02 octobre 2010

ROCHEFORT 21èmes philatéliques de Mer Frégate Hermione Rochefort construction Charente maritime

Rochefort un chantier et des formes



Mais c'est qui HERMIONE?

Retour à la mythologie grecque

Hermione a neuf ans quand sa mère est enlevée par Pâris, ce qui provoque la guerre de Troie. Elle avait été fiancée à son cousin Oreste avant la guerre mais, le conflit terminé, Ménélas la promet au fils d’Achille, Néoptolème également connu sous le nom de Pyrrhus.

Profitant de la folie d'Oreste (tourmenté par les Érinyes), Néoptolème enlève Hermione et l'emmène en Épire, où il vit avec elle et Andromaque(qu'il avait capturée à Troie). Mais après être revenu à la raison, Oreste défie Néoptolème qu'il tue en combat singulier.

Oreste et Hermione ont par la suite un fils, Tisamène



Il est alors d'usage de prendre dans la mythologie les noms de bateaux




Logo de l'Association Hermione La Fayette



En 1778, dans l'arsenal de Rochefort sur une cale de construction proche de la Corderie Royale, l'Hermione était mise en chantier.




Navire de plus de 65 mètres de longueur hors tout, doté d'une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l'Hermione fut construite sur les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné.




Elle faisait partie, avec la Courageuse, la Concorde et la Fée, d'une série de quatre frégates mises en chantier à Rochefort.







Appartenant à la catégorie de frégates dites légères, caractérisées par leur vitesse et leur maniabilité, l'Hermione était équipée de 26 canons tirant des boulets de 12 livres, d'où son nom de "frégate de 12".

Longue de 44,20 m, large de plus de 11 m, la frégate nécessita 11 mois de travail pour des centaines de charpentiers, forgerons, perceurs, cloueurs, calfats... bagnards... pour un total de plus de 35 000 journées de travail.































photos JM Bergougniou


Louis-René-Madeleine de Latouche-Tréville



Fichier:De la Touche Treville par G Rouget Versailles.jpg


Issu d’une famille de marins - son père était chef d’escadre (contre amiral) et son oncle lieutenant général des armées navales (vice amiral) - Latouche-Tréville entra dans la marine à 13 ans en 1758 comme Garde de la marine. Sur le Dragon commandé par son oncle, il est au combat de Belle Isle en Mer (1759). Il participe à plusieurs combats dans l’embouchure de la Charente en 1760 surla Louise.

En 1762, il sert sur des chaloupes canonnières et participe à deux combats. Il effectue ensuite plusieurs campagnes vers laGuyane, Saint Domingue et la Martinique sur différents bâtiments.
Cavalier aux Antilles puis officier bleu à Rochefort 


Bien que promu enseigne de vaisseau en septembre 1768, il quitte peu après la marine et rejoint les mousquetaires noirs puis devient capitaine de cavalerie et aide de camp du gouverneur de la Martinique. Il devient capitaine de dragons en 1771 puis de nouveau aide de camp. Il retourne finalement en France et rejoint de nouveau la marine. Il est capitaine de brûlot, c'est-à-dire « officier bleu » malgré son passé de garde de la marine, et sert essentiellement au port de Rochefort de 1773 à 1775.
La Guerre d’Amérique 


Après une campagne en 1776 jusqu’aux États-Unis sur la flûte le Courrier, il est finalement réintégré dans le Grand Corps comme lieutenant de vaisseau. Il commande la corvette le Rossignol essentiellement pour des escortes de convois dans le golfe de Gascogne. Il s’empare de deux corsaires et de trois bâtiments de commerce, ce qui lui vaut d’être fait chevalier de l’ordre de Saint Louis en 1779. Il commande ensuite la frégate l’Hermione et conduit La Fayette jusqu’en Amérique. Il livre deux combats contre des frégates dans les eaux américaines (juin 1780 et mars 1781). Capitaine de vaisseau en juin 1781, il est sérieusement blessé lors d’un combat contre 4 frégates anglaises (juillet 1781). En 1782, il commande une division de deux frégates, l’Aigle et la Gloire, pour apporter 3 millions de fonds en Amérique. Il rencontre le vaisseau l’Hector, ancien vaisseau français pris par les Anglais, le combat et le coule en septembre de la même année. Mais, 10 jours plus tard, il rencontre une forte division anglaise et doit amener son pavillon. Il est alors conduit en Angleterre où il reste prisonnier jusqu’à la paix.

