19 décembre 2018

Amiral mystère .... Almanach Vermot 1988

Amiral mystère .... Almanach Vermot 1988


L’Almanach Vermot est une publication périodique annuelle fondée par Joseph Vermot (1828-1893) publiée pour la première fois le 1er janvier 1886. En tant qu'almanach, il est conçu pour être lu au rythme d'une page par jour. Celles-ci contiennent des informations pratiques, des blagues et des calembours, des illustrations et divers autres éléments rassemblés pêle-mêle. Depuis sa fondation, il a gardé la même couverture rouge qui le caractérise.



L’Almanach Vermot est édité tous les ans depuis 1886 hormis durant les années 1943, 1944, 1945 et 1946. Un calembour emblématique de sa tournure d'esprit a été publié sous un dessin de Henriot dans l'almanach de 1896, à la page du 11 septembre ; 
il s'agit du fameux : « Comment vas-tu… yau de poêle ? ». 

Cocardier, misogyne, colonialiste et bien d'autres qualificatifs lui ont été associés ; le Vermot a été critiqué pour son humour parfois peu raffiné. Selon Henri Jeanson, l'almanach finissait souvent par être « lu d’un derrière distrait », dans la petite cabane au fond du jardin. Il est sans nul doute une des facettes de la culture populaire française.


L'Almanach de 1988 nous proposait une énigme maritime. Sauriez-vous répondre?



Proposez votre réponse dans les commentaires 
La bonne réponse demain ou plus tard ...



B2M CHAMPLAIN Iles Eparses Glorieuses Tournée ravitaillement Iles Eparses 8 novembre 2018 SPID 23 novembre 2018 TRDI

B2M CHAMPLAIN Iles Eparses Glorieuses 8 novembre 2018  TDRI


Le B2M CHAMPLAIN en mission aux Iles Eparses a fait escale à GLORIEUSES TàD en date du 8 novembre 2018. 

Le courrier porte l'empreinte du TàD V SPID 10990 en date au 23 novembre 2018  Le bâtiment est rentré à la Réunion en fin de mission le 7 décembre. Le pli est arrivé le 18 décembre 2018. 



TRDI Tournée ravitaillement Iles Eparses Glorieuses 8-11-2018

Le 7 décembre 2018, le bâtiment multi-missions (B2M) Champlain a achevé sa tournée de ravitaillement des îles Éparses (TRDI) dans le canal du Mozambique.

Quatre fois par an, le bâtiment assure le soutien logistique des détachements de l’armée de Terre d’Europa, de Juan de Nova et des Glorieuses, en passant par Mayotte. Lors de cette dernière mission, il a livré 38 tonnes de combustible, 47 tonnes de fret (nourriture, munitions, matériaux de construction) et récupéré 170 m3 de déchets.




Ces îles paradisiaques restent difficiles d’accès. En effet, leur hydrographie parcellaire complique la navigation, les créneaux météorologiques et les marées rythment l’ouverture des chenaux dans le lagon et les opérations logistiques. Sur les plages et les aires de manœuvre, les fûts, les sacs de gravats ou de ciment passent de main en main. Tous les moyens sont mobilisés pour garantir le chargement et le déchargement de la cargaison dans les meilleures conditions.

Entre ces îles, le Champlain patrouille dans les eaux françaises du canal du Mozambique. Certaines sont contestées, d’autres sont sujettes à des activités de pêche illégale soutenues. Sur le Banc du Geyser, à 60 milles nautiques des Glorieuses, le bâtiment a ainsi verbalisé deux embarcations de pêche et rejeté à la mer 1.1 tonne de poissons.




Au verso cachet humide du vaguemestre de Glorieuses 


Aux mêmes dates, une carte postale du BATRAL LAGRANDIERE affranchie avec le timbre TAAF Batral La Grandière (1,70€)





