15 août 2009

GEAOM Salvador de Bahia Brésil Jeanne d'Arc Georges Leygues 2005 /2006

Salvador est une ville du Brésil capitale de l'État de Bahia.


Elle est située sur une péninsule au bord de l'océan Atlantique au nord-est du pays. Elle comptait 2 714 119 habitants en 2006 (plus de 3 200 000 pour l'agglomération la même année).

Première capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes.





C'est le port principal de la région Recôncavo Baiano. Il y a environ deux heures d'avion entre Salvador et São Paulo.

Elle a été, dès 1558, le premier marché d’esclaves du Nouveau Monde à destination des plantations de cannes à sucre.


La ville a pu préserver de nombreux exemples exceptionnels d’architecture Renaissance. Les maisons polychromes aux couleurs vives, souvent ornées de décorations en stuc de grande qualité, sont une des caractéristiques de la vieille ville.



















Salvador de Bahia fut et est toujours capitale du Brésil mais seul le domaine concerné a changé. Au XVI siècle cette ville de la côte est du pays était le siège de l'administration royale avant le transfert des pouvoirs à Rio de Janeiro en 1763. Aujourd'hui c'est la capitale musicale et artistique du pays, c'est de moins ce qu'affirment nombre de Brésiliens et ce que confirment la grande majorité des touristes de passage dans cette ville. Ou à plus proprement parler de passage dans le quartier de Pelourinho qui est le quartier historique de la ville.



"Bahia de os Santos" (la Baie de tous les Saints) a été découverte en 1502 par Amerigo Vespucci et la ville principale de l'époque, créée en hauteur sur une crête parallèle au bord de mer, a su résister à toutes les agressions pour parvenir jusqu'à nous.


La ville basse et le port ont pour leur part été altérés au fur et à mesure des siècles et aujourd'hui cette zone de Salvador de Bahia ressemble à une grande ville moderne brésilienne, la dernière évolution principale datant de la fin des années 60 quand la ville a vu sa population doubler en dix ans, passant de 650 000 à 1 200 000 habitants suite au développement industriel de la région.


Alors si aujourd'hui la ville basse présente un moindre intérêt pour le touriste (doublé d'une sécurité toute relative qui est toujours l'apanage des cités brésiliennes et des quartiers moins favorisés et surveillés), le quartier de Pelourinho et ses abords proches concentrent toutes les caractéristiques d'une vieille ville historique ce qui valut à cette zone d'être classée par l'Unesco sur la liste du patrimoine mondial en 1985.

Sa dénomination exacte est São Salvador da Bahia de Todos os Santos, « Saint Sauveur de la Baie de Tous les Saints ». Elle est située au bord de la baie du même nom.



Et si l'heure tourne et que l'après midi cède sa place à la soirée et à la nuit, le visiteur verra un autre visage du Pelourinho. Tout le quartier raisonne alors de la musique "bahia". 


Si de jour on apprécie l'architecture colonialiste construite grâce aux fortunes souvent bâties sur le triste commerce des esclaves, le soir le visiteur prend réellement la mesure de la valeur de l'énorme métissage issu de la convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes.


























Les pratiquants de capoeira (un art martial brésilien effectué en musique et qui ressemble beaucoup à une danse), les orchestres de percussions répétant pour le carnaval (point d'orgue absolu de l'année et se déroulant en février) et les concerts de musique samba investissent les rues du quartier et une foule constituée de touristes mais surtout d'habitants de toute la ville converge ici pour vibrer au tempo de la nuit brésilienne.














Bahia la Noire, le plus beau fleuron du Brésil colonial, grandit, se transforme, se modernise. Sans pour autant perdre son âme : le charme et les rythmes qui l'ont rendue célèbre




photos Marine Nationale MP Briantais SM Valverde

13 août 2009

GEAOM Jeanne d'Arc à Buenos Aires





Sur un air de Tango







Buenos Aires est la capitale fédérale de l'Argentine, dont elle est la plus grande ville et le port le plus important.








