02 février 2023

La Poste LISA Jouez Postez

La Poste LISA Jouez Postez



Du 1er décembre 2022 au 14 mai 2023, le Musée de La Poste propose au public de traverser un siècle d’histoire à hauteur d’enfant, quand La Poste s’invitait à l’école ou à la maison par le biais de planches pédagogiques, de jouets, de jeux de société, de livres de jeunesse ou d’émissions de télévision.


Avec plus de 250 pièces majoritairement issues des collections du musée et une scénographie immersive et ludique inspirée des jeux de construction, cette nouvelle exposition propose au visiteur de découvrir un patrimoine socio-historique méconnu, et de vivre l’émotion d’un voyage en enfance.


La Poste, un sujet à l’école


Tout au long du XXe siècle, La Poste et ses innovations ont figuré en bonne place dans nos programmes scolaires. Des manuels pédagogiques aux inoubliables « bons points » distribués par la maîtresse, remontez le temps et prenez place sur les bancs de l’école.

 

De l’image à la boîte de jeux


L’invention de la chromolithographie et le perfectionnement des techniques d’impression ont permis le développement de l’imagerie enfantine dans les années 1890. Rapidement, les vignettes à collectionner connaissent un succès considérable et sont reprises par un grand nombre de marques. Les jeux de société leur emboiteront bientôt le pas, déclinant à l’envi jeux de plateaux et jeux pédagogiques autour de l’univers postal.


Quand je serai grand…


L'enfant appréhende mieux le monde des adultes lorsqu'il est ramené à son échelle. Déguisements, bureaux de poste miniatures, voitures et trains mécaniques ont nourri bien des imaginaires et fait naître bien des vocations.

 

Des héros sur papier, sur scène ou la télévision


Le facteur et ses péripéties, La Poste et tout ce qu’elle évoque, sont au cœur d’un grand nombre d’aventures qui ont bercé notre enfance. L’exposition propose aux visiteurs de redécouvrir ces « madeleines de Proust » : des anciens imagiers destinés aux tout-petits à la littérature enfantine, du théâtre de Guignol au petit écran et ses personnages emblématiques tels que les héros de Bonne nuit les petits ! ou encore le facteur de l’Île aux enfants.


 

La visite s’achèvera en apothéose avec… le Secrétariat du Père Noël ! Créé en 1962, il célèbre cette année son soixantième anniversaire. Bon nombre d’entre nous lui ont écrit leur première lettre, une expérience dont chacun garde un heureux souvenir. À l’issue de leur visite, les plus jeunes de nos visiteurs seront invités à écrire eux aussi leur lettre au Père Noël !

 

Merci à Jean-Michel Jehan


Sources 

La Poste 

Musée de la Poste

01 février 2023

Dupuy de Lôme 2022-2 Cercle Polaire programme CERES équipage B renseignement électromagnétique


Dupuy de Lôme 2022-2  Cercle Polaire 

Le programme CERES (capacité de renseignement électromagnétique spatiale) vient compléter les moyens nationaux terrestres, maritimes et aéroportés de recherche et d'interception des émissions électromagnétiques

Mardi 16 novembre 2022, la France a lancé avec succès la constellation CERES, composée de trois satellites militaires dédiés au renseignement d’origine électromagnétique. 


Dans le monde secret des espions, les principales armes utilisées pour lutter contre l'ennemi sont silencieuses, voire invisibles. De quoi ont principalement besoin les services de renseignements ? De satellites de télécoms sécurisés et d'écoute, de drones, de systèmes de cryptologies et enfin de systèmes d'informations sécurisés. Car, outre le renseignement d'origine humaine (dit ROHUM) indispensable à la réussite de la collecte d'information et à leur compréhension, les services travaillent sur des renseignements d'origine électronique (dit ROEM), provenant d'images (dit ROIM) et, dans une moindre mesure, d'origine informatique.


