24 avril 2018

Etablissement Maritime du Poulmic

Etablissement Maritime du Poulmic 







Comme l'indique clairement la flamme, l'établissement Maritime du Poulmic regroupe l'Ecole navale avec son gros vaisseau et l'Etoile et la base aéronautique navale de Lanvéoc. 


C'est Saint Maeoc qui aurait donné son nom à la commune. 




La base d'hydravions de Lanvéoc-Poulmic fut créée en 1920 ; c'était alors l'un des 37 centres d'aviation maritime créés en France destinés à la surveillance et à la protection du littoral. Cette base est installée sur des terres qui avaient appartenu avant la Révolution française aux barons de Poulmic. 








Cette base est rebaptisée "Centre d'aéronautique maritime" en 1935 et "Base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic" le 6 avril 1937



photo JM Bergougniou


Dès 1920, le site de Lanvéoc est choisi pour devenir l'un des 37 centres d'aviation maritime destinés à mettre en œuvre les hydravions qui assurent la surveillance et la protection des côtes littorales et ports. Ce choix répond aux critères suivant : 
  • la baie de Brest est un plan d'eau capable d'accueillir, par tous temps, les hydravions de l'époque, 
  • un terrain d'aviation peut être aménagé au profit de l'aviation d'escadre basée à Brest, 
  • l'intérêt stratégique : proche de Brest (8 km en ligne directe), Lanvéoc en est suffisamment éloigné cependant pour ne pas être soumis aux blocus éventuels des ports militaire et marchand.
photo JM Bergougniou

En 1919, le Ministre de la Marine et des Colonies, Georges Leygues, lance une étude dans le but de créer un aérodrome pour l'escadre basée à Brest et un centre d'hydravions et de ballons captifs. La base est créée le 4 novembre 1935 avec la prise de commandement du CF Robert André, premier pacha de la base.

photo JM Bergougniou
Le 6 juin 1940, le quadrimoteur Farman "Jules Vernes", à partir de Lanvéoc, réalise le premier bombardement sur Berlin. La base est évacuée le 18 juin en raison de la progression allemande. La base est occupée par les allemands qui y déploient ME 109E, He 111H et Do 118


photo JM Bergougniou
la base est reprise par les alliés le 17 septembre 1944; le LV Le Hénaff en prend possession au nom de la marine nationale. Lanvéoc est réarmée le 21 décembre sous les ordres du CF Fernand Bergot.


photo JM Bergougniou

Les premières unités à revenir à Lanvéoc sont l’escadrille 1.S (sur MS.502 Criquet, Sunderland, Walrus et Anson) et la 50.S (sur Stinson 105, Anson et Junker 52, puis Sunderland et SO.95 Corse ainsi qu'une dizaine de planeurs) qui sont créées sur place respectivement le 3 novembre 1945 et le 22 mai 1945.


photo JM Bergougniou
En janvier 1975, la flottille 34.F sur Alouette III ASM déménage de Saint-Raphaël vers Lanvéoc. Le 1er janvier 1976, l’escadrille 22.S devient Ecole de Spécialisation sur Hélicoptères Embarqués (E.S.H.E.)/ escadrille 22.S. En 1979, la 34.F échange ses Alouette III ASM contre des WG-13 Lynx flambant neufs. 


photo JM Bergougniou

En octobre de la même année, la flottille 35.F sur Alouette III et WG-13 Lynx arrivent de Saint-Mandrier. Le 1er novembre 1984, la Section d’Avions Légers de Lanvéoc-Poulmic sur MS.880 Rallye devient escadrille 50.S le 1er novembre 1984.


