20 février 2014

La Marine en Algérie LA CALLE Commando TREPEL Constantine Marine nationale

La Marine en Algérie LA CALLE

Souvent les collectionneurs des plis marcophiles de la Marine nationale s'en tiennent aux seules agences ou bureaux postaux. Bien des unités étaient éloignées de ceux-ci et utilisaient les services de La Poste civile.

Ce fut le cas du Commando TREPEL qui fut basé à La Calle.


TAD La Calle Constantine 29-11-1956









La Calle se situe à proximité de la frontière tunisienne. Avant l'indépendance de l'Algérie, elle était située dans le département de Constantine.




La ville nous est connue depuis l'antiquité romaine sous le nom de "Tunizia". Les pêcheurs locaux exploitaient le corail et la ville prendra le nom de Port des Breloques puis de Bastion de France.





En périodes de trouble le commerce était interdit avec la Barbarie et en général avec les pays avec qui le Royaume était en guerre. Les armateurs de Saint-Malo armant à la traite des noirs emportaient des marchandises de traite diverses dont du corail pour l'Afrique et les Indes et passaient outre ces interdictions en faisant escale dans des ports neutres. Ils pouvaient ainsi commercer avec tout le monde. 





Ce fut le cas pour l'achat du corail qui servait de troc en Afrique et aux Indes 
Ne pouvant traiter directement avec les pêcheurs, ils utilisaient des intermédiaires à Livourne et Marseille. La marchandise ensuite par Cadix où elle était chargée sur les bateaux venant de Saint-Malo et partant vers le golfe de Guinée ou l'océan indien échappant ainsi aux interdictions de commercer avec les ennemis barbaresques ou anglais.








En dehors des temps de conflit La Calle servait de havre aux navires, grâce à sa presqu'Île allongée, parallèle au rivage, qui en faisait un abri naturel, que la providence semblait avoir pour les navigateurs, sur cette côte inhospitalière.



La « Cie marseillaise des Concessions d'Afrique » s'installe en 1450 sur la cote Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le « Bastion de France » à la Calle. Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire, etc.... Des familles corses prirent le monopole, l'île dépendait alors du Royaume de Gênes.












Par son découpage administratif en trois départements, l’Algérie est en 1954 un prolongement du territoire métropolitain. 



La Marine est organisée en deux Commandements (COMAR), respectivement établis à ALGER et ORAN. Au Comar Oran, le contre-amiral GELI assume aussi les fonctions de commandant de la Marine en Algérie. Les principales bases sont MERS el- KEBIR près d’Oran, et ALGER ; des points d’appui existent néanmoins à BÔNE, DJIDJELLI, PHILIPEVILLE, BOUGIE, TENES et NEMOURS.


L’ALGERIE est une pièce maîtresse du système de contrôle stratégique de la méditerranée occidentale par l’Alliance atlantique. La base de Mers el-Kebir et son annexe de Lartigue sont en cours de modernisation grâce à des capitaux, notamment américains (plus de 10 milliards de francs de 1953 au titre du plan d’assistance mutuelle). A terme, avec Bizerte et Toulon, Mers el-Kebir doit détenir l’un des trois pôles stratégiques navals de l’Otan en méditerranée


