05 septembre 2014

Bretagne? vous avez dit Bretagne?

BRETAGNE  
souvenirs de quelques bâtiments  





Oh! qu'elle est belle ma Bretagne

Sous son ciel gris il faut la voir
Elle est plus belle que l'Espagne
Qui ne s'éveille que le soir
Elle est plus belle que Venise
Qui mire son front dans les eaux
Ah! qu'il est doux de sentir la brise
Qui vient du large avec les flots
La brise... 
Qui vient du large avec les flots.



La Bretagne est un vaisseau rapide mixte de 130 canons à trois ponts inspiré du Napoléon, mais conçu par l'ingénieur polytechnicien Jules Marielle (1817-1897) et lancé en 1855. 



La décision de le motoriser a été prise après la mise sur cale. Il est seul de son type. La machine de 1 200 CV comprenait un « appareil évaporatoire » de huit corps de chaudières à cinq fourneaux chacun, et qui permettait de filer 13,5 nœuds (25 km/h) environ avec de bons chauffeurs. Il consommait 150 tonnes de charbon par 24 heures. L'hélice à 2 ailes doubles pouvait être remontée afin de ne pas gêner la marche à la voile. La machine était composée de deux cylindres.

Le vaisseau est retiré du service actif de la flotte en 1866 pour servir de caserne, puis de navire-école aux novices et apprentis marins en rade de Brest. Il sera définitivement condamné en 1879 avant d'être démantelé l'année suivante.




La Bretagne ex-Fontenoy, lancé en 1858 qui succède au précédent comme école des apprentis marins et prend son nom en 1894 et est démoli en 1911.

Au fond à droite le Borda 
Pli de Brest pour Plouescat  9-7-08  Semeuse sans sol 10c 6h45


Fontenoy, vaisseau mixte de 80 canons construit à Toulon et lancé le 2 décembre 1858, participa à la guerre du Mexique en 1862, portant la marque du contre-amiral Jurien de la Gravière. Il fut transformé en transport à voile en 1881 après enlèvement de sa machine. Rayé de la flotte le 10 février 1892, a été renommé Bretagne III le 24 mai 1894, fut embossé dans la rade de Brest et affecté à l'Ecole des mousses (1894-1908)

au verso cachet de service Ecole des Mousse  TAD arrivée Plouescat  9-7-08 16h45
il n'a fallu que 10h00 pour aller par La Poste de Brest à Plouescat… qui dit mieux?

Du MYTHO au BRETAGNE puis à l'ARMORIQUE

Le Mytho est armé et affecté aux rotations Toulon Indochine (1 rotation par an suivie d’un carénage à Cherbourg).
De 1880 à 1887 le Mytho effectue une rotation annuelle entre la France et la Cochinchine, chaque voyage est suivi d'un carénage à Cherbourg. En décembre 1881 après avoir passé 12 jours à réparer ses machines, le navire et son équipage se rendent en Tunisie pour évacuer 300 malades vers la métropole. Le bateau mouille également à Cotonou au large du Dahomey où il embarque 1 200 malades puis il reprend ses voyages orientaux. 

Le Mytho  transport de troupe
Comme le raconte un voyageur en 1883, le Mytho est un bateau fort inconfortable par l'entassement de ses 1 000 passagers mais il se transforme à son retour vers la France en navire-hôpital très bien aménagé. Il met 41 jours, soit deux fois plus de temps que les grands courriers, pour se rendre de Toulon au Tonkin. Le voyage se déroule en une fresque grandiose où les spectacles se succèdent sous les différents climats et par la diversité des océans, des pays et des populations. On vogue vers Alger, sur la Méditerranée, Port Saïd, on entre dans le canal de Suez puis c'est la brûlante atmosphère des déserts de la Mer Rouge dont Aden et Perim constituent le verrou sous la main des Anglais. Voilà l'Océan Indien où le Mytho avance entre calme et tempête, entre le ciel et l'eau, dans la féérie des couchers de soleil et des nuits étoilées, on mouille les ancres dans le grand port de Colombo et sa puissante végétation tropicale puis on arrive enfin au bout du périple qui se nomme Singapour, porte de l'Extrême-Orient.

