27 octobre 2020

TAAF CROZET Manchot royal 2019 premier jour bloc

TAAF CROZET Manchot royal

Le premier jour du bloc de deux timbres manchots royaux a eu lieu à Alfred Faure CROZET le 28-11-2019.
Les enveloppes sont de retour pès de onze mois après le premier jour.


L’archipel Crozet comporte cinq îles principales réparties en deux groupes séparés d’environ 100km:
Ouest: île aux Cochons, îlots des Apôtres, île des Pingouins
Est: île de la Possession, île de l’Est

Découvert en 1772 par Marion-Dufresne, c’est aujourd’hui un territoire français intégré aux TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises).

Une base scientifique permanente Alfred Faure a été construite en 1963.




Crozet BUS Alfred Faure photo JM Bergougniou





Crozet BUS manchot royal photo JM Bergougniou







Crozet BUS manchot royal photo JM Bergougniou

Le manchot royal appartient au genre Aptenodytes. Il est le deuxième plus grand des manchots (le premier étant le manchot empereur du même genre). Ils sont grégaires en se rassemblant en colonies par milliers.


Crozet BUS manchot royal photo JM Bergougniou



Crozet Port-Alfred poussins de manchots photo JM Bergougniou

Ces colonies sont occupées en permanence étant donné que 15 à 18 mois sont nécessaires pour élever l’unique poussin.



Crozet Port-Alfred poussins de manchots photo JM Bergougniou






Crozet BUS manchots royaux photo JM Bergougniou


Crozet BUS manchots royaux photo JM Bergougniou


Crozet BUS manchots royaux photo JM Bergougniou


Crozet BUS manchots royaux photo JM Bergougniou


Crozet BUS manchot royal photo JM Bergougniou


Crozet BUS manchot royal photo JM Bergougniou








Crozet BUS manchot royal photo JM Bergougniou


Crozet poussin manchot royal
photo JM Bergougniou


Crozet roquerie photo JM Bergougniou


Crozet Port-Alfredl photo JM Bergougniou

TAAF Crozet Alfred Faure Patrouilleur Polaire L'ASTROLABE 02-02-2020

TAAF Crozet Alfred Faure Patrouilleur Polaire L'ASTROLABE 02-02-2020



L'enveloppe PAP "Prêt à Poster" des TAAF représentant L'Astrolabe est arrivée avec le TàD illustré de Crozet. Il représente le bateau.


Le projet d'un navire de patrouille et de ravitaillement des Terres australes et antarctiques françaises a été envisagé sous la forme du B3M, un dérivé de la Classe d'Entrecasteaux (bâtiments multi-missions ou B2M)3. Ce projet est abandonné au profit d'un navire spécifique, qui fait l'objet d'un appel d'offres remporté par l'entreprise Piriou, conseillée pour la circonstance par le bureau d’études finlandais Aker Arctic4. Le navire est commandé le 10 juin 2015 par le Ministère des Outre-mer à ce chantier naval pour un coût de 50 millions d'euros




La commande est passée en juin 20157. La pose de la quille est effectuée le 16 décembre 2015 au chantier polonais Crist, les capacités industrielles de Piriou présentant une complète saturation.

Le navire est baptisé le 12 juillet 2017 au chantier Piriou de Concarneau et arrive à la Réunionen septembre 2017.

Il a été admis au service actif le 25 juin 2018, après avoir démontré ses pleines capacités lors de sa première mission en Antarctique.

Le baptême ... j'y étais... dans le cercle rouge photo DR

photo JM Bergougniou

Ses missions spécifiques consistent à :

affirmer la souveraineté française aux Terres australes et antarctiques françaises ;assurer la surveillance des pêches dans leurs ZEE;

contribuer au soutien logistique des bases scientifiques 120 jours par an, sous la direction de l’IInstitut Polaire Français Paul-Emile Victor.

la commandante, la marraine, le constructeur, la ministre
photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou
L'Astrolabe est conçu pour naviguer dans les mers difficiles australes et arctiques et évoluer dans la banquise avec un classement ICE BREAKER 5. 

photo JM Bergougniou

Long de 72 m, il est mis en service par une vingtaine de marins et peut soutenir l'activité de soixante personnes pour des missions d’une durée de 35 jours à 12 nœuds et transporter 1 200 tonnes de fret. 

photo JM Bergougniou


Il est doté d'une plateforme hélicoptère, d'une grue de 35 tonnes et d'un portique arrière. Il est équipé de quatre moteurs Wärtsilä 20, dotés de systèmes de traitement des émissions de NOx, qui dispensent leur puissance par l'intermédiaire de lignes d’arbres à deux hélices à pas variable en acier inoxydable, ainsi qu’à un propulseur en tunnel

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou


Merci à nos collègues de l'UFPP-SATA et aux TAAF

25 octobre 2020

Sous-marin La Praya Q835 Q836 Brest déconstruction cale sèche octobre 2020

Sous-marin La Praya 

La bataille de Porto Praya est une bataille navale qui a eu lieu le 18 avril 

1781 pendant la guerre indépendance des Etats)Unis, entre la flotte britannique 

commandée par le chef d'escadre George Johnston et la flotte française

commandée par le Bailli de Suffren.

 


Il attendait depuis trois ans... si j'en crois un article de Ouest-France de août 2017


Ouest-France  O. P.Modifié le  Publié le 

Ils attendent patiemment depuis 2009, dans une alvéole de l'ancienne base de sous-marins. Mais le Bévéziers (coque S621) et le La Praya (S622) vont bientôt mourir de leur belle mort. Le service de soutien de la flotte (SFF) vient de publier l'appel à candidature pour la démolition de ces deux sous-marins classiques à propulsion diesel

Comme le précise d'emblée ce service, « les bassins des bases navales [de Brest et Toulon] ne sont pas mis à disposition du titulaire du marché », qui devra nécessairement opérer dans un État membre de l'Union européenne. L'entreprise, ou le groupement d'entreprise, qui décrochera le contrat devra donc en assurer l'acheminement jusqu'au site de déconstruction.

