21 avril 2015

Frégate L'Hermione 15 ans déjà! Rochefort construction Charente maritime

La Fayette nous revoilà...
15 ans déjà!







L'association Hermione-La Fayette a obtenu son homologation maritime de la part des autorités françaises et du bureau Veritas, rapporte France Bleu lundi 23 mars. Le constructeur et armateur de la frégate L'Hermione, la réplique de la frégate sur laquelle le général La Fayette rallia les insurgés américains en 1780, pourra donc commencer sa traversée de l'Atlantique comme prévu au mois d'avril sur les traces du marquis.




La délivrance de ses certificats – « de franc bord » et « d'aptitude à la navigation » – vient confirmer les autorisations provisoires accordées pour les essais en mer du trois-mâts, en septembre et octobre 2014



15 ans déjà photo (c) JM Bergougniou
Depuis le lancement en 1997 du chantier de l’Hermione (Frégate qui, en 1780, permit à La Fayette de traverser l’Atlantique pour soutenir les "Insurgents" américains face aux anglais), on compte 3 200 000 visites. La ville de Rochefort, qui participe largement au financement du chantier a voulu connaître précisément l’impact économique de l’Hermione sur la vie locale. A sa demande, la Chambre
de Commerce et d’Industrie Territoriale de Rochefort et de Saintonge a lancé une étude sur deux ans pour quantifier les retombées économiques du chantier sur la ville de Rochefort, en termes de dépenses générées sur la ville, d’emplois et de publicité.

photo (c) JM Bergougniou
Depuis le lancement en 1997 du chantier de l’Hermione (Frégate qui, en 1780, permit à La Fayette de traverser l’Atlantique pour soutenir les "Insurgents" américains face aux anglais), on compte 3 200 000 visites. La ville de Rochefort, qui participe largement au financement du chantier a voulu connaître précisément l’impact économique de l’Hermione sur la vie locale. A sa demande, la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de Rochefort et de Saintonge a lancé une étude sur deux ans pour quantifier les retombées économiques du chantier sur la ville de Rochefort, en termes de dépenses générées sur la ville, d’emplois et de publicité.
photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


L’étude a démarré en 2010. Concrètement, après accord sur le site, les enquêteurs téléphonaient aux visiteurs venus exclusivement pour le chantier de l’Hermione et leur demandaient combien ils avaient dépensé sur place en plus de la billetterie et du transport.
Pour la période de juillet-Août 2010, un visiteur a dépensé en moyenne 20 euros lors de sa visite. En multipliant par le nombre de visiteurs, on obtient environ 2 550 000 euros de dépense générées à Rochefort pour l’année.

photo (c) JM Bergougniou
Sachant que les collectivités publiques ont dépensé en moyenne 900 000 euros par an en travaux et subventions pour l’Hermione dont 250 000 euros pour la ville de Rochefort, on peut estimer que pour un euro investi par les collectivités publiques dans le chantier, 3 euros sont dépensés dans Rochefort par chaque
visiteur. Ce rapport monte de 1 à 10 si l’on ne considère que les subventions de la ville de Rochefort. Ces chiffres seront probablement revus à la hausse après la même étude prévue en septembre-octobre 2011 car il est prouvé statistiquement qu’une personne dépense plus
hors saison.
photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


Enfin, 316 millions de lecteurs au travers de 2600 articles ont découvert l’Hermione et la ville de Rochefort ce qui équivaut à un budget publicitaire de 8,7 millions d’euros.

Les bons résultats de cette étude confortent l’Association et les passionnés du projet, et elle incite le conseil municipal à investir davantage dans l’arsenal maritime. Actuellement, la ville
de Rochefort finance l’installation en cours des bateaux-portes, qui permettra à l’Hermione d’accéder à la Charente.

la suite sur 



photo (c) JM Bergougniou

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photo (c) Françoise Massard

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photo (c) Françoise Massard






Sources : le petit économiste 
http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/de-l-arbre-la-fregate-la-construction-de-l-hermione-en-images-665969


http://fr.ambafrance-us.org/spip.php?article6588

20 avril 2015

Croiseur Colbert en Amérique du Sud 1964 Charles de Gaulle

Croiseur Colbert en Amérique du Sud Charles de Gaulle

sur une idée d'Alain Facchinetti
Bâtiment possédant un équipage de plus de 500 hommes, le croiseur Colbert eut droit, en application de l'arrêté du 18 avril 1923, à une agence postale navale qui fonctionne effectivement à bord du Colbert, aux appellations différentes liées à son armement : C.A.A. Colbert (croiseur anti-aérien) du 1er mars 1959 au 15 décembre 1969 et C.L.M. Colbert (croiseur lance-missiles) du 16 janvier 1973 au 31 mai 1991.

