22 octobre 2010

ROCHEFORT 21èmes philatéliques de Mer

Une visite au Musée de l'Aéronautique navale


merci à JCL


Le Morane-Saulnier MS.760 'Paris' est un avion à réaction quadriplace construit par Morane-Saulnier, destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger. Apparu à la fin des années 1950, il a été construit à 165 exemplaires dont une bonne partie était toujours en service à la fin des années 1980. Un certain nombre d'avions ont été vendus à l'export ou à des opérateurs civils


Plan 3 vues du MS.760 Paris. (©French Fleet Air Arm)





les utilisateurs :
France France (36 exemplaires pour l'armée de l'air, 14 pour l'aéronautique navale)


En service au sein de l'Aéronautique navale (1959-1997)





le Morane Paris numéro 33 a été livré en 1959 et retiré en 1973. La dernière unité à l'utiliser est la 2S



photos JM BERGOUGNIOU


Fichier:Morane-Saulnier MS.760 Paris marine.jpg
Morane Paris Photo wikipedia

Sources

http://www.ffaa.net/version-francais.htm

à voir également :
http://www.ffaa.net/aircraft/paris/paris_fr.htm

http://www.ffaa.net/aircraft/paris/fleet.htm


ROCHEFORT 21èmes philatéliques de Mer


Musée de l'Aéronautique Navale



Le North American T-6 fut l'appareil d'entraînement standard des pilotes de chasse, pendant la Seconde Guerre mondiale, des nations alliées. Il fut connu comme SNJ au sein de l'US Navy, AT-6 dans l'USAAC et Harvard dans les forces aériennes duCommonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues






Les Nord American A T-6 «Texan» sont certainement les avions les plus connus de toute la campagne d'Algérie, en effet ils furent et de loin les plus nombreux a être utilisés.  Au départ, le T-6  ou AT-6 "Texan" était un avion d'entraînement «basic», ce qui explique sa couleur jaune.
Cette couleur bien reconnaissable, était choisie pour éviter les collisions, en rendant les appareils plus visibles. Certains, livrés plus tard, ont volé avec une livrée métal naturel.


Les premiers appareils reçus par la France étaient des appareils de surplus, 119 T-6 D et plus tard arriveront 693 T-6 G, plus diverses autres versions (81 Harvard et 56 SNJ-4).

Les Harvard étaient la version destinée à la Grande-Bretagne et les SNJ une version destinée à la marine, avec, pour certains, une crosse destinée à l'utilisation sur Porte-avions.

Les livraisons seront effectuées en deux temps. Les premiers avions livrés le furent au titre du Plan d'aide mutuelle (PAM ou MDAP), dans le cadre du Traité de l'Atlantique Nord.

Ces appareils furent utilisés en école. Les seconds furent commandés aux USA pour les opérations en Algérie. Mais avant l'arrivée du deuxième lot, les avions-écoles furent transférés en Algérie dans des unités combattantes. Les premiers arriveront en 1951, donc avant le début «des événements», et ils équiperont, entre autres, au Maroc les écoles de Marrakech et de Meknès.

Ces appareils furent rapidement utilisés en grande quantité dans les opérations militaires.

De 1956 à 1959, les commandes passées aux USA porteraient sur près de sept cents T-6 G. La plus grande partie de ces avions armés deviennent alors des T-6G 1 est envoyée en Algérie, pour y équiper les escadrilles de l'aviation d'appui qui vient alors d'être créée.

Ils compléteront la flotte, avant de remplacer, peu à peu, les Morane Saulnier 733 «Alcyon», les Sipa 11 et 21 et même les Morane «Vanneau». Les T-6 seront utilisés en opération à partir de 1956.






AT6 - TEXAN

Avion d'instruction de l'aviation militaire des Etats-Unis 1937-1945


Caractéristiques principales :


Constructeur : NORTH AMERICAIN AVIATION

Moteur: PRATT&WITNEY R 1340 600 CV 9 cylindres

Vitesse : 335 km/h

Plafond : entre 6000 m et 7 300 m

Autonomie : 1205 km

Hauteur : 3,55 m

Envergure : 12,80 m

Longueur: 8,84m

Poids : 2400 kg (en charge maxi )

Equipage : deux personnes

Armenent : T 6 utilisé pendant la guerre d'Algérie 1954-1961 (T6G1 et 2)

