27 juin 2014

Humour dans le carré

Donec et le maréchal Lyautey 

Bonjour à tous,

Nous sacrifions cette semaine à une expression pittoresque mais aussi à la modernité qui veut que l’on suive pas à pas le parcours des liquides que nous absorbons de la raffinerie à nos moques*.





Evoquons pour conclure la mémoire d’un personnage qui fut un visionnaire et un administrateur brillant : le maréchal Lyautey



Il avait néanmoins deux faiblesses, son goût pour les jeunes garçons et une idée grandiose de sa personne. A la fin de sa vie, il a cependant retrouvé la foi. Au moment de pâques, il s’est confessé :

- « Le péché de chair ? »

- « Tout monsieur le curé, tout »

- « Et le péché d’orgueil ? »

- « Alors, là, monsieur le curé, rien : je me suis toujours sous estimé ! »


Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.

Donec



* Moque : pot. Ex : Une moque de peinture

26 juin 2014

Le cotre Mutin arrive à Bayonne Escales Marines

Escales Marines 
Le cotre Mutin arrive à Bayonne




Le programme de cette biennale, qui ouvrira le 27 juin à 12h quai Edmond-Foy, par des mutxiko, est particulièrement riche et varié.
Diverses expositions sont présentées dans un lieu atypique à quai : des conteneurs transformés en salle obscure accueilleront les vidéos d'artistes internationaux, portant un regard sur le patrimoine maritime, fluvial et portuaire de la cité bayonnaise.
D'autres expositions seront présentées sous chapiteaux : histoires de dragage, l'importance des quais et infrastructures, maquettes issues du musée Basque, documents photo et vidéo sur la construction de bateaux en bois...
Différents auteurs inspirés par le milieu maritime seront invités au Salon du livre qui sera tenu par des libraires bayonnais, avec dédicaces de livres en leur présence : Serge Airoldi, Isabelle Autissier, Michèle Kahn, Itxaro Borda, écrivaine en euskara, Franck Bonnet, dessinateur de BD...
Une pastorale urbaine, Le temps des cerises, sera donnée en plein air dimanche à 16h30. Elle retrace l'histoire des forges et fonderies de l'Adour.

photo JM Bergougniou

Cette année, trois magnifiques vieux gréements sont annoncés : le Marité tout d’abord, un trois mâts goélette, le dernier des terre-neuviers en bois du patrimoine français.

photo JM Bergougniou


L’Etoile de France ensuite, une goélette à huniers rachetée par Bob Escoffier, qui eut plusieurs vies : ancien cargo pour la mer Baltique sous le nom de « Julia af Fäborg », puis voilier-école et de croisière, et enfin lieu de tournage de films.


route du Mutin vers son poste d'amarrage

Le Mutin, enfin, un cotre devenu la plus ancienne unité navigante de la Marine nationale, puisque mis à l’eau en mars 1927, aujourd’hui navire école. Pour la petite histoire, lors de la Seconde guerre mondiale, il opéra clandestinement pour le compte du Special Operations Executive (SOE) britannique sur les côtes de la Manche pour servir à des missions d’infiltration et d’exfiltration d’agents britanniques, de pilotes et de résistants.


photo JM Bergougniou

Un Salon du livre maritime, des expos patrimoniales dévoilant l’histoire industrielle du port de Bayonne, des visites guidées du port moderne, des vidéos, des concerts, ou des ateliers



photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou

25 juin 2014

FS GERMINAL

FS GERMINAL 
20 ans de service actif

Construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint Nazaire, la frégate Germinal, sixième et dernier bâtiment du type, est entrée en service le 17 mai 1994.

Nés d'un concept innovant, les frégates de surveillance ont été conçues selon des normes de construction utilisées pour les navires de commerce. Souples d’emploi, endurantes et économiques car conçues pour des patrouilles de longue durée, et dotées d’un hélicoptère embarqué, ces frégates sont un instrument précieux pour des missions d'ordre humanitaire, diplomatiques ou policières.





Patrouilleur austral Albatros retour de Mission

Patrouilleur austral Albatros 
retour de Mission

De retour des Terres Australes, le Patrouilleur Albatros est passé à EUROPA le 1er juin 2014



Initialement chalutier de la grande pêche entré en service en 1967 et plus ancien bâtiment de la Marine, le patrouilleur austral Albatros exerce depuis 30 ans maintenant un inlassable travail de surveillance des pêches dans les zones économiques exclusives de Saint Paul et Amsterdam, Crozet et Kerguelen qui forment les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). La présence d’un bâtiment de surveillance dans ces eaux très riches permet de veiller à la pérennité d’une ressource halieutique (langouste et légine) dont le poids économique est très important pour l’île de la Réunion. Seuls huit navires de pêche français, tous basés à La Réunion, sont autorisés à exploiter cette ressource.