Merci à Jef Baron et René Pauliat

sources :

https://www.colsbleus.fr/articles/11119

18 décembre 2018

SNSM Nouméa Nouvelle Calédonie

SNSM Nouméa Koumac 

Nouvelle Calédonie


Longtemps, la mort en mer fut regardée comme une fatalité. Le sauvetage, en conséquence, n’apparaissait pas comme une nécessité. Le mot même ne fut formé qu’à la fin du XVIIIème siècle. Dans le Littré, la première acception qui vient est : action de retirer des flots les débris d’un naufrage. Le sauvetage comme aubaine… Puis le dictionnaire ajoute : « se dit aussi de de l’action de sauver des hommes tombés à la mer. » Louis XIV avait bien enjoint à ses sujets de « faire tout devoir pour secourir les personnes qu’ils verront dans le danger de naufrage » mais c’est seulement au XIXème - l’époque de Littré, précisément - que le sauvetage s’organise, avec ses canots, ses bénévoles, ses stations de surveillance, ses sociétés - la première, en 1824, est dite Société humaine des naufragés. Le sauvetage est une construction humaine, sociale et morale… La marche de l'Histoire 

La SNSM Nouvelle-Calédonie a 4 stations sur l'archipel:


Station de Nouméa
La toute nouvelle vedette de la SNSM a reçu, samedi 25 août, la bénédiction de Monseigneur Calvet. La cérémonie s’est déroulée quai des Scientifiques à Nouméa, en présence des nombreux sauveteurs en mer bénévoles. Nicolas Metzdorf représentait le gouvernement, qui a financé pour moitié l’acquisition.


La SNSM   pour écouter l'émission cliquez sur le lien  

La station de Nouméa de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) peut s’enorgueillir de compter dans sa flotte une vedette de dernière génération. La SNS 163 Nautile, de 16 mètres de long, est plus puissante, spacieuse, stable et confortable que la Croix du Sud, qu’elle remplace désormais. Capable d’atteindre 25 nœuds, elle permettra aux sauveteurs d'assurer leur mission de sauvegarde de la vie humaine en mer avec toujours plus d’efficacité. Cet investissement de 140 millions de francs a été financé à parts égales par la Nouvelle-Calédonie et par l’État.



Nicolas Metzdorf, porte-parole du gouvernement, a salué le courage et l’engagement des bénévoles, au nombre de 46, grâce auxquels des naufragés peuvent être secourus et des vies sauvées. L’archevêque de Nouméa a béni le navire, en présence des représentants de l’Etat, du gouvernement, des autorités coutumières, de la ville de Nouméa et de la SNSM. Parrain du Nautile, l’apnéiste de haut niveau Pierre Crubillé a procédé à un baptême plus prosaïque en brisant une bouteille de champagne sur la proue.


Station de Koumac 



La commune de Boulouparis, sur la côte ouest de la Grande-Terre, en Nouvelle-Calédonie, accueillera une station de sauvetage en mer en début d’année prochaine. Xavier de la Gorce, président national de la SNSM, l’a annoncé lors de sa visite sur l’archipel, pour la bénédiction de Nautile, la nouvelle vedette des sauveteurs en mer calédoniens.



Je soutiens la SNSM  

Merci à Jef Baron 

15 décembre 2018

Académie du Var Préfet maritime Toulon Emeriau de Beauverger

Académie du Var Préfet maritime Toulon Emeriau de Beauverger


Je continue à préparer ma présentation pour le congrès de la Marcophilie navale à Brest 2019. Elle portera sur les préfets maritimes du consulat au second Empire. Suite à la rédaction d'un article pour le prochain numéro de notre journal, j'ai eu envie, aujourd'hui, de vous parler de Emeriau de Beauverger parfois écrit Boisverger. 




Maurice Julien Emeriau, de Beauverger, comte et Pair de France, est né le 20 octobre 1762 à Carhaix dans l'actuelle rue... Général-Lambert. Au numéro 21 de cette artère, il est encore possible de découvrir une modeste plaque commémorant l'événement. Après une vie au service de la Marine, l'Amiral Emeriau est décédé à Toulon, en 1845. 


Carhaix
"Un meurtre a été commis le 12 septembre 1875 dans la rue Amiral-Emeriau, anciennement dénommée rue du Sel, en raison du commerce qui s'y pratiquait à l'époque. Alors que toute la région du Poher était enflammée par la colère des paysans surchargés d'impôts, le duc De Chaulnes a envoyé quatre régiments à Carhaix pour juguler la rébellion. 