À ce propos, le service de soutien de la flotte ne cache pas non plus « la complexité du transport des coques en dehors des rades de Brest et Toulon ». Cela ouvre-t-il alors une petite fenêtre pour que ces navires soient déconstruits près de leur actuel site d'entreposage ? Dans l'une des formes du port de commerce, par exemple ? À condition que Damen, qui a en l'exclusivité, soit d'accord, ce n'est pas impossible.

Le Bévéziers et le La Praya appartiennent à la classe Agosta. Construits respectivement en 1977 et 1978, ils ont été désarmés en 1998 et 2000. D'une longueur de 67 m, ces navires emportaient des équipages de 54 hommes. Le dernier de la série, le Ouessant, a été réarmé en 2005, puis vendu à la Malaisie, qui s'en sert pour former les équipages de sous-mariniers.

Le Télégramme du 23 Octobre nous confirme le transfert du La Praya au bassin du port de commerce.

photo Bernard Hily
Le Robuste, l'Elorn ont conduit le sous-marin à la cale sèche numéro UN du port de commerce 

photo Bernard Hily

L'Agosta, le Bévéziers, La Praya et le Ouessant sont des sous-marins de type Agosta. Ils sont les derniers de la flotte française à être dotés d'une propulsion diesel-électrique. En effet, alors qu'en 1971, le lancement du premier sous-marin nucléaire français, le Redoutable, est un succès, la construction d'une nouvelle et ultime classe de sous-marins dite "classique" est annoncée. Construites dans l'arsenal de Cherbourg, les quatre unités entrent au service actif entre 1977 et 1978. Elles viennent ainsi compléter la flotte de sous-marins français alors composée des sous-marins de type Narval et Daphné.




photo Bernard Hily

Les Agosta mesurent 67 mètres 57 de long et pèsent 1450 tonnes en surface contre 1725 tonnes en plongée. Ils pouvaient plonger jusqu'à 300 mètres de profondeur à une vitesse maximale de 20,50 nœuds. Ces derniers partaient pour des missions de 45 jours avec en moyenne 54 hommes d'équipage. Ils sont pourvus de quatre tubes lance torpilles à rechargement rapide, permettant le lancement de torpilles de 550 ou 533 mm de diamètre, de mines ou de missiles à changement de milieu Exocet SM39.

photo Bernard Hily

Ces sous-marins sont plus silencieux que les précédents, mais également plus confortables car ce sont les premiers à bénéficier d'air climatisé et d'un osmoseur permettant d'obtenir de l'eau douce à partir d'eau de mer. Admis au service actif quelques années avant les premiers Sous-Marins Nucléaires d'Attaque de classe Rubis, les Agosta permettront de tester certains de leurs futurs équipements. La forme de leur coque sera reprise pour équiper ces nouveaux sous-marins.

photo Bernard Hily une légende


photo Bernard Hily




Tout d'abord affectés à l'ESMED (Escadrille des Sous-Marins de la Méditerranée) à Toulon, ils intègrent l'ESMAT (Escadrille des Sous-Marins de l'Atlantique) à Lorient dans le milieu des années 1980. lls y resteront jusqu'à sa dissolution et rejoindront ensuite le GESMAT (Groupe des Sous-Marins d'Attaque de l'Atlantique) à la Base de Sous-Marins de Brest au moment de sa création en 1995.


Conçus pour des missions longues distances, ils ont été déployés dans différents points du globe, Océan Atlantique, mer Méditerranée, mer de Chine, Océan Indien... Pendant leurs vingt années de service, ils ont eu l'occasion de participer à des exercices internationaux et d'effectuer de nombreuses patrouilles. La Praya et le Ouessant étant les deux derniers sous-marins classiques français au moment de la dissolution du GESMAT en 1999, ils ont intégré la Force Océanique Stratégique aux côtés des sous-marins nucléaires.



Entre 1997 et 2001, les quatre sous-marins sont progressivement retirés du service actif. Alors qu'un appel d'offre pour le démantèlement du Bévéziers et de La Praya a été lancé en 2017, les deux autres ont connu des destins différents. L'Agosta a été modifié pour participer à des tests de chocs en rade de Toulon. Le dernier de la série, le Ouessant, a quant à lui, été réarmé en 2003 à l'arsenal de Brest pour la Marine Royale Malaisienne, qui l'a utilisé entre 2005 et 2009 pour la formation et l'entrainement de ses sous-mariniers. Il a depuis été cédé à la Malaisie où il se visite au Musée Maritime de Malacca.


Mais il existe des Agosta toujours en activité... En effet, la Marine Pakistanaise a fait l'acquisition de cinq sous-marins Agosta, dont trois d'entre eux sont des Agosta 90B, leur version modernisée ; et l'Espagne en a construit quatre avec l'aide française.



















Merci à Bernard Hily, Claude Bélec et Patrick Le Pestipon

sources 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/les-vieux-sous-marins-diesel-sont-demolir-5186117

https://www.la-flore.fr/fr/sous-marins-classe-agosta#:~:text=L'Agosta%2C%20le%20B%C3%A9v%C3%A9ziers%2C,'une%20propulsion%20diesel%2D%C3%A9lectrique.&text=Elles%20viennent%20ainsi%20compl%C3%A9ter%20la,de%20type%20Narval%20et%20Daphn%C3%A9.

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