Mytho puis Bretagne et enfin Armorique

le Mytho est désarmé à Toulon, sans effectuer de travaux de réparation.
Fidèle à son habitude, la Marine cannibalise le Mytho avant de le transférer aux Domaines. On retrouve parmi les archives, divers témoignages sous forme d'ordres et de circulaires internes qui confirment ces faits au cours du mois d'août 1909. Ainsi, son grand mât est déposé pour être installé sur leShamrock, en octobre, son hélice est prélevée puis l'arbre de transmission est expédié à Bizerte pour être installé sur son sister-ship le Vinh Long.
Mais un rebondissement laisse entrevoir une autre issue au funeste destin du Mytho quand un message arrive à Toulon le 11 août 1909 :
"Adressez rapport détaillé sur l'état coque et pont du Mytho, en vue de son envoi éventuel à Brest pour être utilisé comme école en rade"...
En effet, on décide dans les états-majors d'utiliser le navire comme un ponton statique recevant un casernement d'apprentissage destiné à l'enseignement et au logement des apprentis marins.



01.1910 : le Mytho est rayé et devient le Bretagne et sert de bâtiment à l’Ecole des Mousses. 



1910 : il subit des modifications : l’artillerie est débarquée, son gréement en trois-mâts carré modifié en trois-mâts goélette, la voilure est réduite à 1 891 m²

Quand le Mytho pénètre dans la rade, la Marine nationale a commencé une profonde mutation.


Le Cuirassé Bretagne se profilant à l'horizon à l'arsenal, il convient de débaptisé la Bretagne.
Devenant caserne et école, le Bretagne renommé l'Armorique va assister en témoin suranné aux évolutions radicales d'une marine qui l'avait fait naître dans un autre temps, pour courir sur les chauds océans par la poussée des vents et par l'ardeur du charbon.
1912 : il prend alors le nom d’Armorique.


A leur arrivée à Brest, les Allemands découvrent l'Armorique, abandonné à son triste sort. Ne sachant que faire devant la présence incongrue d'un navire d'un autre âge tandis qu'ils installent en maître leurs sous-marins, torpilleurs, destroyers et autres patrouilleurs, les occupants décident de le mettre à l'ancre dans le plan d'eau du cimetière de Landévennec.
 
Il sera coulé en 1944 par l'US Air Force.



Le Cuirassé BRETAGNE



Le Bretagne nait dans le sud de la France au chantier de la Méditerranée à La Seyne sur Mer. Mis en chantier le 1er juillet 1912, il est lancé le 21 avril 1913 et ne rentre en service que le 2 septembre 1915.  son équipage est de 1124 hommes pour une longueur de 166 m (à comparer aux équipages des nouvelles FREMM qui portent elles aussi des noms de provinces françaises  108 marins pour 142 mètres de long)





De 1922 à 1923, La Bretagne subit de nombreuses transformations dont celle des chaudières pour la chauffe au mazout. Entre 1932 et 1934 les 24 chaudière d'origine sont remplacés par 6 chaudières Indret qui permettent une vitesse de 22 noeuds.



Le Bretagne était un cuirassé français de classe Bretagne, en service durant les Première et Seconde Guerre mondiale. Mis en service en 1915, il fut coulé lors de la bataille de Mers-El-Kébir le 3 juillet 1940.

TAD hexagonal 12-2-29 
L'agence postale est ouverte du 15-8-1923 au 3-7-1940 



Il fut mis en service en 1915 avec à l'origine une coque de type Courbet. Il ne participa à aucun combat pendant la Première Guerre mondiale, le conflit ayant évolué à partir de 1916 vers la lutte anti sous-marine, mission pour laquelle il n’était pas adapté, car cible trop facile.




Il fut modernisé en 1919-1920 puis totalement refondu aux chantiers de La Seyne-sur-Mer de 1932 à 1935.


Enveloppe du Cuirassé Bretagne à destination du Havre  Griffe du Cuirassé Bretagne et cachet service à la mer


Griffe du cuirassé Bretagne et cachet du Médecin Major
La Bretagne est coulée le 3 juillet 1940 à Mers El Kebir.

Mers El Kebir  la Bretagne s'apprête à couler 
Aux quelques centaines de corps inhumés à cet endroit, sont venus s'ajouter les restes des victimes que l'on a retrouvées lors du relevage de l'épave de la BRETAGNE en 1954 et rassemblées dans un ossuaire. 