Quatre mitrailleuses de 7,5 et six lance-roquettes explosives.

ou deux lanceurs MATRA (roquettes à charge creuse)capacité de sept roquettes chacun.


voir aussi 

21 octobre 2010

ROCHEFORT 21èmes philatéliques de Mer


Une visite au musée de l'Aéro


PIPER PA31 Navajo











Le PA31 effectue son premier vol le 30 septembre 1964 sous le nom d'Inca. Produits par Piper Aircraft Corporation (Etats-Unis), les premiers exemplaires sont livrés le 17 avril 1967 et l'avion rebaptisé Navajo. Il se présente sous la forme d'un bimoteur à ailes basses d'une capacité de 6 à 7 passagers.



L'aéronautique navale fait l'acquisition de douze exemplaires dans des conditions particulières. Il s'agit d'avions abîmés par l'inondation de leur hangar ! Après reconditionnement, changement de moteur et remise sur le prix de vente, le premier appareil est perçu par l'escadrille 3S (stationnée à Hyères-Le Palyvestre) en février 1973. Les Navajo seront également alignés par les escadrilles 2S, 10S, 11S et 56S. Au sein de ces formations il est principalement utilisé pour des missions de liaison.

Le 30 septembre 1994, cet humble serviteur se retire sur la pointe des pieds sans cérémonie fastueuse ni peinture haute en couleur. Tout au long de sa carrière, il aura conservé une élégante livrée bicolore faite de bleu ciel et blanc.





les escadrilles ayant utilisé le Navajo
1-Escadrille 2S
2-Escadrille 3S
3-Escadrille 10S
4-Escadrille 11S
5-Escadrille 56S


sources :

20 octobre 2010

ROCHEFORT Philatéliques de Mer 16 & 17 Octobre 2010

LE P2V7
Fichier:Sigle Aéronavale.jpg


Le Lockheed P-2 Neptune (P2V Neptune avant 1962) est un avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marineaméricain. Il fut utilisé par l'United States Navy entre 1947 et 1978 où il remplaça PV-1 Ventura et PV-2 Harpoon. Il fut lui-même remplacé par le Lockheed P-3 Orion.

Le P2V-7 : est la première version à être équipée de réacteurs directement sur les chaînes de montages. Les tourelles sont supprimées au profit d'un nez vitré et de surfaces vitrées plus grandes. Au total, 359 P2V-7 furent construits et servirent, outre aux Etats-Unis, au Japon, en Australie, aux Pays Bas et en France. Cette version fut rebaptisée en P-2H dans les années 60.



P2V-7 (P-2H) : Dernière variante du Neptune doté d'une motorisation et des réservoir en bout d'ailes améliorés, d'un radar de recherche APS-20. Les premiers recevaient des tourelles de nez et de queue mais par la suite elles furent remplacée par un poste d'observation à l'avant et un détecteur d'anomalie magnétique en queue tandis que la tourelle dorsale était aussi remplacée par un poste d'observation. 311 exemplaires.



P2V-7
33 appareils livrés : 144685 à 144692 146431 à 146438 147562 à 147571 148330 à 148336






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P2V-7 144688

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Photos : JM Bergougniou

ROCHEFORT aéro Bréguet Alizé BAN aéronautique navale ANAMAN

Aéronautique Navale Cent ans de Marins du ciel
Musée de Rochefort
Bréguet Alizé BR.1050


Le premier des trois prototypes de l'Alizé fit son vol inaugural le 5 octobre 1956. Les premiers essais montrèrent de mauvaises qualités de vol qui nécessitèrent une longue période de modifications et de mise au point. Le troisième prototype disposait d'un moteur plus puissant, qui sera retenu pour la production en série. Les essais de catapultage et d'appontage furent d'abord réalisés à partir d'installations au sol (mai 1957) puis depuis un bâtiment britannique (le HMS Eagle) en 1958.



photo © JM Bergougniou


Les prototypes furent suivis par deux avions de pré-série, et le premier exemplaire de production livré en mars 1959. Entre temps, la commande initiale de 100 exemplaires avait été réduite à 75. Au total, 89 exemplaires de l'Alizé ont été construit entre 1957 et 1962, dont 12 destinés à l'Inde.



