21 juin 2016

Les Anciens de la Jeanne d'Arc en visite à Rochefort

Les Anciens de la Jeanne d'Arc en visite à Rochefort

photo (c) JM Bergougniou

L’arsenal maritime de Rochefort est aujourd’hui un espace patrimonial d’importance européenne. Plusieurs acteurs contribuent aujourd’hui à le faire revivre : Hermione, Corderie royale, Service patrimoine et musées de la Ville, musée de la Marine, Service Historique de la Défense. Tous sont complémentaires et invitent à une visite riche et variée.

photo (c) JM Bergougniou
Les collections exceptionnelles présentées dans l’ancienne résidence des Commandants de la marine livrent les clés indispensables à la compréhension du grand arsenal voulu par Colbert, et modifié sans cesse jusqu’à aujourd’hui.


photo (c) JM Bergougniou

La construction des navires de guerre y est mis en valeur dans toutes ses dimensions : techniques, militaires, économiques, urbaine, plastiques, philosophiques et ouvrent également sur l'imaginaire des voyages au long cours.


photo (c) JM Bergougniou
 Modèles d’arsenaux, outils, tableaux, sculptures racontent l’histoire d’un espace d’Etat, arsenal expérimental de la Marine française.


photo (c) JM Bergougniou
L'école de médecine navale de Rochefort a été fondée en 1722. C'est la première au monde. Pendant plus de 240 ans, elle forme les chirurgiens embarqués à bord des navires de guerre. 


En 1788, elle s’installe dans un pavillon du nouvel hôpital maritime, alors l’un des plus modernes du Royaume, où elle se trouve toujours. Les officiers de santé de Rochefort participent activement aux voyages d’exploration autour du monde. 


photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou




La bibliothèque de l'
Ecole de médecine navale 
photo (c) JM Bergougniou

Suite au constat de détérioration des collections et de la maison, la Ville de Rochefort a pris la décision avec le soutien de l’Etat (Direction Régionale des Affaires Culturelles et Monuments Historiques) de rénover la Maison de Pierre Loti depuis fin 2012.

Essayez-vous au contrepet  photo (c) JM Bergougniou









La fermeture totale du site est indispensable, car il est impossible de restaurer des collections « in situ». En effet, l’étude de conservation préventive réalisée en 2010 atteste la présence active d'insectes amateurs de bois et dresse un bilan alarmant concernant l'état des collections qui doivent subir différents traitements, du simple dépoussiérage à la restauration complète.


Loti du côté de Constantinople photo (c) JM Bergougniou


Loti en tenue de sortie
photo (c) JM Bergougniou
Julien Viaud, futur Pierre Loti naît à Rochefort (Charente-Maritime) le 14 janvier 1850. Il est le petit dernier après Marie de 19 ans son aînée et Gustave, né 12 ans avant lui. Après la mort en mer de Gustave (1865) Julien passe le concours de l’École navale (1867) et commence à sillonner les mers du globe.
Depuis son premier voyage en 1871 et jusqu’en 1918, Pierre Loti rédige un journal intime dont il tirera la matière de la plupart de ses œuvres. Ainsi, né Aziyadé (1879), son premier roman ou le Mariage de Loti, qui évoque les fameuses tahitiennes qui le surnomment Loti (« rose » en tahitien). Suivront plusieurs séries de romans, réparties en cycles : cycle breton, cycle basque, cycle japonais ou cycle turc. Ces romans lui valent une immense popularité et l’élection à l’Académie française en 1891.

Assemblée Générale 

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

Musée Aéronautique navale


1988 : création du premier musée des traditions de l'aéronautique navale à Rochefort, sur le site du Centre école de l'aéronautique navale (C.E.A.N ), avec l'appui du Service central de l'aéronautique navale (SC/Aéro)

1er novembre 1990 : l'association nationale des amis du musée de l'aéronautique navale est créee.(A.N.A.M.A.N)




photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou


d'autres photos sur le blog des anciens marins de la Jeanne d'Arc

20 juin 2016

Humour dans le carré par Donec : de Charybde en Scylla

de Charybde en Scylla


Bonjour à tous,

La semaine passée les grèves s’effilochaient et la belle vie allait reprendre. Malheureusement l’Euro est venu tout polluer.