La ville compte 3 050 728 d'habitants mais avec les 14 millions de personnes dans les banlieues, c'est l'une des agglomérations les plus peuplées d'Amérique du Sud et du monde.


Elle est parfois dénommée capitale fédérale afin d'éviter toute ambiguïté avec la province de Buenos Aires. Elle se situe sur la rive ouest du fleuve Rio de la Plata qui sépare l'Argentine de l'Uruguay, au niveau de l'embouchure avec l'océan Atlantique, en face de la ville de Colonia del Sacramento en Uruguay.


Sa position exacte est 34°40′S 58°24′W. La plupart des rues de la ville se croisent à angle droit, à la manière new-yorkaise.








De nombreux immeubles modernes remplacent les vieilles maisons à un étage de la période coloniale. Ses habitants sont des « porteños », habitants du port (gentilé). La plupart sont d'origine espagnole et italienne. Le catholicisme est la religion dominante







Les limites de la ville de Buenos Aires sont définies par le Río de la Plata, le Río Matanza et l'avenue General Paz qui sépare la ville de la province de Buenos Aires.


La quasi totalité de la ville s'est construite sur la pampa, exceptions faites de quelques zones telles que la réserve écologique de Buenos Aires, le complexe sportif du Club Atletico Boca Juniors ou encore de Puerto Madero, qui se sont développées sur des espaces artificiellement aménagés des côtes du Río de la Plata. La région était initialement parcourue par divers ruisseaux et lagunes, lesquels furent comblés, asséchés ou canalisés. Ce fut notamment le cas en 1908, suite à des dégâts causés aux infrastructures de la ville par la montée des eaux. Les canaux étaient alors à ciel ouvert, traversés par divers ponts pour garantir la circulation. En 1919 il fut décidé d'enterrer les canaux, et les travaux commencèrent en 1927 pour s'achever entre 1938 pour certains canaux, jusqu'en 1954 pour le Maldonado. Parmi les principaux canaux figurent los Terceros (du sud, du centre et du nord), Maldonado, Vega, Medrano, Cildañez et White.










C'est très probablement à Buenos Aires ou à Montevideo qu'est né le tango, à la fin du XIXe siècle.



Le tango est aujourd'hui toujours très pratiqué dans la ville, où de nombreux établissements, cafés ou restaurants proposent tous les jours des spectacles de danses.




Les rues mêmes du quartier San Telmo vivent au rythme de la musique et accueillent fréquemment des danseurs, amateurs ou professionnels.



L'avenue Corrientes, l'une des plus célèbres de la ville et qui a accueilli de grands spécialistes comme Carlos Gardel, rend hommage au tango grâce à 40 plaques commémoratives disposées en son long.





photos : Marine Nationale MP Briantais SM Valverde

La Jeanne dans les canaux de Patagonie













La Jeanne dans les canaux de Patagonie

Ciel gris et bas, crachin, temps bien éloigné de ce qu'on imagine être un 15 août d'ou une certaine nostalgie et une envie d'écouter Georges Brassens et quoi de plus normal que d'écouter "La Jeanne"




dans les canaux patagons






Merci à Claude Bélec de ces 2 plis



La Patagonie (en espagnol et en anglais : Patagonia) désigne une région géographique située dans la partie la plus méridionale de l'Amérique du Sud. Appelée également Le Grand Sud, la Patagonie s'étend principalement sur l'Argentine avec 1 140 532 km2, et sur tout le long de la côte Pacifique du Chili avec 256 093 km2.


Ces deux pays, séparés par la cordillère des Andes, la seconde chaîne de montagnes la plus haute au monde après l'Himalaya, abritent des paysages contrastés de montagnes, de glaciers, de pampa, de forêts subpolaires, de littoraux, d'îles et d'archipels. Habitées depuis plus de 10 000 ans par les Amérindiens tels les Mapuches, les Tehuelches ou les Selknams, ces terres furent décrites pour la première fois par l'italien Antonio Pigafetta dans son livre de bord lors du premier tour du monde du navigateur portugais Fernand de Magellan en 1519.



