07 octobre 2014

BPC DIXMUDE à Lorient

BPC DIXMUDE à Lorient




TAD Manuel Lorient quai des Indes 6-10-2014
Lanester et Lorient ont été, durant deux jours, le théâtre des commémorations de la bataille de Dixmude (Belgique). Le vaisseau du même nom a fait escale à Kergroise, ouvrant ses pontons au public. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décoré les militaires et inauguré le nouveau musée de la tradition des fusiliers marins.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/dixmude-l-hommage-aux-fusiliers-marins-08-10-2014-10377651.php


« Ce drapeau est le vôtre, soyez-en fiers, soyez en être digne ». Le capitaine de vaisseau Sébastien Houël, commandant l'école des fusiliers marins, a frappé fort avec ses mots lors de la présentation au Drapeau du 1er régiment de Fusiliers marins aux élèves d'un cours de jeunes engagés. Ce drapeau symbolise l'intégration dans le monde militaire et celui des fusiliers marins. Par tradition, chaque promotion d'élèves engagés dans la spécialité de fusilier marin et suivant la formation de 1er niveau, est baptisée du nom d'un fusilier marin mort pour la France au cours des conflits qui ont marqué l'histoire de la spécialité. Aujourd'hui, la formation QMF 31 a reçu le nom du « quartier maître Le Priellec ».

TAD Manuel Lorient quai des Indes 6-10-2014



une erreur s'est glissée dans la date du centenaire, il faut lire 1914 et non 1944
TAD Manuel Lorient quai des Indes 6-10-2014





Remise de fourragères à de jeunes fusiliers marins ce mardi matin, sur l'esplanade de l'ancienne base de sous-marins, en présence du ministre de la Défense.

Ce mardi matin, sur l'esplanade de l'ancienne base de sous-marins, une cérémonie de tradition s'est déroulée sous la présidence de Jean-Yves Le Drian ministre de la Défence. Cette cérémonie entrait dans le cadre de la commémoration de la bataille de Dixmude (Belgique) en 1914, au cours de laquelle une brigade de 6000 fusilliers marins paya un lourd tribut humain: plus de 3000 hommes morts, blessés ou portés disparus.
Ouest-France




6 500 fusiliers marins ont combattu lors de cette grande bataille. 

Ouest-France publie un supplément à paraître demain.
Dixmude, est une grande bataille dans la grande guerre. Il y a 100 ans, sous le commandement de l'amiral Ronarc'h, 6 500 fusiliers marins étaient envoyés en Belgique pour affronter plus de 40 000 soldats côté Allemand.Les combats, qui ne devaient durer que quelques jours, se sont finalement prolongés plusieurs semaines. Ils ont causé des pertes absolument effroyables pour les soldats français. Le commandant de la brigade a perdu quelque 3 000 hommes. C'est considérable. Leur sacrifice a marqué un tournant dans la guerre 14-18. La bataille de Dixmude est aussi celle où l'on trouve les valeurs de devoir, de résistance et de sacrifice qui fondent le corps des fusiliers marins.




C'est dans le cadre de ces commémorations qu'Ouest-France publie, demain dimanche, un supplément gratuit. En 16 pages, illustrées de nombreuses photos d'époque, nous racontons l'origine de la bataille, l'emblématique amiral Ronac'h, des témoignages de familles de soldats... Elles permettent de mieux comprendre cette bataille fondatrice pour le corps des fusiliers marins, aujourd'hui basé à Lorient.




TAD Manuel Lorient quai des Indes 6-10-2014


"Pour venger nos morts de Dixmude"


Remise de fouragères

A cette occasion, s'est déroulée une remise de fourragères à une promotion d'élèves engagés dans la spécialité de fusilier marin. Elle a reçu le nom du quartier maître Le Priellec mort pour la France, le 10 novembre 1914 à Dixmude.





L'hommage des collégiens

Quatre collégiens de Jean-Le-Coutaller à Lorient ont pris la parole, dans le cadre de cette cérémonie. Ils ont travaillé en classe sur la bataille de Dixmude. Ils s'apprêtent à embarquer à bord du BPC (bâtiment de projection et de commandement) Dixmude, en escale à Lorient depuis dimanche et qui va rallier la Belgique pour une série de commémorations.






Cette journée de commémoration s'est poursuivie, à la base des fusiliers marins, par l'inauguration du nouveau musée de la tradition des fusiliers marins. Initialement installé à l'intérieur de la base depuis 1991, « beaucoup ont rêvé de ce déménagement, il a été réalisé en 18 mois. J'aime à penser que ce musée est à l'image des hommes que je commande », a déclaré solennellement l'amiral Coupry, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos. Les 300 m² ne suffisaient plus pour les collections grandissantes des fusiliers marins, les 500 m² d'aujourd'hui donnent un nouvel élan aux trésors donnés généreusement. « Avec le centenaire, nous avons reçu beaucoup de nouvelles choses. Le musée n'ouvrira pas tout de suite, il faut que nous fassions un point sur les collections et que nous réglions les détails logistiques », explique le lieutenant de vaisseau Yann Schmitt, directeur du musée.


Merci à Pierrot, Claude et Patrick…  et Joël
Sources  : 

Marine nationale
Ouest-France
Le Télégramme - Plus d’information sur 

http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/dixmude-l-hommage-aux-fusiliers-marins-08-10-2014-10377651.php

06 octobre 2014

RHM TENACE Mission Grand Nord 2014

RHM TENACE Mission Grand Nord 2014




Dans le cadre de sa mission Grand Nord, le remorqueur de haute mer (RHM) Tenace a accueilli Michel Rocard, ambassadeur chargé des relations internationales concernant les régions polaires, accompagné de son adjoint, Laurent Mayet.

RHM Tenace à quai à Saint-Malo photo © JM Bergougniou
«Avec le retrait des glaces et l’ouverture de nouvelles routes maritimes, l’Arctique devient une zone d’intérêt majeure. La Marine nationale doit se préparer à la navigation dans les régions polaires afin d’être capable d’effectuer ses missions dans cet environnement extrême», explique l’ambassadeur.

Flamme Reykjavik sur timbre islandais 03-10-14

Comment cette mission permet-elle de se préparer face aux conditions climatiques particulières de l’Arctique?


«Nos objectifs sont multiples», répond le capitaine de corvette Eric Fauquet, commandant du RHM Tenace depuis le 17 juillet 2013. 



RHM Tenace et Malabar à quai à Saint-Malo photo © JM Bergougniou

«En premier lieu, notre devons reconnaître le terrain et appréhender de nouvelles routes potentielles dans la zone maritime Nord-Est. Il nous faut également évaluer les capacités techniques du bâtiment à travailler en environnement polaire. Cela comprend la mise en œuvre de la drome avec des tenues adaptées aux conditions froides, des moyens de communication en fonction de la zone géographique, des différents instruments de navigation et du fonctionnement général du bâtiment. 
Nous avons aussi du personnel et du matériel scientifique à bord afin de parfaire notre connaissance du milieu Arctique».


RHM Tenace et Malabar à quai à Saint-Malo photo © JM Bergougniou
Le retour de la mission Grand Nord pour le RHM Tenace est prévu à la mi-octobre.

sources

Marine nationale

Les recettes de tante Jeanne oct 2014 God save the King fistule anthem hymne Louis XIV Lully St Cyr

Les recettes de Tante Jeanne

Je commets parfois quelques articles cul… inaires pour le journal des anciens de la Jeanne. Voici le dernier




Des travaux du siègepar Jean-Michel Bergougniou

Tante Jeanne, dans son sac, a plus d’une recette et d’un tour et je veux le montrer à mon ami Hervé Laurent de la Jeanne, ancien sorcier.

Si rien des cambuses, des 
soutes, des réserves, des coquerons ne lui est inconnu, nous allons découvrir que Tante Jeanne a eu connaissance de bien des évènements qui du monde changèrent la face, si de face on peut parler ici.




Des sujets de sa Gracieuse Majesté, mon amour 
immodéré me pousse à reprendre un document trouvé sur le net. Mais ne tournons pas autour du pot…


Il nous faut pour cela revenir au temps glorieux où sur le trône le soleil et le roi trônaient, en un temps où Colbert, Ministre de la Marine avait encore budget, arsenaux, vaisseaux et marins…


Mais aussi temps où la Marine est confrontée à des problèmes sanitaires considérables, temps où les conditions de vie à bord sont faites de promiscuité (pas de promises cuitées), d’absence d’hygiène, d’alimentation déséquilibrée, de travail épuisant, de chaleur et de froid excessifs. Si une ordonnance de 1642 préconise la présence à bord des navires de guerre d’un chirurgien, c’est une ordonnance de 1689 qui fonde le statut de chirurgien de Marine.

La chirurgie, profession manuelle, est clairement distinguée de la médecine, profession 
intellectuelle et au sommet de la hiérarchie. A bord, les chirurgiens doivent assurer aussi les fonctions de médecin et d'apothicaire.
Suivant les idées d’Hippocrate et Galien, on croit que la santé est une harmonie entre des humeurs et que la maladie représente un déséquilibre. Les traitements consistent à redresser l’harmonie 
entre ces humeurs, ce qu’on fait avec des purges, des lavements et des saignées, associés à des drogues ou préparations les plus fantaisistes. La médecine est alors sans lien avec la réalité physiologique ou même le simple bon sens.


