19 août 2014

CORYMBE 125 126 La FS Ventose remplace le PHM Blaison

Fin de mission à Dakar
pour le PHM Commandant Blaison


Le 29 juillet 2014, l’aviso Commandant Blaison a achevé le 125ème mandat de la mission Corymbe. En 86 jours de présence au large de l’Afrique de l’Ouest et dans le golfe de Guinée, le bâtiment aura parcouru près de 15 500 nautiques et fait escale dans une dizaine de pays.




Au cours de son mandat, le Commandant Blaison a œuvré au développement des capacités locales de surveillance et d’intervention maritime, en menant des actions de coopération avec les marines africaines. Ces actions ont été conduites aussi bien en mer, notamment lors de l’exercice NEMO du 23 au 25 mai, qu’à quai. Au cours des escales dans les différents pays riverains, de nombreuses périodes d’instruction opérationnelle (PIO) ont été dispensées dans divers domaines, tels que la sécurité, la conduite nautique, la détection, ou encore la protection-défense.

Ce 125ème mandat a également été marqué par de multiples coopérations avec les marines européennes. Des exercices, notamment de manœuvre, ont été réalisés lors de rencontres à la mer avec des bâtiments allemands, espagnols, portugais, belges et britanniques.


Le Blaison va aussi apporter une assistance médicale aà des navires français dans le golfe de Guinée










BATA GUINEE

Du 23 au 26 juin puis du 30 juin au 1er juillet, l’aviso « Commandant Blaison », déployé dans le golfe de Guinée en mission Corymbe, a accueilli à son bord des élèves de l’Ecole Navale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata en Guinée équatoriale.

http://www.colsbleus.fr/articles/1608

http://www.ambafrance-gq.org/La-Cooperation-de-Securite-et-de

L’ENVR a pour vocation de former les officiers de marine non seulement de la Guinée équatoriale mais aussi de différents pays riverains du golfe de Guinée. La France soutient cette initiative régionale, notamment à travers l’intégration de cadres français au sein de la direction de l’ENVR. 







Cette coopération s’illustre également par l’embarquement d’élèves à bord des bâtiments français déployés en mission Corymbe, au large de la Guinée équatoriale. En effet, l’ENVR ne dispose pas de navires pour la pratique de la navigation hauturière (navigation en haute mer).







La participation de l’aviso « Commandant Blaison » a permis à trois élèves d’être totalement intégrés à l’équipage pour chaque période de trois jours. En sus, chaque jour, huit élèves officier chef du quart et navigateurs-timoniers ont embarqué pour s’exercer à la navigation et à la manœuvre.



L’équipage a délivré aux élèves diverses instructions : lutte contre l’incendie, manœuvre d’homme à la mer, instruction au Scott (transmission par signaux lumineux) et aux signaux à bras, navigation et travail sur carte.

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.


Corymbe 126

Déployée depuis les Antilles, la frégate de surveillance (FS) Ventôse a rejoint début août les côtes ouest-africaines. Elle assure ainsi le 126e mandat de la mission Corymbe pour plusieurs mois.



Après la traversée de l’Atlantique, mise à profit pour entraîner les équipes, le Ventôse a mis le cap sur Dakar, et a commencé sa mission de surveillance maritime au large des côtes de l’Afrique occidentale. La frégate participera notamment à la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, et à la connaissance de la situation maritime locale.

Merci à Jef et à Claude 

Sources :

Marine nationale EMA

18 août 2014

Salonique Marie-Ange Glâtre aux Dardanelles Goliath Loudros 1916

Salonique Marie-Ange Glâtre aux Dardanelles Mission Goliath

C'est à la lecture d'une carte postale en date du 7 janvier 1916, au départ de Port Yéro ( Hôpital de Port-Yero nommé également Port-Olivier. Ile de Mytilène) et adressée à Marie-Ange Glâtre que nous apprenons qu'il est 2e maître de manoeuvre sur le Vinh-Long  Mission Goliath Moudros.

Le Vinh-Long à Toulon
  Il est intéressant de revenir sur cette mission Goliath…




Le remorqueur Goliath a à son bord le CV Robez-Pagillon avec le LV Estéva comme adjoint en février-mars 1915. Ils sont chargés d'organiser le convoi de navires devant transporter les troupes sur le théâtre d'opération des Dardanelles. Il s'agit en effet de transporter et de nourrir, pendant une traversée de 6 jours, 473 officiers, 17 989 hommes, 5 279 chevaux ; 1 187 voitures portant les bagages, 500 coups d'artillerie et 15 jours de vivres. 