photo JM Bergougniou
En 1995, le Centre d'Entraînement à la Survie et au Sauvetage de l'Aéronautique Navale (CESSAN) de la BAN Saint-Raphaël est transféré à Lanvéoc-Poulmic. Le 30 août 1996, l'Ecole d'Initiation au Pilotage (E.I.P.) venant de la BAN Rochefort avec ses CAP 10B (ancienne escadrille 51.S) fusionne avec l’escadrille 50.S pour donner naissance à l’escadrille 50.S/EIP. Le 1er octobre 1998, la 35.F est mise en sommeil avant de renaître le 1er octobre 1999 à St Mandrier.

photo JM Bergougniou
En 1999, le Centre d'Instruction et d'Entraînement (CEI) est créé. Le 1er juin 2001, la totalité des SA.321G Super-Frelon de la marine nationale est regroupée à la flottille 32.F et les 4 détachements de SA.365N Dauphin de service public sont transférés à la flottille 35.F basée à Saint-Mandrier. Des 7 SA.321G Super-Frelon de la 32.F, l'un est mis en place sur la Base d'Aéronautique Navale d'Hyères et constitue un détachement permanent pour le service public. 


photo JM Bergougniou

Fêtes maritimes Brest Super Frelon

Le 30 avril 2010, les quatre derniers SA.321G Super-Frelon effectuent leur dernier vol. En service depuis 1966 (1970 pour la 32.F de Lanvéoc), les Super-Frelon auront réalisé un total de 135.000 heures de vol, dont 4.000 pour le sauvetage en mer. C'est d'ailleurs cette mission, la plus médiatisée, qui restera sans doute attachée, aux yeux du grand public, à la carrière de l'hélicoptère, considéré comme un « Saint-Bernard des mers ».

L'ECOLE NAVALE

La formation des capitaines des vaisseaux du roi a longtemps été assurée par un apprentissage embarqué essentiellement empirique et pratique. Sous l'Ancien Régime, de nombreux officiers de la Marine royale (en particulier de la Flotte du Ponant) sont des jeunes nobles reçus chevaliers et formés par l'Ordre de Malte qui possède une importante flott

photo JM Bergougniou

À partir de leur institution au xviie siècle, les Compagnies des Gardes de la Marine et du Pavillon basées à Brest, Rochefort et Toulon, forment les officiers.
Sous le premier Empire, à partir de 1810, les Écoles spéciales de marine, embarquées, à Brest sur le Tourville et à Toulon sur le Duquesne, prennent le relais.

Fondé le 31 janvier 1816, le Collège royal de la Marine leur succède en 1818 à Angoulême et fonctionne jusqu'à la fin de la Restauration (1830) sous la direction de l'amiral Barbier de la Serre. Ce collège était implanté sur le lieu de l’actuelle gare de chemin de fer.





En 1827 par décision du gouvernement de Charles X, est rétablie à Brest une école embarquée sur un vaisseau-école, l'Orion qui prend le nom (confirmé en 1830) d’École navale


photo JM Bergougniou


Suffren photo JM Bergougniou


La première pierre de l'École navale est posée le 14 novembre 1929 par Georges Leygues, alors ministre de la Marine, et elle est inaugurée le 30 septembre 1935 à Saint-Pierre-Quilbignon, alors commune indépendante de Brest par le président de la République Albert Lebrun





Colbert photo JM Bergougniou


En 1945, les destructions importantes subies par l’École navale de Saint-Pierre-Quilbignon pendant la Seconde guerre mondiale ne permettaient pas d’accueillir rapidement les élèves officiers dans des conditions acceptables. Elle fut transférée dans des baraquements provisoires à la base d'hydravions de Lanvéoc16, située dans la baie du Poulmic. Les bâtiments définitifs de la nouvelle École navale à cet endroit furent inaugurés en 1965 par le général De Gaulle







photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou








photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

Neptune photo JM Bergougniou






photo JM Bergougniou

bâtiment de commandement photo JM Bergougniou

Borda photo JM Bergougniou

Salle d'honneur photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou




les coursives de l'Ecole navale photo JM Bergougniou

Pense-bête photo JM Bergougniou

souvenir du Borda photo JM Bergougniou

et de la Jeanne d'Arc photo JM Bergougniou



Simulateur photo JM Bergougniou



Duguay- Trouin photo JM Bergougniou
sources :

http://www.ffaa.net/naval_stations/lanveoc-poulmic/lanveoc-poulmic_fr.htm

Ecole navale 

23 avril 2018

Brest La VILLENEUVE CFM Marine nationale Bretagne Finistère

Brest La VILLENEUVE


1er juin 2001

Une page de l'histoire du site s'est donc tournée hier. 229 ans qui ont vu défiler de nombreuses troupes, depuis 1772. 


