29 août 2019

Le courrier arrive toujours... PA Charles de Gaulle Passage de la ligne Mission Clemenceau

Le courrier arrive toujours... en retard

PA Charles de Gaulle  Passage de la ligne Mission Clemenceau 2019

Le 28 août 2019, deux plis dans la boîte aux lettres. Ils proviennent du PA Charles de Gaulle. Tient me dis-je, il repart en mission... Mais que nenni... 
Sur celui qui porte un timbre à date (l'autre n'a aucune oblitération) nous pouvons lire la date du 7 juin 2019... date supposée du passage de la ligne. 

Une énième fois je vais encore "râler", une énième fois je vais encore  dénoncer ces enveloppes qui arrivent la mission terminée. La Marcophilie Navale perd de sa crédibilité, de son sérieux.

Comment maintenir la confiance des adhérents? Comment recruter si les plis des principales missions de la Marine arrivent aux destinataires avec trois mois de retard?
J'entends bien que la Marcophilie n'est pas la principale activité du vaguemestre en mission mais quand même. Peut-être faudra-t-il en venir à collectionner les mails? ou à limiter le nombre de plis lors des missions?


Passage de la ligne TàD V 10207 07 juin 2019
Presque trois mois depuis le passage de la ligne!
Cette année 2019 sera une des pires années pour la Marcophilie navale dans la transmission des plis des bords. La mission Clemenceau comme la mission Jeanne d'Arc auront été à la hauteur.

Régénérons... le service postal


La priorité du GAN est désormais de se « régénérer ». Et cela vaut pour les marins comme pour les équipements.

« Jusqu’à 3.800 marins ont constitué le groupe aéronaval, ils vont dans un premier temps se reposer. Quatre mois avec quatre escales, cela représente un taux d’effort important, sans dimanche, sans week-end en mer », a ainsi souligné le contre-amiral Marc Aussedat, dans un entretien donné à l’AFP. Et d’assurer que le GAN sera prêt à repartir « avant la fin de l’année, en fonction du besoin ou de l’ambition politique » de la France.

Le porte-avions Charles de Gaulle est rentré dimanche 7 juillet à Toulon, au terme d'un déploiement de quatre mois, qui l'a amené à parcourir l'équivalent d'une fois et demie le tour de la Terre. La mission baptisée « Clemenceau » était, pour le navire amiral français et son escorte, l'occasion de tester les nouveaux équipements installés lors de l'arrêt technique majeur (ATM2) de 2017-2018. « Le porte-avions fonctionne remarquablement, et a clairement élargi son spectre d'emploi grâce à ses nouveaux équipements, dont des réseaux informatiques, des systèmes de cyberdéfense, des radars et des capteurs infrarouges », assure au Point le capitaine de vaisseau Marc-Antoine de Saint-Germain, commandant du Charles.

Porte-avions Charles de Gaulle Mission Clemenceau 2019 Passage de la ligne Aucune annulation des timbres 
sources :

1988 PA Clemenceau opération Prométhée

https://www.youtube.com/watch?v=7r6suxoaRys

http://www.opex360.com/2019/07/07/la-mission-clemenceau-est-terminee-pour-le-porte-avions-charles-de-gaulle-et-son-groupe-aeronaval/

https://www.lepoint.fr/monde/le-charles-de-gaulle-a-bon-port-apres-son-premier-deploiement-2-0--08-07-2019-2323315_24.php

https://www.lepoint.fr/dossiers/societe/porte-avions-charles-de-gaulle-visite-renovation/


27 août 2019

Du coupon-réponse international CRI UPU Union Postal Universelle

Du coupon-réponse international CRI UPU Union Postal Universelle L'Astrolabe Afrique du Sud



J'avais appris que L'Astrolabe ferait escale en Afrique du Sud lors de sa 3e mission 2019 vers les îles australes. N'ayant pas de timbre sud-africain, j'ai donc joint des Coupons-réponse Internationaux. 





Le patrouilleur L’Astrolabe de la Marine nationale française s’est rendu à Durban pendant plusieurs jours pour se ravitailler pendant une patrouille de routine dans les mers du Sud.L’Astrolabe est arrivé à Durban le 3 août et est parti le 7. L’ambassade de France a indiqué qu’il y avait une possibilité d’un passex (exercice de passage) avec la marine sud-africaine.
Ces courriers sont revenus ce jour 27 août 2019. Il porte la griffe Paquebot.