Le Shamrock


En moins d'une semaine, 20 grands bâtiments sont prêts à embarquer les troupes et le matériel à Toulon, Oran, Philippeville, Bône et Bizerte.
 Répartis en 6 groupes, ils se concentrent le 6 mars dans ce dernier port et à Malte. Dès le 9 mars, le chef de la mission navale est à Moudros avec le Goliath. 

Carte Postale de Mytilène 
C’est à Mytilène que les premières instructions prescrivent de conduire le corps expéditionnaire, mais la réalisation de ce projet est subordonnée à un accord avec le gouvernement grec, peu enclin à satisfaire les Alliés. Faute d’accord, Lemnos est alors choisie comme base, concurremment avec les Anglais. 
carte postale de Malte
07.1915 : le Goliath figure à l’effectif des bâtiments affectés au service du corps expéditionnaire français aux Dardanelles dans le groupe des remorqueurs. 

Vinh-Long

Ces bâtiments sont les suivants : 

Les courriers et transports divers :

Abda  Annam Amiral Hamelin Armand Béhic Australien Basque Bosphore Britannia Burdigala Carthage Chaouia Charles Roux Ceylan Djemnah Djurjura Dukkala Dumbea France II France III Gange Havraise Himalaya Italie Liamone Lotus Lutetia Magellan Médie Mont-Blanc Moulouya Natal Paul Lecat Pélion Polynésien Savoie I Sainte-Hélène Timgad Yunnan 

La flotte affectée à ce service comporte également les navires-hôpitaux :
Asie Canada Duguay-Trouin Soudan Tchad 

Les transports de munitions :

Loiret Drôme Sainte-Marguerit
Le Shamrock

Les navires frigorifiques :
Sergei Général Leman 

Les transports de charbon :
Algérie Bayonnaise Berthe Biarritz Breton Constance Jeanne Marie Provincia Saint-Simon Socoa 
Les navires affectés au service de l’eau :
Chasseloup-Laubat Etang Filtre Jules Henry Gharb Shamrock Ville de Rabat 

Les navires-dépôts :

Arcturus Argenfels Aquitaine Caravellas Théodore Mante 



Les remorqueurs :

Algérienne Bois-Rosé Ferret Goliath Infatigable Jeanne Antoinette Lauren Schiaffino Paul Phocéen Sud Zazita

Groupe naval composé par décision ministérielle du 22 avril 1915, du remorqueur Goliath (1903-1940) et du navire-hôpital Shamrock (1879-1920) pour la campagne des Dardanelles en août 1915 sera dissout le 31 décembre 1915.



Le Shamrock le canot avance par traction sur l'aussière 

C'est par un autre courrier parti de CREHEN (Côtes du Nord) en date du 17-7-16 que nous apprenons que Marie Ange GLÂTRE à la direction du port de Salonique.

Envoi en Franchise Militaire  `Bureau de distribution au type B3 CREHEN CÔTES-DU-NORD 
Carte photo prise à Salonique 1915-1916 qui pourrait représenter M-A Glâtre

et puis quelques cartes souvenirs…





et puis plus de nouvelles de Marie-Ange. Nous retrouvons grâce à deux courriers adressés par Amélie Bequet en juin et juillet 1918. Il se trouve sur la Juliette, à Saint-Pierre-et-Miquelon…







sources : 


http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/shamrock-transport-hopital-sujet_1664_1.htm

Un merci spécial à Henry Aguilera pour les photos du Shamrock 

Shamrock est le nom autochtone du trèfle irlandais, symbole du pays.


