07 décembre 2016

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SS Samuel de Champlain un pli pour La Pallice 
La Rochelle 
Liberty ship n°0450

Comme on a beaucoup parlé du Champlain ces derniers jours, reparlons encore de lui mai cette fois en 1945 avec une lettre du bureau Naval de New-York pour un marin de La Rochelle embarqué sur le SS Samuel De Champlain

Le SS Samuel de Champlain est un Liberty Ship mis sur cale au chantier n° 2 de Permanente Metal Richmond en Californie  le 08-12-1942 et lancé le 10-01-1943. Ce chantier est le septième chantier appartenant à Henry Kaiser.


Construction des Liberty ship

En ce jour de novembre 1940, les membres de la délégation anglaise n'en croient pas leurs yeux. Venus aux Etats-Unis pour y négocier l'achat de bateaux de transport nécessaires à l'effort de guerre britannique, ils ont, sur les indications du gouvernement américain, fait le chemin jusqu'à Richmond, en Californie, afin d'y visiter un chantier naval qui, leur a-t-on assuré à Washington, répondrait pleinement à leurs besoins. Sur place, la déconvenue est brutale ! Accueillis par un homme replet au sourire engageant qui s'est présenté sous le nom d'Henry J. Kaiser, ils ont la surprise de découvrir, en lieu et place du chantier naval promis, un immense terrain vague ! « Les voilà vos bateaux.

Wendy Welder chantier Kaiser Richmond shipyard

C'est vrai que vous ne voyez rien pour l'instant. Mais d'ici à quelques mois, il y aura ici un gigantesque chantier naval avec des milliers d'hommes et de femmes travaillant pour vous », leur explique leur interlocuteur. « Nous avons signé un contrat avec ce monsieur Kaiser, qui, manifestement, n'y entend rien en bateau », télégraphie le soir même à Londres le chef de la délégation, visiblement très inquiet. Incompétent, Henry Kaiser ? Voire... Huit mois plus tard, les deux premiers cargos sont livrés à la Grande-Bretagne. Le début d'une formidable aventure industrielle.

En 1941 Henry Kaiser n'avait encore jamais construit un bateau...!

On ne trainait pas à construire un bateau à cette époque.
Il porte le numéro de coque 450.
Il sera vendu en 1947 et déconstruit en 1968.




Le Directeur de la Poste Navale demanda, le 1er juin 1944, au Chef d'état-major de la Marine la création d'un Bureau Naval à New-York. Il ne fut jamais ouvert.

Un bureau de vaguemestre fonctionna au sein de la Mission Navale française aux Etats-Unis (M.N.E.U.) à New-York, de septembre 1944 à décembre 1945, pour le service postal de la Marine à New-York et du Centre administratif de Norfolk.
Il servit de relais pour les liaisons postales entre l'Afrique du Nord et Fort-de-France. Il assura aussi vraisemblablement le transit du courrier de Saint-Pierre et Miquelon et peut être de Nouméa.
Une formation postale exista néanmoins à New-York, dont on connaît deux types de timbres à date de conception et de fabrication américaine (timbre à date de 37 mm de diamètre avec barres de type américain ou killer à droite de la couronne) :
- timbre à date anonyme avec mention "U.S. NAVY", apposé à l'encre noire,
- timbre à date avec mention "MARINE NATIONALE / POSTE NAVALE", apposé à l'encre rouge. Il se rencontre comme marque de transit sur des plis provenant de Norfolk et déjà porteur du timbre à date d'origine "U.S. NAVY".
TàD US très très mal marqué à l'encre rouge expédié par Poste navale Française FR Fleet Post Office New-York NY

TàD mécanique circulaire anonyme, de type américain avec Killer, libellé MARINE NATIONALE / POSTE NAVALE, en date DEC 14 1945

Ce très rare TàD est toujours frappé à l’encre rouge pâle.


A la fin du printemps 1945, un équipage français arrivé fin juin à New York doit le prendre en charge; ce navire fait partie des treize Liberty américains frétés « coque nue », à cette époque charnière. L'état-major comprend en particulier cinq officiers de la Société navale Delmas- Vieljeux. Le Liberty ayant pris du retard lors de son dernier voyage sous pavillon encore américain, les Français n'en prennent possession que le 13 août.