Ces îles sont situées dans les quarantièmes rugissants, zone réputée où se succèdent des tempêtes tout au long de l’année. Les conditions environnementales rencontrées sont souvent difficiles : vent tempétueux, mer forte, rencontre d’icebergs, etc.




avant de regagner La Réunion le 16 juin 2014




Il n’y a ni port, ni aéroport dans les TAAF ; néanmoins, l’équipage a parfois l’opportunité de rejoindre un mouillage, d’effectuer des échanges et de nouer des relations avec les personnes travaillant sur les bases qui effectuent des séjours pouvant durer jusqu’à 13 mois. Ces courtes visites ainsi que la réalisation de transits côtiers nous permettent alors de découvrir la beauté sauvage de ces îles qui conservent leur aspect originel. La découverte de la faune et de la flore propres à ces régions est toujours un ravissement ; à titre d’exemple, on ne se lasse jamais du vol majestueux d’un grand albatros.

Malgré son âge respectable, l’Albatros aura passé pas moins de 5 mois en mission TAAF au cours des 8 derniers mois. Cette présence ostensible démontre l’intérêt porté par la France dans la protection d’une importante ressource économique.



nouvelles LISA Planète Timbres Congrès de la FFAP

Planète Timbres  nouvelles LISA Congrès de la FFAP Vincennes 14-18


Depuis 2004, La Poste nous invite tous les 2 ans à découvrir l’univers du timbre et ses aspects culturels, patrimoniaux, historiques.

"Le timbre a fait son événement" en 2012 et du 14 au 22 juin 2014 au Parc Floral de Paris, « Le timbre fait son expo. ».

Les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances :

Samedi 14 juin: 9000 visiteurs.
Dimanche 15: 6000 visiteurs.
Lundi 16: 3000 visiteurs dont 1800 scolaires 
Mardi 17: 3700 visiteurs dont 2000 scolaires 
Mercredi 18: 3000 visiteurs sont 1000 scolaires
Jeudi 19: 4000 visiteurs dont 1000 scolaires.
C'est très peu.
 Le président de la CNEP affirme qu'"un fiasco pareil, c'est du jamais vu".


Il s'attend une fois le salon terminé à une chute de 50% du nombre de visiteurs par rapport à ce qui était escompté. Il remarque en outre - pour le regretter - que l'offre de La Poste en timbres à vendre sur le salon est passée de 1,5 million à 5 millions d'euros... avec des tirages peu incitatifs qui ont conduit La Poste à affronter une vente décevante de ses produits.
Tout n'est pas fichu cependant à ses yeux: pour lui, le salon philatélique d'automne, à la porte Champerret, en novembre, permettra de voir si cet effondrement du nombre de visiteurs relève de l'accident ou marque une tendance plus lourde. Il regrette l'obstination des organisateurs à maintenir le salon au parc Floral, peu pratique, loin de tout, dont l'image n'est pas associée aux grands salons populaires. "Il ne faut pas se cacher derrière la grève de la SNCF", poursuit-il.
 Avant de s'interroger: "il y a peut être un problème de communication"?

sources :

http://mondephilatelique.blog.lemonde.fr

A l'occasion du 87ème congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques, un nouveau monument parisien, l'Institut de France, est mis à l'honneur comme c'est le cas depuis 10 ans, lorsque le congrès se tient à Paris, dans le cadre du Salon Planète Timbres.


80 ans après sa création et après 27 mois de travaux, le parc zoologique de Paris réouvre ses portes en 2014. 

Sur le thème du Parc Floral de Paris et du Parc Zoologique de Paris, cette vignette est illustrée par le donjon du Château de Vincennes, d’une girafe et du rocher emblématiques du zoo.

Création : Geneviève Marot d’après photo A. Bigot Phil@poste (Château de Vincennes) et F-G Grandin - MNHN



2014, centenaire de la Grande Guerre. La Poste émet cette vignette LISA pour être au plus près des commémorations de cet anniversaire.

Création : Arnaud d’Aunay

24 juin 2014

Mistral Halifax

Le BPC Mistral en escale à Halifax
opération Lion Mistral



Ils sont 200 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada a avoir débarqué d’un navire de guerre français en Gaspésie les 20 et 21 juin dernier, et c’est une première! 45eNord.ca était avec les troupes.
«De mémoire, c’est la première fois qu’on effectue un exercice amphibie au Québec, lance d’emblée le lieutenant-colonel Patrick Robichaud, commandant du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment, dont sont issus la majorité des troupes déployées.
C’est également une première pour la coopération interarmées amphibie entre la Marinenationale française et les Forces armées canadiennes. C’est en effet à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral, que les troupes, véhicules blindés légers (VBL) et Griffon ont embarqué à Halifax avant de prendre la mer et de se diriger vers Gaspé.



