Affichage des articles dont le libellé est RHM Centaure Tenace remorqueur haute mer. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est RHM Centaure Tenace remorqueur haute mer. Afficher tous les articles

03 février 2018

RHM Centaure et Tenace

RHM Centaure et RHM Tenace 

Conçus à l’origine pour la sauvegarde des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) et de tous types de bâtiment de combat, le Malabar et le Tenace ont rapidement vu leurs missions se diversifier.





Les bâtiments assurent aujourd’hui des missions essentiellement liées au service public : remorquage (bâtiments de combat et auxiliaires), sécurité et sauvetage de vies humaines au large, lutte anti-pollution, contrôle de la zone économique (police des pêches), surveillance du trafic commercial, instruction et entraînement du personnel de la marine et d’autres administrations.




Le RHM Centaure

Mis à flot le 8 janvier 1974, le remorqueur de haute mer Centaure a été admis au service actif le 15 novembre de la même année.A la différence de ses sistership Malabar et Tenace qui sont nés aux chantiers Oelkers de Hambourg, le Centaure a été construit aux A.C. de la Rochelle à La Pallice.

C'est le deuxième d'une série de 3 remorqueurs. Avec 60 tonnes de traction au point fixe, ces bâtiments sont les plus puissants remorqueurs de la Marine. Ils ont été imaginés, à l'origine, pour remorquer les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE type Le Redoutable ou Le Triomphant), en cas d'avarie majeure de propulsion. Les SNLE étant susceptibles de naviguer en mers froides, l'étrave de ces remorqueurs a été conçue pour casser jusqu'à deux mètres de glace.

Désarmé le 15 janvier 1999, au terme de 24 années de bons et loyaux services, il a été vendu à la Turquie le 16 mars 1999 qui l'a rebaptisé Degirmendere.




Le RHM Tenace

Construit par les chantiers de Oelkers à Hambourg, le remorqueur de haute mer (RHM) Tenace a été lancé en décembre 1971, et est entré en service le 15 novembre 1972.
Basé à Brest, c'est le premier d'une série de trois remorqueurs. Avec 60 tonnes de traction au point fixe, ces bâtiments sont les plus puissants remorqueurs de la Marine.


En 1975, le Tenace a effectué le remorquage depuis El Ferrol jusqu'à Papeete d'un dock flottant de 135 m de long pour la DCN (Direction des Constructions Navales). Cette opération baptisé Ulysse a également mis en oeuvre les remorqueurs Rhinocéros et Hippopotame.

Le 15 septembre 2003, le Tenace a quitté Brest pour effectuer une mission de plus de trois mois aux Antilles. Il a remorqué de Brest en Martinique, le remorqueur Maito, un remorqueur côtier de 300 tonnes destiné à remplacer, à la base navale de Fort-de-France, le Chataignier, atteint par la limite d'âge.






Le Tenace quitte Brest le 23 février 2009 pour Fort-de-France en compagnie du patrouilleur La Gracieuse, qui est prévu de remplacer La Fougueuse aux Antilles. Durant son séjour dans les eaux des Antilles et de Guyane, le Tenace, qui pour l‘occasion avait embarqué six marins supplémentaires dont un infirmier, a effectué les missions qui sont habituellement dévolues au Ventôse, à savoir le contrôle des pêcheurs vénézuéliens dans la ZEE (Zone économique exclusive) de Guyane et la lutte contre les trafics illicites (drogue ou immigrants clandestins). Le patrouilleur est rentré le 15 mai 2009, à Brest, après avoir escorté La Fougueuse sur le trajet retour. (d'après un article du Télégramme 17/05/09).




Pour la deuxième fois, le remorqueur de la Marine nationale, le RHM Tenace, a rejoint l’Arctique pour faire le point, entre autres, sur la fonte des glaces et les opportunités de nouvelles routes maritimes. Parti au cours de l’été, il est rentré à Brest mi-octobre, après deux mois et demi de navigation dans les régions polaires et 8 100 milles parcourus.





Cette mission Grand nord 2014, la deuxième du genre, a permis d’atteindre plusieurs objectifs : la reconnaissance des glaces et celle de nouvelles routes potentielles dans la zone du passage du Nord-Est ; la connaissance du contexte stratégique et économique (marine marchande, pêche, tourisme, recherche pétrolière…) ; l’évaluation des capacités techniques du bâtiment au niveau des moyens de navigation et de communication ; et une campagne scientifique.

Pour cette dernière mission, baptisée Artex (Arctic Ocean Tenace Expedition), le Tenace avait embarqué une jeune chercheuse afin de faire un état des lieux du plancton.

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20 Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop...