20 mars 2014

Les Vedettes de Cherbourg

Les Vedettes de Cherbourg 1969


Une idée m'est venue ce matin…  "Un tel scénario pourrait-il se reproduire à Saint-Nazaire avec le BPC VLADIVOSTOK?"


Le BPC Vladivostok en construction en Saint-Nazaire
Le BPC VLADIVOSTOK a entamé ses essais en mer Ne sera-t-il pas tenté de faire comme les vedettes?




photos Couëdel

petit retour sur l'histoire


Les « Vedettes de Cherbourg » désigne l'une des affaires les plus rocambolesques de détournement de matériel militaire français. Celle-ci eut lieu au départ de Cherbourg, dans la nuit de Noël de 1969, quand des vedettes commandées par État d'Israël furent dirigées vers cet État malgré l'embargo sur les armes qui le visait.


En 1965, la France passe un contrat (en fait deux contrats signés les 26 juillet 1965 et 14 mars 1966) avec l'État d'Israël pour la vente de douze vedettes lance-missiles (les patrouilleurs de Classe Sa'ar III). Le contrat ne porte cependant que sur la livraison des navires dépourvus de leur système d'armes, celui-ci étant installé par Israël. Un chantier naval de Cherbourg, les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) fondées par Félix Amiot, est chargé de l'exécution de la commande. Mais après la Guerre des Six Jours, le général de Gaulle décrète un embargo sur la vente d'armes à destination d'Israël. Cependant cet embargo sélectif ne touche que les armes offensives et épargne les vedettes pour l'instant avant une extension de cet embargo décidée après le raid israélien sur l’aéroport de Beyrouth en décembre 1968.




La première vedette est lancée le 11 avril 1967. Cinq de ces vedettes sont livrées avant l'embargo ; deux, en essais au moment de l'embargo, profitent de ces essais pour rallier Israël ; les cinq autres étant devenues indésirables dans l'arsenal, le vice-amiral Bouillaut, préfet de la 1re région maritime, les fait amarrer dans le port de commerce, dans une darse appartenant aux CMN, en face des bureaux de Félix Amiot. Hors du port militaire, leur évasion devient alors possible.



Une ruse est alors mise au point : une société d'apparence « norvégienne » (son représentant est Martin Siem (en)), la Starboat and Oil Drilling Company, créée à Panama pour la circonstance le 15 octobre 1969, demande à la France et à Israël de récupérer les vedettes car ces navires, sans armement, l'intéressent, prétendument pour faire de la recherche pétrolière en mer du Nord. L'État hébreu accepte d'autant plus facilement qu'il est à l'origine de la manœuvre par le biais de ses services secrets. Il fournit même les équipages. Dans la nuit du 24 au 25 décembre, vers 2 h du matin, les vedettes appareillent malgré le mauvais temps, avec à leur bord cent cinquante marins et officiers israéliens (ils travaillaient alors sur le chantier naval) supervisés par l'amiral Mordechai Limon, chef de la mission d'achat israélienne en France. Après avoir été ravitaillées deux fois en mer, elles arrivent triomphalement à Haïfa, où elles sont accueillies par le ministre de la Défense Moshe Dayan le jour de l'an.


Cherbourg va lancer leTerrible le 12-12-1969 

L'affaire est révélée le vendredi 26 décembre 1969 par une dépêche de l'Agence centrale de presse (ACP), à l'initiative du journaliste de Cherbourg Guy Mabire de La Presse de la Manche dont le directeur, ami personnel de Félix Amiot, lui a interdit les jours précédents de révéler les tenants de l'affaire. L'information connaît un retentissement mondial. Le ministre de la Défense, Michel Debré, pressé de trouver des responsables, sanctionne le vice amiral Bouillaut (préfet maritime de Cherbourg), le général Cazelles (secrétaire général de la défense nationale) et l'ingénieur général Bonte (directeur des affaires internationales à la délégation militaire pour l'armement), président et rapporteur la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériel de guerre (CIEEMG), chargée de garantir la régularité de ces exportations. Cela n'empêche pas la France d'être la risée des chancelleries.


et a déjà la tête sous l'eau…

Selon l'historien Pierre Razoux, le gouvernement français fut informé des intentions israéliennes par l'intermédiaire de ses services de renseignements, mais laissa faire (un tiers du paiement étant déjà fait, les deux tiers restants étant soldés simplement à la livraison, soit cinq milliards de francs, ce qui laissait la trésorerie des chantiers Amiot exsangue en cas de non livraison), saisissant ce prétexte pour officialiser des contrats d'armements préalablement conclus avec certains États arabes.