De Gaulle y América Latina





Aujourd'hui, il nous semblerait impossible qu'un Président de la République s'absente du territoire national pendant 25 jours pour une série de voyages officiels. C'est ce qu'a fait le Général de Gaulle en 1964. 




:


Du 20 septembre au 16 octobre 1964, le général de Gaulle accomplit le périple de l'Amérique du Sud par air et par mer.

Très attentif à réduire le volume de sa suite lorsqu'il se rendait à l'étranger, il admit à cette occasion, compte tenu de la longueur du voyage, d'être accompagné de deux aides de camp : c'est ainsi que le comandant de l'Armée de l'Air Albert Lurin et moi, qui étrennais mes galons de capitaine de frégate, nous partageâmes une charge qui se révéla, en effet, assez lourde.


Ce fut, en même temps, une expérience des plus enrichissantes. Nous avions pu, à l'Élysée, suivre les préparatifs du voyage et en pénétrer les motifs, il nous restait à en mesurer l'impact : dix visites officielles aux dix pays sud-américains héritiers des empires portugais et espagnols, en firent l'un des événements majeurs de l'année diplomatique.
C'est à bord de ce bâtiment de guerre, juridiquement « territoire français », que le Président de la République put signer valablement les décrets qui paraîtront quelques jours plus tard au Journal officiel, avec la mention : « Fait à bord du Colbert. C. de Gaulle ». À cet effet, plusieurs envoyés de la « maison » ou du secrétariat général du Gouvernement, effectuèrent les allers et retours nécessaires entre Paris et les ports d'Amérique du Sud.
Lorsqu'il décolle de Pointe-à-Pitre, le 21 septembre au matin, le président de la République a été bien informé. Cependant, si sa suite est lourdement chargée de dossiers, lui, me semble-t-il, se fie largement à son instinct. 
René Besnault aide de camp du Président va nous servir de rapporteur pour ce séjour

Venezuela Colombie Equateur Perou Bolivie Chili Argentine Paraguay Uruguay Brésil Equateur


L'ambassade de France à Quito en 2014 a monté une exposition pour rappeler 

La soutien apporté par de nombreux latino-américains dans le combat pour la liberté conduit par de Gaulle, au nom de la France durant la Seconde Guerre Mondiale ;
L’impact des voyages du Général de Gaulle, en 1964, en Amérique latine et dans le monde ;
Les liens entre la France et l’Équateur durant la Seconde Guerre Mondiale à travers le prisme de la résistance équatorienne et du soutien de l’Équateur à la France libre, avec des personnalités comme Clemente Ballén de Guzmán, Alfredo Gangotena et José María Velasco Ibarra ; Un regard sur les conséquences de la visite du Général de Gaulle dans les relations diplomatiques entre la France et l’Équateur ; Un moment marquant de l’amitié franco-équatorienne à travers la culture et la politique.

Du 21 septembre au 16 octobre 1964, le général de Gaulle accomplit un voyage qui le conduit dans les dix Etats du continent sud-américain. Au cours du voyage il prononce des discours en français et en espagnol, dans lesquels il encourage le développement des liens d'amitié et de coopération entre la France et l'Amérique du Sud.




Du 21 septembre au 16 octobre 1964, le général de Gaulle accomplit un triomphal voyage à travers toute l'Amérique latine, visitant successivement le Venezuela, la Colombie, l'Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili, l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay et enfin, le Brésil (en mars 1964, il avait déjà rendu une visite officielle au Mexique). Pour le président français, il s'agit avant tout de créer des contacts avec cette autre Amérique, de lui prodiguer les mêmes encouragements d'indépendance qu'aux satellites de l'URSS, et d'inscrire ainsi la politique de la France comme une troisième alternative possible face au monde bipolaire. Les Etats-Unis, pour qui le continent américain tout entier est une " chasse gardée ", y voient quant à eux un nouvel affront - parmi d'autres - de la diplomatie française.





