24 novembre 2010

Que la France est belle

Visite des bords de Loire en Loiret





Saint Benoît sur loire  Musée de la Marine de Loire Châteauneuf-sur-Loire

Les hommes ont toujours beaucoup circulé à la surface du globe, par instinct de survie d’abord, en quête de nourriture et de matières premières, par curiosité et par nécessité économique ensuite. Dès l’Antiquité, certaines catégories socio-professionnelles adoptent en effet un mode de vie itinérant, en lien avec leurs activités quotidiennes : artistes et artisans, transporteurs fluviaux, commerçants, gens de théâtre ou du monde agricole, tous contribuent par leurs fréquents déplacements à la circulation des savoirs, des savoir-faire ou des marchandises. A leurs côtés, les vagabonds et les mendiants, qui parcourent villes et campagnes pour assurer leurs besoins vitaux, incarnent une forme d’itinérance marginale.

La Loire depuis la levée
Attirés par le prestige du fleuve royal et par l'ampleur de ses paysages, de nombreux artistes se sont au cours des siècles attachés à donner une vision de la Loire tour à tour précise ou poétique.

Pont sur la Loire

la batellerie renaît

La loire un fleuve resté sauvage
Si échanges culturels et circulation des savoirs peuvent parfois être mis en évidence archéologiquement pour les périodes anciennes, les sources écrites ne laissent aucun doute sur la mobilité des artistes, et pas uniquement de leurs modèles, dès l’Antiquité. Ainsi, le sculpteur grec Zénodore est-il cité par Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle, au Ier siècle de notre ère, comme l’auteur de la statue colossale en bronze de Mercure érigée chez les Arvernes, au cœur de la Gaule. Au Moyen Age, certains puissants éclairés contribuent, par leurs commandes, à cette mobilité artistique. Ainsi Jean de Berry (1340-1416), amateur d’art, découvreur de talent, remarquable bâtisseur et lui-même grand voyageur, eut-il recours aux services des meilleurs artistes de son temps pour décorer ses différentes résidences.
L'abbaye bénédictine de Saint Benoît sur Loire
Le franchissement du cours d'eau par des ouvrages qui illustraient la maîtrise des ingénieurs de l'administration des Ponts et chaussées offrait un motif d'admiration supplémentaire. L'échelle de la ville était donnée par la ligne régulière des toits, rythmée par les hautes flèches des cathédrales et des nombreuses églises qui se silhouettent sur le ciel lumineux.

l'entrée de l'abbaye et la tour porche

Pendant des siècles la Loire fut le fleuve le plus utilisé pour le transport des marchandises. Grâce à l’étendue de son bassin couvrant 1/5e du territoire de la France, elle assure la liaison entre de nombreuses provinces, depuis l’océan Atlantique. À partir de l’Antiquité, le déplacement des marchandises lourdes ou encombrantes ne pouvait se faire que par voie d’eau, les chemins de terre étant alors peu praticables. Les Romains y transportaient essentiellement des céréales. La découverte de pirogues monoxyles dans le fleuve témoigne de son utilisation au Moyen Âge. A partir du XVIIe siècle, la circulation des bateaux est de plus en plus abondante.

Chapiteau historié

le choeur

souvenir du passage de Jeanne d'Arc

Les stalles datent de 1413
Château de Châteauneuf sur Loir qui abrite le musée de la Marine de Loire
Fréquentée depuis l’age du fer, la Loire, devient du XVIIème au XIXème siècle, le principal axe économique de France. Elle assure le transport des voyageurs, des armées et surtout des marchandises, traversant le pays d’est en ouest, reliant l’Atlantique à la Méditerranée.
A la fin du XVIIIème siècle, Châteauneuf sur Loire est le cinquième port de Loire par le nombre de ses mariniers, derrière des villes comme Nantes ou Orléans ; période faste qui marquera la vie économique, architecturale et la mémoire de ses riverains. 
Dans les anciennes cuisines du château
Le musée de la marine de Loire vous invite à embarquer pour une croisière sur la Loire et, à travers une muséographie innovante, à découvrir un fleuve et les hommes et femmes qui l’ont habités. D’hier à aujourd’hui, à travers les techniques et objets du quotidien, partagez un instant la vie de ces mariniers « si vilains sur terre, seigneurs sur l’eau » (extrait des Pensées, Pascal).