Caricature de Michel Debré par le Canard Enchaîné

La politique de neutralité mise en place par de Gaulle fut ainsi sauvegardée, l'armée israélienne et les armées arabes ayant toutes deux été fournies avec du matériel français. À la suite de cette affaire, les Israéliens se tournent vers les États-Unis pour importer leurs armes (avant la France fournissait 90 % des avions de chasse israéliens) et développent leur industrie de l'armement. Les chantiers Amiot, grâce à cette médiatisation, reçoivent les années suivantes des commandes de ce type de patrouilleurs par la Grèce, la Malaisie, la RFA, l'Iran ou la Libye.


Suivant une méthode ayant déjà fait ses preuves, ces vedettes furent construites à Cherbourg, sur des plans israéliens par les Constructions mécaniques de Normandie (CMN). En fait il s'agit de l'amélioration du design des Sa'ar II avec intégration de nouveaux systèmes d'armes et équipements et suppression dusonar et armement de lutte ASM. Ils furent les premiers navires à utiliser le missile antinavire Gabriel.
Six vedettes ont été construites par les chantiers navals de Cherbourg.
INS Saar INS Hamit INS Herev INS Hez INS Sufa  INS Gash

BPC DIXMUDE Passage de la ligne

BPC DIXMUDE
Passage de la Ligne

Le BPC Dixmude est déployé dans le cadre de l’opération Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990. Elle est armée par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.


Le 03-02-2014, Fin de mission pour le Task Group (TG) armé par le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) « Dixmude » et son escorte, le Patrouilleur de Haute Mer (PHM) « commandant l’Herminier » qui vient d'achever son mandat dans le cadre de la mission Corymbe. Les deux bâtiments rentrent à Toulon d'où ils étaient partis le 16 novembre.





Le BPC a du passer la ligne les 3 et 4 janvier 2014. Un problème de changement entre Dakar, Toulon, Douala, Chaussée d'Antin ou à Châtelet a fait que les plis ne sont arrivés que le 19 mars

Janvier 2014, un V 22 Osprey de l’United States Marine Corps (USMC) a pour la première fois apponté sur un Bâtiment de projection et de commandement, le BPC Dixmude. Le succès remporté par cette expérimentation confirme l’interopérabilité complète des bâtiments de la classe Mistral avec les moyens mis en œuvre par les groupes expéditionnaires américains (ESG - Expeditionary Strike Groups). Les BPC sont en effet parfaitement interopérables avec les engins de débarquement sur coussin d’air (LCAC), l’ensemble des hélicoptères jusqu’aux plus lourds (Sikorsky CH 53 Sea Stallion) et désormais avec le Boeing-Bell V22 Opsrey, croisement hybride entre hélicoptère et avion de transport.


merci à Joël pour les précisions
https://www.youtube.com/embed/z3RhhZQhfYA?rel=0&wmode=transparent


https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=I_Iwf2G1LTU

Source Marine Nationale

19 mars 2014

Frégate Jean Bart Déploiement Océan Indien

Frégate Jean Bart  Déploiement Océan Indien

Le Jean Bart est parti pour un déploiement en Océan Indien…  Le pli reçu provient du BP 610 Djibouti en date du 3 mars 2014



Il doit accompagner le USS G Bush mais avec les derniers événements certains commentateurs indiquaient que des navires du groupe Georges Bush étaient entrés en Mer Noire suite à l'autorisation turque d'y pénétrer.