Le trèfle irlandais, ou shamrock est un des symboles de l'Irlande. Il est largement utilisé lors des cérémonies de la ville de Boston au Massachusetts (États-Unis). Il s'agit d'une feuille detrèfle de l'espèce Trifolium repens qui comporte des connotations magiques et légendaires héritées de la tradition celte.
C'est, conjointement avec les couleurs verte et bleue et la figure du bien-aimé gnome Leprechaun, une des représentations de la culture de l'île d'Irlande, particulièrement exaltées lors de laFête de la Saint-Patrick, célébrée chaque année le 17 mars dans toute les communautés irlandaises du monde. Saint Patrick d'Irlande était un évêque missionnaire irlandais et d'origine écossaise, qui est vénéré comme un saint de l'Église catholique et l'Église orthodoxe.
Le terme Shamrock dérive de l'ancien gaélique et signifie « jeune plante à trois feuilles ». Cependant, ce terme n'est pas reconnu pas le electronic Dictionary of the Irish Language (eDIL),shamrock étant plutôt le nom du trèfle en anglais (dictionnaire Hachette-Oxford).
Le symbole du trèfle irlandais, autrement appelé shamrock, découle du passé gaëlique de l’île conjugué à son évangélisation par Patrice (Patrick, Pãdraig) au début du ve siècle. Celui-ci sera reconnu par la suite comme le saint patron de l’Irlande.

CMT SAGITTAIRE et FILETS BLEUS Concarneau 2014

CONCARNEAU accueille le 
CMT Sagittaire 
Filets bleus 2014





Composante de la Force d'Action Navale et basé à Brest, le Sagittaire est le dixième chasseur de mines du type tripartite. Mis sur cale à Lorient le 1er février 1993, lancé le 14 janvier 1995, il a été admis au service actif le 2 avril 1996.

Particularité liée à ce bâtiment, un premier Sagittaire, mis en service le 27 juillet 1989, a été transféré à la Marine Pakistanaise le 24 septembre 1992. Il a été remplacé dans la marine française par un bâtiment neuf portant le même nom.

Ce chasseur de mines a été déployé dans le passé en Méditerranée et océan Indien pour une mission au sein du Task Group 453.05 (Loire, Croix du Sud, Sagittaire, Lyre). A cette occasion, un nouveau véhicule sous-marin téléguidé équipé d'un sonar, le PVDS (Propelled Variable Depth Sonar) avait été expérimenté à bord.












Le Sagittaire a pour ville marraine Concarneau (Finistère) depuis le 1er octobre 2005. Le commandant et le maire de la ville, Gilbert Le Bris, ont signé ce jour la charte qui lie la ville au bâtiment.





Il me semble apercevoir Dominique sur l'autre bord…


















photos Suzanne Leguen  Un grand merci Suz 

TOULON : La revue navale 2014 Marine nationale Opération Dragon 1944 débarquement


TOULON : La revue navale 2014




La section toulonnaise, non sans quelques difficultés, était présente dans les locaux du musée de la Marine de Toulon pour tenir le stand de la Marcophilie navale à l'occasion de la Revue navale 2014.

C'est vrai qu'en cette période de 15 août les commémorations se multipliaient avec le 70e anniversaire du débarquement de Provence et les cérémonies au Mont Faron.



Paul Roy et Bernard Piron tenant le stand et le bureau temporaire de la Marcophilie navale au Musée de la Marine de Toulon

Dans le cadre des cérémonies du 70ème anniversaire du débarquement de Provence et de la Libération de la France, le Président de la République a présidé une revue navale dans la rade de Toulon le vendredi 15 août, précédée d’une parade navale le long des côtes entre Cannes et les îles d’Hyères.





Visible dès 12h depuis les plages de Cannes et se dirigeant vers le port de Toulon, cette parade présente une dimension à la fois internationale et commémorative.

Le dispositif de la revue sera articulé autour de quatre tableaux représentant le large spectre de missions assurées par la Marine nationale : le groupe aéronaval, le groupe amphibie, le groupe sauvegarde maritime et le groupe guerre des mines.



Une vingtaine de bâtiments de combat, 13 français et 7 étrangers, ainsi qu’une vingtaine d’avions et d’hélicoptères rendront les honneurs au Président de la République française, aux chefs d’États et de Gouvernements étrangers ainsi qu’aux vétérans et résistants. Une manière pour les marins français d’aujourd’hui de transmettre aux jeunes générations la mémoire de l’engagement de leurs glorieux anciens au service de la France, tout en faisant la démonstration d’une marine à vocation océanique mondiale.