Le programme, entré en phase de réalisation en janvier 2015, prend en compte le retour d’expérience des démonstrateurs spatiaux Essaim et Elisa (constellation lancée en 2011)

 Les services possèdent de moyens embarqués, notamment ISR (pour intelligence surveillance and reconnaissance) par les avions Atlantic et Rafale, équipés du système de reconnaissance de nouvelle génération (dit pod reco NG). Ils ont également des capteurs spatiaux d'interception des signaux électromagnétiques, dont Elisa, à l'origine un démonstrateur qui est devenu opérationnel et qui sera bientôt hors service. Elisa doit être remplacé par Ceres. Ils peuvent travailler avec les capteurs maritimes sur le navire Dupuy de Lôme. La Tribune




Il comprend des fonctions d’interception, de caractérisation et de localisation des signaux électromagnétiques par des moyens satellitaires, leur programmation ainsi que les moyens sols de contrôle des satellites.

Le système CERES est basé sur une constellation de 3 satellites. Il permettra de recueillir régulièrement sur l’ensemble du globe les informations permettant de cartographier et d’analyser le fonctionnement des émetteurs électromagnétiques dans les bandes de fréquences d’intérêt radar et télécommunication. Le système CERES comprend également un segment sol utilisateur et un segment sol de contrôle

Passage du cercle polaire 06-10-2022
Trois industriels français sont regroupés au sein d’un consortium pour répondre au besoin CERES : Airbus Defence and Space, Thales Systèmes Aéroportés (TSA) et Thales Alenia Space (TAS).

Le Centre national d’études spatiales (CNES) intervient en délégation de maîtrise d’ouvrage sur les parties segment sol de contrôle et lancement.

Passage du cercle polaire 06-10-2022

La «gamme de fréquences» traitée est très large: elle permettra d’identifier des communications et des émissions de signaux radar.


31 janvier 2023

Raymond Rallier du Baty- Jean Loranchet Aviation Maritime Dunkerque le Havre Oran Kerguelen TAAF Albert Seyrolle hydravion

 Raymond Rallier du Baty- Jean Loranchet Aviation Maritime Dunkerque



On connait les frères Rallier du Baty, Loranchet pour leurs explorations de Kerguelen avec Charcot, ou sur le "J.B. Charcot", "La Curieuse", pour la cartographie des Kerguelen mais peu d'entre nous se souviennent que Raymond et Jean furent durant la première guerre mondiale des membres éminents de l'Aviation maritime, l'Aéronautique navale naissante. 
Et qui sait que Albert Seyrolle est décédé suite à l'inhalation d'hydrogène arsénié à bord du sous-marin Armide?

Raymond Rallier du Baty

Ayant des antécédents dans la Royale, son père est capitaine de vaisseau, son oncle est amiral, il choisit cependant la Marine marchande... 

Cependant il est rattrapé par la Marine d'Etat, Il effectue son Service militaire comme matelot sur le cuirassé Brennus.

Il part avec Charcot pour la première expédition française en Antarctique en 1903. Il publiera un carnet de bord « Dans l’ombre de Charcot ». Chargé des relevés géodésiques afin de cartographier les endroits où séjourne l’expédition, ce sera  le déclic à ses nombreuses aventures. Il est de toutes les corvées, de toutes les sorties.

Il repartira en armant La Curieuse en 1913-1914


La France entre en guerre et l'équipage de la Curieuse de retour en France est mobilisé et dispersé.

Albert Seyrolle

Albert Seyrolle rejoint alors les sous-marins à Toulon, le 2 février 1916, comme quartier maître timonier. Participant à toutes les opérations de l’armée navale pendant deux ans, il est victime, avec une partie de l’équipage de l'Armide,d’intoxications dues à des émanations d’hydrogène arsénié, lors d’une plongée de longue durée. 

Hospitalisé à Corfou, il est réformé le 16 octobre 1918. Il décède le 6 octobre 1919 à l’hôpital de la Charité, à Paris. Il n’avait vécu que 32 années, dont 15 passées en mer.


Rallier du Baty et Loranchet ayant leurs brevets de pilotes sont affectés à la même escadrille d’hydravions comme officiers pilotes et se comportèrent héroïquement. 

Au début des hostilités, l'aviation maritime possède 25 aéronefs, 28 pilotes et une centaine de marins. René Caudron a réussi à décoller de la plage avant de la Foudre en mai 1914 mais ce bâtiment est un si piètre porte-aéronefs que l'essor de l'aviation embarquée en est différé. L'effort se porte donc sur les hydravions à coque, et sur le terrestre Nieuport équipé de flotteurs, répartis entre les centres déjà existants, ou créés au fur et à mesure des besoins.