Barrage électrifié le long de la frontière tunisienne SCA - ECPA-D


L’indépendance du Maroc et de la Tunisie a fait de ces deux pays des bases arrière de la rébellion et rendu l’effort « d’encagement » du territoire algérien plus pressant. De ce constat est née l’idée de créer des barrages frontaliers où la technologie suppléerait l’insuffisance des effectifs. Plusieurs réseaux de barbelés, des zones minées, l’électrification d’une partie de plus en plus importante du réseaux de barbelés avec un courant mortel permettent aussi de signaler la tentative de franchissement de la frontière et de retarder les « hors-la-loi » le temps nécessaire à l’intervention des troupes de couverture qui jouent le rôles d’une « herse mobile ». Le succès de cette stratégie sur la frontière tunisienne décide l’état major à procéder à l’électrification complète de la frontière marocaine. Dans ce partit pris technologique, s’insère le recours au radar : l’Unité de détection au sol de la marine, équipée de radars anti-mortiers efficaces jusqu’à 25km contre un piéton, intervient en coordination avec des pièces de 105mm. Le secteur affecté aux 200 hommes de l’Unité de détection au sol de la marine s’étend sur 15km environ de part et d’autre des postes de Soukies et de Ben Moussa. Les missions consistent à assurer une veille optique permanente de jour et une veille radar nocturne, à prendre à partie les échos suspects, à alerter les postes de la « herse mobile » et à guider sur zone les troupes d’intervention. En mai 1960, l’Unité de détection au sol de la marine est transférée dans l’Ouest de l’Algérie, peu de temps avant un violent harcèlement des postes frontières à coups de mortiers de 120 mm.

La calle la plage et le cantonnement 
Le mois d'avril 1957 fut marqué par deux engagements notables. Le 23, participant à une opération de bouclage ratissage montée sur renseignements dans la banlieue de Bône pour tenter de mettre hors de combat une bande responsable de plusieurs attentats, une section renforcée de la compagni­e accrocha un groupe de sept ou huit rebelles et en abattit trois, dont identifiés comme responsables d'assassinats recherchés par la police. ,une corvée de quatre hommes, commandée par un quartier-maître qui avait quitté le phare du cap Rosa pour aller chercher de l'eau à l'oued voisin se heurta, vers 16 heures, à un groupe d'une dizaine de rebelles. Au de l'échange de coups de feu qui s'ensuivit, un matelot fut tué d'une rafale et son arme enlevée tandis que le reste de la troupe se repliait sur le qui donna l'alerte. Une section de chasseurs alpins transportée depuis la Calle par les lamparos de la 45e SPL et un détachement de la CPA 2 embarqué sur le Coutelas rallièrent le cap Rosa avant la tombée de la nuit, il était trop tard pour pouvoir espérer rattraper les fellaghas. Les renforts ­restèrent néanmoins en protection du phare pour la nuit.


Le barrage électrifié le long de la frontière tunisienne

En février 1958, la CPA 2, débarquée et soutenue par la Dague, fut enga­gée dans une opération de ratissage entre La Calle et la frontière tunisien­ne, aux environs du cap Roux et de la plage de la Messida, et entre La Vieille Calle et l'embouchure du lac Mellah. Au cours des mois suivants, elle particip­a à plusieurs fouilles de terrain et contrôles de population. En décembre, une de ses sections prit part à une opération au cours de laquelle les rebelles perdirent huit tués, dix prisonniers et sept armes de guerre, puis elle fut envoyée, du 26 au 30, en protection de la mine de Aïn Barbar, située à proximité de la côte, entre Bône et Herbillon. Au cours de cette mission, la sec­tion effectua plusieurs ouvertures de routes et des contrôles de population, tendit quelques embuscades et arrêta sept suspects.

La Gendarmerie maritime fait peau neuve à Saint-Malo


20/02/2014

crédits : FRANCOIS DIDIERJEAN



La brigade de Gendarmerie maritime de Saint-Malo a retrouvé récemment les 
anciens locaux de la marine, totalement réhabilités. Situés dans l’ancien arsenal, ils ont été inaugurés en présence des autorités civiles mais aussi du préfet maritime de l’Atlantique, le vice-amiral d’escadre Pierre Labonne, du général de la Gendarmerie maritime, Isabelle Guion de Meritens, ainsi que du général de division Hervé Renaud.


© : JM Bergougniou

Sous Saint Servan et à gauche du marégraphe © : JM Bergougniou

Sous le commandement de l’adjudant-chef Alain Wiemann, les huit sous-officiers de la brigade malouine arment notamment la vedette côtière de surveillance maritime Trieux.