La prise en charge, la passation des services, l'embarquement en catastrophe des vivres et provisions s'effectuent en moins d'une journée et, à 16 heures, le Samuel de Champlain battant pavillon français appareille pour Pensacola, en Floride, où il embarquera 940 tonnes de charbon à destination d'Alger et de Tunis. Le navire a toujours ses canons et leurs servants, car la guerre avec le japon n'est pas terminée au moment de la prise en charge.



Mi-septembre, durant la traversée de l'Océan vers l'est, l'arbre intermédiaire du système propulsif (entre la machine et l'arbre porte-hélice) se brise soudainement. Voilà le Liberty immobilisé ! Un autre Liberty américain, qui lui aussi transporte du charbon pour Alger et suit la même route que le Samuel de Champlain, le prend en remorque et le conduit (au bout de deux jours) à Ponta Delgada, aux Açores. Les tractations avec les autorités portugaises, les Transports maritimes français, la compagnie Delmas- Vieljeux, la War Shipping américaine, durent des semaines.



Cependant, le 3 octobre, le charbon de la cargaison s'enflamme spontanément... Or, le cargo transporte aussi des munitions. On noie la cale avant, mais le feu prend aux cales arrière. Alourdi par l'eau, le bateau à quai s'enfonce au-delà de sa ligne de- flottaison. Finalement, le chargement doit être allégé de 2 000 tonnes de charbon pour que le Liberty retrouve ses marques et puisse être remorqué jusqu'à La Pallice en France. Cela se fera grâce au remorqueur de sauvetage américain Black Rock, stationné à... Casablanca.



Arrivé dans les, eaux territoriales françaises, le convoi Black Rock/Samuel de Champlain, qui avance parfois à un ou deux nœuds seulement dans le mauvais temps, doit éviter les zones où les Allemands ont mouillé des mines flottantes. Le 16 décembre, les deux navires se trouvent à la hauteur de... Brest, où il existe, sur les cartes américaines, un "passage" dans les champs de mines de la zone côtière dangereuse ; puis, ils descendent lentement vers le sud, vers La Pallice. Mais le temps se gâte...Le 23, le Samuel de Champlain est mouillé à hauteur de Ré. Dans la nuit, par une forte tempête, les chaînes cassent et le navire dérive. L'équipage se prépare à évacuer. Le remorqueur ne peut rien faire. Alors qu'il va se jeter sur les brisants, la renverse de courant propulse le Liberty in extremis vers la passe. Le jour de Noël, dans l'après-midi, le cargo entre à La Pallice.



Déchargé, caréné, réparé, il repart en mars 1946. L'équipe des canonniers a débarqué. En se rendant de Cardiff à la Nouvelle-Orléans, le Samuel de Champ1 in connaîtra une autre prenne : des avaries aux deux chaudières l'obligeront à faire une escale de trois semaines aux Bermudes. L'un des buts du voyage est Texas City, pour y débarquer les canons.

Quant aux munitions, elles seront immergées dans le golfe du Mexique, sur ordre de l'US Navy.



Fin 1946, le cargo est définitivement cédé à la France et fera toute sa longue carrière à la Delmas-Vieljeux, sur la côte occidentale d'Afrique.

Le 20 avril 1954, il heurte l'écluse Watier en arrivant à Dunkerque. La porte avant de l'écluse est immobilisée pendant une heure. 



Arrivé fin mai 1967 à Nantes pour être désarmé, quatre mois plus tard il est baptisé Jupiter (pavillon chypriote) pour son dernier voyage à estimation de Taiwan où il doit être démoli, ce qui lui advient en mars 1968 à Kaohsiung.

En cours de route, le 17 octobre, il avait chargé à Cardiff de la ferraille, comme on le fait couramment pour rentabiliser un tel voyage.













sources :

Jean-Yves Brouard Les Liberty ships Glénat 1993
Les Echos.fr 
TRISTAN GASTON-BRETON est historien d'entreprises. (tgbheeasynet.fr)

Un grand merci à Bernard Hily

06 décembre 2016

B2M D'ENTRECASTEAUX passage de la ligne arrivée à Nouméa

B2M D'ENTRECASTEAUX passage de la ligne arrivée à Nouméa



Après avoir quitté Brest le 11 mai 2016, le D’Entrecasteaux a fait escale au port de Mindelo, capitale culturelle du Cap vert, avant de rejoindre Fort de France, fin mai. Il est entré en océan Pacifique mi-juin, après avoir franchis le canal de Panama le 13, et mettre le cap sur Clipperton, rallié le 25 juin.