Au cours des quatre années de guerre, hommes et machines sont présents sur la plupart des théâtres d'opérations en Adriatique et à Port-Saïd, à Bizerte et à Oran, à Saint-Pol et à Dunkerque, où, en 1917, s'illustre déjà l'E.V. Teste.



Jean Loranchet est le second de la Curieuse dans l'expédition au Kerguelen de 1913 à 1914.
L'équipage outre Rallier du Baty se compose ainsi :

Lieut. Georges Saint-Lanne-Gramont, maître d'équipage Serrandour, matelots Yves André, Albert Seyrolle, Louis Rabre, Henri Boudoux

Il est grièvement blessé et du Baty est chargé d’organiser les escadrilles de l’aéronautique maritime, de la Mer du Nord. D'abord à Dunkerque puis il fondera le centre d'hydravions du Havre. 

L'escadrille du Havre est créée en juillet 1915. Il s'agit de protéger le trafic maritime du port normand des attaques de sous-marins ennemis. L'EV1 Rallier du Baty est désigné pour assurer la surveillance des travaux d'aménagement. 


Courant octobre, deux hydravions FBA 100 ch et des équipages sont détachés du CAM de Dunkerque.

Il participe à de nombreuses patrouilles aériennes en mer du Nord.  Les missions commencent en novembre mais sont arrêtées en décembre, les personnels spécialisés étant  rappelés d'urgence pour armer le CAM de Bizerte. En janvier 1916, les installations de l'escadrille du Havre sont mises en gardiennage et il faudra attendre avril, pour que l'ordre de réactiver l'endroit soit donné.

Il devint l’officier de liaison des troupes américaines à leur débarquement en France dans le port de Nantes en 1917. 



Puis il sera affecté à Oran Arzew 1917-1918

Ils donneront leurs noms à des sites aux Kerguelen.

Sources

https://envelopmer.blogspot.com/2020/12/aviation-maritime-dunkerque-hydravion.html


Pour les experts médicaux

http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/seyrollerapportsm.pdf


30 janvier 2023

Jean-René Quoy chirurgien de Marine des noms sur la mer Corvette Uranie L'Astrolabe Freycinet Dumont d'Urville

Jean-René Quoy chirurgien de Marine frégate Uranie


Jean-René Quoy nait dans une famille de médecin originaire du Nivernais. Pour fuir les guerres de Vendée, il est confié à une tante.

En 1799 de retour dans la famille, son père l’initie aux plantes médicinales, lui apprend à doser les médicaments, faire des saignées, des pansements.



Ecole de santé navale Rochefort
le fronton photo JM Bergougniou
Pas assez fortuné pour faire des études de médecine civile, Jean-René opte pour l’école de médecine navale de Rochefort où il est admis en novembre 1806. Il est nommé le 24 août 1807 chirurgien auxiliaire de troisième classe. 


Ecole de santé navale Rochefort  photo JM Bergougniou

Il embarque dès novembre sur la corvette Le Département des Landes puis, en 1810 sur Le Jemmapes et en 1811 sur le brick Flibustier. En 1812, il est nommé chirurgien de deuxième classe, est définitivement admis dans le corps rémunéré des chirurgiens de la Marine en 1813 puis devient docteur en médecine à Montpellier en 1814. 


Ecole de santé navale Rochefort
la lanterne photo JM Bergougniou

 C'est dans cette ville qu'il est fait franc-maçon. En 1815, il sert à l’hôpital maritime de Rochefort.

Il sert comme naturaliste et chirurgien-major aux côtés de Joseph Paul Gaimard (les deux sont zoologues tandis que le botaniste embarqué est le pharmacien Charles Gaudichaud-Beaupré) à bord de la corvette L’Uranie (20 canons) commandée par le capitaine Louis Claude des Saulses de Freycinet. 


Cette circumnavigation commencée le 17 septembre 1817 s’achève, sur La Physicienne, le 9 novembre 1820. Nommé à nouveau à l’hôpital de Rochefort, il travaille sur le compte rendu de l’expédition. 

