11 septembre 2014

Les Oubliés de Saint-Paul TAAF district Saint-Paul Amsterdam nouvelle langouste ouvrier Concarneau Bretagne

Les Oubliés de Saint-Paul




Une association est née pour faire vivre le souvenir des Oubliés de Saint-Paul près de 85 ans après le terrible drame qui s'est joué dans l'Océan Indien, à l'ile Saint-Paul.

En France, en Bretagne, à Concarneau, à Pont-Aven, à Névé, rien n'évoque le souvenir de ces sept volontaires, marins, ouvriers, cuisinier partis pour assurer la pêche et le service d'entretien d'une usine de langoustes mais aussi pour assurer la présence française au bout du monde. 

Ils font partie du monde de ceux qui par leur travail et leur sacrifice ont contribué à l'exploration et l'exploitation des ressources des territoires français.

C'est une aventure humaine vécue par de petites gens confrontés à la logique implacable de l'industrie et des banques.




Nous voulons en conserver le souvenir dans les sites où ils ont vécus, où ils ont travaillé et où ils sont morts et avec eux, la centaine de Malgaches qui a travaillé à Saint-Paul et dont 44 sont morts sur l'ile ou à leur retour à Madagascar.








2015 va être une année importante pour nous avec, je serai tenté de dire "ENFIN", la célébration du souvenir des Oubliés de Saint-Paul.





Nous avons rencontré Sébastien Mourot, secrétaire général des TAAF, qui nous a assuré de son soutien et du soutien des TAAF pour commémorer ce souvenir en fin 2015 à Saint-Paul. 

Un timbre va être édité par le service philatélique des TAAF, le premier jour aura lieu à Saint-Paul en décembre 2015 à l'occasion de la pause d'une plaque.
Le timbre sera dessiné par Elsa Catelin. 
Une manifestation philatélique aura lieu  à Concarneau à la même période.




La ville de Concarneau doit s'engager en parallèle à commémorer, elle aussi, le souvenir de ses enfants partis en espérant faire fortune au bout du monde par la pêche à la langouste et par le traitement et l'emboitage. Nous souhaiterions une matérialisation du projet sur la Corniche.





Nous avons besoin de vous!


Nous devons fiancer le travail de JEAN LEMONNIER peintre et sculpteur de la Marine chargé de réaliser le projet.


Adhérez à l'association. La cotisation annuelle est de 10€ ou plus si vous le souhaitez…

alors rejoignez nous et envoyez votre cotisation à



Association Les Oubliés de Saint-Paul
Dominique Virlouvet
12 Rue d'Elliant

29240  ROSPORDEN

0298599250


virlouvet.dominique@wanadoo.fr



Merci de votre soutien






L'histoire commence en 1893. Cette année-là, la France se décide à réaffirmer sa souveraineté sur les îles Kerguelen et les voisines Saint-Paul et Amsterdam. 
Elles ont été oubliées pendant des décennies, suscitant la convoitise des Anglais ou des Australiens. Pêche, chasse à la baleine, voire agriculture : il se raconte que, finalement, ces terres ont un potentiel. 

La même année, les frères Henry et René Bossière, fils d'un armateur baleinier du Havre, obtiennent la concession des îles Kerguelen. Tous les espoirs sont permis sur cette vaste terre déserte : l'installation d'un pénitencier ou l'élevage de moutons. 
Plus tard, les frères Bossière obtiendront l'extension de leur concession aux îles de Saint-Paul et Amsterdam, distantes de 1.500 km. C'est que ces deux cailloux volcaniques, s'ils n'encouragent guère une implantation humaine faute notamment de points d'eau, disposent de richesses maritimes : langoustes et poissons abondent sur l'étroit plateau marin qui les ceinture.


20.000 langoustes par jour 




passage de Vénus 





A la fin du 19e siècle, la France pour affirmer sa souveraineté sur les îles australes de l’Océan Indien (Crozet Kerguelen Saint-Paul Amsterdam) convoitées par Anglais et Australiens donne la concession des îles Kerguelen aux frères Henry et René Bossière qui obtiendront plus tard la concession de l’île Saint-Paul. 



En 1928, les Bossières décident d’exploiter la pêche à la langouste. Ils fondent « La Langouste Française » qui recrute des pêcheurs bretons de la région de Concarneau et des ouvriers malgaches. Après une première campagne d’été relativement prometteuse, à la fin d’une nouvelle campagne estivale, en février 1930 , six Bretons et un Malgache acceptent d’assurer la maintenance des installations durant l’hivernage parmi eux un couple , Victor et Louise Brunou.