Je ne parle pas du sport mais des supporters : les hooligans. Cette engeance se caractérise par le front bas et le verbe haut. Ils sont jeunes, gras, peinturlurés et torse nu. Ils viennent de l’Europe entière, boite de bière en main, participer à cette grande messe de l’indigence intellectuelle.



La première phase consiste à remplacer un cerveau déjà peu développé en lui-même par une éponge à bière. Puis vient le baston, mise en jambe d’avant match. Suit la partie de football, objet de hurlements convulsifs, de jets d’objets divers, de cris de haine et de gesticulations hystériques. La fête se poursuit tard dans la nuit et se termine au petit matin dans les vomissures.




Les médias ne peuvent manquer ce bel exercice d’abrutissement de masse et s’en donnent à cœur joie, parvenant à repousser les frontières de la bêtise. Les journalistes chantent la beauté de cette foule à la dérive qui se défoule et s’alcoolise. Je me pose de sérieuses questions sur la mise en œuvre de l’enseignement des écoles de journalisme. Leur propos n’est pas l’analyse et la critique mais servir à la populace son picotin de sang et de fredaines.

Vivement le tour de France…

A la semaine prochaine

Donec

Il est bien entendu que ces remarques ne valent pas pour le sport lui-même. Il donne depuis Raymond Kopa et Roger Piantoni la possibilité à de pauvres garçons talentueux de recevoir une rémunération coquette en récompenses des sommes qu’ils rapportent à quelques hommes d’affaires mafieux.

14 juin 2016

TAAF 10 ans de la création de la réserve naturelle Histoire philatélique des TAAF

TAAF 10 ans de la création de la réserve naturelle Histoire philatélique des TAAF

photo JM Bergougniou

Les îles subantarctiques françaises constituent, du fait de leur éloignement des centres d’activités humaines, des sanctuaires pour la faune et la flore. Le patrimoine biologique encore presque intact de ces îles océaniques est d’une richesse et d’une importance considérable.

photo JM Bergougniou


La volonté de protéger les Terres australes françaises est ancienne. En 1995, le Comité de l’environnement polaire souligne le caractère unique du patrimoine naturel des îles subantarctiques françaises et recommande la mise en protection par une réserve naturelle terrestre et marine des trois archipels subantarctiques.




Le 3 octobre 2006 est créée, par un décret interministériel (n° 2006-1211), la Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises. Il s’agit de la plus grande réserve naturelle de France. Elle s’étend sur une partie terrestre de 700000 ha et une partie marine de 1570000 ha qui comprend les eaux intérieures et la mer territoriale autour de Saint-Paul et Amsterdam, les mers territoriales de l’Archipel de Crozet, à l’exception de celles de l’île de la Possession, et une partie des eaux intérieures et de la mer territoriale des îles Kerguelen.

photo JM Bergougniou












Souvenirs réalisés par l'UFPP-SATA Merci à Daniel Astoul








Mission Jeanne d'Arc Du Vietnam à la Réunion Cam Rang Perth Fremantle Port des Galets Légion étrangère 2016 Camerone

Mission Jeanne d'Arc  Du Vietnam à la Réunion



la Mission Jeanne d'Arc en Extrême Orient
Le Tonnerre est à Cam Ranh

TRODAT 06 mai 2016
La baie de Cam Ranh (en vietnamien vịnh Cam Ranh) est une baie de la mer de Chine méridionale, située au Viêt Nam dans la province de Khánh Hòa, entre les villes côtières de Phan Rang et de Nha Trang. Elle se trouve à environ 290 kilomètres au nord-est de Hô-Chi-Minh-Ville (Saïgon).