Après une colonisation lente et difficile, la plupart des Amérindiens disparurent remplacées par une population d'origines mixtes principalement sudaméricano-européennes. Avec une densité de 3,8 habitants au km2 (3 habitants au km2 en Sibérie, 0,46 habitant en Alaska), c'est une des régions au monde les moins peuplées.



Les terres de Patagonie sont convoitées et exploitées pour l'élevage de bétail en d'immenses fermes appelées estancias (haciendas) ou pour ses ressources naturelles importantes. Suite à l'augmentation de problématiques liées à l'environnement et au climat de la planète, la Patagonie qui appartient au Cône Sud, présente des intérêts écologiques et géonomiques importants qui suscitent des convoitises économiques. Son avenir en dépendra.


Hommage à Tonton Georges et à la Jeanne

Chez Jeanne, la Jeanne,Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu,On pourrait l'appeler l'auberge de Bon DieuS'il n'en existait déjà une,La dernière où l'on peut entrerSans frapper, sans montrer patte blanche...


Chez Jeanne, la Jeanne,On est n'importe qui, on vient n'importe quand,Et, comme par miracle, par enchantement,On fait partie de la famille,Dans son coeur, en se poussant un peu,Reste encore une petite place...



La Jeanne, la Jeanne,Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie,Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie,Par la façon qu'elle le donne,Son pain ressemble à du gâteauEt son eau à du vin comme deux gouttes d'eau...




La Jeanne, la Jeanne,On la paie quand on peut des prix mirobolants:Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs,Un semblant d'accord de guitare,L'adresse d'un chat échaudéOu d'un chien tout crotté comme pourboire...




La Jeanne, la Jeanne,Dans ses roses et ses choux n'a pas trouvé d'enfant,Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents,Et qu'on accroche à son corsage,Et qu'on arrose avec son lait...D'autres qu'elle en seraient toutes chagrines...



Mais Jeanne, la Jeanne,Ne s'en souci pas plus que de colin-tampon,Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon!Quand elle est mère universelle,Quand tous les enfants de la terre,De la mer et du ciel sont à elle...


photos : Marine Nationale MP Briantais SM Valverde


11 août 2009

bande déssinée et aéronautique navale

DECOUVERTE MISSIONS ‘’KIMONO’’




La série Missions "Kimono" raconte les aventures de pilotes de la 11e Flottille de chasse embarquée, basés à terre ou sur les porte-avions Clemenceau (pour les premiers épisodes) et Charles De Gaulle (à partir de l’album N°5).



Aux commandes d'avions bombardiers et intercepteurs Super Étendard de l’Aéronautique navale française, les officiers Jacques-Yves Fleuret et Xavier Mittelberger, dit "Mittel", mènent des missions de service public aux quatre coins de la planète. "Kimono" est l’authentique indicatif radio de la 11 F, qui sonne comme un cri de ralliement.





Les deux auteurs ont séjourné sur le "Charles de Gaulle", du 4 au 6 novembre 2002, pour se documenter en vue de ce nouveau cycle. Les voici sur le pont devant un Super Etendard (JYB à gauche, Francis Nicole portant lunettes fumées). Au centre : Francis Bergèse, dessinateur de la série Buck Danny, lui aussi en reportage pour un prochain scénario, et son épouse Lise. Photo JYB



Très documentée, écrite en collaboration avec des pilotes, des mécaniciens, des contrôleurs aériens, des spécialistes de l’aviation et de la politique internationale, la série Missions ‘’Kimono’’ combine Grande Aventure et réalisme, collant au plus près de l’actualité.




"Black Cat" a reçu en octobre 2005 la mention BD du prix de l'Académie de marine. C'est la première fois qu'une bande dessinée est récompensée par cette vénérable institution dépendant du ministère de la Défense.




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JYB-Aventures,
176 Bis, avenue de Verdun
92130 Issy-les-Moulineaux.

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PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...