Après une escale aux Marquises, puis à Papeete, le B2M D’Entrecasteaux est passé à Wallis et Futuna le 24 juillet 2016, pour conclure son déploiement de longue durée (DLD) ce vendredi 29 juillet 2016, date historique de son premier ralliement au port base.




Cet événement fait toujours l’objet d’un cérémonial particulier dans la Marine, le D’Entrecasteaux ne déroge donc pas aux festivités requises pour la circonstance, et sous la forme d’une parade nautique, cet accueil hautement symbolique lui a bien été fait au sein des forces armées de la Nouvelle Calédonie (FANC).

La parade nautique a rassemblé une quinzaine de bâtiments ou aéronefs militaires. Les administrations locales agissant en mer ont également participé à cette parade afin de saluer ce nouveau moyen nautique d’importance, qui les rejoindra prochainement sur et autour de ce formidable lagon, mais également dans la zone économique exclusive (ZEE) de Nouvelle Calédonie, contribuant ainsi aux missions de « l’action de l’Etat en mer ». Un salut de 17 coups de canon, tirés depuis la base, ont marqué la fin du défilé.





FLF LA FAYETTE ATALANTA ZMOI Océan Indien Golfe persique

FLF LA FAYETTE ATALANTA ZMOI 2016


La frégate La Fayette a fêté, le 22 mars 2016, les vingt ans de son admission au service actif. Premier bâtiment furtif de la Marine, au profil et au concept novateur, le La Fayette est le premier d’une série particulièrement réussie (FLF). Mis sur cales fin 1990, mis à l’eau en 1992 et admis au service actif en 1996, il a été suivi du Surcouf, du Courbet, de l’Aconit et du Guépratte




Au cours de vingt années bien remplies, le La Fayette a parcouru toutes les mers du globe, fait escale dans des endroits mythiques tels que Saint-Helène ou les îles Kerguelen, et a traversé l’Atlantique à deux reprises pour toucher le continent nord-américain.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser à la lecture des rapports trimestriels du Bureau Maritime International (BMI) et même si l’Otan vient de mettre un terme à son opération Ocean Shield dans la région, le phénomène de la piraterie n’a pas totalement disparu au large de la Somalie.

En effet, les pirates s’en prennent désormais aux petits de bateaux de pêches, qui enlèvent le « pain de la bouche » aux pêcheurs locaux étant donné que leur présence dans les eaux somaliennes est illicite. En outre, les réseaux criminels qui ont été à l’origine de l’explosion des actes de piraterie dans l’océan Indien au tournant des années 2010 n’ont pas disparu.


En savoir plus sur 

http://www.opex360.com/2016/11/29/loperation-anti-piraterie-europeenne-atalante-prolongee-jusquen-2018/#jicYH7rF7Oy3kJZh.99


Merci à Jef Baron

05 décembre 2016

CHERBOURG Journées du sous-marin 2016 cité mer Manche Normandie Marcophilie navale

CHERBOURG Journées du sous-marin 25 et 26 novembre 2016





Comment fonctionne un sous-marin ? A quoi ça sert ? Que signifie ballast ? 

Les 25 et 26 novembre 2016, à la Cité de la Mer de Cherbourg, vous pourrez trouver des réponses à ces questions et à bien d’autres pendant les Journées du sous-marin.
Les Journées du sous-marin, événement bi-annuel organisé par la Marine nationale, ont été inaugurées le vendredi 25 novembre 2016 à la Cité de la Mer de Cherbourg-en-Cotentin (Manche).

L'hélice du Redoutable  photo (c) JM Bergougniou


Louis-Michel Guillaume, commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique, a salué "la cité des bâtisseurs de sous-marins", où DCNS construit actuellement la prochaine génération de SNLE, de type Barracuda.




Port constructeur des sous-marins français, la ville de Cherbourg était toute désignée pour accueillir la 11ème Journée du sous-marin les 25 et 26 novembre 2016. De nombreuses activités ont émaillé ces deux journées afin de permettre aux sous-mariniers d’hier et d’aujourd’hui, aux étudiants et au grand public d’approfondir leur connaissance de la construction des sous-marin, fil rouge de l’évènement.



L’affluence qu’ont connu l’atelier des « oreilles d’or », la visite virtuelle d’un SNLE, la visite d’un sous-marin en réalité virtuelle sur le stand DCNS, les stands de maquettes d’anciens, d’actuels et de futurs sous-marins et les conférences démontre la curiosité du grand public pour ce qui constitue le quotidien des sous-mariniers. 