Mais rassurons-nous, le sort des grands du royaume n’est guère meilleur que celui des petites 
gens. Nous l’allons montrer rapidement. Notre histoire commence en janvier 1686.

Louis XIV tombe subitement malade.


Il semble que le roi se soit piqué en s'asseyant sur une plume des coussins qui garnissaient son 
carrosse, déclenchant un abcès à l'anus, abcès qu'il aurait fallu immédiatement inciser afin d’éviter que la blessure ne s'infecte. Mais les médecins du roi, épouvantés à l'idée de porter la main sur le fondement de la monarchie, optèrent pour des médecines douces, type onguents. Ces méthodes bien entendu ne donnèrent aucun résultat. Tout cela ne dura pas loin de 4 mois et les royales douleurs ne cessaient pas !

Brusquement, vers le 15 mai, les chirurgiens, verts de peur, soupçonnèrent l'existence d'une 
fistule. Ce fut l'affolement général. Finalement, le premier chirurgien, Félix de Tassy (appelé simplement Félix), décide d'inciser et "invente" un petit couteau spécial, véritable pièce d'orfèvrerie dont la lame était recouverte d'une chape d'argent. Mais il fallut encore 5 mois pour fabriquer ce petit bijou

L'opération eut lieu le 17 novembre - sans anesthésie ! Il faudra encore 2 autres incisions (la plaie ayant du mal à se refermer pour cicatriser) pour qu'enfin, à la Noël 1686, on puisse déclarer que le roi était définitivement sorti d'affaire…et mettre fin aux rumeurs qui, à l'étranger, se propageaient, disant que Louis XIV était à l'agonie.

Dès l'heureuse issue de l'intervention connue, 
des prières furent dites dans le royaume et les dames de la Maison royale de Saint-Louis (une création de Mme de Maintenon qui deviendra le futur lycée militaire de Saint-Cyr) décidèrent de composer un cantique pour célébrer la guérison du dit Louis.

La supérieure, Mme de Brinon par ailleurs nièce de Mme de Maintenon, écrivit alors quelques vers repris du psaume XIX de David, « Domine, salvum far Regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te » qu'elle donna à mettre en musique à Jean-Baptiste Lully :

Grand Dieu sauve le roi !
Longs jours à notre roi !
Vive le roi ... A lui victoire,
Bonheur et gloire !
Qu'il ait un règne heureux
Et l'appui des cieux !

Les demoiselles de Saint-Cyr prirent l'habitude de chanter ce petit cantique de circonstance 
chaque fois que le roi venait visiter leur école.

Grand Dieu, sauvez le Roi !
Grand Dieu, vengez le Roi !
Vive le Roi !
Qu'à jamais glorieux,
Louis victorieux
Voye ses ennemis
Toujours soumis !
Grand Dieu, sauvez le Roi !
Grand Dieu, vengez le Roi !
Vive le Roi !

C'est ainsi qu'un jour de 1714, le compositeur Georg Friedrich Haendel, de passage à Versailles, 
entendit ce cantique qu'il trouva si beau qu'il en nota aussitôt les paroles et la musique. Après quoi, il se rendit à Londres où il demanda à un clergyman nommé Carrey de lui traduire le petit couplet de Mme de Brinon.

Le brave prêtre s'exécuta sur le champ et écrivit 
ces paroles qui allaient faire le tour du monde :



God save our gracious King,
Long life our noble King,
God save the King!
Send him victorious
Happy and glorious
Long to reign over us,
God save the King !

Haendel remercia et alla immédiatement à la cour où il offrit au roi - comme étant son oeuvre - le cantique des demoiselles de Saint-Cyr. Très flatté, George Ier félicita le compositeur et déclara que, dorénavant, le "God save the King" serait exécuté lors des cérémonies officielles. Et c'est ainsi que cet hymne, qui nous paraît profondément britannique, est né de la collaboration :

- d'une Française (Mme de Brinon),

- d'un Italien (Jean-Baptiste Lully), naturalisé français,

- d'un Anglais (Carrey),

- d'un Allemand (Georg Friedrich Händel -ou Haendel-), naturalisé britannique,

- et ... d'un trou du c… français, celui de sa Majesté Louis XIV !


Si Louis XIV ne s'était pas mis, par mégarde, une plume dans le « derrière », quel serait 
aujourd'hui l'hymne britannique ?