Papier timbré 

Le gouverneur de Bretagne voulait rétablir l'ordre, là où les Bonnets rouges, menés par Sébastien Le Balp, semaient la terreur. L'ancien notaire de Kergloff a, d'ailleurs, été assassiné quelques jours plus tôt par le marquis de Montgaillard, seigneur de Ty Meur, en Poullaouën. Ce dernier a eu à peine le temps de savourer sa victoire qu'il est mort à son tour une dizaine de jours plus tard dans les circonstances suivantes. " Le Télégramme 


L'embuscade de la rue du Sel

Ce 12 septembre, le marquis de Montgaillard se rendait auprès de M. de Paullac, commandant les troupes de Carhaix. Il était accompagné de l'abbé Touchard, fils d'un médecin de la ville et d'un simple valet. Il a emprunté la rue du Pavé (rue Brizeux), la rue du Fil (rue Félix-Faure), la rue des Augustins (rue Général-Lambert) et s'est engagé dans la petite rue du Sel, pour rejoindre la garnison locale. Celle-ci se dressait là où, bien plus tard, se trouvait la gendarmerie, lieu où est installée actuellement la Maison des services publics. La rue du Sel était alors close à son extrémité sud par la porte de Motreff. Le marquis de Montgaillard est tombé dans l'embuscade que lui avaient tendue deux partisans du duc de Chaulnes (M. de Pontgan et Bernard de Beaumont). Ils l'attendaient, cachés au fond de la rue. Il était 3 heures et demie. Ils l'ont assassiné ainsi que le père Touchard.
Le Télégramme

Une carrière de marin



Maxime Julien Émeriau de Beauverger, né à Carhaix (Finistère), en France, le 20 octobre 1762, mort à Toulon le 2 février 1845, est un officier de marine qui, ayant commencé comme mousse dans la Marine royale française a fait une brillante carrière qui l'a mené, sous la Révolution, puis sous l'Empire, au grade d'amiral et à la Pairie de France. Son père, un petit noble breton était receveur des devoirs de campagne au département de Carhaix et sa mère, Suzanne Pourcelet, était la fille d'un maire de Carhaix et la sœur d'un bailli du Roi et subdélégué de l'Intendance de la Province.

La guerre d'Amérique
Descendant d'une ancienne famille réputée être d'origine écossaise, il commença sa carrière à moins de treize ans dans la Marine royale comme volontaire en septembre 1775 sur le transport malouin, la Silphe. En août 1778, il sert ensuite sur le vaisseau L'Intrépide au sein de la flotte du comte d'Orvilliers et participe à la bataille d'Ouessant en 1778. 


Combat d'Ouessant, juillet 1778 Huile sur toile par Théodore Gudin

Il passe ensuite comme enseigne de vaisseau deux ans sur le vaisseau le Diadème au sein de l'escadre aux ordres de l'amiral d'Estaing et participe à toute la campagne d'Amérique : prise de la Grenade en juillet 1779 où il est blessé, puis au opération de Savannah lors de laquelle il est de nouveau blessé, cette fois à l'œil. Il sert sous La Motte Picquet au combat de la baie du Fort-Royal, à la Martinique (1781). Nommé lieutenant de frégate à 19 ans, il fait la campagne sous le comte de Grasse comme officier d'état-major, sur différents vaisseaux dont le Triomphant ; en avril 1782, il participe notamment aux combats de l'île Saint-Christophe ; il subit encore deux blessures lors de la bataille des Saintes.


La bataille des Saintes Thomas Whitcombe



Le Congrès des États-Unis lui confère, à dix-huit ans, la prestigieuse décoration de la croix de l'Ordre de Cincinnatus. À la paix, il navigue quelque temps comme capitaine au commerce sur la Marie-Hélène de Morlaix sur lequel il est second capitaine quand il va à Lisbonne et en revient, lors d'une campagne de 5 mois.
Comme beaucoup des anciens officiers bleus de la guerre d'Amérique, il est réintégré en 1786 comme sous-lieutenant de vaisseau. Il effectue plusieurs campagnes à destination des Antilles successivement sur les flûtes le Chameau et le Mulet ainsi que sur le vaisseau le Patriote puis la frégate la Fine jusqu'en 1791.




Siège de Toulon par Fort

Les guerres de la Révolution

Juste revenu en Bretagne à l'été 1789, il repart à la Martinique sur une frégate, puis, lorsqu'il revient à Brest, il obtient de la commune de Brest un certificat de civisme, ce qui indique qu'il accepte le nouveau régime.
Il est promu lieutenant de vaisseau au 1er janvier 1792 et commande la corvette le Cerf en 1793.