A/C Alain Wiemann commandant la vedette Trieux © : JM Bergougniou


 Leur circonscription s’étend sur 110 milles de côtes et comprend 21 ports situés entre la baie du Mont Saint Michel et la limite du Finistère.

L'amiral Labonne et les généraux Guion de Meritens et Renaud (© : F. DIDIERJEAN)








Gendarmerie maritime saint-Malo VCSM TRIEUX  P 616 © : JM Bergougniou


© : JM Bergougniou

Police des pêches, surveillance maritime, répression du braconnage, enquêtes judiciaires, coopération et coordination avec toutes les autres administrations participantes à l'action de l'Etat en mer rythment le quotidien de l'unité depuis juin 1993. 


© : JM Bergougniou

© : JM Bergougniou

© : Ouest-France


Cette diversité reflète sa parfaite aptitude à servir dans un milieu d'emploi particulier les intérêts de la défense, de la justice, et à oeuvrer pour la sécurité et la tranquillité des usagers du monde de la mer et la pérennité de celui-ci.


18 février 2014

La Marine en Guyane et en bande dessinée JOUB


La Marine en Guyane et
Joub Illustrateur

Un Tinténiacois dessinateur de bandes dessinées est parti s'exilé en Guyane.
C'est l'occasion d'en parler et d'évoquer la Marine.


Le commandant supérieur des forces armées en Guyane (COMSUP FAG) dispose d’un état-major interarmées et commande environ 2200 militaires des trois armées, 1600 permanents, répartis principalement sur « l’île de Cayenne » et à Kourou.

En Guyane, la Marine c’est :
• environ 160 marins, dont la moitié est embarquée ;
• deux patrouilleurs P400 : La Gracieuse et La Capricieuse
• deux vedettes de Gendarmerie maritime Mahury et Organabo ;
• une base navale située à Dégrad-des-Cannes, près de Cayenne ;
• de nombreux marins affectés en milieu interarmées.
Ses missions :



• protection des approches maritimes en particulier du centre spatial guyanais à l’occasion des tirs de fusée ;




• participation à l’action de l’État en mer, notamment police des pèches ;
• connaissance de la situation maritime dans la zone de responsabilité permanente.

Bon revenons à JOUB  



JOUB a réalisé une série pour enfants intitulée Max et Zoé avec Etienne Davodeau au scénario.





une série nommée Géronimo


Joub et Nicoby

Dans le premier tome de Geronimo, Étienne Davodeau et Joubmettaient en scène trois adolescents qui au hasard d’une promenade découvraient une ferme où vit dans une totale autarcie une sorte d’ermite. Celui-ci les prend en chasse et, durant la course-poursuite, se trouve victime d’un accident. Il est alors hospitalisé. Ben, Malo et Virgile décident de visiter sa ferme en son absence...
Ils tombent nez à nez sur un gamin du même âge qu’eux. Geronimo. L’enfant leur explique qu’il a été élevé selon les rites, les mœurs et la culture des Indiens d’Amérique du Nord. Cet adolescent de seize ans vivait reclus avec son oncle dans cette ferme. Il est donc totalement vierge des habitudes consuméristes de la civilisation actuelle. Le voici qui part découvrir le monde avec ses trois nouveaux amis. Ils se rendent tous les quatre à la mer où le petit groupe fait la fête, se relaxe sur les plages et bien entendu drague des filles ! Que du bonheur…

Il commet avec Nicoby quelques ouvrages narrant l'aventure de Daniel et de Hara-Kiri ou de Fournier








mais surtout depuis qu'il est en Guyane, outre la chasse au crocodile, il réalise des aquarelles des maisons de Cayenne

Le plaisir des yeux





















A propos : les aquarelles réalisées cet été existent sous forme de cartes postales. On peut les trouver là :

Service des publics
Musée des cultures guyanaises
54 et 78, rue Madame Payé
97300 Cayenne –

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...