L’association générale des amicales d’anciens sous-mariniers (AGASM) et DCNS s’étaient joints à la Marine pour partager leur expérience des bateaux noirs.
enveloppe réalisée par R. Lunardo


La cérémonie militaire qui a suivi a été honorée de la présence de nombreuses autorités civiles et militaires dont le vice-amiral d’escadre Ausseur, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, de la députée Gosselin-Fleury, du sous-préfet de la Manche et du maire de Cherbourg-en-Cotentin.

Intérieur du Redoutable photo (c) JM Bergougniou


Porte-voix photo (c) JM Bergougniou
Le vice-amiral d’escadre Guillaume a, à cette occasion, rappelé publiquement la nature même du sous-marinier « ils sont de toutes les crises, sur tous les théâtres accessibles depuis la mer, ils sont présents avec courage, professionnalisme, abnégation… ».
En écho à l’aspect intergénérationnel des Journées du sous-marin, il a également rappelé l’exigence qui consiste pour tous, collectivement, à durer : « c’est faire en sorte que ceux qui viendront après nous auront appris de notre expérience et de nos erreurs, que nous aurons su leur dire ce que les évènements nous auront, souvent durement, dicté. »


Merci à Claude et Mithé 

Sources : Marine nationale


FREMM LANGUEDOC Passage du 80° nord

FREMM LANGUEDOC 

Passage du 80° nord

Les deux cercles polaires sont les parallèles des régions polaires au-delà desquels il existe au moins une journée où le Soleil ne se lève pas en hiver, et ne se couche pas en été.

Partie le 12 août en Atlantique nord et en Arctique pour son déploiement de longue durée, la frégate multi-missions Languedoc est rentrée à Toulon, son port base, le 24 novembre.

Des États-Unis à la Norvège en passant par le Canada, l’Islande et l’Écosse, l’équipage a même navigué au-delà du cercle polaire, atteignant le 80° Nord.



Durant sa mission, le Languedoc et son équipage ont pu vérifier les capacités militaires du bâtiment dans des mers et des environnements exigeants, s’exercer avec les marines alliés au large du Canada, participer aux opérations de théâtre en mer de Norvège et soutenir les exportations de l’industrie de défense française à Montréal, Reykjavik et Oslo.
Le cercle polaire est communément associé au 66°32 Latitude Nord une ligne géographique qui circule autour de la terre et qui se caractérise daprès le cycle annuel du soleil.
En effet, les régions au delà du 66°32N demeurent dès le 21 décembre -dans la pleine obscurité alors que dès le 21 juin, ces régions sont sous lemprise dun soleil continu appelé soleil de minuit  



Leur latitude, nord ou sud, égale l'angle d'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport à l'axe céleste (ou l'angle d'inclinaison de l'équateur par rapport à l'écliptique).

Leur distance angulaire aux pôles est de 23° 26' 14"1 (la même distance angulaire sépare les tropiques de l'équateur).

Le cercle polaire arctique traverse la péninsule Scandinave (Finlande, Suède et Norvège), l'Islande, le Groenland, le nord du continent américain (Canada et Alaska) et le nord de la Russie.

Le cercle polaire antarctique délimite de façon approximative la forme du continent Antarctique.



04 décembre 2016

Theodore Botrel Les Chants du bivouac La guerre sur tous les fronts spectacle aux armées et moral des troupes guerre 14 18

Theodore Botrel Les Chants du bivouac





Un « bon moral » est alors comme l’envers du « cafard » 

le « moral des soldats » et celui de la nation sont des préoccupations essentielles pour ceux qui conduisent la guerre




Dès 1916, a été créé un service (puis Bureau) du « moral » chargé, entre autres, de contrôler le courrier des soldats, et perfectionnant progressivement ses instruments de saisie du « moral »  
POUR EN FINIR AVEC LE « MORAL » DES COMBATTANTS
André Loez
Pour entretenir le moral des troupes stationnées au front pendant de longues périodes, en France, le ministère de la guerre organisa la venue d'artistes afin de donner des représentations théâtrales et ainsi divertir les soldats. Des représentations strictement encadrées par les autorités.

C'est dans ce contexte que les revues aux armées font leur apparition sur les différents fronts à partir de l'été 1915. Derrière ce nom, pas de revue littéraire mais des spectacles de music-hall ou des cafés concerts, déjà en vogue avant-guerre. L'objectif est de distiller de la bonne humeur au sein des troupes au travers de spectacles, le plus souvent musicaux, qui font la part belle à des chansonnettes légères, voire grivoises, appréciées des soldats. Mais en plus de ces revues, des professionnels du monde artistique vont se déplacer directement dans les cantonnements pour organiser de véritables représentations théâtrales.