Groupe aéroporté américain
USS Truxton, avec un équipage d'environ 300 personnes est un destroyer de classe Arleigh Burke équipé du système de combat Aegis, qui intègre dans le radar du navire des capteurs et des armes anti-missiles . Le navire de guerre fait partie du groupe aéronaval d'attaque USS  George W. Bush actuellement stationné en Grèce. Il n'est pas prévu que le porte-avions se déplace en mer Noire la Convention de Montreux de 1936 interdit le Bosphore et les Dardanelles aux navires de plus 45 000 tonnes de port en lourd. Avec ses 97 000 tonnes, l'USS George W. Bush est le plus grand navire de guerre dans le monde. La convention interdit aussi aux marines des pays ne bordant pas la mer noire de séjourner plus de 21 jours.

USS Truxton a pris le relais dans la région de frégate USS Taylor, qui s'est échoué dans le port turc de Samsun dans la mer Noire le mois dernier, avec un arbre et des pales d'hélice cassées.


sources :

http://rt.com/news/uss-truxtun-black-sea-586/

http://www.turnerradionetwork.com/news/340-pat

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://rt.com/news/us-warship-black-sea-966/&prev=/search%3Fq%3Dgeorges%2Bbush%2Bin%2Bblack%2Bsea%26safe%3Doff%26biw%3D1746%26bih%3D856







L’USS George H. W. Bush (CVN-77) est un porte-avions polyvalent américain à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz. Il est le deuxième porte-avions de la sous-classe Ronald Reagan, et fait partie des 11 porte-avions géants de l'US Navy.

Sailors prepare to launch an F/A-18F Super Hornet, attached to the “Fighting Black Lions” of Strike Fighter Squadron (VFA) 213, aboard the aircraft carrier USS George H.W. Bush



Ce porte-avions est l'un des rares, avec l'USS Ronald Reagan, à avoir été baptisé en l'honneur d'une personnalité encore en vie : le président des États-Unis George H. W. Bush, en sa qualité d'aviateur naval dans la marine américaine (lors de la Seconde Guerre mondiale). C'est également le deuxième porte-avions à avoir été nommé en l'honneur d'un aviateur naval (le premier étant l'USS Forrestal).

À l'origine, le Sénat américain voulait nommer le navire Lexington, en référence à la bataille de Lexington, qui marqua le début de la Guerre d'indépendance. Toutefois, il s'agissait d'un avis et non d'une décision officielle, et la Navy a décidé de choisir à la place le nom de George H. W. Bush.




Merci à Joël et à la section île de France

U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist Seaman Andrew Johnson/Released)


https://www.facebook.com/USSGeorgeHWBush



18 mars 2014

TAAF CrozetTimbre à 7 €

Concernant le Timbre à 7 € 
TAAF Crozet j'ai reçu le commentaire ci-joint




Concernant le timbres à 7 € : cela "gratte" forcément le porte monnaie, mais il faut dire que les GP demandaient "à cor et à cri" depuis fort longtemps un timbre de "grosse valeur faciale" pour affranchir les colis des hivernants : souvent il n'y avait pas la place pour les coller (ce qui est lourd n'est pas forcément grand ! ). Ce timbre est donc une réponse à leur demande (et cela arrangera aussi forcément la comptabilité des TAAF via les abonnements de philatélistes à Philaposte). Car il n'y a pas de machine à affranchir sur les bases. La raison d'être de ce timbre mériterait forcément un communiqué des TAAF, au risque de voir certains se détourner de la collection . . .


Il faut remarquer que chaque année les émissions de "vignettes" émises sont de faciales raisonnables (on ne trouve plus de timbres à fortes valeurs comme il y en avait auparavant (timbres à 24 F, 29,60 F etc ).


J.A.



Je peux aussi comprendre cette demande des gérants ayant moi-même envoyé des colis des TAAF mais quel plaisir de ressortir ces cartons quelques années plus tard même s'ils ne sont guère exposables.



