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06 juin 2021

D-Day 6 juin 1944 Batterie de Longues FNFL Montcalm Georges Leygues

D-Day 6 juin 1944 batterie Longues sur Mer FNFL Georges Leygues Montcalm


Batterie de Longues sur Mer - photo JM Bergougniou


Le mur de l'Atlantique, censé repousser l'assaut, ne résiste que quelques heures, à l'exception du secteur d'Omaha Beach. Outre des défenses sur les plages ou juste aux abords destinées à empêcher le débarquement de troupes, les défenses allemandes comprenaient également plusieurs batteries de tir de longue portée, disposées le long du littoral, plus ou moins en arrière de celui-ci, et chargées d'empêcher l'approche des navires et des barges alliés mais pouvant également tirer sur les plages. La Marine-Küsten-Batterie (MKB) de Longues-sur-Mer était l'une des douze batteries de ce type susceptibles d'atteindre, le jour J, les plages de débarquement ou les navires alliés au large

Batterie de Longues sur Mer - photo JM Bergougniou


Le MKB de Longues-sur-Mer (code WN 48) se tient au sommet d'une légère crête, à 450 mètres environ du rivage, à mi-chemin entre Port-en-Bessin à l'ouest et Arromanches à l'est et à huit kilomètres au nord de Bayeux.

Construite à partir de septembre 1943 pour la Kriegsmarine, elle est typique des batteries de défense côtière allemande, elle comprend 4 type Regelbau M2727 avec mur et plafond en béton armé de deux mètres d'épaisseur, installées 300 mètres en arrière du haut de la petite la falaise littorale. Chacune abrite une pièce de marine de 150 TK C/367(Torpedobootkanone - canon pour destroyers, construit par Škoda à Pilsen) sur affût à pivot central (Mittelpivotlafette - MPL) TL C/36 (Torpedolafette - affût pour destroyer, sorte de tourelle ouverte sur l'arrière). Ces canons de marine avaient une portée qui avoisinait les 20 000 mètres. À l'arrière de chacune des quatre salles de tir se trouvaient deux chambres à munitions, l'une contenant la poudre pour le tir, l'autre les obus.

Batterie de Longues sur Mer - photo JM Bergougniou

La batterie de Longues-sur-Mer se situa pratiquement à la limite des secteurs de débarquement américain, à l'ouest, et anglo-canadien, à l'est. La portée des 4 canons permettait à la batterie de prendre sous ses feux Omaha Beach et Gold Beach ainsi que les bâtiments au large.


Batterie de Longues sur Mer -
photo JM Bergougniou

Au matin du , à 5 h 30, le croiseur britannique HMS Ajax ouvre le feu sur la batterie sans causer de dégâts majeurs Vers 6h , la batterie ouvre le feu sur le HMS Bulolo, navire de commandement allié pour le secteur de Gold Beach, l'obligeant à changer de position. Le HMS Ajax et le HMS Argonaut se rapprochent alors et reprennent leurs tirs contre la batterie allemande. Le feu cesse à 8h45, 2 canons ont été mis hors service par tir direct dans l'embrasure de la casemate. Les deux navires ont tiré plus de 179 fois sur la batterie.

Batterie de Longues sur Mer -
photo JM Bergougniou
Les soldats allemands mettent à profit ce répit de la matinée pour remettre en fonctionnement et réparer ce qui peut l'être et ouvrent le feu en direction d'Omaha Beach. Ces tirs attirent l'attention du croiseur français Georges Leygues, alors en soutien au difficile débarquement américain sur cette plage qui met hors d'état de tir la batterie qui aura tiré 115 fois dans cette journée. Les servants allemands utiliseront également dans la journée le canon de 122  soviétique, pourtant peu protégé, pour tirer sur les plages de Gold et d'Omaha.


Batterie de Longues sur Mer -
photo JM Bergougniou
Vers 18h00 Le Georges-Leygues ouvre le feu sur la batterie pour répondre aux tirs sur le navire américain Arkansas

Batterie de Longues sur Mer - photo JM Bergougniou

elle est prise en fin de matinée le lendemain  par la compagnie C du 2e régiment du Devonshire sans difficultés face à des Allemands dont la volonté de continuer à se battre avait probablement été largement entamée par les bombardements, la mise hors de combat des canons et l'isolement du reste de l'armée allemande. Les 120 hommes qui restent de la garnison de 180 soldats se rendent.