Cimetière de Mers El Kebir
Sur Mers-El-Kebir 

04 septembre 2014

Norfolk Naval Base 1965

Norfolk Naval Base années 60…


Et ce furent les premiers embarquements et les premières cartes postales souvenirs. Ici il nous invite à visiter Norfolk et la Virginie.
Tout les fantasmes du marin
en escale,
la pin-up au bout du canon….
prête à l'action ou l'art de s'envoyer
en l'air…


La base navale de Norfolk, ou Naval Station Norfolk, est depuis 1917 une base navale, aérienne et sous-marine, de la marine des États-Unis d'Amérique, l'US Navy, située dans le port de Norfolk, dans l'État de Virginie, sur la côte Atlantique. C'est la plus grande base aéronavale du monde. Cette base où servent près de 60 000 personnels civils et militaires sert également de quartier général à la Deuxième flotte américaine, au Allied Command Transformation de l'OTAN et au United States Joint Forces Command (jusqu'à la dissolution de ce dernier en 2011).




Avec 13 quais et 11 hangars à avions répartis sur 17 km2, elle abrite, à la fin des années 2000, 134 aéronefs et 75 navires de guerre, dont cinq porte-avions et 11 sous-marins nucléaires d'attaque. C'est le port d'attache des flottes américaines opérant en Atlantique, en Méditerranée et dans l'océan Indien.


Entrée Little Creek 1965

La Naval Amphibious Base Little Creek (NAB Little Creek), est la plus importante base opérationnelle des forces amphibies de la United States Fleet Forces Command de l'US Navy. Elle est pour l'essentiel basée à l'ouest de la ville de Norfolk.



La base est constituée de quatre sites répartis dans trois États, représentant au total 49 km2 :
le site de Little Creek à Virginia Beach en Virginie couvre plus de 9 km2. 

La base emploie un personnel constitué de plus de 13 000 militaires et civils.

le Training Support Center Hampton Roads au nord de Virginia Beach couvre 1,4 km2.




L'hôpital naval naval de Portsmouth, en Virginie sert la marine et leurs familles depuis 1830, ce qui en fait le plus ancien hôpital fonctionnant en continu de la Marine. Centre de formation médical il propose des études pour préparer les nouveaux médecins, infirmières et brancardiers de l'hôpital



Elle abrite près de la moitié des porte-avions en service actuellement dans l'US Navy, dont en 2010 :


  • le USS Enterprise (CVN-65), ce dernier retiré du service fin 2012
  • le USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69)
  • le USS Theodore Roosevelt (CVN-71)
  • le USS Harry S. Truman (CVN-75)
  • le USS George H. W. Bush (CVN-77)
Située sur la côte Atlantique, à l'entrée de la Baie de Chesapeake, à l'ouest de l'embouchure de la James River et de Nansemond River, ainsi qu'au sud des Hampton Roads, Norfolk est traversé par un certains nombres de cours d'eau formant les trois branches de la Elizabeth River : East Branch, South Branch et West Branch, ou par la Lafayette River.




Le pont tunnel de la baie de Chesapeake est construit dans les années 60

Ses 23 miles ont amélioré la vie de millions d'Américains.  Avant qu'il ne soit achevé en 1964, les habitants et les voyageurs n'avaient que deux alternatives pour se rendre de la Virginie à la Caroline du Nord 
  • soit passer le long de la baie de Chesapeake ( 2 heures de route), 
  • soit traverser la baie de Chesapeake sur un ferry  (long et souvent agité)

Avec le pont tunnel, la baie se traverse en un quart d'heure



Le projet repose sur la réalisation d'îles artificielles et de mixer pont et tunnels. 
le pont fut achevé le 15 avril 1964