Pourquoi ne pas faire un bloc avec plusieurs valeurs? ou 2 timbres 5€ et 2 € ou 4€ et 3€

je pense qu'il y avait des solutions autres pour satisfaire tout le monde.

JMB



Centenaire de la base aérienne 102 Dijon Longvic

Centenaire de la base aérienne 102 Capitaine GUYNEMER DIJON


pour les fanas d'aviation voici une proposition pour le centenaire de la B.A. 102

Le patrimoine historique de la BA 102 est considérable, parmi les doyennes des bases de l'Armée de l'air, elle accueille en 1914 le premier groupe d'aviation. C'est là également qu'est remis le premier drapeau de l'aviation militaire au capitaine Guynemer devant le front des troupes, le 13 mai 1916.


Son emprise importante lui permet d'être dotée de plusieurs escadres de chasse et d'observation dans les années 1930. Elle devient une base allemande essentielle sous l'occupation. Bien que considérablement détruite par des années de guerre, elle prend sa part dans la reconquête en accueillant simultanément deux groupes de bombardement américains sur B-26 Marauder.


En 1949, chargé de la défense aérienne de la France, elle accueille la 2e escadre de chasse et est la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction Vampire. La base est par la suite affectée en priorité de plusieurs générations d'avions d'armes Dassault : Ouragan en 1953, Mystère IV A en 1956, Mirage III en 1961 puis Mirage III E en 1968 - elle a d'ailleurs servi de décor à la fameuse série TV Les Chevaliers du ciel.
Devenue « Académie de la chasse », elle entre dans l'ère moderne de l'aviation de combat avec les premiers Mirage 2000 C en 1984. En 1999, dotée de la version la plus aboutie du 2000-5F à radar RDY, la BA 102 est la première base européenne à disposer d'un intercepteur multi-cibles et d'un système d'armes d'une telle technologie.






2014 Patrouilleur Le Malin aux îles Glorieuses TAAF Terres australes Iles éparses

Patrouilleur Le Malin 
aux îles Glorieuses TAAF


L’archipel des Glorieuses (7 km²) est composé de deux îles coralliennes : la Grande Glorieuse (3 km de diamètre) où se trouvent les installations humaines, et l’Ile du Lys (circulaire de 600 mètres de diamètre) entièrement déserte.



L’est et le nord-est de la Grande Glorieuse sont caractérisés par un ensemble de dunes atteignant une altitude maximale de 12 m. Deux petits îlots, les Roches vertes et l’Ile aux Crabes, complètent l’archipel. Le tout est entouré d’un lagon s’asséchant aux basses marées. Elles sont situées à 220 km au nord-ouest de Diego Suarez (Madagascar).

La flore se compose essentiellement de cocotiers et de filaos. La faune est représentée principalement par une colonie de sternes assez importante.

TAD manuel Iles Glorieuses Iles Eparses 23-1-2014

Le climat est caractérisé par deux saisons :
=> une saison fraîche, de mai à novembre, pendant laquelle souffle un courant d’alizés de secteur est à sud-est. Durant cette période, les températures moyennes sont de l’ordre de 24,8°C à 27,7°C. La période de sécheresse va de septembre à novembre.
=>une saison chaude, de décembre à avril, qui correspond au régime de mousson de nord-ouest. Les précipitations sont importantes, de 107,5 à 214,3 mm par mois, avec un maximum en janvier. Les températures moyennes avoisinent les 28 °C et le taux d’humidité est compris entre 81 et 84%. A cette saison, l’île est parfois affectée par le passage de tempêtes ou de cyclones tropicaux. On en dénombre environ 7 par décennie, passant à moins de 200 km de l’île.






Les Glorieuses ont été découvertes tout au début du XVI siècle par un navigateur espagnol, le capitaine Juan de Nova, qui était au service de don Manuel 1er du Portugal. 