Commandant la corvette, l'Embuscade à partir de septembre 1793, il est présent à Saint-Domingue au moment de la révolte des esclaves qu'il doit combattre à terre à plusieurs reprises. La ville de Cap Français (Saint Domingue/Haïti). ayant été incendiée, il convoie les réfugiés vers New-York.
Il y supervise l'achat de 50 000 barils de farine de blé et autres denrées, alors que la France est menacée par la famine. Son vaisseau participe à l'escorte du grand convoi de 400 navires de commerce d'Amérique jusqu'à Brest sous les ordres du contre-amiral Van Stabel.





Le 7 décembre 1794, il est promu capitaine de vaisseau et commande successivement les vaisseaux de 74 Le Conquérant et Le Timoléon au sein de l'escadre de la Méditerranée sous les ordres de l'amiral Pierre Martin. La fiche de son dossier de promotion, signée par l'amiral Villaret de Joyeuse porte : "Ses mœurs sont dures, il n'est enclin, ni au vin, ni au jeu, remplit ses devoirs avec la plus grande exactitude, il est aimé des équipages."
Il participe à plusieurs batailles navales : bataille du Cap Noli, celle des îles d'Hyères, etc.




Repositionné dans l'Atlantique, Il commande ensuite le vaisseau le Jemmapes et participe à l'expédition d'Irlande (1796).
Nommé chef de division au début de 1797, il est désigné commandant du flambant neuf Spartiate qui est incorporé à la flotte de l'amiral Brueys destinée à assurer le transport des troupes et la protection de l'armée du général Bonaparte lors de l'expédition d'Égypte. Le 19 mai 1798 (30 floréal) le corps expéditionnaire français quitte Toulon, et s'empare au passage de Malte le 11 juin. C'est Le Spartiate qui force le premier l'accès au port de La Valette.

Puis le corps expéditionnaire poursuit sa route échappant miraculeusement à la chasse lancée par Nelson et débarque à Alexandrie le 1er juillet.



Destruction de L'Orient à la Bataille du Nil
George Arnald



Le 1er août 1798, Nelson surprend la flotte que Brueys avait aligné à l'ancre, derrière la flèche d'Aboukir, à quelques miles d'Alexandrie. Malgré l'heure avancée l'amiral anglais attaque aussitôt: c'est la 1re bataille d'Aboukir. Les vaisseaux français sont attaqués un par un, des deux bords, de façon croisée, comme au casse-pipe, par les navires anglais dont la moitié s'est glissée entre la côte et la ligne d'ancrage, et l'autre remonte la ligne côté large. Emeriau sur Le Spartiate, troisième de la ligne de bataille, est au cœur de l'action où il s'illustre remarquablement. Après avoir été encore blessé deux fois, résisté plusieurs heures à des vaisseaux ennemis qui faisaient croiser leurs feux sur le Spartiate, touché sous la ligne de flottaison par 49 impacts côté babord et 27 côté tribord, Emeriau est contraint d'amener son drapeau, le nouveau pavillon tricolore de la République. Il aura auparavant rendu coup pour coup au Vanguard sur lequel se trouvait l'amiral Nelson. Celui-ci ordonna qu'on rende son épée « à un homme si digne de la porter. »
Libéré en novembre et il est affecté à terre à Toulon pour se remettre de ses blessures.
Promu contre-amiral en juillet 1802, il commande une escadre sur le 80 canons L'Indomptable lors de la désastreuse expédition de Saint-Domingue et assure la défense de Port-au-Prince. Il rentre en France après avoir échappé de peu à une puissante flotte anglaise.
En juin 1803, il commande à Ostende une division de la flottille préparée pour l'invasion de la Grande-Bretagne projetée par Napoléon Bonaparte, mais le projet est abandonné. A nouveau, chef de division où il se retrouve sur le Jemmapes, il est chargé de mener une flotte de Lorient à Rochefort, en dépit du Blocus continental.