Norfolk est jumelée avec Toulon.
Association France     Etats-Unis
Tourné vers la mer, Toulon accueille depuis des siècles des marins venus de loin. La mer nous inspire une curiosité envers d'autres pays, d'autres cultures, et le comité de Toulon Var-Ouest est né en 1970 dans cet esprit de mieux connaître un pays avec lequel la France est si liée historiquement.
En effet, l'une des particularités de Toulon est la visite régulière de navires américains, et une grande partie des Américains que notre association a le plaisir d'accueillir sont des marins des bâtiments américains en escale dans le port. Nous organisations parfois même des visites de ces bâtiments pour nos adhérents.
Nous animons également un jumelage avec la ville portuaire américaine de Norfolk en Virginie, en accueillant des Norfolkais à Toulon et en envoyant des lycéens toulonnais dans des familles américaines de Virginie.
USS Scranton (type Los Angeles) en escale
à Toulon 13 juillet 2011 photo JM Bergougniou

Certains de nos adhérents bilingues offrent volontairement des cours de conversation en anglais américain.
Nos adhérents peuvent s'informer sur l'Amérique lors de conférences, souvent suivies d'un cocktail ou dîner, où l'on peut discuter avec d'autres adhérents dans une ambiance conviviale.
France Etat-Unis Toulon Var-Ouest célèbre les principales fêtes nationales américaines : Independence Day, Thanksgiving Day, Memorial Day...





http://www.cnic.navy.mil/regions/cnrma/installations/ns_norfolk.html

03 septembre 2014

Toulon années 60 VAR PACA Marine nationale Apprenti mécanicien

Souvenirs d'Arpète Groupe des Ecoles de Mécaniciens GEM


Toujours en fouillant dans la boite à Dédé, j'ai retrouvé des cartes postales du temps où il était arpète à Toulon…Apprenti mécanicien 3e compagnie B GEM Toulon.  Les plages fréquentées, les cartes envoyées à la famille…
Un retour 50 ans en arrière.



La rade est fermée à l'est par la presqu'île de Giens et au sud par celle de St-Mandrier qui la séparent de la pleine mer, elle se divise en une grande rade (appelée rade des Vignettes) à l'est et une petite rade à l'ouest, contigüe entre Toulon, La Seyne-sur-Mer etSaint-Mandrier-sur-Mer. Elle est séparée de l'Arrière-pays varois au nord par les Monts toulonnais; dans l'ordre, d'ouest en est : le Baou des Quatre Oures - "Colline des quatre vents" en provençal - 576 m, le mont Caume - 804 m, le mont Faron - 584 m, le mont Coudon - 702 m. Ces sommets protègent la rade, de par les diverses fortifications militaires qui y ont été installées pour prévenir des attaques maritimes et par le peu de passages qu'offre le relief escarpé ; passages qui sont par ailleurs également défendus par des fortifications.

Implanté dans les bâtiments de l’ancien hôpital de la Marine, le Groupe des Ecoles de mécaniciens de Saint-Mandrier (le GEM), autrefois appelé Ecoles des mécaniciens et chauffeurs de la Flotte, puis ensuite Groupe des Ecoles Energie de la Marine (GEEM) et enfin Centre d’Instruction Naval nord.

La grande et la petite rade sont séparées par une digue réalisée au xixe siècle par les ingénieurs de la Marine du Roy de France et par les bagnards de Toulon. Dans la petite rade, on trouve l'arsenal militaire et le port de commerce de Toulon, ainsi que la base des écoles de plongée de la marine nationale de Saint-Mandrier, diverses fortifications telles que la Tour royale ou le fort Balaguier, une base scientifique de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) à La Seyne-sur-Mer, des parcs de pisciculture et le site de Tamaris qui fut une station balnéaire à la mode dès le xixe siècle, lancée par Michel Pacha et fréquentée entre autres par George Sand et Frédéric Chopin




Fermant la célèbre rade, tel un verrou, la presqu'île de Saint-Mandrier, aux temps les plus reculés, était formée de trois îles rapprochées devenues au cours des siècles « l'Isle de Sépet ». Les Phéniciens, les Rhodiens, les Ligures, les Celto-ligures, les Massadiens, les Romains s'y arrêtèrent. Ainsi, la baie du Creux Saint-Georges abrita de nombreux navigateurs et quelques huttes apparurent sur le rivage.



Toulon Naval  oblitération mécanique
vagues à droite commence par le creux de la vague

En 1670, on construisit « l'Infirmerie Royale Saint-Louis » remplacée en 1818 par l'Hôpital Maritime Saint-Mandrier.Tout au long du XVIII ème siècle, la vie à Saint-Mandrier va être intimement liée aux événements se déroulant dans la rade.