Ecole de santé navale Rochefort
la bibliothèque photo JM Bergougniou

 En 1821, il devient chirurgien de première classe. En 1824, il devient professeur d’anatomie à l’école de médecine navale de Rochefort, en avril 1824 il est nommé membre correspondant de l’Académie de Médecine et en 1825 est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il part à nouveau à bord de L’Astrolabe sous le commandement de Jules Dumont d'Urville. Son deuxième voyage autour du monde débute le 25 avril 1826 pour s’achever en 1829. Dès son retour à l’hôpital de Rochefort, il commence à travailler sur un nouveau compte rendu. Tout en continuant ses cours d’anatomie à l’École navale de Rochefort, il participe à la vie académique parisienne où il devient en mai 1830 membre correspondant de l’Académie des sciences. En 1835, il devient premier médecin en chef de l’hôpital maritime de Toulon et est transféré en 1838 à Brest où il sert pendant dix ans.

En 1848, il est promu Inspecteur en chef de santé de la Marine et est fait officier de la Légion d’honneur puis commandeur en 1852. En 1858, il prend sa retraite. Il se retire les dix dernières années de sa vie dans la commune de Saint-Jean-de-Liversay

Sillages dans les mers du sud

Avec la Restauration, va se déclencher une période intense d'activité, car si, à cette époque, la configuration du globe est à peu près connue dans ses grandes lignes, il reste encore un énorme travail de détail à accomplir. Mais c'est aussi le début d'une lutte d'influence avec nos meilleurs ennemis : la Grande-Bretagne.

Après 1815, comme après 1763, de nombreux officiers de Marine sont réduits à une relative inactivité ; c'est pourquoi en 1816, Louis-Claude de Freycinet, qui avait pris part à l'expédition Baudin, proposa un projet de voyage scientifique. La corvette l'Uranie est armée à cet effet et on embarque à son bord un groupe de savants : 
l'enseigne Duperrey, les chirurgiens Quoy et Gaimard, le pharmacien Gaudichaud qui doivent se charger des sciences nature!les, et Jacques Arago, frère de l'astronome, choisi comme dessinateur. 

Pour éviter les conflits qui troublent quelquefois la bonne marche des voyages, on décide que les tâches de recherches seraient confiées uniquement à des personnes issues des corps de la Marine, donc rompues aux servitudes de la vie en mer, remède qui ne fut pas toujours aussi efficace qu'on aurait pu l'espérer.

L'Uranie quitte Toulon le 17 septembre 1817, passe par le Cap et l'île de France, puis arrive en septembre 1818 à la baie des Chiens marins, sur la côte ouest d'Australie. Elle visite Timor et on se livre à des observations sur le magnétisme terrestre dans les parages de la Nouvelle-Guinée. Le 17 mars 1819, Freycinet arrive à Guam, le 5 août aux îles Hawaï. 


Redescendant vers le sud, il visite les Samoa, fait à Sydney une escale au cours de laquelle Quoy et Gaudichaud parcoururent les Montagnes bleues et en rapportent des observations ethnologiques, botaniques et géologiques, puis fit route vers la France par le cap Horn. 

L'Uranie se perd aux îles Falkland sur une roche inconnue mais l'équipage et la majeure partie de la moisson scientifique sont sauvés. Gaudichaud rapporte près de cinq cents spécimens de plantes inconnues.


29 janvier 2023

Amiral Max Douguet TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises Marine nationale Terre Adélie Port Martin commandant Charcot

 Amiral Max Douguet

Dans la série des "Noms sur la Mer" on oublie  souvent les marins ayant oeuvré aux TAAF et ils sont nombreux. Certes ils n'ont pas eu  de bateaux à leur nom mais certains ont "quand" même fait l'objet de l'édition d'un timbre.

 

Parlons aujourd'hui de Max Douguet.

L'amiral Douguet était peintre de la Marine

Le 3 février (1950), le commandant Douguet, accompagné de quelques hommes, faisait hisser le pavillon français sur le cap de Port-Martin, aux côtés de Liotard qui, au terme de la cérémonie, devait prendre la pleine responsabilité de la suite des événements à terre.