 Le bateau ravitailleur promis ne passe pas. Louise  Brunou donne naissance à une petite Paule qui décédera au bout de 2 mois,  Emmanuel Pulloc’h, François Ramamonzi, Victor Brunou, Pierre Quillivic décèdent du béribéri ou périssent en mer.



Ouest-Eclair  un article au hasard 

Les difficultés financière et de gestion rencontrées par les Bossières font que la relève ne se fait que le  6 décembre 1930. Les survivants restent à trois, Louis Herlédan, Julien le Huludut et Louise Brunou. La nouvelle des décès arrive en métropole, c’est le scandale.




Quelques uns des Oubliés




Une nouvelle campagne de pêche est cependant organisée par les Bossière. Julien Le Huludut et Louise Brunou décident d’y prendre part jusqu’en mars 1931.  Une épidémie de béribéri décime les travailleurs malgaches. En 1931, l’exploitation de la pêcherie est abandonnée. Les Bossière sont ruinés et déshonorés.  La justice va condamner la Langouste Française à indemniser les survivants et les familles, aucune indemnité ne sera jamais versée.



Ouvriers et marins

A ce jour, malgré les nombreux écrits et récits, la mémoire de cette triste aventure s’efface inexorablement. Les concessions des tombes des survivants ne sont pas renouvelées, le souvenir de ces évènements s’efface dans la mémoire collective.  Aucune rue, aucune plaque, aucune stèle ne sont dédiées aux oubliés de Saint-Paul.

Document annonçant le décès de Quillivic




Demande des actes de décès

10 septembre 2014

Serge Marko

Serge Marko à Rochefort


Serge Marko a séjourné à Rochefort et a travaillé avec le Musée de la Marine pour réaliser des dessins croquis et gravures du musée et de l'école de médecine navale.

Mais il a aussi pris le temps de dessiner l'Hermione. Il y'a un peu de temps… les membrures se mettent en place








Fondée en 1722 – c’est du reste la première école de chirurgie navale au monde-, l’école de Rochefort invente une pédagogie originale et pragmatique pour former les chirurgiens embarqués à bord des navires de guerre. A l’inauguration du nouvel hôpital maritime, en 1788, elle s’installe dans le pavillon conçu spécialement pour elle : elle s’y trouve encore.



La Bibliothèque de l'école de Santé navale
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Au XIXe siècle, les officiers de santé ne jouent pas seulement le rôle de médecins, pharmaciens ou chirurgiens, ils sont des représentants de la science européenne partout dans le monde, à terre comme à bord. En botanique, en zoologie, en géologie, en ethnologie, ils décrivent, dessinent et rapportent des témoignages nouveaux. 


photos © JM Bergougniou


Le savoir se veut encore encyclopédique et la science propose un discours global, où toutes les disciplines se répondent. Ces collections prennent place à Rochefort aux côtés des pièces d’anatomie humaine. L’ensemble ainsi constitué par plusieurs générations de médecins de Marine est exposé selon les principes rationnels et esthétiques voulus par les responsables de l’école au milieu du XIXe siècle. C’est cet ensemble comprenant bibliothèque, collections, mode de présentation, bâtiment que l’on peut découvrir aujourd’hui. 





photos © JM Bergougniou
Comprendre le corps de l’homme, penser la diversité du monde, voir soi-même et transmettre son savoir, affirmer son prestige aussi : telle est la vision du monde qui s’est ici inscrite dans la pierre, les livres et les collections.



photos © JM Bergougniou






En 1936, 9 ans seulement après la suppression de l’arsenal de Rochefort, l’archiviste du port, le capitaine de vaisseau Dick Lemoine, ouvre un musée naval dans l’ancien commissariat de la Marine. L’ensemble est constitué pour l’essentiel de maquettes et d’outils provenant du musée des modèles, ouvert dans l’arsenal dans les années 1820, dans une idée de musée de tradition, entre prestige, technique et patrimoine. 





photos © JM Bergougniou

Fermé dès 1940, le musée naval voit ses collections mises en caisses et dispersées sans grand contrôle. En 1947, ses collections sont intégrées à celles du musée national de la Marine. Un premier essai de réinstallation échoue en 1948 en raison du mauvais état du bâtiment. Jusqu'en 1959, il est envahi par divers services administratifs (Bureau maritime du recrutement, Sécurité navale, Services sociaux de la Marine). En 1960, une nouvelle tentative de réouverture met en avant la fragilité d'un édifice rongé par les termites. Un plan d'ensemble est nécessaire à sa réhabilitation. Il est finalement ouvert au public en 1974. Il est une composante du Musée national de la Marine depuis 1978.






