation « marine », mais fonctionnent comme les autres bureaux à vocation « terre » ou « air ». La mention « naval » est remplacée par « armées » et l’ancre de marine supprimée dans les timbres à date. Tous ces bureaux sont dissous entre juin 2008 et janvier 2009. Mais cet uniforme rappelle la mémoire de ces services et des « postiers marins » qui y étaient intégrés. (PR / MN)

Les collections de l’Adresse Musée de La Poste, 34 Bd de Vaugirard, Paris 15ème.



https://ladresseip.wordpress.com/2012/07/27/un-uniforme-qui-raconte-lhistoire-de-la-poste-navale/

Merci à Claude Arata

23 septembre 2016

Le Marion Dufresne à Kerguelen 23-8-2016

Le Marion Dufresne à Kerguelen


















Humour dans le carré par Donec : Changeons d'air 23 septembre 2016

Donec : Changeons d'air 



Bonjour à tous,


Notre pays dispose d’inventeurs talentueux dont l’apport à l’histoire de l’aviation fut essentiel. Malheureusement leur génie ne fut pas reconnu.

Etienne Oemichen fut de ses inventeurs obstinés. Il vient au monde à Chalon sur Marne le 14 octobre 1894. Enfant, il effectua une ascension en ballon captif, cet évènement qui l’émerveilla devait décider de son avenir.



Avant la guerre de 1914 1918 des ingénieurs comme Blériot, Pescara ou Cornu étaient parvenus à faire décoller des hélicoptères de conception ingénieuse mais n’avaient su résoudre les problèmes de stabilité horizontale. En 1920 Etienne Oehmichen abandonne tout pour se consacrer à l’étude de sa machine en s’inspirant du vol des oiseaux et des insectes. Sa première invention, c’est l’hélice anti-couple permettant l’orientation de l’appareil en évitant qu’il ne tourne sur lui-même. Entouré d’une petite équipe qui ne compte ni son temps ni son courage, il parvient le 4 mai 1924 à faire décoller son hélicoptère et à lui faire effectuer un kilomètre en circuit fermé. Cette machine ressemblait aux petits drones dotés de quatre hélices avec lesquels nous jouons. Naturellement ses dimensions étaient respectables. Toutefois la machine de Oehmichen était terrifiante par ses évolutions incertaines et son bruit d’enfer.



A l’époque, l’état français considérant que l’hélicoptère n’avait aucun avenir lui coupa les vivres. Etienne orienta alors ces recherches dans d’autres directions et termina sa carrière comme professeur au collège de France.

A la semaine prochaine

Donec

22 septembre 2016

Mission Arromanches 3 Porte-avions Charles de Gaulle

Mission Arromanches 3 

Porte-avions Charles de Gaulle 



Comme prévu, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé, le 19 septembre au soir, de sa base de Toulon pour ensuite mettre le cap vers la Méditerranée orientale. L’annonce a été faite par le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA).


Photo Dominique Leriche


Ainsi, la composition du groupe aéronaval (TF473) constitué autour du porte-avions n’a pas été communiquée. L’on sait juste que la frégate anti-sous-marine allemande Augsburg en fera partie (comme lors de la précédente mission du Charles-de-Gaulle) de même que, probablement, le destroyer de type Arleigh Burke USS Ross (pour le coup, ce serait une première…).


En outre, le groupe aérien embarqué (Gaé) sera, et c’est aussi inédit, composé de 24 Rafale M et d’un hélicoptère NH-90 NFH. Enfin, deux avions de guet aérien E2-C Hawkeye complèteront ce dispositif.



Ainsi, avec l’appui de la TF473, l’opération Chammal disposera de 36 Rafale (24 de la Marine, 12 de l’armée de l’Air). Le positionnement du porte-avions en Méditerranée orientale devrait permettre – sans doute – de mener des vols de reconnaissance au-dessus de la Libye, comme cela avait été le cas en novembre dernier.


261,50 MÈTRES


C'est la longueur du porte-avions. Il mesure plus de deux fois le stade Mayol, et équivaut en longueur à la hauteur de la Transamerica Pyramid (le plus haut gratte-ciel de San Francisco), ou à la longueur du tristement célèbre Titanic.

Le plus grand paquebot du monde, l'Harmony of the Seas, mesure environ 100 mètres de plus. Par contre, le Charles-de-Gaulle enregistre (à deux mètres près) la même largeur que ce géant des mers, qui n'atteint pas la hauteur du porte-avions: il culmine à 72 mètres, contre 75 pour le bâtiment militaire. Et toc!

42.000 TONNESLe fleuron de la Marine nationale pèse pas moins de 37.085 tonnes, et atteint 42.000 tonnes à pleine charge. Soit environ quatre fois la Tour Eiffel dans son ensemble, plus de 70 Airbus A380, ou encore 177 statues de la Liberté. Un poids impressionnant, mais encore cinq fois moins important que celui de l'Harmony of the Seas (226.000 tonnes), et moins imposant que les portes-avions de l'US Navy, comme l'USS George H. W. Bush et ses 98.000 tonnes.







1.000

Le porte-avions peut naviguer jusqu'à 1.000 kilomètres par jour, soit l'équivalent d'un Le Havre-Toulon.

2.000


Le navire peut accueillir à bord environ 2.000 membres d'équipage, dont 177 officiers, 890 officiers mariniers et 883 quartiers-maîtres et matelots.

45

Le Charles-de-Gaulle peut rester en autonomie 45 jours sans être réapprovisionné en vivres.

300 KM/H

Le mastodonte des mers ne peut dépasser la vitesse de 27 nœuds (environ 50 km/h) - avec un poids d'environ 40.000 tonnes, c'est déjà pas mal. Mais sa puissance en fait un bâtiment particulièrement exceptionnel: les catapultes peuvent propulser des avions de près de 25 tonnes de 0 à 300 kilomètres/heure, en... 1,5 seconde!

Il a la capacité de catapulter un avion toutes les trente secondes, et jusqu'à 20 avions en douze minutes.






100

Le Charles-de-Gaulle peut emporter 40 aéronefs (Rafale, Super-étendard, Hawyeke, Dauphin).

Les avions de combat peuvent effectuer cent missions par jour, pendant sept jours.

Il dispose aussi de nombreux équipements électroniques (radars, brouilleurs...) et d'armement, comme des missiles Aster et quatre mitrailleuses.

3.400 TONNES

C'est la quantité de carburant que peut emporter le Charles-de-Gaulle.

20 MILLIARDS

Le porte-avions, dont la construction a été autorisée en 1986, a été livré - avec quelques années de retard suite au gel de crédits militaires, en 2000. Le coût du programme est évalué à 20 milliards de francs (soit 3.048.980€), 18% de plus que ce qui avait été prévu en 1985, selon un rapport du Sénat. Le plus gros navire militaire européen doit bientôt subir une révision complète dans les bassins Vauban de Toulon. Elle devrait prendre 18 mois. Le coût de l'ATM (arrêt technique majeur) est évalué à 1,3 milliard d'euros.

50.000€

... Par heure, c'est le coût évalué du Charles-de-Gaulle en intervention.


Sources :


http://www.varmatin.com/technologie/ces-10-chiffres-impressionnants-sur-le-porte-avions-charles-de-gaulle-qui-repart-en-mission-contre-daech-79081

http://www.opex360.com/2016/09/20/le-porte-avions-charles-de-gaulle-appareille-pour-sa-troisieme-mission-daesh-depuis-janvier-2015/#rWdkulWz3t3jG9Av.99

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