Le commandant Guillon et le lieutenant de vaisseau Bouvier faisaient, avant de partir, un rapide relevé hydrographique du mouillage et le Charcot appareillait en longeant le côte vers l'ouest pour faire un dépôt en vue des raids futurs de l'expédition. 

Ce dépôt fut établi au cap Jules, juste derrière le glacier de Pénola (maintenant baptisé glacier de la Zélée) et non pas à Pointe Géologie située plus loin, comme il était envisagé au départ.


L’amiral Max Douguet, né le 16 juillet 1903 à Port-Launay (Finistère), est entré à l’Ecole navale le 1 er octobre 1921. Capitaine de corvette le 21 novembre 1940, il était capitaine de vaisseau le 27 décembre 1949, contre-amiral le 1 er janvier 1956, vice-amiral le 1" janvier 1959, vice-amiral d’escadre le 1er décembre 1960, et il a été promu amiral le 15 septembre 1961.

Breveté des Transmissions, il a exercé de nombreux commandements : bâtiment hydrographe « Octant », secteur de Défense maritime à Abidjan, 6e Division de Torpilleurs et « Tempête », contre - torpilleur « Desaix », « Commandant- Charcot » (missions Antarctiques, 1948-1951), Division navale d’Extrême-Orient, Marine en Indochine Sud (1956), il a commandé l’escadre légère de 1958 à 1959. 


L’amiral Douguet est grand Officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre des T.O.E., Officier du Mérite maritime et titulaire de diverses décorations étrangères.

La redécouverte de la Terre-Adélie



A cette époque, Michel Barré est aide de camp par intérim du chef d'état-major général de la Marine, rue Royale. 
Un jour, Victor entre dans son bureau et demande si la Marine accepterait d'armer un bateau et de conduire une expédition en Terre Adélie, organisée par les «Expéditions françaises polaires», qu'il vient de créer. La Marine accepte et arme, en 1948, le Commandant Charcot, commandé par le capitaine de frégate Douguet.
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Cette expédition vers le Pôle Sud, sous l'égide de la Marine nationale, permet au CF Douguet de hisser de nouveau le pavillon français, début 1950, sur la Terre Adélie. 
Victor ne participe pas à l'expédition, bien qu'il ait collaboré à sa préparation. Celle-ci est dirigée par André-Franck Liotard, qui est le premier à vivre, avec son équipe, un hivernage en Terre Adélie. Cet homme reste pourtant méconnu...

La deuxième expédition est dirigée par Michel Barré, âgé alors de 31 ans.


La vie de l'amiral Max H. Douguet
recto de l'entier postal

Esprit vaste et pénétrant, d'une grand culture général , marin, navigateur et meneur d'hommes, hydrographe et scientifique, aquarelliste de talent, l'amiral Max H. Douguet a servi la Marine pendant 43 ans, au cours d'une brillante carrière d'officier. Cent ans après Dumont / d'Urville, il sut réaffirmer au milieu des plus grandes difficultés, la souveraineté française en Terre Adélie et y installer les deux premières expéditions françaises destinées à hiverner, en 1950 et 1951. 

Sur les sites de vente on trouve encore cet entier postal des TAAF avec le timbre Max Douguet
Le retour à Brest par les îles antarctiques et australes de l'océan Indien


A la suite de cela, le Charcot fit demi-tour, en route vers Hobart ; la traversée du pack dans l'autre sens fut plus facile qu'à l'aller, mais donna quand même quelques émotions : la jeune glace était déjà formée et l'hypothèse d'un blocage du Charcot dans la banquise pendant tout l'hivernage apparaissait comme possible. Des dispositions furent envisagées mais, heureusement, le bateau s'en sortit sans mal et reprit sa route vers le nord.

Pas grand chose à dire du retour sinon que le commandant Douguet, avec l'accord de la Marine à Paris, décida de rentrer par le chemin des écoliers, si toutefois on peut souhaiter à des écoliers de prendre une telle route!

