02 septembre 2014

Escorteur d'Escadre La Galissonnière

Escorteur d'Escadre La Galissonnière

J'ai passé une bonne partie de l'après-midi dans les archives d'un copain à fouiller dans les courriers envoyés à ses parents. Cachets de Toulon-naval, de Saint Mandrier Marine, cartes postales d'escales et photos de bateaux… dont le D638 l'E.E La Gallissonnière. 

Roland Michel est né à Rochefort en 1693. Il est le plus célèbre des Barrin de la Galissonnière.




Capitaine de vaisseau en 1738. Dès 1751 l’autel de Monnières est orné le jour de la Passion d’un pavillon anglais, sans doute celui du brigantin capturé lors d’ un voyage aux Indes. 




Son fait d’armes : la bataille de PORT – MAHON ou de Minorque – 20 mai 1756 Sur ordre du Roi, à bord du “Foudroyant”, il escorte à la tête d’une escadre de 12 vaisseaux, quatre frégates, deux corvettes et 150 bâtiments de transports les 12 000 hommes du Duc de Richelieu qui ont pour mission de déloger les anglais de Minorque. L’amiral anglais Byng surgit avec 13 vaisseaux et cinq frégates. Deux jours de manoeuvres pour conquérir le vent, quatre heures de combats, et Byng fuit vers Gibraltar (à son retour à Londres, il sera “arquebusé” au pied de son mât). 






La légende voudrait que les tribulations du combat ait amené le cuisinier du bord par empressement et hasard des mélanges à mélanger huile et oeufs, et servir une sauce nouvelle aussitôt baptisée du nom du lieu : “sauce mahonnaise” ( puis mayonnaise).



R.M. Barrin va laisser au Canada le souvenir du “…plus remarquable des gouverneurs de la Nouvelle France au XVIII° siècle”. Alors qu’en France on se désintéresse pour, selon les mots de Voltaire, “ces quelques arpents de neige”, et qu’en parallèle l’Angleterre mène un profonde politique de peuplement, R.M. Barrin élabore un plan de développement de la colonie : défense et création de forts (dont le fort Rouillé devenu Toronto), colonisation par l’agriculture de la région de Détroit “seul moyen d’empêcher les anglais de s’établir sur la belle Rivière (Ohio)”. 


C’est lui qui décide enfin la construction des remparts et de l’arsenal de Québec, et s’appuie sur les tribus indiennes dont les Abénakis “…nation la plus fidèle que nous ayons au Canada…” pour combattre les anglais. A son retour R.M. Barrin sera chargé par le Roy d’un Mémoire sur les colonies de la France. Sa mort en 1756, lui épargnera de connaitre la chute de Québec en 1759 et celle de Montréal en 1760. Illustration : croquis de Québec avant les fortifications décidées par la Galissonnière – (par Albert Méchineau – Sources : “La Galissonière et le Canada” R. Lamontagne — Archives du Petit Séminaire de Québec) .)




La Galissonnière et la Nouvelle-France 

La situation en Nouvelle-France est alors peu brillante. Depuis trois ans, la guerre de Succession d'Autriche a ébranlé l'économie fragile de la colonie. Comme Vaudreuil et Beauharnois avant lui, La Galissonière s'aperçoit très vite de ses carences défensives. Il harcèle dès lors Paris, demandant des renforts, mais Maurepas lui répond qu'il n'a pas de troupes à lui accorder et que la colonie doit se suffire à elle-même. La Galissonière demande également en vain à Maurepas d'envoyer des colons afin d'accélérer le peuplement. La Galissonière va donc faire avec le peu qu'il a.

Sur le plan politique et militaire, il veille à ce que les Abénakis, des Indiens alliés, restent établis entre l'Acadie, devenue britannique, et la Nouvelle-France, afin que leur territoire serve de zone tampon. Il est le premier à concevoir l'idée de réunir la Nouvelle-France à la Louisiane par une ligne de postes qui suivrait la vallée de l'Ohio. Cet endroit deviendra plus tard une zone d'affrontements entre Français et Britanniques (et leurs alliés Iroquois). Il fait aussi construire le fort de La Présentation (aujourd'hui Ogdensburgh dans l'État de New-York) qui servira de poste de surveillance aux frontières. Il prépare une campagne pour reprendre l'Ontario aux Anglais. Dans ce but il fait établir des cartes de la région des Grands Lacs.