tableaux évoquant le fleuve
La navigation aux abords de l'embouchure, l'utilisation des ressources halieutiques ou le trafic de marchandises permirent l'essor économique des régions traversées par le grand fleuve. A la période suivante, la conception topographique cédera la place à des considérations plus naturalistes sur le paysage ligérien.

et objets de mariniers
Orléans, par sa situation au point le plus septentrional de la grande courbe de la Loire, prit au cours des siècles, une importance décisive dans le transport des marchandises. La ville devient le deuxième port ligérien après Nantes et fut chargé de l’approvisionnement de Paris. Au fil des siècles, on voit passer des céréales, du vin, des liqueurs, de la soie, de la laine, du chanvre, de l’acier, de l’huile, du poisson, des fruits, des fromages, du bois (charpente et construction navale), du charbon de bois, de la terre, de la faïence, des ardoises, des pierres, du cuir, du sucre. Tout au long du fleuve, ce trafic intense et diversifié explique la présence de ports très actifs qui permettent le développement économique des villes en bord de Loire : Beaugency, Amboise, Tours, Chinon, Angers… La Marine de Loire connaît son apogée vers 1840, période où les embarcations et les mariniers sont les plus nombreux.

font revivre cette marine qui disparut avec l'arrivée du train
Orléans, par sa situation au point le plus septentrional de la grande courbe de la Loire, prit au cours des siècles, une importance décisive dans le transport des marchandises. La ville devient le deuxième port ligérien après Nantes et fut chargé de l’approvisionnement de Paris. Au fil des siècles, on voit passer des céréales, du vin, des liqueurs, de la soie, de la laine, du chanvre, de l’acier, de l’huile, du poisson, des fruits, des fromages, du bois (charpente et construction navale), du charbon de bois, de la terre, de la faïence, des ardoises, des pierres, du cuir, du sucre. Tout au long du fleuve, ce trafic intense et diversifié explique la présence de ports très actifs qui permettent le développement économique des villes en bord de Loire : Beaugency, Amboise, Tours, Chinon, Angers… La Marine de Loire connaît son apogée vers 1840, période où les embarcations et les mariniers sont les plus nombreux.

mais les objets collectés sont nombreux et précieux pour la connaissance du métier

de la construction des embarcations
Habituellement, les bateaux ne peuvent circuler que 114 jours par an, le reste du temps la hauteur d’eau est insuffisante. La Loire est effectivement un fleuve au débit inconstant, ce qui occasionne des difficultés de navigation. L’absence de vent lors des remontées génère également des périodes de chômage qui peuvent être longues. Le halage est surtout pratiqué, en Basse Loire, à Orléans et à Nevers où le vent est plus faible. Il est effectué par des mariniers ainsi que des miséreux louant leurs services (jusqu’à 40 hommes pour un train de bateau). Les conditions de travail sont rendues très difficiles à cause du courant. A chaque port, les voituriers monnayent une nouvelle équipe.

et l'économie du pays
Les hommes du fleuve sont considérés comme des travailleurs nomades. Ils ont un mode de vie bien à eux et sont organisés en confréries. Entre deux voyages, les mariniers restent à terre, entourés de leurs familles. Ils sont attachés à la religion catholique ; tous ne se rendent pas à l’église régulièrement, mais ils ne manquent jamais une célébration des fêtes des saints patrons de leur profession. Parmi eux, saint Nicolas tient une place importante. On trouve également de nombreux exemples témoignant de cette dévotion dans les innombrables assiettes, plats et objets patronymiques réalisés par les faïenceries de Nevers.

dont ces magnifiques faïence de Gien


qui évoquent la navigation et les marins

Acres et mats


coffre sculpté



girouette





Châteauneuf sur Loire



.