Vous aurez désormais le droit de sourire quand vous entendrez le « God save the Queen »…


Dessins Alain Carpier

Texte repris de la la Jeannelettre, organe des anciens marins de la Jeanne d'Arc

05 octobre 2014

Mémoires en Chantier

Mémoires en Chantier Concarneau



Valoriser le patrimoine culturel immatériel de Concarneau par la collecte de mémoires orales, telle est l'ambition de "Mémoires en chantier". Après deux années de collecte de témoignages oraux autour de l'identité maritime du territoire, le service Patrimoine de la Ville de Concarneau et l'Office du Patrimoine Culturel Immatériel s'associent pour organiser des journées de rencontres. Une vingtaine d’intervenants viendront y présenter leurs travaux et leurs réflexions, autour de cinq grandes thématiques : Cultures orales collectives et histoire maritime - Le rôle et la place des femmes dans le monde maritime - La transmission des savoir-faire - Transmettre le patrimoine culturel immatériel maritime : une empreint pour l'avenir - Identité maritime et dynamisme portuaire

Ouvertes à tous, ces journées s'achèveront par des temps conviviaux et festins : veillée, spectacle, émission radiophonique récréative - et se prolongeront par le festival des arts de la rue "Deizékilibre" où les artistes se tritureront les méninges pour fouiller nos mémoires.



J'ai assisté à ce colloque passionnant sur la Mémoire, les Mémoires orales collectives, sur ce qu'on a perdu, sur ce que l'on a oublié, sur le travail de quête et de collecte auprès de ceux qui savaient. 

Le geste d'un charpentier, l'origine du nom d'une crique, d'un rocher, d'une anse, la chanson que l'on chantait à la conserverie, celle que l'on chantait le dimanche à la messe et celle que l'on chantait, criait, hurlait les jours de grève.

Charles Tillon, l'un des mutins de la Mer Noire nous le rappelle, "On Chantait Rouge" en ce temps là.


 La Marcophilie tient de ce principe de mémoire par la conservation du courrier et dans notre cas de la conservation du courrier des Marins. 







L'étude des enveloppes, des affranchissements, des oblitérations, des timbres, des taxes, des flammes, nous apprennent l'histoire d'un bateau, d'un marin, d'un port, de la pêche, de l'économie.

Je suis intervenu à ce colloque de façon impromptue et ai présenté comment à partir d'enveloppe de courrier, on pouvait retracer la vie, l'histoire d'une famille, d'un bateau d'un armement. 


Les courriers échangés entre mari et femme permettent d'évoquer le rôle des femmes dans les communauté de pêche par leur implication dans le l'aide au débarquement, la vente ou la transformation du poison, mais aussi par letravail journalier à la maison, l'éducation des enfants, les travaux des champs ou le recrutement des marins. Elles sont le lien entre la terre et la mer.


Ce que l’on entend par « patrimoine culturel » a changé de manière considérable au cours des dernières décennies, en partie du fait des instruments élaborés par l’UNESCO. Le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festins  les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.





B.B.P.D. VULCAIN Cherbourg

B.B.P.D. VULCAIN  Cherbourg



Les BDPD ont été conçus dans le but de mettre en œuvre et d'assurer le soutien technique, médical et opérationnel d'un groupe de plongeurs démineurs opérant en plongée autonome jusqu'à 80 mètres.

Le BBPD à quai à Cherbourg photo © JM Bergougniou


Pour ce faire le bord dispose principalement:
  • D'un caisson de recompression multiplace pouvant recevoir un caisson de transport
  • D'une station d'air comprimé haute pression permettant le gonflage des bouteilles de plongée et du caisson multiplace
  • D'une grue hydraulique télescopique pour la mise à l'eau des embarcations et les mouvements du caisson de transport ou de charges lourdes (capacité : 5 tonnes à 6 mètres ou 3,5 tonnes à 10 mètres)

BBPD VULCAIN  premier jour du nouveau tampon permanent


Arrivée au courrier hier matin, cette enveloppe est partie de la Base navale de Cherbourg le 3 octobre. Elle porte l'empreinte de la Machine à affranchir du BCRM Lettre Prioritaire. Mais j'ai certainement bénéficié du Tarif Franchise Militaire…


Vulcain, Vulcanus en latin, est le dieu romain du Feu, de la Forge, des Volcans, des Métaux et le patron des forgerons.
Fils de Jupiter et de Junon, il a pour parèdre tantôt Junon, tantôt Maia, tantôt Ops, tantôt Vesta et tantôt Stata Mater, mais il n'est pas l'époux de Vénus. 
Il réside sous l'Etna où il forge les traits de foudre pour son père. Il est représenté en costume ouvrier, vêtu de l'exomide, coiffé du pileus, tenant les tenailles (forceps) d'une main, le marteau (malleus) de l'autre, parfois auprès d'une enclume. 