Elle abritait autrefois une base de la marine française en Indochine qui permit à la flotte impériale russe, commandée par l'amiral Rojestvensky, de se ravitailler avant la bataille de Tsushima pendant la guerre russo-japonaise. Lorsque les Japonais envahirent le protectorat français d'Indochine, ils s'en servirent de base pour l'invasion des Indes néerlandaises en 1942. La Task Force 38 américaine détruisit les installations japonaises par bombardements en 1944 et la base de Cam Ranh fut abandonnée. Après l'indépendance, la baie se trouve dans le territoire du Sud Viêt Nam.
Au cours d’une traversée entre le Vietnam et l’Australie, le groupe Jeanne d’Arc constitué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte, a accueilli cinq Américains, US Marines de la base d’Okinawa, située dans le Pacifique. Retour sur une interaction franco-américaine enrichissante pour les uns comme pour les autres.
« Warm welcome on board ! » C’est avec ces mots que le capitaine de vaisseau Laurent Sudrat, commandant le Tonnerre et le groupe Jeanne d’Arc 2016 a accueilli les Marines américains à bord du BPC. Cette rencontre avec cinq représentants de l’US Marine Corps (USMC) s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Marine nationale et la Marine américaine. « Elle permet de préparer les opérations de demain que marins Français et Marines américains peuvent être amenés à conduire conjointement » a ajouté le commandant.

3.2.1… Partez ! Nous sommes le dimanche 22 mai 2016, il est 6h45, quand 12 marins prennent le départ pour le semi-marathon, puis 08h00, quand 15 autres entament le 12 km de la célèbre course à pied de l’Ouest australien : « Run for a reason ». Cette course rassemblant plus de 30 000 coureurs a accueilli cette année, l’équipe composée des membres de l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre qui ont tenu à représenter la France et la Marine nationale en franchissant fièrement la ligne d’arrivée. Le premier maître Pascal C., électricien à bord du Tonnerreet coureur passionné, a terminé en 01h18 le 21 km et a décroché la 10ème place sur 3 000 participants. « Nous sommes tous très heureux d’avoir participé à cette course et d’avoir obtenu d’aussi bons scores, malgré la difficulté du circuit. Ce fut un moment festif qui marquera ces quelques jours d’escale en Australie » confie le PM Pascal C.


Le 30 avril 2016, alors que le groupe Jeanne d’Arc constitué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte, évolue en mer de Chine, l’équipage du Tonnerre s’apprête à commémorer la bataille de Camerone en l’honneur et aux côtés des trois Légionnaires du 1er Régiment Étranger du Génie qui participent à la mission. « C’est le symbole de Camerone qui touche le marin, par son héroïsme, son esprit de camaraderie poussé jusqu'au sacrifice, cet esprit de défi, cette discipline, qui a fait de ces soldats la meilleure troupe du monde » a confié le capitaine de vaisseau Laurent Sudrat, commandant le BPC et le groupe Jeanne d’Arc 2016. Tour d’horizon de cette histoire d’amitié et de respect.



Le 30 avril 1863 -il y a 153 ans-, 63 soldats de la Légion Étrangère résistent de manière héroïque et pendant toute une journée à l’assaut de plus de 2 000 soldats mexicains. Depuis, la fête de Camerone est sacrée pour les légionnaires, symbole de leurs valeurs. Tandis qu’à Aubagne toutes les unités de la Légion commémoraient le courage et la bravoure de leurs frères d’armes ; à bord du Tonnerre, sur un bâtiment de la Marine nationale, quelques képis blancs entourés de marins ont également « fêté Camerone ». « C’était très émouvant pour nous » confie le caporal-chef Youriy M., l’un des trois légionnaires embarqués.