Le centre marine de La Villeneuve s'étend sur environ dix-neuf hectares à cheval sur les communes de Brest et de Guilers. 



De 1772 à 1881, le site a d'abord eu une vocation industrielle. La direction de l'Artillerie Navale y a sous-traité des activités de fonderie, de scierie. Mais, le remplacement progressif de l'énergie hydraulique (fournie par cinq chutes d'eau) par des machines à vapeur rend l'établissement obsolète. 



Il est définitivement fermé en 1881 pour rouvrir en 1882 pour une nouvelle vocation, cette fois sociale et pédagogique. 



Jusqu'en 1940, l'école des pupilles de la marine s'y développe en particulier grâce à des legs immobiliers importants qui permettent de construire le grand bâtiment Giffart en 1903. 



Au début de la première guerre mondiale les pupilles s'installent à bord du Magellan et le site devient un hôpital dépôt pour convalescents. 

En 1916, les jeunes élèves réintègrent les lieux avant d'être conduits à Cahors en 1942. 




© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20010601&article=2801194&type=ar#cu7I7ulJGM8mV1Ep.99




L'agence est ouverte le 1er octobre 1986 jusqu'au 1er octobre 2000 mais son activité est suspendue du 30 novembre 1998 au 1er octobre 2000.



LE SITE MILITAIRE DE BREST-LA VILLENEUVE 

je reprends l'article ci-dessous d'un blog brestois de très grande qualité. "TONNERRE DE ZEF" 
Rive droite de la Penfeld, à Brest-Guilers – le site militaire de près de 19 hectares s'implante au XVIIIe siècle sur les paroisses de Guilers (terroirs de Penancréac’h et Guenvez) et de Saint-Pierre-Quilbignon (Langoulouarn).



Les forges de la Villeneuve (1767-1881)
 
– M. Joseph Augustin Richard Duplessis (1734-1808), négociant à Brest (1758), propose en mai 1767 d’établir dans l’anse de la Villeneuve, « une forge à martinet pour convertir les vieux fers en fers neufs et un moulin à scier ». Il s’endette pour acquérir les terrains. L’établissement commence à fonctionner le 1er janvier 1768 sous la forme d’un marché avec la Marine pour une durée de 20 ans. Au terme du marché l’ensemble industriel doit revenir au Roi. Mais Richard-Duplessis est connu pour ses marchés obtenu avec la Marine (toile à voile de Normandie, goudron de Bayonne, etc.) et par le fait « qu’il a la manie de fournir beaucoup (…) et mal ». Il s’ensuit : faillites et dérangements de ses affaires. Il demande au bout de quatre ans, l’annulation du marché, qu’il obtient de la Marine avec une faible indemnité en regard des investissements. La Marine prend possession du site le 1er mai 1772 et poursuit l’activité en régie. En 1778, la Marine confie à un M. Jullien l’entreprise de la Villeneuve pour neuf ans à la suite d’un Traité. En 1787, au terme du traité, l’établissement industriel est remis à la direction de l’artillerie de la Marine qui la conservera sur le site jusqu’en 1881, après le déploiement des activités industrielles sur le plateau des Capucins (1841-1864)



Ecole des Pupilles de la Marine (1882-1914) – Le site reçoit en 1882 les pupilles de la Marine, installés depuis 1862 en ville, dans l’ancien séminaire des jésuites (caserne Guépin en 1903). Ces enfants de 7 à 13 ans sont hébergés sous le régime de l’internat. Ils sont 250 en 1865 placés sous l’autorité des frères des Ecoles Chrétiennes. En 1884, les pupilles reçoivent une éducation non spécifiquement marine qui le deviendra en 1923. En 1909 ils sont 572 pupilles à la Villeneuve. Durant la Grande Guerre les pupilles sont accueillis sur le « Magellan » (annexe de l’école des mousses, de 1908 à 1923).