Ses services lors de la guerre d’Amérique lui vaudront d’être décoré de l’ordre de Cincinnatus.

Il est directeur adjoint des ports et arsenaux de 1784 à 1787, puis devient chancelier du duc d’Orléans en 1787.




http://www.hermione.com/


http://www.hermione.com/le-projet/l-histoire/


Photos (c) JM BERGOUGNIOU

01 octobre 2010

21èmes philatéliques de Mer Rochefort 16 & 17 octobre 2010



La Corderie Royale 


Rochefort est au XIème siècle « Roccafortis », un château dominant la Charente entouré de quelques chaumières au cœur d’un marais. A la fin du XVIIème, Louis XIV décide la création d’un nouvel arsenal de guerre capable de construire rapidement une flotte pour rétablir sa puissance maritime et favoriser le commerce avec les colonies du royaume.






 Le site de Rochefort est alors choisi pour sa localisation stratégique : position centrale sur le ponant, protégé par les îles et relié à l’arrière pays par la Charente.
Colbert de Terron, neveu du ministre et gouverneur de la Province, confie le projet à Blondel, ingénieur du roi pour la Marine, et Clerville, commissaire général des fortifications. L’arsenal voit le jour dès 1666. La ville de Rochefort est réalisée selon un plan en damier. Ceinte de remparts à partir de 1689, elle prend son aspect définitif grâce à Michel Bégon (Intendant de la Marine 1688-1710), qui organise la reconstruction de la ville en pierre de taille



La corderie royale et l'arc en ciel




Le magnifique bâtiment de la Corderie Royale est né de la volonté de Louis XIV et de Colbert, son ministre. Pour créer une puissante flotte de guerre, il faut des arsenaux.
Colbert décide d’en établir un à Rochefort, au bord de la Charente, à 23 km de l’Atlantique.
Le premier ouvrage construit est la corderie dont la réalisation commence en 1666 pour se terminer en 1669.



Le bâtiment de 374 m de long, posé sur un radeau de poutres de chêne pour pallier l’instabilité du terrain marécageux, est une manufacture de cordes. Sa grande longueur s’explique par le besoin de confectionner des cordages longs d’une encablure, soit 200 m



Les autres bâtiments de l’arsenal vont se succéder au bord de la Charente, magasins, fonderie, forges, poudrière, formes de radoub pour la réparation des bateaux. 500 navires et vaisseaux vont être construits jusqu’à la fermeture de l’arsenal en 1927. La corderie fabrique des cordages pour la marine jusqu’en 1867, l’évolution des techniques et l’apparition des câbles d’acier rendant obsolète son activité.


La corderie a failli disparaître après l’incendie qui l’a détruite partiellement en 1944. Les troupes d’occupation allemandes y avaient mis le feu avant de se retire


L’amiral Maurice Dupont, commandant la marine à Rochefort, entreprend de nettoyer le site en 1964, et en 1967, le bâtiment devient monument historique. Les conditions sont réunies pour sa restauration qui commence en 1976 pour s’achever en 1988. L’aile sud y voit naître mieux qu’un musée, le Centre International de la Mer, centre d'interprétation différent du musée traditionnel à vocation maritime, en 1985.

la fontaine


Comment commettre un cordage



Les bords de Charente après l'ondée


photos JM Bergougniou


sources :


http://www.corderie-royale.com/fr/visitez/la-corderie-royale.html

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