«Camerone parle aux cœurs des marins et nous remplit d'admiration pour ces courageux soldats» a conclu le commandant Sudrat, tandis que les Légionnaires, fiers et honorés, ont serré la main de leurs camarades de la Marine nationale, dans un esprit d’amitié et de respect mutuel. Depuis le mois de décembre 2015, cette fraternité d’armes est renforcée par le jumelage du Tonnerre et du 2ème Régiment Etranger d’Infanterie (REI), stationné à Nîmes.







La Mission Jeanne d'Arc arrive à la Réunion

Partie le 3 mars de Toulon, la mission Jeanne d’Arc 2016 fait escale à La Réunion du 7 au 13 juin. Il s’agit d’un déploiement opérationnel de longue durée d’un groupe amphibie composé du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Tonnerre et de la Frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte auxquels sont pleinement intégrés les 130 officiers - élèves français et étrangers issus de l’École navale, ainsi que des écoles du commissariat des armées, de santé militaire, et des affaires maritimes.

http://www.meretmarine.com/fr/content/le-tonnerre-est-arrive-la-reunion








merci à Claude, à Joël, Bernard, Jef et les autres

12 juin 2016

Centenaire de la Guerre recrutement au Sénégal 1915 La Force Noire

Centenaire de la Guerre recrutement au Sénégal 1915



En 1910, dans son livre "la Force Noire" Charles Mangin préconise l'utilisation rapide et massive des Troupes Coloniales issues de l'Afrique Noire principalement des tirailleurs sénégalais en cas de guerre en Europe. Une simple carte postale va nous révéler les difficultés aux quelles sont confrontés les conseils de révision au Sénégal.













La France au Sénégal et les quatre communes


Les Quatre Communes ou Quatre Vieilles, sont Saint-Louis, Gorée, Rufisque et Dakar.
Il s'agit des quatre premières communes de plein exercices créées par la France au Sénégal.






Saint-Louis et Gorée, qui ont eu des maires à la fin de l'Ancien Régime ainsi que des adjoints, sont érigées en communes par un décret du 10 août 1872.
 Rufisque est érigée par un décret du 12 juin 1880 puis Dakar par un décret du 17 juin 1887. D'autres communes sont ultérieurement érigées par la France au Sénégal — ainsi Thiès, Tivaouane et Louga par un arrêté du 31 décembre 1904 — mais leur nombre reste longtemps peu élevé — quatorze en 1939 — et, jusqu'en 1955, il ne s'agit que de communes mixtes.


La particularité des Quatre Communes est qu'alors qu'en droit colonial français et jusqu'à la loi Lamine Guèye du 7 mai 1946, les « indigènes » des colonies — entendus comme les nationaux français de statut local — étaient — en principe — privés de citoyenneté, pendant la Première Guerre mondiale, la loi Diagne du 29 septembre 1916 conféra à leurs habitants une pleine citoyenneté française.
Antérieurement à la loi Diagne, les originaires des quatre communes s'étaient déjà vus attribuer certains droits politiques— tels que l'électorat et l'éligibilité — et un décret du 16 mars 1914 les avaient été exemptés du régime de l'indigénat.
Mais un décret du 20 mai 1857 les prive d'une partie de leurs droits civils et politiques réservés aux citoyens français et les place sous « statut civil réservé ».
Saint Louis, puis Dakar deviendront par la suite les deux capitales successives de l'AOF créée en 1895. Les citoyens des Quatre Communes conserveront leur statut de citoyens Français tandis que les habitants des territoires colonisés seront cantonnés au statut d'indigènes. 