FDA Forbin, FAA Jean Bart, FASM Jean de vienne, FLF Aconit, PR Meuse, SNA Perle, BPC Tonnerre, TCD Siroco, USS Mount Whitney (USA), FDA Chevalier Paul, HMS Echo (GBR), FLF Guépratte, Aviso CDT Birot, BA Soummam (Algérie), Frégate Sultan Moulay Ismail (Maroc), Patrouilleur La Galitte (Tunisie), CMT Pluton, CMT Capricorne, HMS Ramsey (GBR)






Le 14 août, à la BBC, « Nancy a le torticolis » prévenait les résistants de l’imminence du débarquement provençal. D’abord appelé Anvil, puis Dragoon, il devait compléter le dispositif Overlord pour prendre en tenaille la Wehrmacht et abattre le nazisme. Planeurs et parachutistes atterrirent dans la nuit ; puis, sur la côte des Maures, débarquèrent Américains, Anglais, Canadiens et Français. Ces derniers, plus nombreux qu’en Normandie, soldats de la France libre et de l’armée d’Afrique (européens, « indigènes » marocains, algériens, sénégalais) se chargèrent de prendre Marseille et Toulon, fortement armées. Les résistants du Var furent très actifs, renseignant, guidant, provoquant des insurrections, notamment à Marseille.Les effets du débarquement furent plus décisifs qu’en Normandie. Dès le 18 août, Hitler ordonnait à la Wehrmacht de quitter le Sud-Ouest, de tenir la vallée du Rhône, pour se replier au besoin sur la Bourgogne. Vingt jours plus tôt que prévu, Toulon et le pays varois étaient libérés, mais aussi Aix et Marseille après de durs combats. Dragoon, loin d’être secondaire, a bien été complémentaire du D-Day. Un événement à commémorer sans modération.

les souvenirs officiels émis par la section de Toulon, peuvent être obtenus auprès de la section de Toulon selon les modalités ci-dessous
  • carte postale: 2,50€
  • enveloppe:     2,00€
  • les deux:        4,00€
  • le feuillet de MONTIMBRAMOI: 15,00€
Ne pas oublier le port…









LE 15 AOUT 1944 : LE DÉBARQUEMENT

Deux mois après le débarquement en Normandie, une opération d’envergure est lancée sur les 
côtes du sud-est de la France. Destinée à fixer les troupes ennemies et à permettre l’accès aux ports en eaux profondes, l’opération Dragoon est lancée le 15 août 1944. Décidées à la fin de l’année 1943 par les états-majors alliés lors de la conférence de Téhéran, les deux opérations, complémentaires, devaient être initialement concomitantes. Si, le 6 juin, le « marteau » (Sledgehammer) de l’opération normande Overlord n’a pu rencontrer « l’enclume » (Anvil) del’opération provençale rebaptisée Dragoon, c’est en raison d’un désaccord entre les Britanniques et les Américains sur le lieu du débarquement et d’une pénurie de moyens humains.


Les objectifs du débarquement de Provence sont ainsi définis : débarquer entre Bormes et 
Saint-Raphaël pour échapper au feu de l’ennemi retranché à Toulon. Par la suite, parachuter plus de 5 000 hommes pour prendre la RN 7, axe stratégique vers la vallée du Rhône, et isoler ainsi les forces allemandes. Enfin, s’emparer de Marseille et de Toulon, ports en eaux profondes, permettant d’acheminer un important ravitaillement.

Composée du 6e corps d’armée et d’une division 
aéroportée, la 7e armée est commandée par le général américain Patch. Elle comprend également l’armée B, des hommes essentiellement venus du Maghreb, Européens et indigènes, mais aussi d’Afrique subsaharienne.

Dès son engagement à terre, cette armée B 
passe uniquement sous commandement français, celui du général de Lattre de Tassigny.

Réunie au large de la Corse, la flotte alliée met le cap sur la côte provençale le 14 août au soir.

Le lendemain, une imposante flotte de 220 bâtiments américains et anglais, partis d’Afrique 
du Nord, de Corse et d’Italie du Sud, s’apprête à débarquer. Parmi les soldats alliés se trouvent les Français du Combat Command 1 du général Sudre. Face à eux, ce sont près de 250 000 hommes de la 19e armée allemande qui tiennent le littoral provençal.