Utilisées occasionnellement comme refuge par les pirates, Les Glorieuses sont restées inhabitées. En 1879 un Français, Monsieur Caltaux, y fait escale. De retour à Nossy Bé, il demande au Ministre de la Marine et des Colonies de bien vouloir lui accorder la concession des Glorieuses. Ce dernier accède verbalement à sa requête en lui précisant toutefois que ce sera "à ses risques et périls..." et en avril 1882, Mr Caltaux fait flotter le drapeau de la France sur les Glorieuses. Il y revient trois années plus tard pour mettre en oeuvre son projet de plantation de cocotiers afin d'exploiter le coprah. 




C'est à cette époque que Mr Hyppolite Caltaux doit faire face aux revendications des Anglais, mais sûr de son bon droit il refuse de quitter l'île. Informé des prétentions britanniques, le gouvernement français affrète un navire de guerre "Le Primauguet" qui arrive sur zone et hisse le drapeau national sur l'île le 23 août 1892. 

Le 6 août 1896, le gouvernement français promulgue une loi notifiant aux puissances étrangères que "Madagascar et dépendances" sont une colonie française. Le 31 octobre 1897, la France par un acte officiel prend possession des Glorieuses, d'Europa et de Juan de Nova.



TAD manuel Iles Glorieuses Iles Eparses 23-1-2014


Le DLEM a la charge des Glorieuses, au même titre que le 2 RPIMa de la Réunion à celle des autres Iles Eparses, exceptée Bassas da India car cette île est la plupart du temps totalement immergée.



le C-160 TRANSALL en approche à Glorieuses

Un détachement de 14 militaires du DLEM renforcé d'un gendarme, assure pendant un mois environ et en complète autonomie, différentes missions de souveraineté, de conduite et de soutien de l'action de l'Etat, de permanence opérationnelle et logistique, de renseignement et, si besoin était de défense. La propreté de l'île, l'entretien des cantonnements et des nombreux matériels en place sont également du ressort du détachement. Le chef de détachement, subordonné au général commandant supérieur des FAZSOI, est donc à la fois l'officier de garnison et le commandant des troupes. Au cours des périodes de relèves des unités PROTERRE, c'est l'Escadron de commandement et de soutien qui assure la mission.



Au verso le cachet du Vaguemestre ou du Gérant Postal alternant avec le cachet du devant de l'enveloppe Merci

Îles Glorieuses : polémique sur l’interpellation de braconniers mahorais par le TCD SIROCO

Le syndicat des pêcheurs mahorais conteste les circonstances dans lesquelles deux pêcheurs mahorais ont été interpellés dans les eaux françaises autour des îles Glorieuses. Privés de VFI, de matériel de pêche et dotés de très peu d’essence, ils auraient mis trois jours à rejoindre Mayotte, grâce à l’aide d’autres pêcheurs.

Le syndicat des pêcheurs mahorais conteste les circonstances dans lesquelles deux pêcheurs mahorais ont été interpellés dans les eaux françaises autour des îles Glorieuses. Privés de VFI, de matériel de pêche et dotés de très peu d’essence, ils auraient mis trois jours à rejoindre Mayotte, grâce à l’aide d’autres pêcheurs.
Les barques N’Djema et Riziki avaient été surprises en pêche illégale le 31 décembre par le navire militaire français le Siroco. Les braconniers affirment qu’on ne leur a laissé que 60 litres d’essence pour regagner Mayotte et aucun moyen de pêcher et que, ravitaillés par d’autres pêcheurs, ils ont mis 3 jours à rentrer, affamés.
Face au démenti du préfet de La Réunion, Régis Masséaux, président du syndicat maritime des pêcheurs professionnels mahorais (SMPPM), défend ses pêcheurs. Il précise dans un courrier aux préfets de La Réunion et des Taaf qu’il ne cautionne pas les faits, mais qu’il a saisi le procureur (courrier au procureur pages 1 et 2) pour faire la lumière sur cette affaire où « les procédures n’ont pas été respectées ». Pour des faits similaires, des navires sri-lankais et asiatique ont été déroutés et jugés à terre. Pourquoi traiter autrement les pêcheurs de Mayotte ?
Régis Masséaux dénonce surtout les décisions ayant mis en danger les pêcheurs et déplore que le gendarme soit couvert par le préfet. « Si la pêche à Mayotte ne ressemble pas à celle de la France aujourd’hui, il faut dire qu’on n’y a pas mis de gros moyens pour la moderniser ni la sécuriser », ajoute Régis Masséaux.
 Le Marin


et au décollage

La marine française a-t-elle « abandonné » des braconniers mahorais surpris aux îles Glorieuses en ne leur laissant que peu d’essence ? C’est l’accusation portée par les pêcheurs, qui ont dérivé trois jours. La préfecture de La Réunion conteste.

