Journée du Patrimoine à Saint-Mandrier
La chapelle Saint-Louis
La chapelle du CIN Nord de Saint-Mandrier se situe à flanc de colline, côté nord, dans un écrin de verdure qui fut longtemps le jardin botanique de l’hôpital militaire Saint-Louis, elle fut construite entre 1825 et 1829 par les bagnards de Toulon, selon les plans de l’ingénieurs maritime Honoré Bernard (1789-1866) après un premier projet de Raucourt de Charleville (1818) qui dut être abandonné en cours de chantier pour défauts de conception et mauvaise appréciation des dépenses,
la réalisation définitive fut menée à bien par la réquisition de 600 bagnards. Les forçats taillaient eux-mêmes les pierres et fabriquaient la chaux grasse. Ils étaient logés sur le chantier durant tous les travaux.
Les architectes s’accordent à reconnaître dans cette chapelle une pièce maîtresse de l’art religieux en Provence au XIXème siècle. L’édifice est une rotonde posée sur un soubassement de 1,30 mètre de haut, recouvrant une citerne souterraine destinée autrefois à alimenter l’hôpital en eau potable. Ce soubassement porte 24 colonnes à chapiteaux ioniques et ménage un large passage qui sert de péristyle. La hauteur totale de la chapelle est de 17 mètres sous voûte. On y accède par trois perrons situés au nord, à l’est et à l’ouest. L’édifice, ce qui est peu fréquent, est orienté au sud. On remarquera les portes latérales à double vantaux, chefs-d’œuvre de l’ébénisterie classique.
L’édifice est en calcaire blanc, pierre dure de Saint-Rémy-de-Provence, taillée en grand appareil bosselé sur la face extérieure. La voûte est faite d’un calcaire jaune plus tendre à sculpter et plus léger.
A l’intérieur, on est frappé par l’équilibre des proportions. La voute en demi-sphère est ornée de caissons autrefois à rosaces et percés d’un oculus circulaire central qui sert d’unique source de lumière, elle repose sur un tambour ajouré par une série de huit ouvertures en plein cintre avec balustrade et donnant sur une galerie intérieure qui permet de faire le tour complet de la chapelle en surplombant l’ensemble. Le sol est dallé de belles plaques de marbre de diverses couleurs avec un motif central en forme d’étoile octogonale et croix tréflée. Les bénitiers sont deux gros coquillages ramenés lors d’une expédition dans l’Océan Pacifique et placés de chaque côté de la porte d’entrée nord en 1840.
Statue de Notre Dame de la Paix
La statue de ND de la Paix est due au ciseau de François Chardigny, elle fut exécutée en 1788 pour être placée sur un autel latéral de l’église Saint-Louis de Toulon.
Vendue comme bien national à la Révolution, elle fut rachetée par un particulier qui en fit don plus tard à l’hôpital militaire de Saint-Mandrier pour y être placée dans la chapelle. Elle se trouve actuellement dans une niche située sous l’escalier à l’extérieur de la chapelle.
C’est une statue de style gréco-romain montrant la Vierge Marie vêtue de la robe antique, de la tunique et du manteau. Celui-ci retombe sur le bras droit, à la manière romaine.
La statue est en pierre de Calissane et de dimensions imposantes avec ses 1,95 mètres de haut. Debout, la Vierge écrase la tête du serpent sous son pied gauche. L’attitude est grandiloquente et sent l’académie de cette fin du XVIIIème siècle ; tête levée vers le ciel, main droite posée sur la poitrine, main gauche ouverte et tendue en avant dans un geste théâtral, typique de la statuaire de cette période néo-classique.
A l’intérieur, on est frappé par l’équilibre des proportions. La voute en demi-sphère est ornée de caissons autrefois à rosaces et percés d’un oculus circulaire central qui sert d’unique source de lumière, elle repose sur un tambour ajouré par une série de huit ouvertures en plein cintre avec balustrade et donnant sur une galerie intérieure qui permet de faire le tour complet de la chapelle en surplombant l’ensemble. Le sol est dallé de belles plaques de marbre de diverses couleurs avec un motif central en forme d’étoile octogonale et croix tréflée. Les bénitiers sont deux gros coquillages ramenés lors d’une expédition dans l’Océan Pacifique et placés de chaque côté de la porte d’entrée nord en 1840.
L’autel de marbre gris, est surmonté d’un tableau de 1857 signé Clinchamp représentant le baptême de Saint-Mandrier par Saint-Cyprien de Toulon. L’architrave qui court sous la coupole et sur lequel s’appuient des colonnes à chapiteaux corinthiens, est richement orné de frises et de modillons sculptés.
La chapelle, actuellement fermée, attend les crédits nécessaires qui permettront de rendre sa coupole étanche et d’autoriser ainsi sa réouverture.
La chapelle, actuellement fermée, attend les crédits nécessaires qui permettront de rendre sa coupole étanche et d’autoriser ainsi sa réouverture.
Statue de Notre Dame de la Paix
La statue de ND de la Paix est due au ciseau de François Chardigny, elle fut exécutée en 1788 pour être placée sur un autel latéral de l’église Saint-Louis de Toulon.
Vendue comme bien national à la Révolution, elle fut rachetée par un particulier qui en fit don plus tard à l’hôpital militaire de Saint-Mandrier pour y être placée dans la chapelle. Elle se trouve actuellement dans une niche située sous l’escalier à l’extérieur de la chapelle.
C’est une statue de style gréco-romain montrant la Vierge Marie vêtue de la robe antique, de la tunique et du manteau. Celui-ci retombe sur le bras droit, à la manière romaine.
La statue est en pierre de Calissane et de dimensions imposantes avec ses 1,95 mètres de haut. Debout, la Vierge écrase la tête du serpent sous son pied gauche. L’attitude est grandiloquente et sent l’académie de cette fin du XVIIIème siècle ; tête levée vers le ciel, main droite posée sur la poitrine, main gauche ouverte et tendue en avant dans un geste théâtral, typique de la statuaire de cette période néo-classique.