Il avait su se faire aimer des Indiens, et on rapporte que, eu égard à son apparence, Roland-Michel étant parait-il petit et contrefait, un chef indien lui aurait dit : « Faut-il que ton âme soit belle, pour que ton roi ait fait de toi le chef de son armée. »



Sur le plan économique, il veut favoriser l'implantation de manufactures d'étoffes de laine à Québec et Montréal mais la politique mercantiliste du ministre de la Marine l'empêche d'aller de l'avant dans ce projet. Il protège les institutions françaises implantées au Québec, et en particulier les institutions religieuses. Il veut également développer le commerce avec la France et tente de s'opposer à l'infiltration britannique… Mais quand le gouverneur Taffanel revient, il doit céder sa place en septembre 1749 et rentre en France, déçu parce que mal suivi par une administration, à son goût trop parisienne et trop lointaine.




http://www.biographi.ca/fr/bio/barrin_de_la_galissoniere_roland_michel_3F.html

TROMELIN 24 août 2014

TROMELIN 24 août 2014

Comme dit dans un article précédent, le Marion Dufresne est parti pour une nouvelle ratoation vers les Terres Australes. 

Une première escale à Maurice avant de joindre Tromelin, lui a permis d'utiliser des timbres Maurice pour les envois postés à TROMELIN. Maurice étant la dernière escale avant le touché aux Eparses.



Mention PAQUEBOT, le cachet du bateau,  Courrier posté à bord, le cachet du Vaguemestre, signature du commandant, toutes les mentions sacramentelles officialisent ce pli.


au verso soutien de l'homme et cachet du coordinateur Tourisme;

et puis un pli en timbres TAAF 




En attente des plis de Crozet, Ker et Ams…

Merci à René et Jef…

31 août 2014

RHM TENACE Mission Grand Nord 2014

RHM TENACE Mission Grand Nord

2014

Du 20 août au 15 octobre 2014, le remorqueur de haute mer Tenace réalisera une mission Grand Nord qui l’amènera le plus au nord possible au niveau de l’Arctique.


TAD Manuel Brest Recouvrance 20 Août 2014 départ du RHM Tenace en mission Grand Nord

Cette mission permettra en outre de faire un point sur la fonte des glaces et sur l’ouverture de nouvelles routes maritimes au niveau de l’Arctique et offrira l’opportunité à une scientifique de l’institut universitaire européen de la mer de réaliser une étude complète sur le phytoplancton présent en Arctique.



RHM Tenace photo © Bernard Hily

RHM Tenace photo © Bernard Hily

RHM Tenace photo © Bernard Hily

Merci à Bernard Hily pour la revue de presse et les photos du RHM Tenace et à Claude Bélec pour l'enveloppe


30 août 2014

Du changement en haut-lieu Départ à la préfecture Maritime de Brest

Un nouveau préfet maritime pour l’Atlantique


Le 29 août 2014 à Brest, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a succédé au vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne dans ses fonctions de commandant de la zone et de l’arrondissement maritimes Atlantique et préfet maritime de l’Atlantique.





La cérémonie était présidée par l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine en présence de monsieur Michel Aymeric, secrétaire général de la mer, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.
La cérémonie a débuté par un adieu aux armes du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, marquant son départ de la préfecture maritime et la fin de sa carrière dans la Marine. Elle s'est poursuivie par une prise de fonctions du vice-amiral Emmanuel de Oliveira, qui occupait précédemment le poste d'adjoint au major général des armées à Paris.






A l'issue de cette cérémonie, les deux amiraux ont passé en revue la flotte basée à Brest ainsi que des autres administrations de l’État intervenant en mer. 17 coups de canon ont été tirés depuis la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet pour rendre honneur, selon la tradition, au vice-amiral d’escadre Labonne.

L’amiral a rejoint symboliquement la vie civile à bord d’une chaloupe conduite à la rame par des officiers de son état-major jusque dans le port civil de Brest.
Le 1er septembre 2014, le vice-amiral de Oliveira sera élevé aux rang et appellation de vice- amiral d'escadre.




Merci à Daniel Allançon pour les coupures des journaux

Sources et photos

Marine nationale

Cours d'instruction des Postiers Terres Australes et Antarctiques Françaises TAAF

Cours d'instruction des Postiers  Terres australes

Bon aujourd'hui on ne va parler des TAAF qu'accessoirement. Il nous arrive (parfois) de râler, de pester, de jurer des "Bons dieux" à la réception d'un pli venant du bout du monde et il nous arrive (rarement) de vouer les préposés aux gémonies.

Le métier de postier, de facteur est un métier et dans des temps reculés, la formation durait plus de quatre mois. On y apprenait tout sur le timbre, le cachet, l'affranchissement. On apprenait les départements, préfectures et colonies…



Et on y apprenait les tarifs pour les Terres Australes,  en témoignent ces enveloppes à destination des Terres Australes et Antar(c)tiques et Kerguelen. 