6 juin 1944 - D Day La pointe du Hoc

6 juin 1944 - D Day La pointe du Hoc

Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou
Les 225 Rangers du lieutenant-colonel Rudder 


escaladent les falaises de 30 m pour s'emparer de la batterie qui menace Utah et Omaha. En 15 minutes, la batterie est sous contrôle mais.... les canons ont été retirés et camouflés au sud de la route... Les 90 Rangers encore valides seront rejoints le 8 juin par les GI's débarqués à Omaha.

La batterie à mi-distance d'Omaha et Utah Beach doit être prise pour protéger les plages. Elle est armée par du matériel de 155 mm français datant de la première guerre mondiale .


Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou

Le poste est occupé par la  2e batterie du Heeres-Küsten-Artillerie-Abteilung 1260.  


La batterie est protégée par les fantassins du 3e bataillon du Grenadier-Regiment 726 qui couvre la zone allant de Grandcamp-les-Bains et Vierville-sur-Mer.

En 1944, une quinzaine d'artilleurs du Werfer-Regiment 84 installent des mitrailleuses pour compléter les effectifs

Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou

Dans le film le jour le plus long
 Darryl Zanuck va immortalisé la prise de la batterie. Les scènes seront tournées en août 1961 avec Paul Anka et Robert Wagner. 


Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou
Fondée un an plus tôt aux États-Unis, cette jeune unité de rangers va vivre son baptême du feu en Normandie. Pour cette mission spéciale, une centaine d’engagés volontaires gagnent le camp Forrest. Pendant six mois, ils sont formés à la stratégie militaire. Parmi eux, le lieutenant George Kerchner raconte : « On nous disait que rien n’était impossible. Notre entraînement était d’une rare intensité. Mais au fond, on savait pourquoi on se préparait à cela ». 


Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou
Sous le commandement du lieutenant-colonel James E. Rudder, les exercices de reconnaissance et les manœuvres d’appontage aux grappins s’intensifient sur l’île de Wight en Grande-Bretagne, afin de préparer le débarquement. Pour conquérir la pointe du Hoc, les Alliés mettent en place deux compagnies d’une centaine de soldats chacune afin de garantir la réussite totale de la mission. Après plusieurs semaines d’une attente interminable, les hommes du colonel Rudder embarquent dans la nuit du 5 au 6 juin pour un débarquement militaire sans précédent3. Les rangers sont considérés comme l’équivalent des commandos britanniques.

Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée doivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.

Pour ce faire, le 15 avril 1944, une puissante formation de bombardiers alliés venant de la terre avait survolé la pointe du Hoc en trois vagues successives. Les premières bombes touchèrent l'importante ferme Guelinel qui n'était plus occupée que par les Allemands, la famille Guelinel ayant dû évacuer les lieux auparavant. Tous les bâtiments furent détruits, y compris les baraquements de la cantine construite en annexe ainsi que les étables et la plupart des chevaux chargés de tracter les batteries de canons.

Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou

À h 30, dix LCA  ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.

Les compagnies E et F doivent débarquer à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarquera à l’ouest.

Une fois la zone maîtrisée, ils doivent tirer une fusée éclairante signifiant la réussite de leur mission afin de recevoir des renforts (les 225 rangers du 5e bataillon), en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach . Si à h aucune fusée n’est tirée, leur mission étant considérée comme ayant échoué, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.


Pointe du Hoc - photo JM Bergougniou
 Le bataillon de rangers débarquera à 7 h 10 à l'endroit prévu. Aucune fusée éclairante n'ayant été tirée à 7 h, les renforts prévus furent déployés sur Omaha Beach . Le retard pris par les rangers leur enleva l'effet de surprise, mais l'attaque se déroula relativement bien grâce, notamment, au soutien de l'artillerie des destroyers alliés.


Une fois la falaise escaladée, les rangers prirent les bunkers allemands et découvrirent que les 6 pièces d'artillerie initiales, des canons français de 155 mm GPF modèle 1917, avaient été déplacées et remplacées par des pylônes en bois.

À 8 h, la route côtière était sous le contrôle des rangers. Vers 9 h, deux rangers partis en reconnaissance à l'intérieur des terres découvrirent les pièces d’artillerie, sans aucune défense, et les détruisirent à l'aide de leurs grenades incendiaires.

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