Préfet maritime puis commandant en chef à Toulon



Bonaparte au siège de Toulon en 1793
par Edouard DETAILLE


Il est nommé, fin 1803, préfet maritime de la 6e région maritime, à Toulon, où il laisse le souvenir d'un bon administrateur. Début 1811, il prend le commandement en chef de l'escadre de la Méditerranée en tant que vice-amiral. La flotte est bloquée en rade par la grande escadre britannique aux ordres de l'amiral Lord Exmouth (Edward Pellew) jusqu'à la fin de l'Empire et il ne pourra envoyer occasionnellement en mission que quelques petites divisions, le plus souvent limitées à quelques frégates.
En octobre 1809, il se marie avec Marie Anne Barbe Victoire Lemaistre, fille d'un commissaire écrivain de la marine, et dont il adopte les deux enfants issus d'une union précédente. Ceux-ci feront une carrière dans la Marine royale. Il lui naît une fille.
Dans les premiers mois de 1812, Napoléon le fait venir à Paris pour, officiellement, participer à un conseil de guerre ; en fait l'Empereur fatigué de Denis Decrès veut sonder Émeriau comme possible successeur du ministre. Toutefois, probablement jugé trop indépendant et trop peu courtisan, il ne sera pas retenu et reprendra son commandement à Toulon en avril 1812 : Decrès a sauvé sa place.





En 1813, il est nommé inspecteur général des côtes de la Ligurie et dut déployer beaucoup d'habileté pour amener les Anglais à ne pas poursuivre une attaque à Toulon, alors qu'il n'y avait que 1 800 hommes contre 20 000.
À la chute de l'Empire, il négocia avec l'amiral Lord Exmouth pour obtenir un armistice et la libération de 4 000 prisonniers. Ainsi, la flotte de Toulon ne fut pas livrée, mais seulement désarmée.
Il garde son commandement lors de la Première Restauration et se voit attribuer la croix de Saint-Louis le 8 juin 1814.





Il est nommé Pair de France lors des Cent-Jours sans avoir le temps de siéger, mais cela est pris comme prétexte pour sa mise en retraite en 1816 par la Seconde Restauration. Malgré ses courriers et demandes d'audience, il resta en disgrâce, ayant pourtant offert de servir à la tête d'une escadre ou comme gouverneur de la Guadeloupe ou comme conseiller d'État. La Monarchie de Juillet le fit de nouveau Pair de France en 1831, mais il ne se mit guère en valeur.

Émeriau de Beauverger était franc-maçon, membre de quatre Loges : "la Mère Loge Écossaise" et "Paix et Parfaite Union" de Toulon, "L'Amitié à l'Épreuve" et "Les Amis Fidèles de Saint Napoléon" à Marseille.

Lors de l'expédition de Nicolas Baudin dans les mers australes de 1800 à 1803, on nomma Île Émeriau, ce qui fut reconnu comme un cap en 1821 et rebaptisé Emeriau Point sur la carte de l'Australie.


source :

Le Télégramme 2006

Bertrand Malvaux

14 décembre 2018

Amers et Azimut Où sont nos navires? Marine nationale 11 décembre 2018

Amers et azimut

Situation des principaux bâtiments déployés au 11 décembre 2018

48 bâtiments   aéronefs    3 500 marins
Opération Chammal
FLF Aconit (mer Méditerranée)
Atlantique 2

Opération Corymbe
PHM Cdt Blaison (océan Atlantique)

Opération Barkhane
Atlantique 2

Opération Sophia
PHM EV Jacoubet (mer Méditerranée)

TF 55
FAA Cassard (mer Méditerranée) + Panther

Surveillance maritime
FS Germinal (océan Atlantique) + Alouette III
FS Ventôse (océan Atlantique) + Panther
FS Floréal (océan Indien) + Panther
FS Prairial (océan Pacifique) + Alouette
FDA Chevalier Paul (mer Méditerranée)
Patrouilleur Fulmar (océan Atlantique)
PSP Arago (océan Pacifique)
Patrouilleur La Glorieuse (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
FASM Latouche-Tréville (océan Atlantique)
BPC Dixmude (mer Méditerranée)
FDA Forbin (mer Méditerranée)
BCR Marne (mer Méditerranée)
FLF Guépratte (mer Méditerranée)
BSAH Loire (mer Méditerranée)
BBPD Achéron (mer Méditerranée)
CMT Capricorne (mer Méditerranée)
PHM Cdt Bouan (mer Méditerranée)
CMT Lyre (mer Méditerranée)
CMT Orion (mer Méditerranée)
BCR Var (mer Méditerranée)
CMT Andromède (océan Atlantique)
BH Lapérouse (océan Atlantique)
CMT L'Aigle (océan Atlantique)
BBPD Styx (océan Atlantique)
BRS Altaïr (océan Atlantique)
BE Chacal (océan Atlantique)
BE Léopard (océan Atlantique)
BE Lion (océan Atlantique)
BE Lynx (océan Atlantique)
BE Panthère (océan Atlantique)
BE Jaguar (océan Atlantique)
BE Tigre (océan Atlantique)