Je vous propose donc de découvrir l'INCA et les timbres fictifs.
Les cours d'instruction ont été créés en 1911 pour former le personnel en surnombre non encore titularisé (surnuméraires débutants).
Pour les exercices pratiques ont été utilisés des timbres d'usage courant surchargés "ANNULE" puis "SPECIMEN".



Sur enveloppe Postes et Télécommunications, le postier va devoir affranchir les enveloppes pour des destinations lointaines, ici les Terres Australes et Antar(c)tiques. Une indication de poids (0,90 g) est indiquée sur l(enveloppe.
Le postier a apposé l'étiquette "PAR AVION" , les timbres pour une valeur de 10,90 F et le timbre à date 91 EVRY-INCA

A partir de 1932 jusqu'à 1989, date de la dernière émission, ont été utilisés des vignettes spécifiques, des simili-timbres comportant l'indication abrégée de la valeur supposée et la mention "SANS VALEUR".



Ces simili-timbres (sans valeur d'affranchissement) utilisés pour l'instruction des postiers n'ont pas de barres phosphorescentes.



Jusque dans les années soixante, il y a une correspondance (format et valeur) entre les simi-timbres et les timbres de service.

INCA  : Ecole Spécialisée Institut national des cadres administratifs (INCA), Evry




Un des derniers simili-timbres ayant une correspondance avec un timbre d'usage courant est le simili-timbre « 0.30 - SANS VALEUR vert » de 1967 qui correspond au 0.30FF « Marianne de Cheffer ».


Avant 1976:
- les "petits formats" sont imprimés sur une presse typographique rotative en deux panneaux de 50 vignettes.


Et si l'affranchissement était insuffisant, on usait du timbre taxe…


- les "grands formats" sont imprimés sur une presse taille-douce pour la perforation et le numéro de presse et sur une presse "feuille à feuille" pour l'impression proprement dite.

D'octobre 76 à 1986, les simili-timbres sont imprimés sur une presse typographique rotative deux couleurs en feuilles de 100 pour les "petits formats" et en feuilles de 50 pour les "grands formats".
En 1980, le format change et devient plus allongé conformément au nouveau format (20 mm x 26 mm) des timbres d'usage courant.


La Formation du Postier

On y simulait toutes les opérations de l'époque, simple courrier, recommandé, valeur déclarée, mandat, etc… en collant sur des photocopies des timbres (fictifs) et des étiquettes correspondant à l'affranchissement et à la signalisation. 
Ensuite on faisait les ''dépêches'' de l'ensemble du courrier recommandé avec les parts ad hoc et on les mettait dans des chemises représentant un sac postal en collant le bon collier dessus.
A l'époque on passait 4 mois ½ en travaux pratiques avant de s'installer à un guichet en face des usagers.  INDIEN 63







Sources

http://www.timbres-barres-phosphorescentes.fr/V2_Partie1/V2_169_Timbres_fictifs.html

Itinéraire d'un Chabis ordinaire   Dupuy Bernard 


Catalogue des vignettes expérimentales de Gérard GOMEZ (4e édition 2008)

Le Marion Dufresne à Maurice : de l'usage du CRI le coupon réponse international.

Le Marion Dufresne à Maurice 

Le Marion Dufresne a touché La Réunion le 19 août 2014 pour reprendre rapidement la mer  en direction de Tromelin.  Le commandant Marjack laisse le volant au commandant Dudouit.



"OP2-2014 : la grande relève annuelle.
Militaires de l’armée de terre, de la marine, de l’armée de l’air, au total plusieurs dizaines d’hommes attendent sur le quai face à la coque bleue du Marion Dufresne II. Ils vont embarquer sur le navire ravitailleur des TAAF à destination des bases subantarctiques françaises à Crozet, Kerguelen et Amsterdam pour relever le personnel présent depuis un an. Parmi eux, quelques scientifiques, journalistes, agents du siège des TAAF et une poignée de passagers visiteurs venus eux aussi découvrir ces contrées lointaines.


 Le 22 août il touchait Maurice.




Mais avant de descendre dans l’Océan Austral, le programme des opérations commencera par une escale technique à Port-Louis (île Maurice) : ville cosmopolite hyper-active et contrastée où l’on croise des palangriers douteux et rongés par la rouille, des banques et hôtels de luxe, des marchés très animés et non loin de là, les plages paradisiaques…



De l'utilisation du coupon réponse international.



Lorsqu'on écrit à une personne que l'on ne connaît pas et que l'on sollicite une réponse de sa part, c'est une forme de politesse que de joindre à l'envoi une enveloppe timbrée portant l'adresse de l'expéditeur. Cela ne présente aucun problème tant que les deux correspondants habitent le même pays. Dans le cas contraire, le timbre sur l'enveloppe de retour ne sera pas valable.