Cette édition spéciale du journal télévisé - dont l'extrait sélectionné ne se compose que de la première partie du voyage - retrace les grandes étapes de l'épopée du Général jusqu'en Argentine. Le journaliste de l'ORTF Jean Lanzi présente et commente le reportage.

Au Venezuela, à Caracas, le général de Gaulle est accueilli à sa descente de la Caravelle par le président Raúl Leoni. Dans les rues de la capitale, la population l'accueille avec entrain. Après un discours devant le Parlement, il se rend au palais de Miraflores, où on lui remet une décoration - " un collier qui nous vient de Bolívar lui-même " aurait-il dit : Simón Bolívar, figure de l'émancipation de l'Amérique latine, connaissait bien la France. Admirateur de Napoléon Ier (il assiste même à son couronnement), il vécut plusieurs années dans l'Europe des Lumières.





En Colombie, où le président Guillermo León Valencia doit affronter les multiples guérillas marxistes, le général de Gaulle arrive à Bogota le 22 septembre. Là, des milliers de Colombiens saluent le cortège présidentiel qui parcourt les rues de la capitale. Le lendemain, comme dans chacun des pays visités, le président français signe des accords de coopération économique et technique, visant à rapprocher l'Amérique latine de l'Europe.

En Équateur, pays régulièrement secoué par les coups d'État de la junte militaire, de Gaulle est accueilli par le contre-amiral Ramón Castro Jijón, président de ce régime autoritaire depuis 1963. Sur le balcon du palais national de la place de l'Indépendance, il prend la parole en espagnol, à la grande joie de la population de Quito, venue écouter le " caudillo ", le Général victorieux.





Au Pérou, à Lima, le général de Gaulle est reçu par le président Fernando Belaúnde Terry. Le journaliste évoque alors le nom de Manuel Prado Ugarteche, président par deux fois : la première, lors de la Deuxième Guerre mondiale (il engagea son pays aux côtés des Alliés) ; une seconde de 1956 à 1962 (où il fut reçu en visite officielle en France).

En Bolivie, à La Paz, il rencontre le président Víctor Paz Estenssoro. Quelques semaines plus tard, en novembre 1964, une junte militaire le renversa au profit de René Barrientos Ortuño.




"Le port d'Arica, où nous arrivons, est situé à l'extrême nord du Chili, dans cette province d'Antofogasta qui, depuis la fin du siècle dernier, prive la Bolivie de tout accès à la mer.


C'est là que nous attend le Colbert et c'est à son bord que va se poursuivre le périple de l'Amérique du Sud jusqu'à l'inoubliable arrivée à Valparaiso, à 14 degrés et demi plus au sud. J'ai déjà raconté dans la revue Espoir, cette partie du voyage et, plutôt que me répéter, j'y renvoie le lecteur indulgent, et reprends mon récit au moment (1er octobre 1964, à 10 heures) où le général de Gaulle est accueilli par le président de la République chilienne, Monsieur Jorge Alessandri (non pas à l'aérodrome, comme indiqué dans le volume III des Discours et Messages, mais sur le rôle Prat)." René Besnault

Au Chili - avec qui la France entretient une longue relation d'amitié depuis le dix-neuvième siècle - le général de Gaulle est reçu par président Jorge Alessandri et signe d'importants accords de coopération technique et culturelle.

En Argentine, la situation politique est explosive : secoué par d'incessants coups d'État militaires, le pays est alors dirigé par le président Arturo Illia, dont le gouvernement est inquiété par le mouvement péroniste. Et le dictateur exilé met le Général dans une situation inextricable lorsque celui-ci demande à ses défenseurs de " saluer de Gaulle comme ils le salueraient lui ". Ainsi, des manifestations - violemment réprimées par le pouvoir - éclatent-elles sur le parcours du président français.  Aude Vassallo


René Besnault écrit : 

Le 8 octobre, au matin, la Caravelle présidentielle s'envole vers l'Uruguay, voisin, mais si différent !

