05 décembre 2012

Le Golden Bridge a 75 ans Californie USA California 1937 - 2012 San Francisco Sausalito

Le Golden Gate Bridge a 75 ans 

« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts.» 

Isaac Newton


Avant de présenté cet ouvrage, on pourrait pensé (peut-être?) y tenir un prochain congrès... Mais on peut aussi poser une question pour le prochain congrès.




Combien de bâtiments de la Marine Nationale ont-il fait escale à San Francisco depuis sa construction et comme question subsidiaire combien de marins ont-il vu le Golden Gate Bridge? Pour ma part, il était toujours dans les nuages...



La porte d'or qui relie la baie de SanFrancisco à l'océan



Le Golden Gate Bridge littéralement le « pont de la porte d'or » est un pont suspendu de Californie qui traverse le Golden Gate, détroit qui correspond à la jonction entre la baie de San Francisco et l’océan Pacifique. 




La Tapageuse 07-06-2012



Il relie ainsi la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du Comté de Marin. 


le pont pèse environ 811 500 tonnes, a nécessité 520 000 m³ de béton, 75,000 tonnes d’acier et… 600,000 rivets.


Financée par la WPA, sa construction, qui s’est heurtée à de nombreuses difficultés, a débuté en 1933 et s’est étalée sur une durée de quatre ans, pour s’achever en 1937. Selon le timbre paru en son honneur, il fut ouvert à la circulation le 28 mai 1937.

FS Prairial 19-06-2012

La couleur « orange internationale » est le résultat d’une couche anticorrosion de protection posée sur l’acier. Cette couleur, qui marquait un beau contraste avec le bleu de la mer et du ciel, devait cependant être transitoire.


Même si l’U.S. War Department aurait souhaité qu’il soit strié de rayures, le pont est resté rouge pour une raison pratique : les conditions météorologiques de San Francisco étant loin d’être optimales toute l’année, laisser le pont couleur acier avait de fortes chances d’être catastrophique par temps de brouillard, en termes de visibilité.
Chaque année, 20 000 litres de peinture sont nécessaires à son entretien.




Le Golden Gate Bridge a été jusqu’en 1964 le pont suspendu le plus long du monde, et constitue aujourd’hui le monument le plus célèbre de San Francisco. Il est en outre aisément reconnaissable de par sa couleur « orange international » et par l’architecture de ses deux tours. 



Le chantier du Golden Gate Bridge reste le premier site de construction où il a été imposé aux ouvriers de porter des casques de chantier. L’ingénieur en Chef Joseph Strauss a également fait poser un filet de sécurité sous le pont, sauvant ainsi 19 vies. Le courant a continué de passer entre ces hommes, qui ont par la suite formé le club « Halfway to Hell ».



Selon un classement de l’American Society of Civil Engineers, cet ouvrage d'art fait partie des sept merveilles du monde moderne.

sources :

http://frenchdistrict.com/californie-nord/articles/golden-gate-bridge-pont-monument/

04 décembre 2012

RPC NIVIDIC

Du nom d'un phare à l'ouest d'Ouessant. Remorqueur construit aux chantiers SOCARENAM, mis en service le 13 décembre 1996. Basé à Brest.











La décision de construire le phare de Nividic fut signée le 5 janvier 1910. Le service des Phares souhaitait à l'époque réutiliser l'équipe de construction du phare de la Jument, situé à moins de 3 km plus au sud, et dont la construction devait s'achever en 1911. Le coût initial était évalué à 160 000 francs-or, ce qui est peu comparé au coût (estimé) du phare de la Jument (850 000 francs de l'époque).



Les travaux seront placés sous la direction de MM. Pigeaud et Montigny, respectivement ingénieur en chef et ingénieur ordinaire de Brest. Le conducteur Heurté, de la subdivision d'Ouessant, dirigera le chantier.







Le 9 mars 1912, un avant-projet est dévoilé. Celui-ci comprend une conception générale du bâtiment, incluant la forme, les matériaux et les techniques de construction. À l'époque, les équipements de signalisation ne sont pas encore définis, les travaux étant encore à l'étude. En effet, il s'agit pour la première fois d'établir un système d'éclairage et de sonorisation au sein d'un phare complètement automatisé, dont les commandes sont déportées sur l'île d'Ouessant, dans les installations du Créac'h.

Phare de Créac'h


Les premiers travaux de maçonnerie commencent lors de l'été 1912, un an après la mise en service du phare voisin de la Jument.