Photos (c)  JM Bergougniou

sources :

brochure  Musée de la Marine de Loire  Châteauneuf sur Loire

www.tourisme-loire-foret.com

http://www.musees.regioncentre.fr/

22 novembre 2010

BREST et les sous-marins

 Quelques oblitérations et cachets

En attendant les enveloppes officiels de la Journée du Sous-Marin







Mis en chantier le 4 mars 1976 sous le nom de Provence, ce Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) est lançé le 3 juillet 1979. Il est rebaptisé Rubis le 18 décembre 1980. Premier bâtiment de la série, sa mise au point est particulièrement longue, et nécessite plus de 1000 heures d'essais en plongée.


La Jeanne d'Arc à l'épi Porte-avions 2010 le Télégramme

La Jeanne d'Arc à l'épi porte-avions 



photo Le Télégramme




La Jeanne d'Arc, ou plutôt l'ex-Jeanne d'Arc, comme il faut désormais dire, a gagné l'épi porte-avions n°4 de la base navale de Brest. 


Rentré en mai dernier de son ultime campagne avec les officiers-élèves de la Marine nationale, l'ancien porte-hélicoptère, mis en service en 1964, a été désarmé cet été. 






Il est, notamment, passé dans l'un des bassins de la Penfeld pour mener à bien les travaux nécessaires à sa future intégration dans la filière de démantèlement. Menés par Piriou, ce chantier a porté sur l'extraction des fluides, le débarquement des hélices et des ancres, la découpe du mât ou encore l'obturation des ouvertures. Remise à flot, la coque avait ensuite gagné le quai de Laninon pour que les ultimes équipements récupérables soient débarqués. 



C'est désormais un bateau vidé et amputé de tout ce qui avait encore un peu de valeur, qui flotte dans la base navale. Etonnante silhouette fantomatique, sans vie, qui se présente au regard des Brestois, dont elle a marqué la vie pendant plus de 40 ans. 




Difficile d'imaginer, en la regardant, que cette Jeanne accueillait encore, il y a six mois seulement, des centaines de marins et s'offrait même le luxe, lors de son ultime retour à Brest, de battre son record de vitesse, atteignant 30.9 noeuds (au GPS) et 29.4 noeuds (au loch) lors de son passage dans le Raz Blanchard

http://www.letelegramme.com/fil_region/fil_bretagne/brest-29-transfert-a-l-epi-de-l-ex-porte-helicopteres-jeanne-d-arc-19-11-2010-1120512.php

21 novembre 2010

Batral Jacques Cartier L9033

Le Batral Jacques Cartier et la Nouvelle-Calédonie



Le BAtiment de TRansport Léger (BATRAL) Jacques Cartier est le quatrième d'une série de cinq bâtiments. A la différence des deux premiers BATRAL de la série, le Jacques Cartier a été construit aux Chantiers de Grand Quevilly et non à la DCN Brest.

TAD Nouméa RP Marine 9-11-2010 sur timbres Nouvelle-Calédonie et Dépendances
Médicaments sans Frontières et Coupe América
Le cachet bleu Batral Jacques Cartier a été réalisé par Roberto Lunardo de Nouvelle-Calédonie
Conçu pour le transport et le débarquement d'une compagnie d'infanterie motorisée, sa structure à fond plat lui permet de se poser sur une plage ou un slip où il peut alors débarquer véhicules et passagers (jusqu'à 400 tonnes de matériel) par une porte d'étrave. Une plate-forme permet en outre l'appontage d'hélicoptères légers.

Mis en service en 1983, le BATRAL Jacques Cartier est basé à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
DSC05657.JPG
Batral Jacques Cartier dans la tempête photo Marine Nationale



Nouvelle Zélande : Après représentation, réparations



Dimanche 10 octobre, le BATRAL Jacques Cartier quitte Nouméa en direction de Napier en Nouvelle Zélande. Napier est la 5eme ville du pays et se situe sur la côte Est de l’île du nord. Le temps est couvert, l’eau turquoise du lagon se ternie peu à peu et bientôt c’est le vent et la pluie qui nous accompagnent pour notre traversée. La mer se creuse et fait souffrir le bâtiment. Le fond plat n’aide pas à fendre la mer, les structures travaillent sous la force des impacts à chaque vague, les cœurs se soulèvent, la vie ralentit à bord et l’arrivée en escale s’annonce lointaine et difficile. La tempête ne faiblit pas mais les structures, elles, oui. N’ayant pas de possibilité de se mettre à l’abri, nous affrontons la tempête de face.