Sources

Amiral Max H. Douguet (1903-1989), Les routes océanes et la connaissance scientifique l'univers, par René G. Hervieu, aux éditions Hérault, 

Ecole navale Tradition Douguet Max

Cols bleus 23 septembre 1961 n° 713

Cols bleus 25-12-1993 n° 1994

28 janvier 2023

Frégate Floréal la Marine nationale et les TAAF Terres Australes et Antarctiques Françaises timbre philatélie Réserve naturelle

Frégate Floréal TAAF


Lors du One Ocean Summit le 11 février 2022, le président de la République annonçait l’extension de la réserve nationale des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), créée en 2006.

Le timbre de 2003 est une reprise du timbre de 1999
La réserve, dont la surface avait déjà été étendue en 2016, couvre désormais une superficie 1,6 millions de km2, soit la totalité des zones économiques exclusives de Crozet, Kerguelen et Saint-Paul et Amsterdam. Cela représente 15% du domaine maritime français. Il s’agit désormais de la plus grande aire marine protégée en France et de la deuxième plus grande au monde.

Retour sur la frégate Floréal et les TAAF qui l'ont honoré par deux timbres en 1999 et 2033
La frégate FLOREAL est basée à Port-des-Galets à la Réunion.

Espaces français reculés inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2019, les TAAF revêtent de nombreux enjeux économiques, environnementaux et géopolitiques. A échéance régulière, le Floréal, ou son navire-sœur le Nivôse, navigue sur ces eaux françaises protégées. Grâce à sa capacité de navigation hauturière et aux compétences de ses marins, le Floréal assure une mission de présence et de souveraineté dans ces territoires aux confins de l’océan Indien et dans leurs eaux inhospitalières. La Marine nationale contribue ainsi à la protection de la biodiversité unique qui s’y trouve et répond aux engagements de la France en matière de protection de l’environnement.

Du chantier à la TLD





La série de frégates de surveillance inaugurée par Floréal sera poursuivie par Prairial, Nivôse puis Ventôse. Ces bâtiments ont pour mission d'assurer la présence française sur tous les océans du globe. 

Dans le cas particulier des frégates de surveillance, il n'y a pas à proprement parler de prototype, mais simplement une « tête de série » : Floréal. 

La différence réside essentiellement dans le temps consacré à la mise au point et aux essais avant que le bâtiment ne devienne opérationnel. Une des particularités du programme des frégates de surveillance est en effet le

Au cours de sa traversée, Floréal a participé à de nombreuses activités organisées avec ses futurs partenaires dans l'océan Indien. Avisos-escorteurs, avisos, commandos, détachement du RPIMa, Puma de l'Alat, tous ont pu apprendre à travailler avec la frégate de surveillance qui sera basée, dès l'été prochain, à la Réunion.


Tout a été mis en œuvre pour que la frégate Floréal soit disponible dans les meilleurs délais : la construction s'est faite en un temps record et les essais à la mer ont été réduits au maximum avant le départ pour la traversée de longue durée qui a donc servi, entre autres, à parfaire la mise au point du bâtiment.

délai : deux années à peine se seront écoulées entre la mise sur cale du navire au nom de code « P 29 » et la prochaine admission au service actif de la frégate de surveillance Floréal. Les essais à la mer n'ont duré que trois jours pour la coque propulsée, construite aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, et deux semaines pour les armes et équipements installés à Lorient par l'Etablissement des constructions navales.

C'est donc un bâtiment à peine rodé, dont les hélices n'ont fait que quelques tours, qui appareille le 1er août pour quatre mois, non pas de mission, ni de croisière, mais de traversée de longue durée.


Un « peaufinage maison »

Ces quatre mois de navigation et d escales ne constituaient pas une mission au sens où on l'entend habituelle- ment, puisque Floréal n'était pas encore admis au service actif, mais ils n'ont certainement pas été une « croisière », preuves  
en sont les multiples activités de l'équipage tout au long de cette période.

Véritables porte-hélicoptères en réduction, les frégates de surveillance offriront bientôt une nouvelle dimension opérationnelle dans les zones où elles seront déployées.



Cols bleus 4 janvier 1992 n° 1396

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement

Toulon artillerie de front de mer 5e Arrondissement Du temps de la marine à voiles, l’arsenal se tient et se développe à l’intérieur de l...