À 8 heures du matin, après d’intenses bombardements aériens et navals, sous le commandement des généraux Truscott et Patch, le combat s’engage sur trois secteurs : Alpha à l’ouest (Ramatuelle-Cavalaire), Delta au centre (Sainte-Maxime) et Camel à l’est (Saint-Raphaël). Les défenses allemandes ne résistent pas longtemps : au soir du 15 août, près de 100 000 hommes ont déjà débarqué et établi deux solides têtes de pont de part et d’autre de Fréjus.

Malgré quelques contre-attaques à Draguignan ou à Arles, leur progression est 
particulièrement rapide : Aix-en-Provence est libérée le 21, et par la suite, Salon, Arles et Avignon. Quant à Marseille et Toulon, théâtres d’âpres batailles, c’est aux 250 000 hommes de l’armée B, commandée par le général de Lattre de Tassigny, qu’échoit la reconquête. Le 23 août, résistants et libérateurs alliés se rejoignent dans le centre-ville de Toulon.


Moins d’un mois après, les hommes de de Lattre de Tassigny rejoignaient en Bourgogne ceux 
du général Leclerc. Sous l’impulsion commune des alliés et d’une résistance de plus en plus unie, la France se libérait progressivement du joug de l’occupant. Épisode trop méconnu de l’histoire, mais loin d’être mineur, le débarquement du 15 août démontre que le vent de la liberté, après le 6 juin, a aussi soufflé de Provence.




Derniers préparatifs : le 9 août débute l’appareillage des forces d’attaque et des convois. Le 
14 au soir, l’énorme armada alliée croise au large des côtes françaises.

Nuit du 14 au 15 août : plus de 5 000 Alliés sont parachutés au sud-est de Draguignan.

15 août avant 8h : 8 000 tonnes de bombes sont déversées par 1 300 bombardiers et 16 000 
obus de marine s’abattent sur les plages.

15 août à 8h : l’assaut principal est lancé entre le cap Nègre et la pointe de l’Esquillon. Les 
50 000 hommes de la première vague débarquent sur les plages de Provence.

Du 15 au 28 août : le 19 août, le général de Lattre de Tassigny décide d’investir Toulon avec 
16 000 hommes. De nombreuses villes de la côte (Marseille, Toulon, Cannes…) sont libérées progressivement.

12 septembre : l’armée remonte vers le nord, avec près de quatre mois d’avance sur les 
prévisions. La jonction s’effectue le 12 septembre en Bourgogne entre les éléments d’Overlord et l’avant-garde de Dragoon. Les ports du sud de la France peuvent désormais pleinement participer à l’effort de guerre.



La Poste a émis un PAP.







Troupes débarquées

90 000 hommes ont débarqué sur les plages au soir du 15 août 1944.

9 700 hommes ont également été déposés par 410 planeurs et 35 avions.

450 000 hommes ont participé à l’intégralité des opérations en Provence (entre le 15 août 
1944 et le 1er octobre 1944).

On estime que plus de la moitié appartenait à l’armée B. En août 1944, sur les plus de 
200 000 hommes de l'armée B présents en Provence, on comptait près de 90 000 européens et 110 000 « indigènes » (85 % d’Afrique du nord et 15 % d’Afrique sub-saharienne).

Pertes humaines au soir du 15 août 1944

Près de 450 soldats des troupes aéroportées dont une cinquantaine de Britanniques, des 
dizaines de commandos français et des dizaines de résistants ont été tués au cours des combats.

Près de 600 soldats des troupes débarquées ont été mis hors de combat dont environ 200 ont 
été tués ou portés disparus.

Forces alliées

881 bâtiments de guerre ou de transport et 1 370 bâtiments de taille intermédiaire. Cette flotte 
multinationale se composait à 65 % de bâtiments américains, 33 % de bâtiments britanniques, le reste de la flotte se partageant entre 11 pays alliés. La France comptait quant à elle 31 bâtiments de guerre.

Les forces aériennes comportaient environ 2 000 aéronefs en provenance de Corse et de porte-avions.




Le Club Philatélique Toulonnais réalisé la carte avec le char d'assaut  (il y a 2 oblitérations: le 70ème anniversaire du débarquement en Provence et le 50ème anniversaire du Mémorial du Faron).



Merci à Paul Roy 

http://www.elysee.fr/assets/Uploads/DP-Dbarquement-en-Provence.pdf

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...