photos © JM Bergougniou
 Il est installé dans un hôtel particulier du XVIIe siècle, l’Hôtel de Cheusses, du nom du dernier seigneur de la châtellenie de Rochefort, chassé par Louis XIV en 1666 : Jacques Henry de Cheusses. L'Hôtel de Cheusses est présent à toutes les grandes étapes de Rochefort : logis seigneurial, commandement de la Marine, Commissariat de la Marine, Musée naval. Historiquement, c'est le seul bâtiment, avec l'église de la Vieille Paroisse, capable d'évoquer Rochefort avant 1666. 






Sièges de pouvoirs locaux, militaires puis administratifs, il est au cœur du dispositif industriel, économique et militaire que représente l'Arsenal, jusqu'à son déclassement en 1927. Héritiers des collections témoignant de l'activité de cet arsenal, il inaugure un lent mouvement d'appropriation et de mise en valeur du patrimoine maritime, qui s'épanouit dans les années 1980 et qui constitue l'image centrale de Rochefort aujourd'hui.


photos © JM Bergougniou

La gazette de l'Aéro par Olivier Laudrin

Gazette N° 111 Section Aéronautique Navale 
septembre 2014


36 F Flottille Embarquée sur la Frégate Jean Bart





Je me fais toujours de soucis pour les plis embarqués, bien souvent je suis informé au dernier moment et l’envoi se fait par le Secteur Postal du Bâtiment. J’attendais donc avec impatience le retour des enveloppes 36 F Jean Bart.


Le Vaguemestre du bord a eu l’amabilité de mettre le tampon du Jean Bart.

Il y a une semaine un nouveau tampon est parti avec des enveloppes pour un autre détachement 36 F



La Journée Portes Ouvertes de la B.A.N. d’Hyères 15 juin 2014



Enveloppe Officielle avec cachet du Bureau temporaire et timbre mémorisant la J.P.O.

Une enveloppe 3 Euros

Deux enveloppes 5 Euros

Ne pas oublier le port

Stock disponible : 50 jeux

Il me reste quelques timbres de la manifestation d’Hyères : Le timbre 1,50 Euro + le port

Les enveloppes réalisés par la Section A.N.

Avec l’accord du Commandant de la base 8 tampons ont mémorisé les Services de la Base : La Base, Les Marins Pompiers, Centex Hélico, EPPE, CEPA/10S, 31 F, 35 F et 36 F






Il y a deux types d’enveloppes :

1 ) avec le timbre de la manifestation,

2 ) avec un timbre roulette

Le jeu de 8 enveloppes avec timbre de la manifestation : 14 Euros port compris

Stock disponible : 8 jeux

Le jeu de 8 enveloppes avec timbre roulette: 10 Euros port compris

Stock disponible : 2 jeux


Pour toutes commandes ou demandes de renseignements : LAUDRIN Olivier 76, Chemin du Grand Kervao 29200 BREST Tel : 09.75.71.33.03 mail : o-laudrin@wanadoo.fr
Les 40 ans du Super Etendard Modernisé. 

Le vendredi 27 juin 2014, au sein de la Flottille 17 F.

Le jeu de deux enveloppes Imprimées différentes 5 Euros Ne pas oublier le port


Les deux enveloppes sont représentées dans la Gazette 110





Ma décision de quitter la Présidence de la Section Aéronautique Navale au Congrès de notre Association à Toulon en mai 2016 a été annoncée au cours de notre Congrès à Rochefort. Je souhaite que très vite un volontaire se fasse connaître pour prendre la suite. Ce qui explique qu’exceptionnellement cette Gazette est expédiée en plus des habitués à toutes les personnes abonnées à la Section Aéronautique Navale.





Les 40 ans de la Flottille 34 F 
et la prise de Commandement de la 34 F par le C.C. Pierre Olivier MONTAGNON



Le 4 septembre à 14h00, double cérémonie sur la Base d’Aéronautique Navale de Lanvéoc Poulmic.

Absent de Brest j’étais représenté par Claude et Marie Thérèse BELEC.