Mais avant d'aller plus avant, revenons sur le CRI Coupon-réponse international.





Selon l'UPU, le coupon-réponse international (CRI) est un papier valeur qui permet à l'expéditeur d'une lettre destinée à l'étranger de payer d'avance l'affranchissement de la lettre de réponse.
Lorsqu'on écrit à un destinataire se trouvant à l'étranger, et que l'on sollicite une réponse de sa part, l'expéditeur achète un coupon-réponse international CRI et le joint à sa lettre.
L'objectif est de fournir à son destinataire le moyen d'acquérir gratuitement, un ou plusieurs timbres de retour pour un affranchissement minimal par envoi prioritaire ou une lettre avion non-recommandée pour l'étranger.
Ainsi, les timbres échangés serviront à l'envoi de la réponse à l'expéditeur du coupon-réponse.


L'UPU ne commercialise pas directement les CRI, les clients peuvent s'en procurer auprès des bureaux de poste locaux et des opérateurs qui vendent les CRI.
Si une poste nationale ne vend pas de Coupons-réponse internationaux, les clients peuvent les acheter dans un bureau de poste d'un pays voisin.
Les utilisations sont diverses:Demandes d'informations ou de documents à l'étrangerInscriptions scolaires et universitairesInvitations à l'étranger nécessitant une réponse


Mais revenons à mes deux plis... Les coupons-réponse ont bien été utilisés en Afrique du Sud. Ils n'ont pas été échangés dans un bureau de poste contre des timbres sud-africains... 
Ils ont été simplement scotchés au verso de la lettre qui est bien passée par le bureau de poste, le timbre à date en date du 7 août 2019 le prouve.



Les enveloppes ont voyagé ainsi vers la France, sont entrées dans le circuit postal français, sont arrivées au centre courrier de Tinténiac et enfin dans ma boîte à lettres, le coupon-réponse toujours scotché au verso du pli.  Que s'est-il passé au niveau des machines de tri? Ont -elles bénéficié d'un traitement manuel? Mystère et boule de gomme. 



Un troisième pli m'est parvenu lui aussi en provenance d'AFS. Il était porteur d'une étiquette LISA 1,05€ et de la griffe Paquebot. Il a été mis dans une boîte à lettre sud-africaine mais ne porte aucune annulation du timbre
A noter que le tampon du commandant a été modifié, le nom de l'ancien commandant a été gratté en attendant son nouveau tampon.  


Sources ;


http://crfimmadagascar.org/others/info-ocean-indien-le-navire-francais-lastrolabe-sest-rendu-en-afrique-du-sud/


25 août 2019

Transport Maritime Marseille Aide Bateau le Destin transport de savons de Marseille pour Agde

Du connaissement 1806

Par un courrier adressé de Marseille, Monsieur ROMAGNAC transitaire, le 9 octobre 1806, adresse à Monsieur Bousquet à Agde un connaissement qu'il remet au Capitaine Reynaud concernant 25 caisses de savon destinées à Monsieur Boudreau-Lalande.


Le connaissement est inséré dans l'enveloppe cacheté. Le courrier remis au capitaine va voguer vers Agde par le bateau le Destin



Une note manuscrite précise des dates d'envoi et de réponse à la lettre. 
Marseille le 9. 8 bre. 1806 (octobre)
reçu le 12
rep le en blanc



Le connaissement :




Le connaissement est le titre qui est remis par le transporteur maritime, ou son représentant, à l'expéditeur propriétaire de la marchandise en reconnaissance des marchandises que son navire va transporter.



Sur ce document sont consignés la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises, avec l’engagement de les remettre dans l’état où il les a reçues, au lieu de destination, sauf périls et accidents en mer.

Le connaissement doit être établi en quatre exemplaires. Le document original n'est pas un titre de propriété de la marchandise, mais il est représentatif des marchandises et il est négociable. Les trois autres exemplaires sont destinés au capitaine du navire, à l’armateur et au vendeur.


Le bateau qui va transporter le savon est Le Destin  le capitaine est J. L. Reynaud. Le transitaire est M Romagnac qui l'expédie à M. Bousquet charge à lui de le transmette à l'acheteur.