Cependant, le Colbert, passé du Pacifique à l'Atlantique, par le détroit de Magellan, nous a rejoints à Montevideo et c'est à bord de ce croiseur que nous rallierons Rio de Janeiro.
C'est sur le môle d'escale, où il est amarré, que se déroule la cérémonie des adieux. Les présidents passent lentement en voiture devant le croiseur, salués par les vivats réglementaires de l'équipage à la bande. Le grand pavois est arboré sur tous les bâtiments de guerre, en particulier sur les escorteurs Uruguay et Artigas, qui attendent le Colbert dans l'avant-port. Les hymnes nationaux sont joués, les troupes passées en revue. A 12 h 30, le général de Gaulle monte à bord. Pour la traversée, je me permets de renvoyer à nouveau le lecteur indulgent, au récit de la partie maritime du périple, paru dans la revue Espoir. René Besnault
Brésil


Le cérémonial d'arrivée, à Rio, se déroule sur le quai d'honneur du ministère de la Marine, où le maréchal Castelo Branco, « Président de la République des États-Unis du Brésil », accueille le général de Gaulle.
Branco est petit et il vaut mieux voir les deux hommes assis que debout l'un à côté de l'autre, mais il est allé à l'École de guerre française (« Vous connaissez bien la nation au nom de laquelle j'ai l'honneur de vous visiter »), il a commandé un régiment en Italie, en 1943, « aux côtés des nôtres », et, enfin, il a des vues politiques précises sur le monde. René Besnault

Timbre commémoratif de la visite du Président Charles de Gaulle  émis par les Postes brésiliennes
Premier jour le 13 octobre 1964  Sépia et marron.
Le lendemain, 15 octobre, la Caravelle nous ramène dans l'ancienne capitale, où nous attend le Colbert, à bord duquel sera donné le dîner en l'honneur du président Castelo Branco.

Enfin, le 16, le général de Gaulle et sa suite regagnent Paris par un vol sans escale de 11 h 30. Le périple est terminé.
sources :

19 avril 2015

Le croiseur Jeanne d'Arc en escale à San Pedro campagne 1934-1935

Le croiseur Jeanne d'Arc en escale à San Pedro - USS RELIEF


Souvent lors de la visite d'un navire étranger, celui-ci est parrainé par un navire américain. Le croiseur Jeanne d'Arc sera parrainé par le navire hôpital USS RELIEF. Le killer porte la mention "JEANNE D'ARC GREETINGS" qui peut se traduire par "Salutations ou souhaits".




Pour la quatrième croisière école d'application, la Jeanne d'Arc quitte Brest le 5 octobre 1934 avec 122 élèves dont 92 issus de l'Ecole Navale (dont trois polonais et un roumain), va aux Antilles, franchit le canal de Panama, se rend à Clipperton (l'archipel disputé avec le Mexique à été attribué par arbitrage du roi d'Italie Victor Emmanuel III le 28 janvier 1931) avant de découvrir la côte occidentale des Etats Unis puis de franchir ans le sens inverse le canal de Panama pour une incursion en Méditerranée avant de rentrer à Brest le 4 juillet 1935.





Le USS RELIEF est le premier navire hôpital conçu comme tel par les Etats-Unis d'Amérique. Sa construction est décidée en 1917 durant la première guerre mondiale. Il sera lancé au chantier de Philadelphie le 23 décembre 1919 et entrera en service le 28 décembre 1920.




D'une capacité de 550 lits, il est affecté à la flotte de l'Atlantique



Le USS RELIEF rejoint San Pedro (CA) le 26 septembre 1926 et sert dans la flotte du Pacifique. (Marshall, Gilbert, Eniwitok, Chine, Japon,...) Il est désarmé le 11 juin 1946









Merci à Daniel Allançon




Camille Pelletan Gaston THOMSON ministres de la Marine croiseur-cuirassé Sully Baie d'Along 1905 Marine nationale

Camille Pelletan et Gaston THOMSON ministres de la Marine  Les ministres de la Marine ont souvent été l'objet de railleries, de critique...