Hôpital dépôt de convalescents (HDC) n° 6 de la Villeneuve (1914-1916) – Le site de la Villeneuve abrite durant la Grande Guerre l’un des deux hôpitaux militaires spécialisés – avec Kervallon - dans l’accueil et la répartition (convalescence, réforme, etc.) des blessés et malades sortant des nombreux hôpitaux militaires et maritimes de la place forte de Brest. Le premier hospitalisé rejoint le 7 décembre 1914 cette formation de 618 à 700 lits qui accueille jusqu’au 25 juillet 1916, plus de 6100 hospitalisés. L’HDC n°6 clos l’hospitalisation le 16 août 1916.

Ecole des Pupilles de la Marine (1916-1941) – Le site de la Villeneuve retrouve ses pupilles jusqu’à la seconde guerre mondiale. Le 11 mai 1941 l’école est repliée sur Saint-Mandrier, Cahors (1942-1945), Plougonvelin (1945-1950) puis le Dourdy en Loctudy (1950-nov. 1958) ; le site quant à lui est occupé par l’armée allemande (1941-1945).




Centre Marine de la Villeneuve (1945-2001) –
 
Durant la période contemporaine le site reçoit de nombreuses affectations : Centre Marine puis dépôt des équipages (1945-1960), centre de formation marine et dépôt des équipages de la flotte, transféré en définitive à Hourtin (1960-1983), missions hydrographiques et océaniques de l’Atlantique, Musique de la flotte, service cartographique, dépôt des « disponibles » appelé plus prosaïquement « cimetière des éléphants », etc. Le 1er juin 2001 le centre Marine de la Villeneuve ferme ses portes.

Ecole intermarmées des sports puis service de santé des armées (2001-…) –
 
Annoncé depuis 1998, l’école interarmées des sports implantée à Fontainebleau (1967), l’illustre « bataillon de Joinville » (1852) ne rejoindra pas Brest. Bascule politique oblige, l’école militaire des Sports reste à Fontainebleau (2003). En compensation Brest-La Villeneuve reçoit en 2005, après travaux, la nouvelle direction interarmées du service de santé des armées du grand ouest (Post Armées 2000), regroupant dans le bâtiment des études des pupilles rénové – celui de 1899 - les directions « Terre » de Rennes et « Marine » de Brest-Château. Pour 2016, l’on annonce du nouveau… un retour dans l’arsenal s’imposerait pour le service de santé des armées.

Quant au devenir de l’emprise de La Villeneuve, le CHRU de la Cavale Blanche – le "glouton brestois" - serait intéressé par cette « antique » infrastructure dont il commence déjà à lorgner les capacités en matière de parkings. Ce n'est pas franchement une bonne nouvelle en terme de conservation du patrimoine

 Sources : 

http://tonnerredezef.over-blog.com/2015/09/la-villeneuve.html



Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a posé officiellement la première pierre du centre de Service Militaire Volontaire (SMV) « Marine » à Brest lundi 20 mars 2017.

Créé par Jean-Yves Le Drian, à l'époque ministre de la Défense, le centre du Service militaire volontaire de la Villeneuve avait reçu, en début de ce mois, son fanion. Destiné à la réinsertion de jeunes de 18 à 25 ans, désireux de trouver un emploi, le centre, installé dans l'ancien CFM (Centre de formation Marine), ne disposait pas toutefois de locaux adaptés à sa vocation.


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...