Le XIX ème siècle sera le siècle des grands travaux :

- forts et batteries- mausolée de l'Amiral Latouche -Tréville- hôpital maritime avec la Chapelle des " bagnards " ou plus tard, Chapelle des Mécaniciens- le sémaphore- fabriques de tuiles et briques

La darse

Le village verra la création de l'Etablissement du Creusot, de l'Aviation sur la place, puis la construction des réservoirs à mazout au lazaret qui avait cessé de fonctionner depuis 1909. Nous assisterons à l'installation des Batteries de 340 et surtout au développement des différentes écoles et établissements de la Marine : le GEM, devenu plus tard le GEEM, l'Ecole de plongée, les commandos Hubert, les sémaphoristes, les canonniers, le CIN, la BAN…



Toulon flamme Musées de la Marine

C'est en 1481 pour que s'affirme sa vocation maritime avec le rattachement de la Provence à la France. On construit la Tour Royale en 1514 et c'est Henri IV qui fait creuser la première darse et édifier un Arsenal. Richelieu, Colbert et Vauban font de Toulon un port à la taille des ambitions maritimes des Rois. C'est le Toulon immortalisé par le peintre Vernet. En 1748, les galères quittent Marseille pour Toulon où l'on crée le bagne qui fonctionnera jusqu'en 1873 et dont Vidocq et Jean Valjean seront les figures de légende.



Les quais 

Aux heures tragiques de la Révolution, en 1793, Bonaparte conquiert sa première notoriété en commandant l'Artillerie au siège de Toulon où son génie tactique forcera les Anglais et Espagnols, appelés par les royalistes, à quitter la ville et le port. Des représailles s'en suivront et Toulon sera débaptisée en « Port-la-Montagne ». Bonaparte repasse à Toulon en mars 1796 pour la campagne d'Italie et en 1798, c'est à Toulon qu'il concentre les troupes qui y embarquent pour l'expédition d'Egypte.


Le PA Foch

BASSIN VAUBAN N° 1
Dû au génie de l'illustre Ingénieur Général de la Marine Antoine Groignard (1727-1798), le bassin de radoub, le premier réalisé sur les côtes méditerranéennes, fut commencé en 1774 et achevé en 1779. C'était une entreprise fort hardie pour l'époque. On ne connaissait de forme de radoub que dans les Ports de l'Océan, que le flux remplissait et que vidait le reflux. La tentative de construction de formes à Carthagène avait été un désastre. Groignard réussit là où d'autres avaient échoué, grâce à un ingénieux système d'encaissement. Une monumentale caisse de 100 mètres environ fut coulée à l'emplacement du bassin qu'on construisit à l'intérieur. Le premier vaisseau qui y entra pour carénage fut le Souverain Avec les progrès de la construction navale, le premier bassin de radoub était devenu trop petit pour les bâtiments de premier rang. On décida alors, en 1827, la construction de deux autres bassins.
Les Sablettes

La plage des Sablettes est située sur une portion de terre reliant la presqu'île du Cap Sicié à Saint Mandrier. La plage sépare la rade de Toulon de la Méditerranée.
Le quartier des Sablettes est très fréquenté l'été et tout le reste de l'année dès que le ciel est bleu. Sous le soleil, les terrasses des restaurants sont ouvertes toute l'année.

Plage du Mourillon


Le Mourillon est un des quartiers de l'Est de Toulon dont les hauteurs appartiennent à la Provence cristalline. C'est un véritable village provençal enclavé dans la ville toulonnaise, disposant de plusieurs monuments historiques (forts), églises, places, d'un musée (arts asiatiques), de son marché quotidien et de ses diverses rues commerçantes.

Le Fort Saint-Louis, qui jouxte le petit port de pêcheurs de même nom, et la Tour Royale, ouverte gratuitement au public durant l’été, située à proximité de la crique de Pipady et du parc paysager où se trouve le monument national d'hommage aux sous-mariniers morts pour la France.

