11 octobre 2016

Aviation de Patrouille Maritime aéro aéronavale aéronautique Dugny Le Bourget PATMAR

Aviation de Patrouille Maritime Dugny Le Bourget



L'avion de patrouille maritime est un véritable « croiseur du ciel ». Il est destiné à explorer les étendues maritimes pour rechercher, surveiller bâtiments de surface et sous-marins, guider d'autres unités de combat vers un objectif et éventuellement le détruire, lui-même.



Une de ses caractéristiques principales est son autonomie : il est capable de rester en vol jusqu'à quinze heures. Il rejoint généralement sa zone de patrouille à grande vitesse et à haute altitude. En patrouille, il peut voler à quelques mètres au-dessus de l'eau à faible vitesse.







1973
Création de l'état-major ALPATMAR (aviation de patrouille maritime), dissoute en 1998
Située aux portes de Paris, en face de l'ancien aéroport civil international du Bourget, cette base, desservie par une 03/21, fut créée le 1er janvier 1955, en remplacement d'Orly. Elle suppléera aussi à la disparition des Mureaux à l'aube de 1959. L'escadrille 31 S et ses Languedoc, transférée sur place dès le 1er décembre 1954, était installée dans des conditions particulièrement sommaires, la B.A.N. naissante étant encore administrativement dépendante des Mureaux. Durant cette première année, la 31 S se verra rattacher, dès le 1er avril, la section de transport dotée de trois Avro York. Quant à eux, les Languedoc ne finiront pas 1955, remplacés par des SO 30 P.

Les avions de Patrouille Maritime de demain 

Airbus Military, filiale d'EADS, a développé une gamme d'avions de surveillance et de patrouille maritime sur la base des appareils de transport de la famille Casa. A l'été 2010, les autorités espagnoles ont délivré la certification du C295 Maritime Patrol Aircraft dans sa version de lutte anti-sous-marine. Au printemps précédent, l'avion, fabriqué par l'usine de Séville, avait procédé avec succès au largage mer d'une torpille. Capable d'emporter deux munitions de ce type sous les ailes, le C295 MPA est doté du Fully Integrated Tactical System. Développé par Airbus, le FITS est chargé de traiter les données recueillies par les moyens de détection et d'écoute (dont bouées acoustiques) et de mettre en oeuvre les armes. On notera que le FITS peut être, selon la volonté des clients, remplacé par un autre système de mission, comme l'AMASOS de Thales.






Un biréacteur conçu à partir de l'A319

De plus, pour compléter sa gamme de produits, Airbus propose une solution neuve sur le segment des avions de patrouille maritime à long rayon d'action. Ainsi, le groupe a développé l'A319 MPA à partir de son biréacteur civil monocouloir A319. Capable de voler à basse altitude et présentant une vitesse de transit élevé, cet avion est clairement conçu pour le marché de remplacement de l'actuelle flotte de P-3 Orion et d'Atlantique 2.

TàD 75200 PARIS NAVAL 9-4-1986

L'A319 MPA (© : AIRBUS MILITARY)

L'A319 MPA serait doté du FITS et de différents senseurs, dont un radar, un système électro-optique, un dispositif de contre-mesures et des moyens de détection sous-marine, comme un système de détection d'anomalie magnétique (MAD). Son système serait à même de gérer différentes liaisons de données (L11, L22, L16, TCDL). Côté armement, l'appareil a été conçu pour mettre en oeuvre, sous voilure, des torpilles et missiles antinavire. La cabine, très vaste, permettrait d'abriter six consoles pour les opérateurs (avec de l'espace pour des unités additionnelles), un espace de restauration, un espace de couchage avec lits superposés, ainsi qu'un poste d'observation sur l'arrière.





Les senseurs généralement installés sur les appareils modernes comportent :

  • Un système de veille optique et infra-rouge.
  • Un radar de veille surface, capable de détecter les périscopes de sous-marin.
  • Un radar secondaire appelé Identification friend or foe
  • Un système d'identification automatique appelé communément AIS (Automatic Identification System)
  • Des lanceurs de bouées acoustiques, passives le plus souvent, parfois actives (il s'agit donc dans ce cas d'un véritable sonar) et l'équipement associé d'analyse des bruits sous-marins3pour détecter les sous-marins en plongée4.
  • Un détecteur d'anomalie magnétique (MAD), qui permet de confirmer la présence d'une masse métallique (un sous marin, ou une épave), en passant à sa verticale.
  • Des appareils de guerre électronique pour la détection et la goniométrie des émissions radio et radar, ainsi que des capacités de brouillage, pour l'autodéfense.
  • Des équipements de radiotélécommunications permettant d'en faire un véritable poste de commandement volant. En particulier les liaisons de données tactiques sont devenues indispensables au travail en réseau (NCW), en 2010 la liaison 11 restait la liaison de données la plus utilisée. Elle doit être remplacée par les liaisons de données tactiques de la série-J, dont le vocabulaire est plus complet et mieux adapté aux besoins actuels :
  • principalement la liaison 22, en raison de sa capacité Haute Fréquence et
  • la liaison 16, en raison de sa capacité unique d'identification, de sa résistance au brouillage et de sa fonction "CONTROL" qui offre des capacité d'actions coordonnées avec les hélicoptères de Lutte anti-sous-marine.



Les armes couramment embarquées :

  • Des missiles air-mer (type Exocet, contre les bâtiments de surface, à autoguidage actif ou passif).
  • Des torpilles (larguées avec un parachute), contre les sous-marins.

L'avion de patrouille maritime est également employé à des missions de service public : missions de recherche et de sauvetage5 à grande distance et missions de sauvegarde maritime en général.





http://envelopmer.blogspot.fr/2011/12/etablissement-daeronautique-navale-de.html

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