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jcr


Jacques Cartier (né probablement entre le 7 juin et le 23 décembre 1491  à Saint-Malo , mort dans la même ville le 1er septembre 1557 est un navigateur et explorateur français Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe et du fleuve Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier, par ses Relations, est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le territoire visité qu'il nomme Canada

Statue de Jacques Cartier sur les Remparts photos JM Bergougniou



Carte postale recto commémorative pour le 450ème anniversaire de la découverte du Canada 03-07-1984

Plaque commémorative du 450ème anniversaire photo JMBergougniou

verso de la carte anniversaire avec les 2 timbres français et canadien Jacques Cartier Carte a navigué sur le Schooner-brig "Jacques Cartier" entre Saint-Malo et Québec  TAD Québec  arrivée du 03-07-84



plaque dans la cathédrale de Saint-Malo  photo JM Bergougniou


merci à JEF pour ce pli

10 novembre 2010

PH JEANNE D'ARC un bloc souvenir

Le diptyque JEANNE D'ARC élu timbre de l'année


Elu en 2009 plus beau timbre de l’année, le diptyque Porte-hélicoptères Jeanne d’Arc-Marins de la Jeanne, créé par Michel Bez et gravé par Claude Jumelet devient souvenir philatélique. En vente dès le 4 novembre au prix de 3 €. Le tirage annoncé est de 82500 exemplaires.









photos Jean-Michel Bergougniou

merci à Joël pour son envoi

09 novembre 2010

GROUPAMA 3

CAMAS  la Cerise sur le gâteau!

Au ponton des pilotes cale de Dinan


Difficile de s'imaginer le bateau menener par un homme seul

GROUPAMA ne rentrait pas dans l'écluse....

CAN 87 La Cancalaise

Le pied de mat de GROUPAMA


Photos JM Bergougniou

Zone Maritime Océan Indien ZMOI

Frégate ACONIT




« Larguez partout ! » L’Aconit part aujourd’hui, 7 octobre 2010, pour plus de 4 mois de mission. Destination : l’océan Indien, où convergent un grand nombre des enjeux stratégiques et des engagements de la France : lutte contre la piraterie autour de la corne de l’Afrique (opération européenne Atalanta), protection du groupe aéronaval en mission Agapanthe, passage dans le golfe arabo-persique… C’est sous un soleil débonnaire et en musique que l’Aconit se prépare à appareiller, après avoir, la veille, reçu l’amiral commandant la force d’action navale à son bord. Les familles des marins sont venues saluer leur départ et suivre les premières évolutions du bâtiment dans la rade de Toulon. Quelques minutes plus tard retentira à la passerelle l’ordre fatidique « Passez en allure de route ! »


L’Aconit termine sa première escale en zone opérationnelle. Djibouti, lieu de passage traditionnel et incontournable des marins en route vers les mers d’Orient, nous a ouvert ses bras hospitaliers pendant cinq jours, cinq jours de répit au milieu d’un « tempo opérationnel » bien rythmé.

Une escale, pour un marin, c’est trois choses : du repos, des activités officielles et des excursions de découverte ou de culture. Sans oublier le service à bord pour la fraction de marins chargés d’entretenir le bâtiment et de le garder alerte et vigilant.
djibouti.png




A ces divers titres, les marins de notre belle frégate ont été bien servis. Comme à chaque escale, les activités officielles ont consisté en visites et en réception d’autorités à bord. L’Aconit à reçu Son Excellence Monsieur Forceville, ambassadeur de France à Djibouti ; le général de division aérienne Caspar-Fille-Lambie, commandant des forces françaises stationnées à Djibouti, le capitaine de vaisseau Demez, son adjoint mer et le colonel Abdourahman Aden Cher, chef d’Etat-major de la Marine djiboutienne. La « garde d’honneur » de la frégate, composée de 10 jeunes marins, leur ont rendu les honneurs militaires.

sources :

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/acn

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York 07 mai 2O25 Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mis...