Quand on fouille dans les bacs de cartes postales, il faut toujours consulter le verso... La photo présente parfois peu d'intérêt alors que le texte renferme des richesses. C'est le cas de cette carte intitulée "les sauterelles"


Le recrutement est fondé sur le décret du 7 février 1912 qui institue le recrutement par voie de réquisition (l'état-civil étant inexistant, il est impossible de précéder par voie de conscription). Il est prévu dans les textes que les « indigènes de race noire du groupe de l'Afrique-Occidentale française peuvent en toutes circonstances être désignés pour continuer leur service en dehors du territoire de la colonie » et précise que « la durée du service actif est de quatre ans »


Si l'administration coloniale a rapidement proposé plusieurs milliers d’hommes volontaires ou recrutés avec des méthodes proches de celles des siècles précédents hérités de la culture arabo-musulmane (certains auteurs comparent ces méthodes à des "rapts" comme au temps de la traite négrière), des stratégies d'évitement (envoi de malades, d'estropiés, certaines commissions de recrutement ayant jusqu'à 80 % d'inaptes) puis des révoltes contre l’enrôlement ont éclaté loin des grandes villes d’Afrique, dont la première chez les Bambaras du Mali, près de Bamako,qui a duré environ 6 mois, du printemps à novembre 1915, annonçant d’autres révoltes plus importantes. 



Certaines sont très durement réprimées en juin 1916 par la France, qui fait tirer à l'artillerie sur une dizaine de villages « récalcitrants », tuant plusieurs milliers de civils. Cela est lié au système du recrutement qui n'est pas, en l'absence de tout état-civil, celui de la conscription, mais celui de la réquisition. Les administrateurs coloniaux fixent des quotas aux chefs de cantons qui répercutent auprès des chefs de villages... comme du temps, en France des milices communales (celles de la bataille de Bouvines) et, quelques siècles plus tard, des milices provinciales (celles de la bataille de Denain). 


Bien entendu, un certain arbitraire peut ainsi présider aux désignations et, très souvent, la tendance naturelle dans les chefferies locales est de désigner les hommes qui représentent pour un motif ou un autre, une charge pour la société... Le recrutement vient d'une petite partie du Sénégal, la majorité des troupes étant réquisitionnée dans la colonie du Haut-Sénégal et Niger et de la Haute-Volta, rejoignant par train la gare de Dakar, capitale fédérale de l'AOF et dont la Direction des transports maritimes les fait embarquer en bateau pour la France




Le sergent Edouard Poillerat raconte dans ce courrier qu'il fait une tournée à N'Dar Toute, quartier de Saint-Louis, pour le conseil de révision. 

Le conseil de révision était la convocation des jeunes gens avant leur incorporation dans l'armée pour connaître leurs aptitudes : santé lecture écriture militaire

Il précise que d'après l'état-civil, il y a 10 000 inscrits et qu'il ne s'en présente que le 1/9e soit un peu plus de 1111 ce qui lui semble peu

Il précise que cela provoquera beaucoup de travail pour la séance de clôture… 



Au matin du 16 avril 1917, plus de 15 000 tirailleurs sénégalais s’élancent à l’assaut des crêtes du Chemin des Dames. Paralysés par le froid, ils sont fauchés par les mitrailleuses allemandes qui devaient être détruites par des jours de bombardement qui ont précédé l’offensive. Dans la seule journée du 16 avril, plus de 1 400 « Sénégalais » meurent dans les combats pour la conquête du Mont des Singes, pour la prise des fermes de Moisy et d’Hurtebise ou sur les pentes d’Ailles…
Les pertes énormes depuis 1914 ont rendu indispensable le recours aux hommes des colonies d’Afrique-Occidentale Française. Plus de 50 000 ont été recrutés en 1915-1916, parfois sans ménagements, et au prix de milliers de morts et de centaines de villages incendiés, en particulier dans l’actuel Burkina Faso, provoquant ce que l’historien Marc Michel a appelé « la plus grande révolte coloniale de l’Afrique noire française ».


sources :


Cartes postales d'Afrique de l'Ouest (1895-1930)

Images et Mémoire (Meurillon, David, Bergougniou, Gardi)  UNESCO Mémoires du Monde

Plus de 3200 cartes postales couvrant 16 pays de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) courant la période 1890-1930



https://fr.wikipedia.org/wiki/Tirailleurs_s%C3%A9n%C3%A9galais

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...