Lisa tirée de Trois éclats blancs de Bruno Le Floc'h évoquant la construction d'un phare en mer d'Iroise


Le rocher sur lequel doit être construit le phare est situé dans une zone très peu accessible. Cette inaccessibilité du site, due à de violents courants et nombreux récifs en mer d'Iroise, rend la construction délicate, difficile et dangereuse. C'est pour cette raison que l'équipe de construction du phare de la Jument, disposant de l'expérience et d'un équipement moderne et adapté (le bateau de travaux Eugène Potron), a été choisie pour cette mission.



Ces conditions difficiles ne permettent que de bâtir une cinquantaine de mètres cubes de maçonnerie par an entre 1913 et 1916. La Première Guerre mondiale n'a pas d'impact sur l'avancement des travaux. En revanche, un défaut de construction du phare de la Jument oblige l'équipe de construction à ralentir son travail pour entreprendre des travaux de consolidation sur le phare voisin. Néanmoins en 1926, la tour de Nividic s'élève à 26 mètres au-dessus du niveau de la roche.


Musée au phare de Créac'h

La tour est terminée en 1929, à 33 mètres au-dessus du niveau de la roche. Une ceinture de béton renforçant la base du phare est tout de même construite suite aux craintes émises par l'ingénieur Cône. Le gros œuvre du phare est définitivement achevé en 1933.

Ouessant maquette dans le local  : vedette Ile d'Ouessant SNS 081 SNSM Fécamp


En parallèle, les équipements finaux sont définis le 19 mars 1928 par le ministère de tutelle. Les études introduisent à cette époque la constructions de trois, puis finalement deux pylônes en béton, une ligne électrique aérienne ainsi qu'un petit téléphérique. Ces installations seront réalisées entre cette date et 1936 malgré une opposition locale et nationale concernant la protection du littoral. Une solution intermédiaire de faire passer un câble sous-marin se révèle à l'époque trop coûteuse et trop peu pérenne.

Ouessant


Les installations d'éclairage et de sonorisation sont installées entre 1929 et 1936. Le feu de secours à gaz est fonctionnel à partir d'octobre 1931, et la campagne de tests démarre au début de l'été 1933

Le feu électrique est finalement allumé en 1936.


Photos JM Bergougniou

03 décembre 2012

Aviso Escorteur Francis GARNIER

Aviso Escorteur Francis GARNIER


En lisant Ouest-France ce matin un petit article a attiré mon attention. 
Si envelopmer peut leur venir en mer...

Lu dans Ouest-france ce matin


Le quatrième Francis Garnier fut un aviso-escorteur, ex-escorteur Erithrea de la Marine italienne. Construit aux Chantiers de Castellamate, l'Erithrea fut lancé le 19 septembre 1936. 



Dix ans plus tard, devenu bâtiment de la Marine nationale, il fut rebaptisé Francis Garnier.





Admis au service actif en 1937, l'Erithrea fut d'abord utilisé comme stationnaire en mer Rouge avant d'être envoyé en Chine et au Japon. En septembre 1943, il se rendit aux Anglais à Colombo. Mis à la disposition de la Marine française au titre des réparations, il fut armé le 1er mars 1949 sous le nom de Francis Garnier et entra en service actif le 12 janvier 1950.
Le 5 avril 1950, il quitta Toulon pour le Pacifique par Madagascar, la Réunion, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, puis se rendit jusqu'à San Francisco où il prit l'escorte d'un petit convoi de bâtiments destinés à l'Indochine.
Après une refonte effectuée à Toulon du 9 octobre 1951 au 5 septembre 1953, il fut envoyé en Indochine, où il participa à diverses opértions en particulier à l'évacuation du Tonkin. 



Le 28 août 1955, le Francis Garnier quittait Saïgon pour le Pacifique où son séjour, coupé par des carénages notamment à Uruga au Japon de mars 1956 à mars 1957 et à Diego Suarez de juin 1959 à juin 1960, durera jusqu'à ce que le 1er janvier 1966, il fut placé en réserve spéciale B à Papeete. 

Il avait parcouru 234400 nautiques sous le pavillon français. Il fut condamné le 5 octobre 1966. Les bâtiments et les avions de combat de la Force Alfa (créée à l'occasion de la première campagne d'expérimentations nucléaires dans le Pacifique) reçurent la mission de couler le Francis Garnier. Le vieil aviso-colonial succomba sous les bombes et les obus le 29 octobre 1966 à 16h15 et repose par 1300 mètres de fond.