Sources :

http://www.netmarine.net


http://varmarine.wifeo.com/gem.php



ville de Toulon et Saint-Mandrier 

02 septembre 2014

Escorteur d'Escadre La Galissonnière

Escorteur d'Escadre La Galissonnière

J'ai passé une bonne partie de l'après-midi dans les archives d'un copain à fouiller dans les courriers envoyés à ses parents. Cachets de Toulon-naval, de Saint Mandrier Marine, cartes postales d'escales et photos de bateaux… dont le D638 l'E.E La Gallissonnière. 

Roland Michel est né à Rochefort en 1693. Il est le plus célèbre des Barrin de la Galissonnière.




Capitaine de vaisseau en 1738. Dès 1751 l’autel de Monnières est orné le jour de la Passion d’un pavillon anglais, sans doute celui du brigantin capturé lors d’ un voyage aux Indes. 




Son fait d’armes : la bataille de PORT – MAHON ou de Minorque – 20 mai 1756 Sur ordre du Roi, à bord du “Foudroyant”, il escorte à la tête d’une escadre de 12 vaisseaux, quatre frégates, deux corvettes et 150 bâtiments de transports les 12 000 hommes du Duc de Richelieu qui ont pour mission de déloger les anglais de Minorque. L’amiral anglais Byng surgit avec 13 vaisseaux et cinq frégates. Deux jours de manoeuvres pour conquérir le vent, quatre heures de combats, et Byng fuit vers Gibraltar (à son retour à Londres, il sera “arquebusé” au pied de son mât). 






La légende voudrait que les tribulations du combat ait amené le cuisinier du bord par empressement et hasard des mélanges à mélanger huile et oeufs, et servir une sauce nouvelle aussitôt baptisée du nom du lieu : “sauce mahonnaise” ( puis mayonnaise).



R.M. Barrin va laisser au Canada le souvenir du “…plus remarquable des gouverneurs de la Nouvelle France au XVIII° siècle”. Alors qu’en France on se désintéresse pour, selon les mots de Voltaire, “ces quelques arpents de neige”, et qu’en parallèle l’Angleterre mène un profonde politique de peuplement, R.M. Barrin élabore un plan de développement de la colonie : défense et création de forts (dont le fort Rouillé devenu Toronto), colonisation par l’agriculture de la région de Détroit “seul moyen d’empêcher les anglais de s’établir sur la belle Rivière (Ohio)”. 


C’est lui qui décide enfin la construction des remparts et de l’arsenal de Québec, et s’appuie sur les tribus indiennes dont les Abénakis “…nation la plus fidèle que nous ayons au Canada…” pour combattre les anglais. A son retour R.M. Barrin sera chargé par le Roy d’un Mémoire sur les colonies de la France. Sa mort en 1756, lui épargnera de connaitre la chute de Québec en 1759 et celle de Montréal en 1760. Illustration : croquis de Québec avant les fortifications décidées par la Galissonnière – (par Albert Méchineau – Sources : “La Galissonière et le Canada” R. Lamontagne — Archives du Petit Séminaire de Québec) .)




La Galissonnière et la Nouvelle-France 

La situation en Nouvelle-France est alors peu brillante. Depuis trois ans, la guerre de Succession d'Autriche a ébranlé l'économie fragile de la colonie. Comme Vaudreuil et Beauharnois avant lui, La Galissonière s'aperçoit très vite de ses carences défensives. Il harcèle dès lors Paris, demandant des renforts, mais Maurepas lui répond qu'il n'a pas de troupes à lui accorder et que la colonie doit se suffire à elle-même. La Galissonière demande également en vain à Maurepas d'envoyer des colons afin d'accélérer le peuplement. La Galissonière va donc faire avec le peu qu'il a.

Sur le plan politique et militaire, il veille à ce que les Abénakis, des Indiens alliés, restent établis entre l'Acadie, devenue britannique, et la Nouvelle-France, afin que leur territoire serve de zone tampon. Il est le premier à concevoir l'idée de réunir la Nouvelle-France à la Louisiane par une ligne de postes qui suivrait la vallée de l'Ohio. Cet endroit deviendra plus tard une zone d'affrontements entre Français et Britanniques (et leurs alliés Iroquois). Il fait aussi construire le fort de La Présentation (aujourd'hui Ogdensburgh dans l'État de New-York) qui servira de poste de surveillance aux frontières. Il prépare une campagne pour reprendre l'Ontario aux Anglais. Dans ce but il fait établir des cartes de la région des Grands Lacs.