J’ai un stock de 30 enveloppes : prix de l’enveloppe 3 €


Enveloppes « Aéronautique » d’André DEMANNE

Inscrit à la Section A.N. André DEMANNE désire vendre sa collection d’enveloppe « A.N. » a des collectionneurs, il m’a fait parvenir 13 sachets d’enveloppes concernant uniquement l’A.N. J’ai regardé toutes les enveloppes, je pense que vous pouvez tous être intéressés pour compléter votre collection.

Si vous êtes intéressé faites le savoir.



Recherche d’Ecussons de l’Aéronautique Navale

Monsieur SABOUREAU Stéphane que j’ai rencontré aux 40 ans du S.E.M. à Landivisiau recherche pour sa collection les anciens écussons de l’A.N.

Vous pouvez prendre contact avec lui :

SABOUREAU Stéphane 
6, Rue Yvonne et Claude Juquel Rumengol 

09 septembre 2014

Serge Marko

Serge Marko peintre de la Marine nous a quitté le 4 septembre 



Depuis son enfance, la vie de Serge Markó est dominée par le dessin, la peinture, la sculpture et la gravure.

4 années d'études artistiques aux Arts Appliqués à l'industrie et aux Académies Frochot à Pigalle et de la Grande Chaumière à Montparnasse, ainsi qu'aux cours libres de l'Ecole des Beaux-Arts.
Après avoir travaillé dans le domaine du parfum et des grands groupes industriels, Marko, créé en 1959, l'un des trois plus important studios d'arts graphiques à Paris qu'il transforme plus tard en agence de publicité.





Pendant toutes ces années, sa vie sera dominée par la peinture, le dessin, la sculpture et la gravure.

En 1978, le Salon du Petit-Format lui décerne le ler prix pour une pointe-sèche.
Puis, la même année, il remporte la médaille d'Or pour sa l'ère représentation au Salon des Artistes Français, suivie d'une médaille de Bronze au Salon de la Marine.

Cette dernière allait changer son destin puisque, depuis, Marko ne cesse d'embarquer vers des horizons toujours changeants et toujours plus lointains, et est devenu rapidement Peintre Officiel de la Marine, en 1983.
Ces mouvances n'interdisent pas son travail de paysagiste sur la terre ferme, soit en "reportages thématique" (Paris, Provence, Venise. Polynésie, Antarctique, Terres Australes, etc.) soit comme portraitiste, soit sur d'importantes études de nu, Enfin comme correspondant de guerre (Guerre du Golfe, Kosovo,…)



Ses goûts pour la perspective, la ligne et le détail l'entraînent sur des sujets architecturaux (par ex., études sur l'Ecole Militaire, le Chemin de Fer, le Nucléaire, la pétrochimie, etc…)


Il est des vocations impérieuses sur lesquelles l'âge n'a pas de prise. Serge Markô, enfant, se promène dans ce qui fut le cinéma Pathé, près de la gare Saint-Lazare. Il regarde émerveillé la présentation de l'expédition de la "Croisière Noire" (Citroën). A côté, sur fond de poutrelles, de rails et de fumées, les trains vont et viennent.


C'est un univers solide, mais aussi un appel au voyage. Faut-il voir là un de ces chocs, comme se plaisent à les déceler les psychologues pour tenter d'expliquer le pourquoi d'une destinée? Ou plus simplement, pour un esprit jeune et ouvert encore à tous les possibles, la révélation d'un monde où se mêlent l'aventure, l'ordre, la puissance de la technique et par dessus-tout, un vaste espace de formes et de couleurs qui captivent les yeux.


Toute sa vie sera marquée par ce qu'il appelle affectueusement, et même avec complicité, la ferraille. Si avec le temps, l'éventail de sa palette s'est élargi, on retrouve partout et toujours ce goût prononcé pour le solide, le concret, tout ce qui laisse deviner la charpente des choses. 


Pas de paradoxe chez Marko : il peint avec le même amour le nu féminin, les demeures des hommes, les réussites de leur génie inventif. Il y a sans doute une volupté réelle, bien que différente, à peindre les coques des navires, le vol des avions, des générateurs de centrales nucléaires, et les courbes gracieuses d'une femme ou la mélancolie d'un champ beauceron. Le monde du mécanique et de la rigueur rnilitaire dégage une émotion. La couleur n'y manque jamais, le mouvement la traduit, et l'utile a des résonances avec le sensible. Serge Marko rend compte ; il est en cela ce "reporter supé rieur" dont parlait avec entrain Baudelaire, évoquant un peintre de sa génération. Ses croquis de voyage, effectués à bord des navires de la Royale en témoignent.


il n'a plus comme obsession que la mer, la femme et la « ferraille ».