Ce problème technique a été résolu en 1906, lorsque l'UPU a introduit, lors du Congrès de Rome, le service des coupons-réponse internationaux (CRI). Selon les termes de la Convention de l'UPU, les coupons-réponse sont échangeables dans tous les pays-membres contre l'affranchissement minimal pour un envoi prioritaire ou une lettre-avion non recommandée pour l'étranger

e Bureau international de l'UPU traite plusieurs millions de coupons chaque année et s'occupe des aspects comptables. Il ne commercialise pas directement les coupons-réponse, qui sont à se procurer auprès des bureaux de poste locaux. Si les opérateurs désignés des pays-membres ne sont pas obligés de vendre des coupons, ils doivent néanmoins les échanger. Si un opérateur national ne vend pas de coupons, le client peut en acheter dans un bureau de poste d'un pays voisin.



J'avais donc joint à mes enveloppes des coupons réponses internationaux. 
Le bureau de Poste de Maurice s'est contenté d'agrafé le CRI au verso de la lette sans appliqué de timbre à date sur le CRI. Il n' y a pas eu d'échange du timbre contre le CRI. Aucun timbre n'a été collé. L'enveloppe a été tamponnée et envoyée au destinataire ainsi. 





et ça marche, la preuve….

et finalement en timbre Mauricien 



29 août 2014

Torpillage du MAR BALTICO 23 mars 1918

Torpillage du MAR BALTICO  
23 mars 1918

Les télégrammes sont souvent les oubliés de la Marcophilie.





Il est vrai que les archives de la Marine ne laissent pas partir facilement leurs documents.

J'ai trouvé un télégramme annonçant au Consulat d'Espagne de Saint-Nazaire le torpillage du MAR BALTICO (MARE BALTICO). Il est reçu le 25-3-1918 à 1 1/2 de la tarde





"MARE BALTICO TORPILLE STOP EQUIPAGE ENTIER DONT UN BLESSE GRIEVEMENT ARRIVERA BREST CE SOIR - RAILLARD"




Ce Cargo est lancé le 24 février 1899, sous le nom de GORBEA pour Aznar Eduardo y Cia. à Bilbao. 


Acheté aux enchères en 1907 par la Compañía Marítima del Nervión (Urquijo y Aldecoa), il est renommé MAR BALTICO. 

Il est torpillé et coulé par le sous-marin UB 55 (Ralph Wenninger) en Manche, le 23 mars 1918 au point 49.17N 05.05W. Il venait de Port Talbot pour Bilbao.
UB-148 identique à l'UB-55



L' UB-55 est construit par AG Weser, Brême qui demanda tout juste un an (55 mètres de long). Il est lancé à Brême le 9 mai 1917 et mis en service la même année. Il emportait 10 torpilles et avait un canon de pont de 8.8 mm.  L'équipage était composé de 3 officiers et de 31 hommes et une autonomie de 9020 nautiques.
 
La Flottille des Flandres est constituée en mars 1915 à Bruges. Elle comprenait 9 UB et 7 UC. Elle contrôlait la Manche et la mer du nord. Les pertes sont de 12 bateaux en 1916 et de 29 en 1917.





Il avait une vitesse de 13,4 noeuds en surface et 7,8 noeuds en plongée. Il est affecté à la flotille des Flandres. 
Il effectue 7 patrouilles coule 21 bateaux pour 26.598 tonnes et en endomage 2 pour 12.809 tonnes.




Ralph Wenninger rejoint la force sous-marine en décembre 1914. Il sert sur le UB 17 à compter du 4 mai 1915 puis sur le UC 17 à compter du 23 juillet 1916. Il prend le commandement du UB 55 le 1er juillet 1917. En novembre 1917 il est promu Capitaine Lieutenant. il est décoré le 30 mars 1918.

Il est fait prisonnier avec une partie de son équipage après que le UB 55 ait heurté une mine  du barrage de Douvres. Entre 15 et 20 membres d'équipage réussirent à s'échapper du sous-marin qui coulait mais seuls huit furent récupérés vivants par les secours britanniques. un de ces hommes mourut sur le bateau qui le ramenait à Douvres. 


Wenningerr joint la Luftwaffe le 1er mars 1935 as a Oberst, even became General der Flieger on the 1st November 1940. 

Il est mort en Italie dans des circonstances inconnues le 13 mars 1945 13 March 1945.
Il a coulé 97 navires marchands pour 100.306 tonnes britanniques




sources

Wikipédia

S.H.M. Vincennes (SSG N° 2266, D 2841, C 23 et N° 7445, D 8388, C 74) ; S.H.O.M. France 2006



PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

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