Il avait su se faire aimer des Indiens, et on rapporte que, eu égard à son apparence, Roland-Michel étant parait-il petit et contrefait, un chef indien lui aurait dit : « Faut-il que ton âme soit belle, pour que ton roi ait fait de toi le chef de son armée. »



Sur le plan économique, il veut favoriser l'implantation de manufactures d'étoffes de laine à Québec et Montréal mais la politique mercantiliste du ministre de la Marine l'empêche d'aller de l'avant dans ce projet. Il protège les institutions françaises implantées au Québec, et en particulier les institutions religieuses. Il veut également développer le commerce avec la France et tente de s'opposer à l'infiltration britannique… Mais quand le gouverneur Taffanel revient, il doit céder sa place en septembre 1749 et rentre en France, déçu parce que mal suivi par une administration, à son goût trop parisienne et trop lointaine.




http://www.biographi.ca/fr/bio/barrin_de_la_galissoniere_roland_michel_3F.html

TROMELIN 24 août 2014

TROMELIN 24 août 2014

Comme dit dans un article précédent, le Marion Dufresne est parti pour une nouvelle ratoation vers les Terres Australes. 

Une première escale à Maurice avant de joindre Tromelin, lui a permis d'utiliser des timbres Maurice pour les envois postés à TROMELIN. Maurice étant la dernière escale avant le touché aux Eparses.



Mention PAQUEBOT, le cachet du bateau,  Courrier posté à bord, le cachet du Vaguemestre, signature du commandant, toutes les mentions sacramentelles officialisent ce pli.


au verso soutien de l'homme et cachet du coordinateur Tourisme;

et puis un pli en timbres TAAF 




En attente des plis de Crozet, Ker et Ams…

Merci à René et Jef…

31 août 2014

RHM TENACE Mission Grand Nord 2014

RHM TENACE Mission Grand Nord

2014

Du 20 août au 15 octobre 2014, le remorqueur de haute mer Tenace réalisera une mission Grand Nord qui l’amènera le plus au nord possible au niveau de l’Arctique.


TAD Manuel Brest Recouvrance 20 Août 2014 départ du RHM Tenace en mission Grand Nord

Cette mission permettra en outre de faire un point sur la fonte des glaces et sur l’ouverture de nouvelles routes maritimes au niveau de l’Arctique et offrira l’opportunité à une scientifique de l’institut universitaire européen de la mer de réaliser une étude complète sur le phytoplancton présent en Arctique.



RHM Tenace photo © Bernard Hily

RHM Tenace photo © Bernard Hily

RHM Tenace photo © Bernard Hily

Merci à Bernard Hily pour la revue de presse et les photos du RHM Tenace et à Claude Bélec pour l'enveloppe


30 août 2014

Du changement en haut-lieu Départ à la préfecture Maritime de Brest

Un nouveau préfet maritime pour l’Atlantique


Le 29 août 2014 à Brest, le vice-amiral Emmanuel de Oliveira a succédé au vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne dans ses fonctions de commandant de la zone et de l’arrondissement maritimes Atlantique et préfet maritime de l’Atlantique.





La cérémonie était présidée par l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine en présence de monsieur Michel Aymeric, secrétaire général de la mer, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires.
La cérémonie a débuté par un adieu aux armes du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, marquant son départ de la préfecture maritime et la fin de sa carrière dans la Marine. Elle s'est poursuivie par une prise de fonctions du vice-amiral Emmanuel de Oliveira, qui occupait précédemment le poste d'adjoint au major général des armées à Paris.






A l'issue de cette cérémonie, les deux amiraux ont passé en revue la flotte basée à Brest ainsi que des autres administrations de l’État intervenant en mer. 17 coups de canon ont été tirés depuis la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet pour rendre honneur, selon la tradition, au vice-amiral d’escadre Labonne.

L’amiral a rejoint symboliquement la vie civile à bord d’une chaloupe conduite à la rame par des officiers de son état-major jusque dans le port civil de Brest.
Le 1er septembre 2014, le vice-amiral de Oliveira sera élevé aux rang et appellation de vice- amiral d'escadre.




Merci à Daniel Allançon pour les coupures des journaux

Sources et photos

Marine nationale

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...