Pas de faux effets, une juste appréciation des mesures ; il suit fidèlement le sujet, sans omettre les détails, sans rajouter non plus de quoi bluffer les ignorants. A ses bateaux, il insuffle discrètement de la vie, c'est à dire des frémissements vrais, ceux de la nature. On ne triche pas avec elle; chaque élément est à sa place et dans sa fonction. Pas de fantasie possible quand un avion apponte, ou avec la rade de Toulon.
Mais, voilà son art, il évite la sécheresse du travail d'architecture, du plan calculé ; il s'octroie la liberté de peindre à sa manière. Les Tahitiennes endormies sont vues telles quelles ; le dessin demeure collé à ce qui est support de leur grâce : les robes, la végétation, les teintes de la peau. Tout réside dans l'angle suivant lequel il va définir ses observations. Le reste est affaire de talent ; la plume et le pinceau reproduisent aisément ce que le regard à clairement défini.
Etudiant aux Beaux-Arts, Serge Marko se lance, jeune, dans le dessin publicitaire. Il suit des cours de l'Académie Frochot et commence à exposer, à Paris, à Anvers ; les galeries lui ouvrent leurs portes, un peu partout dans le monde. Et les médailles jalonnent cet itinéraire au long cours. Peintre officiel de la marine et de l'air, Marko obtient prix et récompenses que sa modestie naturelle évite de mentionner.



Le ministère des Postes lui commande des séries de timbres, ce qui n'est pas un mince honneur. Ses maîtres : Holbein, Turner, Dunoyer de Segonzac, et, cité avec l'affection du grand élève qui a réussi, Albert Brenet, peintre de la marine également, illustrateur hors pair, véritable chroniqueur universel.



La mer impose à quiconque du métier ; elle ne pardonne ni aux mauvais marins ni aux artistes qui ne l'aiment pas. C'est en Bretagne que Marko la découvre, à l'heure où les thonniers aux voiles brunes et bleues rentrent au port. Depuis lors, le lien est constant. En définitive, ce qui séduit chez ce terrien aux allures de grand large, c'est la vérité du mouvement. Il est capté dans l'instant; pas de simulacre. Le grand pavois claque au vent, les grues travaillent aux côtés de l'aviso, les radars tournent, les ordres partent de la passerelle. La liberté du trait, une poésie presque touchante nimbent cette "esthétique industrielle". 



L'aquarelle autorise, avec ses exigences, toute latitude d'expression. De quelques traits d'encre, il lui donne de la profondeur.
Les quais de Seine où repose le trois mats rêvant d'exotisme s'agrandissent au travers des platanes centenaires et diaphanes. Une croisée de fenêtre suggère que l'on observe la rue, mais de chez soi. Pas de coupure dans les plans, une seule continuité. Ainsi le fonctionnel a sa langue, et par la magie des couleurs, il nous parle. La stylisation extrême dessèche ; l'expression adaptée à un réel quelle peut transfigurer entraine les plus réticentes adhésions. Les pinceaux, les feuilles, les modèles ne sont plus que des moyens dociles de cette quête. "La réalité est terriblement supérieure à toute histoire, à toute fable, à toute divinité à toute surréalité ; il suffit d'avoir le génie de l'interprêter". Serge Marko, sans peut être l'avouer, a fait sienne cette phrase d'Antonin Arthaud.

Dominique Vergnon

05 septembre 2014

Humour dans le carré par DONEC

Adieu au quartier maître radio Pierre FAVREAU 

Bonjour à tous,

Ce jour là, tôt le matin, à Toulon, dans un paysage d’apocalypse, cinq sous marins, Casabianca, Marsouin, Iris, Glorieux, Vénus et un bâtiment du service des phares et balises, le Leon Fresnel quittent le grand port Français alors que notre belle flotte se saborde.



Sur le Casabianca, est embarqué le quartier maître radio Pierre FAVREAU. C’est lui que nous avons accompagné pour un ultime adieu dans l’église du « Prado » à Cannes. Il était le dernier survivant de ces jeunes héros qui avaient bravé les errances de Vichy et l’Ordre Allemand pour suivre le chemin de l’Honneur.




Il n’avait rien oublié de cette aventure qu’il contait volontiers à ses amis.

Pour cet adieu ultime tout ce qui compte de sous mariniers était là en présence de l’équipage du « Casabianca » d’aujourd’hui mené par son commandant.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine



Donec

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...