La marine française a-t-elle « abandonné » des braconniers mahorais surpris aux îles Glorieuses en ne leur laissant que peu d’essence ? C’est l’accusation portée par les pêcheurs, qui ont dérivé trois jours. La préfecture de La Réunion conteste.
Le 31 décembre, le navire militaire français le Siroco a surpris des pêcheurs mahorais aux îles Glorieuses, dans les eaux françaises, où la pêche est interdite. Selon les braconniers, on ne leur a laissé que 60 litres d’essence pour regagner Mayotte. Ils ont dérivé trois jours avant d’être récupérés par d’autres pêcheurs. Le préfet de La Réunion dément. Dans un communiqué, il affirme que les pêcheurs sont repartis « avec le plein de carburant et plusieurs jerricanes à bord permettant la traversée retour vers Mayotte dans des conditions normales de navigation ». Il cite en revanche la destruction des engins de pêche, du matériel de campement et d’un stock de carburant caché à terre.
Le Marin

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/iles-glorieuses-polemique-sur-interpellation-braconniers-mahorais-08-01-2014-125447


sources :

http://dlem.legion-etrangere.com/mdl/info_seul.php?id=42&idA=115&idA_SM=0


http://www.taaf.fr/Les-Glorieuses




17 mars 2014

Aviso L.V. Le Henaff en Norvège Narvik patrouilleur Haute Mer Norge cold reponse

COLD  RESPONSE 2014 
Aviso L.V. LE HENAFF


La période d'entraînement, de perception et de prise en main du matériel norvégien touche à sa fin. Le détachement français composé de 400 chasseurs alpins du 27, d'une compagnie du 13ème BCA et d'éléments du 2ème REG, du 93ème RAM et de la CCTM, se sont déployés aujourd'hui sur le terrain. L'exercice commence officiellement dans plus de 24h. L'heure est donc à la mise en place des sections et la reconnaissance du terrain afin de mieux appréhender la venue prochaine des forces adverses.


L'aviso Le Henaff au port de Narvik




Petit retour en arrière des dernières journées de préparation:

SAMEDI: C'est sous un temps chaotique que l'ensemble du détachement français s'est dirigé à Narvik afin de célébrer 2 cérémonies historiques. En avril et mai 1940, le corps expéditionnaire franco-anglais est engagé pour couper la route du fer. A cette occasion, la Brigade de montagne et la Légion étrangère ont mené un combat sans merci contre les forces de l'Axe et aux côtes de l'Armée norvégienne. Ce fût la première victoire de l’armée française durant la 2ème Guerre Mondiale.



Le colonel commandant le 27e BCA et son état-major devant l'aviso Le Henaff


Il y a 74 ans, en avril 1940, un corps expéditionnaire franco-britannique débarquait à Narvik (Norvège) pour couper la route du fer de l’Allemagne nazie. Ce premier succès avait insufflé le vent de la victoire aux Alliés.



Le 8 mars 2014, l’équipage de l’aviso LV Le Hénaff - présent sur place à l’occasion de l’entraînement « COLD RESPONSE »-, les chasseurs alpins du 27ème BCA d’Annecy et le fanion du 2ème REG se sont rassemblés devant la stèle qui commémore l’événement. Les marins et soldats d’aujourd’hui ont rendu hommage à tous leurs anciens qui sont tombés en Norvège. Quelques instants pour se recueillir dans un lieu chargé d’Histoire et de bravoure, où la Marine s’est illustrée en engageant un croiseur, 6 contre-torpilleurs et 3 torpilleurs, ainsi qu’une vingtaine de navires auxiliaires.