Quand éclate la guerre, Botrel à 46 ans. Il n'est plus mobilisable mais engagé au Théâtre aux armées pour composer des chants qui seront repris par les Poilus.


Il est né à Dinan le 14 septembre 1868 et fut élevé par sa grand-mère à Parson, hameau dépendant de Saint-Méen, ses parents étant partis faire fortune à Paris. Comme ces derniers ne firent pas précisément fortune, le jeune Théodore dut les rejoindre à l'âge de sept ans pour faire ses études chez des congréganistes avant d'être mis en apprentissage chez un serrurier d'où il passa, la vocation tardant, chez un éditeur de musique puis un joaillier et enfin chez un avoué lettré où il devient saute-ruisseau, ce qui le mit en rapport avec le milieu théâtral.



http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1311050c.r=Botrel%20theodore?rk=21459;2

Une carte postale double présente l'un de ces chants : Le Paimpolais.
C'est un chant patriotique sur l'air de La Paimpolaise. 





Décidé de faire carrière dans les chemins de fer ou à la Banque de France, il s'engagea pour cinq ans, au 4ième de ligne, à Rennes pour son service militaire : un pré-requis.








"Un soir - il a 25 ans -, un des artistes n'est pas au rendez-vous. - Le directeur du Chien Noir, Victor Meusy, le pousse sur scène en annonçant : "Le chansonnier breton, Théodore Botrel, dans ses œuvres." - Son tour de chant dut avoir un certain succès car quelques jours plus tard, il y est engagé à raison de cinq francs par soir."




 Ce sera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol (bien connu à Toulon des joueurs du RCT) jusqu'à sa mort en 1941. 


On remarquera que dans cette chanson, il chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise


Il reprend donc cet air connu en y mettant de nouvelles paroles 



















http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k88035377.r=Botrel%20theodore?rk=793995;2

Le B2M CHAMPLAIN est arrivé à Brest 1er décembre 2016

Le B2M CHAMPLAIN est arrivé à Brest 1er décembre 2016



Construit aux chantiers Piriou de Concarneau, le troisième des quatre bâtiments multi-missions de la Marine nationale quitte Concarneau en matinée du 1er décembre pour gagner Brest dans l'après-midi. 




Ce vendredi, une cérémonie à bord a marqué officiellement la prise de commandement du bâtiment par le lieutenant de vaisseau Montastier. Le Champlain gagnera au printemps sa future base de Port-des-Galets, à La Réunion, où il remplacera le bâtiment de transport léger La Grandière, rentré en métropole cet été en vue d'y être désarmé.







Implantées sur tous les océans, les bases navales en outre-mer sont les indispensables piliers de la flotte chargée de veiller sur les immenses espaces maritimes ultramarins. À ces bases navales, parties intégrantes des forces dites « de souveraineté », s’ajoutent des points d’appui en territoire étranger, ou forces navales dites « de présence », permettant d’assurer le soutien logistique opérationnel des unités déployées. 


Le B2M CHAMPLAIN au Menguant Merci à Bernard Hily



Ils constituent un outil à part entière dans la palette dont dispose la Marine pour remplir ses missions. Tour d’horizon de ces emprises de la Marine indispensables pour nos unités stationnées ou déployées, alors que se profile le renouvellement des unités outre-mer.


Dans les zones de crise, les bases navales sont de véritables bases arrière de la conduite des opérations. Avec régulièrement cinq à dix unités déployées simultanément en océan Indien (le groupe aéronaval y a été déployé deux fois en 2015-2016), Djibouti et Abou Dhabi représentent de véritables ports d’appuis de la France que les unités doivent pouvoir rallier rapidement pour des missions de ravitaillement ou de réparation. .



Radar de veille à Mayotte photo (c) JM Bergougniou
Plus au Sud, Port des Galets, troisième base navale française en tonnage, permet d’assurer le départ des missions de soutien et de ravitaillement aux îles Éparses, de lutte contre la piraterie ou encore de protection des ressources halieutiques. À Mayotte, grâce à ses quatre radars de veille, l’élément de base navale concourt aux moyens de l’État pour lutter contre l’immigration par voie maritime dans le canal du Mozambique


Radar de veille à Mayotte photo (c) JM Bergougniou





Sources Marine nationale




PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...