photo © JM Bergougniou

En France, les Alizés furent déployés sur les porte-avions Clemenceau et Foch, mais aussi à terre pour l'entraînement. L'Aviation navale a modernisé les Alizés à plusieurs reprises. Trente exemplaires furent modifiés en 1964-1965 pour recevoir le système de bouées sonores Jézebel et être capable de tirer une torpille Mk-43 et le missile anti-surface AS-12. Au début des années 1980, 28 appareils furent mis à jour au standard ALM (ALizé Modernisé) avecun nouveau radar Thomson-CSF Iguane (aussi utilisé sur l'avion de patrouille maritime Atlantique), un nouveau système de navigation OMEGA, un détecteur de radar ARAR 12 (Mesures de renseignements électroniques, en anglais Electronic Support Measure) et un système de traitement des données émises par les bouées acoustiques


photo © JM Bergougniou

Un autre programme de modernisation au début des années 1990 dotèrent 27 appareils d'un nouveau système de leurre et d'une nouvelle avionique avec bus de données. Enfin, en 1996/1997, 15 avions furent dotés d'un système optronique infra-rougesecteur frontal Thomson-CSF TTD Chlio. Malgré ces améliorations, il était clair que les Alizés ne pouvaient plus faire face aux sous-marins nucléaires modernes et les avions furent relégués au rôle de patrouilleurs maritimes. À la fin de 1997, l'Aviation navale continuait à utiliser 24 exemplaires pour des patrouilles côtières, même s'ils étaient clairement en fin de carrière. Le dernier Alizé fut retiré du service en 2000 avec la mise à la retraite du Foch



photo © JM Bergougniou

Les Alizés français effectuèrent de nombreuses missions de surveillance maritime au large du Liban dans les années 1980, puis dans le Golfe Persique durant l'Opération Salamandre. L'Alizé fut utilisé pendant les opérations de la Guerre du Kosovoavec l'OTAN au printemps 1999, à partir du porte-avions Foch.



photo © JM Bergougniou

Le Breguet Alizé est un avion conventionnel à ailes basses. Il a un radar dont l'antenne se rétracte dans le ventre de l'appareil. En temps normal, l'équipage comprend 3 personnes : un pilote (avant gauche), un navigateur (avant droit), un opérateur radar et des systèmes de détection (à l'arrière dans le sens inverse au vol). Un quatrième membre d'équipage peut être embarqué à l'arrière. Le train d'atterrissage est à configuration tricycle avec le train principal se rétractant vers l'avant dans les nacelles des ailes. Les jambes principales ont chacune 2 roues. La partie avant des nacelles contient les bouées acoustiques.

La soute interne peut contenir un réservoir supplémentaire de 500 litres portant l'autonomie à 4h45 (1 268 kmfranchissables), une torpille guidée ou des charges de profondeur. Les points d'attache sous les ailes peuvent eux aussi accueillir des charges de profondeur, mais aussi des bombes, des roquettes ou des missiles. Une con
figuration typique inclut des nacelles de roquettes de 68 mm ou des missiles anti-navires filoguidés AS.12.

photo © JM Bergougniou 







photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou


photo © JM Bergougniou

photos © JM Bergougniou


ROCHEFORT Philatéliques de Mer 16 & 17 Octobre 2010

Visite du Musée de l'Aéronautique navale Association ANAMAN 



Zéphyr Fouga Marine



L'Aérospatiale-Potez-Fouga CM170 Magister est un avion à réaction conçu en France au début des années 1950, et initialement destiné à l'entraînement des pilotes militaires. Reconnaissable à son empennage arrière en « V » (dit « papillon »), il a été fabriqué à un millier d'exemplaires et utilisé par une vingtaine de pays. De nombreux exemplaires sont toujours en service de nos jours.

Grâce à ses capacités, le Fouga Magister a été adopté comme avion de voltige de plusieurs patrouilles acrobatiques, dont la fameuse Patrouille de France qui l'a utilisé pendant 24 ans (de 1956 à 1980).




Une version modifiée pour l'Aéronavale française a été développée à partir de 1954 : le CM175 Zéphyr, qui fit son premier vol le 31 juillet 1956. Elle est équipée d'une crosse d'appontage, d'une verrière coulissante et d'un train d'atterrissage renforcé, afin d'entraîner les pilotes de l'aéronavale à l'atterrissage et au décollage depuis un porte-avions.



AEROSPATIALE MAGISTER CM. 170.png


PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

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