En présence du maire de Narvik M. Tore Nysaether, du Capitaine de corvette Tourneux commandant l’aviso le Henaff, le colonel SANZEY, chef de corps du 27e Bataillon de chasseurs alpins a remis une croix de la valeur militaire avec étoile de bronze au 1e classe VIDIANI et une étoile bleue au Caporal-chef BUCHTER.


Le Maire de Narvik et le commandant du 27e BCA


DIMANCHE: les sections se sont entraînées afin de réaliser les derniers ajustements techniques et logistiques. Nous avons suivi la 4ème cie du 27...

LUNDI: A partir de 10h00, les rames se sont constituées et ont pris la direction de leur lieu assigné. Au programme: 10 jours d’hostilités sous la neige et dans le froid annoncés. Cette année français et norvégiens jouent les méchants... Bon courage à eux!



en arrière plan la délégation du L.V. LE HENAFF



Quatre cents chasseurs alpins du 27e BCA (bataillon de chasseurs alpins) de Cran-Gevrier près d'Annecy et d'autres éléments de la 27e BIM (brigade d'infanterie de montagne) sont depuis début mars en Norvège, au-delà du cercle polaire arctique, pour l'exercice Cold Response 2014 qui se déroule du 11 au 23 mars et réunit 16 000 soldats de seize nations (photo de l'entraînement, 27e BCA). Retour au froid originel pour les montagnards, très sollicités dans la chaleur de l'Afrique ces derniers temps…




L'exercice biennal Cold Response, créé par la Norvège en 2006, n'est pas une manœuvre de l'OTAN comme on pourrait le penser de prime abord. Il entre dans le cadre du Partenariat pour la Paix, des accords de coopération souples signés par l'OTAN en bilatéral avec des Etats non membres de l'Alliance. Comme ici, l'Irlande, la Suède, la Suisse. Les autres participants sont la Norvège, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Estonie, l'Allemagne, la France, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Cérémonies officielles Narvik


Côté français, 400 chasseurs alpins du 27e BCA de Cran-Gevrier près d'Annecy (on tourne tous les deux ans au sein de la 27e BIM), mais aussi une compagnie du 13e BCA de Barby près de Chambéry, des éléments du 2e REG (étranger génie) de Saint-Christol, du 93e RAM (artillerie de montagne), de l'état-major de la 27e BIM, du centre médical et de la compagnie de commandement et de transmission montagne (CCTM), tous de Varces, vont jouer les méchants (avec les Norvégiens) dans une campagne de haute intensité en conditions hivernales. On ne dira pas que ça pourrait servir avec ce qui se passe en Ukraine mais bon. Un peu de froid ne nuit pas, surtout quand on voit les chasseurs alpins en Centrafrique (13e BCA actuellement), au Mali (en Côte d'Ivoire en juin pour le 27e BCA)…



Les Français sont hébergés au camping de Malselvfossen et travaillent avec l'armée norvégienne au camp militaire de Skjold (carte Forces armées norvégiennes). Le 27e BCA s'est notamment déplacé avec des VAC (véhicules articulés à chenilles) et des motoneiges qui serviront en forêt, sur lac gelé. Même si les températures ne sont pas polaires (positives en ce début de semaine mais de -13° à -1° ce week-end selon les prévisions)




Samedi 8 mars, les Français se sont rendus à Narvik pour la commémoration de la bataille du même nom, victoire glorieuse mais éphémère d'une expédition franco-britannique pour couper la route du fer des Allemands en avril et mai 1940.




https://www.facebook.com/27eBCA


http://www.marketwired.com/press-release/exercice-cold-response-les-preparatifs-vont-bon-train-en-norvege-1887798.htm




Par estafette Paris Le Havre Bureau de Poste Assemblée nationale chambre des députés

 Estafette Bureau de Poste Chambre des députés Courrier par Estafette pour Le Havre expédié depuis le bureau de poste spécial de la chambre ...