(Déplacement : 2850 tonnes ; Dimensions : 96.9 x 14.68 x 5 m ; Propulsion : 2 moteurs diesel de 3900 ch chacun, 2 L.a. ; Armement : 3 canons de 120 mm, 4 canons de 40 mm AA + 4 canons de 20 mm AA, 1 grenadeur, 2 mortiers)

A960 GODETIA OTAN NATO Chasse aux mines Manche Mer di Nord Saint-Malo

A960 GODETIA

Le GODETIA est un navire de commandement et de soutien logistique de la Marine belge.




Plante annuelle de 40 cm de hauteur. Les fleurs, très élégantes, doubles et nombreuses, rappellent l'Azalée par leur forme. Coloris multiples : blanc, rose, saumon, rouge.






Le navire logistique A960 GODETIA a été lancé le 7 décembre 1965, au chantier naval Boel à Temse, et a été baptisé par Madame Moyersoen, le même jour.
Le A960 Godetia est le premier de deux navires logistiques et la ville de Oostende.en a accepté le parrainage.



Plateforme de commandement pour la flotte MCM, comprenant entre autres une salle de planification pour les opérations MCM, des moyens multimédia et de communications confidentielles ou non, ainsi qu plusiers réseaux intranet
Appui logistique comprenant entre autres, des ateliers divers de réparation, une salle d'opération, un cabinet dentaire, et une plateforme d'appontage pour hélicoptère léger (comme l'Alouette III), ainsi que son hangar
Est capable de fournir fuel, eau et vivres en grandes quantités pour la flotte MCM




Rayon d'action
6.000 miles à 15 noeuds
Général
Déplacement: 2.500 tonnes
Tirant d'eau: 3,50 m
Longueur: 91,30 m
Largeur: 14 m




Equipage
8 officiers
29 sous-officiers
55 matelots et +/- 40 élèves

L'équipage est divisé en 3 départements:

opérations (communications, cic, artillerie et pont)
technique (mécanique, électricité et électronique)
logistique (administration, approvisionnement et service médical)



Vitesse maximum
20 noeuds

Puissance
4 diesel rapides de 1350cv



Armement
4 x mitrailleuses de .50 mm.



journal de bord du GODETIA

http://www.mil.be/navycomp/units/index.asp?LAN=fr&FILE=unittext&ID=686&PAGE=72&MENU=192




La 'Standing NATO Mine Countermeasures Group 1' est une escadre maritime permanente et multinationale de l'OTAN. En général, elle est composée de sept navires de guerre contre les mines et d'un navire de commandement et de soutien logistique. Annuellement, cette force exécute un programme opérationnel intense et varié dans les eaux Européennes, du nord de la Norvège jusqu'à la Méditerranée et de la Mer d'Irlande jusqu'à la Mer Baltique. Depuis 1998 la SNMCMG1 a également été déployée dans les eaux côtières des Etats-Unis, du Canada et de l'Islande.







Depuis sa fondation, il y a 34 ans, l'escadre a démontré son habilité à jouer un rôle principal comme 'Mine Countermeasures Immediate Reaction Force' de l'OTAN. Cette force multinationale de chasseurs de mines et de dragueurs de mines est connue comme la mieux entraînée et est constituée des meilleures unités de guerre contre les mines du monde. A cause de leur spécialisation, les navires ainsi que leurs équipages (au total une trentaine d'officiers et environ 200 membres d'équipage) sont parés à exécuter leurs missions à chaque instant.










Depuis son inauguration, l’escadre a participé chaque année à environ dix exercices nationaux et OTAN. Cela dépasse trois fois la moyenne d’une escadre nationale. A l’origine, seuls, la Belgique, les Pays Bas, le Royaume Uni et l’Allemagne étaient représentés de façon permanente, tandis que le Danemark et la Norvège ne livraient des navires que pour une courte période. Aujourd’hui eux-aussi participent sur une base permanente. La MCMFN dépend du Commandement Opérationnel SACEUR (Supreme Allied Commander Europe), situé au Quartier Général OTAN de Mons en Belgique.
























le pavillon de l'OTAN









La plage avant










La passerelle



Lampe Scott









ORJH



Le hangar hélicoptère

photos JM Bergougniou

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...