L’exercice

Vendredi 20 au matin, c’est entre deux averses que la dizaine de VBL de Valcartier a embarqué sur des chalands de transport de matériel ou catamarans de débarquement avant de venir sur les plages de Gaspésie, à Rivière-au-renard. Objectif de l’opération: débarquer les troupes au sol pour qu’elles puissent «se saisir» de l’aéroport de Gaspé, occupé par une force ennemie.

C’est donc quelques kilomètres plus loin que les troupes ont attaqué les positions ennemies à revers et ont repris l’aéroport sans trop de dommages, avec le soutien aérien des hélicoptères du 430e escadron tactique d’hélicoptères.







«Il y avait une petite force rebelle qui a décidé de prendre l’aéroport comme port d’attache avec des défenses antiaériennes [...] et une autre équipe est arrivée après le débarquement pour saisir et libérer l’aéroport de la force ennemie», explique l’adjudant Phillipe Dessureault du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment.

Après avoir sécurisé les lieux, les troupes se sont redéployées en direction de la plage de Rivière-au-Renard pour réembarquer à bord du navire français. C’est sous les yeux de plusieurs curieux armés de leur appareil photo ou téléphone intelligent que le réembarquement c’est fait dans une mer plutôt agitée, et qui a causé certains délais.

Le «rayonnement»

C’est avec un beau soleil que près de 2.000 personnes, curieuses, sont venues à une journée portes ouvertes des Forces armées canadiennes.

Répondant à une demande de la ville de Gaspé, les soldats du 1 R22eR ont offert exploration et tour de VBL, exposition des différentes armes utilisées par les soldats, échanges entre la population locales et les militaires présents. Ces différentes possibilités ont rythmé toute la matinée avant que les militaires ne doivent de nouveau quitter Gaspé, pour de bon.





Daniel Côté, maire de Gaspé, a confié à 45eNord.ca que c’était une «très belle opportunité et activité pour la ville de Gaspé». «À part des kiosques de recrutement de temps en temps, on voit peu l’Armée canadienne. La présence des navires, des blindés, des hélicoptères… ça crée en soi un évènement. Les gens aiment ce genre ce choses», dit le maire de la ville de 15.000 habitants.

C’est donc en tout début d’après-midi que les derniers éléments ont quitté Gaspé pour embarquer à bord du BPC Mistral, qui a ensuite mis ses machines en route; direction: la ville de Québec.





sources :

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-byd6Fp5RW4

http://www.45enord.ca/2014/06/deux-cent-militaires-de-valcartier-debarquent-en-gaspesie-photosvideo/

La Curieuse à Albany Australie Rallier du Baty

La Curieuse à Albany 
Raymond Rallier du Baty


La seconde expédition de Raymond Rallier du Baty aux Kerguelen se déroule à bord du ketch la Curieuse. Pour cette expédition à but scientifique, le commandant est secondé par le capitaine Jean Loranchet et par le lieutenant Saint-Lanne-Gramont, complété par un équipage de quatre hommes: Henri Boudoux, Yves André, Louis Rabre et Albert Seyrolle. 



courrier posté à Albany WA Australie le 15 juin 2014
marque du Whale playgroud ALBANY WA 6330 en date du 10 juin 2014


Le 28 avril, la Curieuse quitte Port-Jeanne-d’Arc et rejoint Port-Couvreux le 11 mai 1914. Le mauvais temps les empêche d’accoster. A son départ, le bateau emporte du courrier, celui des français et des norvégiens rencontrés sur place. 

Le 20 mai, le navire est à l’île d’Amsterdam et arrive le 9 juin à Albany. Le 16 octobre, La Curieuse est à Sydney et fin décembre l’équipage rentre en France. 































Albany est une ville située sur la côte méridionale de l'Australie-Occidentale, à 408 km au sud - sud-est de Perth. Elle compte 25 196 habitants.


La ville d'Albany, fondée en 1826, est la plus ancienne colonie permanente de l'Australie-Occidentale. Elle a été créée trois ans avant Perth, la capitale de l'État. La colonie de la baie de King George Sound fut un avant-poste militaire britannique implanté précipitamment afin de devancer tout projet d'implantation de la France en Australie-Occidentale.
Les premiers explorateurs européens qui visitèrent la région d'Albany étaient des Néerlandais à bord du navire Gulden Zeepaert (l'hippocampe doré) dirigé par Francois Thijssen en 1626. Ils naviguèrent le long de la côte sud vers l'Australie-Méridionale.
Bien plus tard, en 1791, l'explorateur anglais George Vancouver explora la côte sud et découvrit et baptisa le détroit de King George. C'est à Albany que, le 26 septembre 1791, Vancouver prit possession de la Nouvelle-Hollande au nom de la couronne britannique.

Merci à l'UFPP-SATA


PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...