Mission de soutien à la logistique Antarctique
Patrouilleur polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Défense maritime du territoire
PSP Flamant (océan Atlantique)
BE Guépard (océan Atlantique)

Opérations de guerre des mines 
CMT Cassiopée (océan Atlantique)

Opérations de police des pêches
PSP Pluvier (océan Atlantique)


365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français. 

13 décembre 2018

Donec Humour dans le carré actualité des sans-culottes

actualité des sans-culottes


Salut la compagnie,

Le Français est un personnage attachant mais opposé à tout avantage dont il ne bénéficie pas. En plus il est un égalitariste convaincu et viscéral. Inutile de vous dire combien il a pu souffrir sous la monarchie où de jeunes morveux au prétexte qu’ils étaient bien nés les envoyaient aux galères pour un regard malveillant ou un haussement d’épaules.



Heureusement à partir de 1789 tout change avec l’avènement médiatique du sans-culotte. Devenu citoyen le « Jacques » ne s’en laisse plus compter et se jette à corps perdu dans la Révolution. Pique à la main, en pantalon rayé et bonnet phrygien, il prend une part active aux évènements. Il lui revient la lourde tâche de dénoncer les traîtres et de mettre la main à la pâte lors des journées de septembre ou de l’accompagnement des aristocrates à la guillotine.
Disparus à la mort de Robespierre, nous les voyons curieusement réapparaître à l’été 1944 après qu’ils ont été mis pendant quatre ans en réserve de l’Etat français. Ils arrivent à la 25ème heure sur les talons des résistants pour mettre en musique la vengeance légitime du peuple maltraité par les collaborateurs nazis. Ils s’en donnent alors à cœur joie, n’oubliant pas au passage de tondre les femmes ayant eu des faiblesses pour l’occupant. Dans l’esprit du sans culotte de 1945, la justice doit être prompte, efficace voire définitive.

Méprisés par les résistants du colonel Georges Guingouin ou du commandant Loustaunau Lacau, ils n’en seront pas moins décorés de la médaille de la résistance un peu plus tard.



Mais où trouver au début du XXIème siècle ces matamores, ces perce-bedaines ou ces tondeurs de femmes ? C’est tout simple. Diriger vos pas vers un rond-point donnant accès à l’autoroute. Ce serai bien le diable si vous n’en découvriez pas quelques-uns autour d’un feu de palettes. Ils sont le vivant portrait de leurs ancêtres du club des Cordeliers ou du groupe « Buffalo ». Lancer alors le cri de ralliement « Macron démisssion » et immédiatement vous êtes admis à partager leurs rêves, leurs illusions et leur défiance envers les diplômés, ce que d’aucuns appellent « l’élite ».

En cela ils rejoignent leurs frères de 1792 ou de 1945, faire rendre gorges à tous ces profiteurs qu’un coup de pique, de crosse de fusil ou de batte de baseball saura faire revenir dans le droit chemin.

Tout à leur imaginaire, ils supposent qu’en tapant du pied les coffres-forts vont s’ouvrir et la corne d’abondance répandre ses bienfaits dans leurs poches grandes ouvertes.

Ah, les brave gens !

A la semaine prochaine

Donec

12 décembre 2018

LA POSTE JOYEUX NOËL 2018

LA POSTE JOYEUX NOËL 2018

Depuis 1962 le Père NOËL répond aux enfants qui lui écrivent..



La Poste ouvre chaque année en novembre, à Libourne, en Gironde, son traditionnel secrétariat du Père Noël pour recevoir et répondre aux lettres des enfants. 60 "secrétaires" sont recruté(e)s pour ouvrir le courrier.
Le Père Noël reçoit principalement des lettres d’enfants de 3 à 9 ans. "C’est souvent le premier courrier qu’ils sont amenés à écrire", des lettres "très tendres" adressées à un personnage "qui va leur apporter de la joie", racontait Mme Teulières, promue "secrétaire en chef" du Père Noël















pour joindre le Père Noël : 
https://pere-noel.laposte.fr/accueil

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...