Il incarne non seulement le feu bienfaisant, source des industries humaines, mais aussi le feu destructeur dont il peut précipiter ou suspendre le cours : sous le surnom de mitis, le doux, ouquietus, le tranquille, il est celui qui peut éteindre les incendies.
Sources :

Netmarine.net
Marine Nationale

Merci à la section Ile de France et Joël Moreau

04 octobre 2014

De quoi justifier d'être marcophile

De quoi justifier d'être marcophile

Nous sommes en 1915. En Février les armées turques attaquent le canal de Suez. Elles sont battus. Les Turcs espéraient un soulèvement arabe contre les Britanniques, ils ne vient pas. La France et l'aviation maritime vont s'impliquer en Egypte et en Palestine.



Choubrah ou Shubra est une ville industrielle de la banlieue du Caire.

L'aspirant Félix Habert est au 45e régiment d'artillerie sur le front écrit à ses parents qui sont en Egypte. Il deviendra ingénieur aux tramways du Caire.



TAD bureau frontière C 25-10-1915

Il utilise une carte postale  Correspondance des Armées de la République.

Le courrier est remis au vaguemestre de compagnie qui fait suivre la lettre au niveau du régiment dans les bureaux divisionnaires.

Les vaguemestres d'étapes les font alors suivre aux ambulants d'armée qui se trouvent en limite des zones des armées. Les sacs sont remis au bureau frontière et rentrent dans le circuit civil.

Le timbre est annulé par le timbre à date du Bureau Frontière C 


Les bureaux frontières se situent au niveau de l’armée. Il en existe un par armée. En quelque sorte, ils font le lien entre le corps d’armée (la zone intérieure) et l’armée (la zone extérieure). 

Lettre du bureau frontière
encadré de deux étoiles
D’ou le terme " frontière ". Le bureau réceptionne les sacs de courrier en provenant des gares de rassemblement et redirige les lettres vers le secteur postal auquel appartient le destinataire. Ce service est assuré par la " Trésorerie et Postes des armées ".

Pour faire simple, le bureau-frontière est un organisme postal situé à la limite de la zone des Armées. Il reçoit, trie et expédie le courrier lui parvenant de l'intérieur vers les Armées ou des Armées vers l'intérieur. Il oblitère les plis déposés directement dans sa boîte, mais aussi ceux reçus en provenance des Secteurs Postaux pour lesquels les cachets auraient été omis, attestant de ce fait le droit à la franchise.



Absence des étoiles dans
 le bas du timbre à date




Mention "BUREAU FRONTIÈRE" et absence des étoiles dans le bas du timbre à date
Il existe un cachet Trésor et Postes dont les numéros sont illisibles à mes yeux…




La carte porte un cachet de censure n° 3 Le texte est en anglais 

Au verso le cachet bilingue d'arrivée à Port-Saïd en date du 4-11-15 10h30




au recto nous retrouvons le cachet d'arrivée au Caire le 7-11-15 à 7h30 AM

et le cachet de Shubra (bleu) 8-11-15  7-8 AM


Une carte plus tardive suivra la même voie avec le TAD Trésor et Postes 63 du 18 août 17 et bureau Frontière de la même date. 


Trésor et Postes SP 63


La carte sera à Port-Said le 10 septembre  et à Shubra le lendemain. La censure est française 



et puis quelques TAD égyptiens de la période pour vous amusez..






La Marcophilie navale Bulletin d'information N° 112

La Marcophilie navale  
Bulletin d'information N° 112





Au courrier ce matin le bulletin n° 112 de la Marcophilie Navale sous la réalisation de notre ami Paul ROY qui s'est inscrit de lui-même sur la Peau de Bouc. (La peau de bouc est synonyme du cahier de punition.
Faute avouée…





L'éditorial du Président ARATA évoque les activités estivales, les consignes du Service Postal International de la Défense aux vaguemestres des unités à la mer, les arrivées dans les états-majors et bien entendu l'appel aux cotisations.



Au sommaire

  • Des articles Marine sur le Commandant Dominé,
  • sur les revues navales
  • et une article sur les escales secrètes du Enseigne de Vaisseau Henry aux Terres Australes à la chasse aux pêcheurs illicites.
  • En restant sur les TAAF un article sur Raymond Rallier du Baty dont nous célébrons le centenaire du passage à Kerguelen sur la Curieuse.



Ensuite tout sur la vie des sections géographiques et thématiques.

à lire sans modération.


Pensez à vos cotisations….

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...