14 février 2014

Humour dans le carré par Donec

Ah le bon vieux temps par Donec
Mme de Sévigné

Bonjour à tous,

Je feuillette ces temps ci les lettres de madame de SEVIGNE, ce qu’elle dit du « bon vieux temps » est proprement hallucinant. Vers 1672 la vie était impossible, même pour une personne du niveau social de la marquise. Les femmes mourraient en couche, la variole faisait des ravages, on avait tout le temps des maux de ventre, des maux de dents, on saignait de partout, c’était l’enfer. Je ne parle pas du froid en ces temps où les écologistes n’avaient pas inventé le réchauffement climatique.




Aujourd’hui tout cela est oublié, la médecine est efficace, les voitures chauffées, la nourriture abondante, que demander de plus ?




Pourtant mes contemporains ne connaissent pas le bonheur et ils ont raison, trop d’impôts, trop d’infidèles, trop de bruit, trop d’incivilité, trop de pluie. Ah l’heureux temps où l’on pouvait mourir d’une bonne fièvre quarte dans une soupente sordide, humide et glacée !

A par ça toujours les bouchées au cambusard.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec


Mon grain de sel par JMB


Marie de Rabutin-Chantal naquit à Paris le 5 février 1626. Orpheline de bonne heure, elle fut d’abord élevée par son grand-père et sa grand-mère maternels, M. et Mme de Coulanges. Mais ceux-ci moururent bientôt, et l’enfant fut confiée à l’aîné de leurs fils, l’abbé de Coulanges, celui que Mme de Sévigné appelait plus tard le "Bien bon". L’abbé fit donner à sa nièce une excellente instruction : Ménage lui enseigna, avec le latin, l’espagnol et l’italien. En 1644, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis Henri de Sévigné, parent du cardinal de Retz. Le marquis ruina sa femme, et, pour une querelle de jeu, il se battit en 1651 avec le chevalier d’Albret, qui le tua. De ce mariage étaient nés deux enfants : Françoise-Marguerite et Charles.




Mme de Sévigné se retira pendant trois ans à la campagne, aux Rochers, près de Vitré en Bretagne. Elle remit de l’ordre dans sa fortune, grâce aux conseils du "Bien bon" ; et en 1654, elle revint à Paris, où elle fréquenta l’Hôtel de Rambouillet et s’occupa de l’éducation de ses enfants. 




Puis elle présenta sa fille à la cour, et la maria en 1669 au comte de Grignan, deux fois veuf, et lieutenant général en Provence. Mme de Grignan dut, en 1671, rejoindre son mari.



Cette séparation fut douloureuse : Mme de Sévigné idolâtrait sa fille. Et nous devons à cette circonstance et à ce sentiment un peu outré, la plus grande et la plus vivante partie des lettres de la marquise.



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