Le connaissement a trois fonctions : c'est une preuve de réception de la marchandise par le transporteur, qui la prend juridiquement en charge ; cela sert également de titre de propriété sur la marchandise pendant le voyage ; et enfin le connaissement reprend les termes du contrat de transport
Le retrait de la marchandise au port de destination prévu ne peut se faire que sur présentation et remise de l’original endossé, les autres devenant caducs. Dans les faits, il arrive que les connaissements ne soient pas disponibles à l'arrivée du navire, il reste malgré tout possible de délivrer la marchandise sous réserve d'obtenir une lettre de garantie bancaire, mais cette démarche est sujette à problèmes.

Le connaissement, qui constitue à la base un contrat de transport, est aussi un effet de commerce : il s'agit d'un titre endossable.

24 août 2019

Iles Eparses Juan de Nova Patrouilleur le Malin 14 avril 2019

Iles Eparses Juan de Nova Patrouilleur le Malin 14 avril 2019

J'ai reçu ce matin une enveloppe des Iles Eparses Juan de Nova du patrouilleur Le Malin. Ce pli a été posté à Juan de Nova le 14 avril 2019. Après vérification le patrouilleur était bien présent à cette date à Juan de Nova.





Merci à JEF pour l'un de tes derniers envois.

23 août 2019

Humour dans le carré par Donec Août 2019 Art naïf Saint-Jean-Cap-Ferrat

Bonjour la compagnie,



Je sens bien qu’en cette fin du mois d’août les occupations culturelles marquent le pas. Le farniente à haute dose limite non seulement l’activité des muscles mais aussi du cerveau qui selon d’éminents spécialistes commence une atrophie dite pré-automnale.

Pour remédier à ce phénomène l’association « Cap des Arts » vous propose une sortie dans un lieu enchanteur : le port de Saint Jean Cap Ferrat à l’occasion du Festival International d’Art Naïf.

Salle Neptune, quai Virgile Allari sur sont réunis trente artistes de premier plan qui nous viennent aussi bien d’Argentine que d’Italie, de Russie, d’Allemagne ou de Bulgarie. Ils représentent 13 nationalités.

Avec la participation exceptionnelle de Maître Pablo SOLARI qui mettra l’Argentine à l’honneur.

Je vous donne donc rendez-vous, Salle Neptune sur le port de Saint Jean Cap Ferrat à 18 :30 vendredi 30 août pour le vernissage.

A vendredi prochain et amitiés à tous

Donec

22 août 2019

Symphonie australe

Symphonie australe Julien Gauthier

Nous avions eu l'occasion de parler de Julien Gauthier lors de la parution du timbre Symphonie australe réalisé suite à sa résidence aux ateliers des ailleurs à Kerguelen.

http://envelopmer.blogspot.com/2018/12/taaf-kerguelen-port-aux-francais.html


Selon Radio-Canada 

Un enseignant et compositeur de musique français, Julien Gauthier, est mort attaqué par un ours alors qu’il était en voyage dans les Territoires du Nord-Ouest, plus précisément dans la petite communauté de Tulita, qui longe le fleuve Mackenzie.



L’événement serait survenu le 15 août. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) aurait été alertée tôt en matinée par le déclenchement d’une balise de détresse par Camille Toscani, la femme qui accompagnait la victime pendant son périple.

Le corps du quadragénaire aurait été retrouvé le lendemain en après-midi.

Ayant grandi au Canada jusqu’à l’âge de 19 ans, Julien Gauthier caressait le rêve de lier ses deux passions : la musique et le plein air.

Il s’était donné comme défi de descendre le fleuve Mackenzie sur une distance approximative de 1500 km, soit de Fort Providence jusqu’à Inuvik, en une trentaine de jours.

À travers ce périple, il enregistrait des sons de la nature et d’animaux pour éventuellement en faire une création artistique destinée à une exposition parisienne.

logo



«Les éléments de preuve recueillis pendant l’enquête confirment que la victime a rencontré un ours», s'est limitée à affirmer à GRC, en précisant qu'une autopsie avait été demandée pour élucider la cause exacte du décès.

Selon le quotidien «Le Parisien», qui s'est entretenu avec Camille Toscani, la femme qui a donné l'alerte, la victime est Julien Gauthier, un musicien de 44 ans. La biologiste rompue aux vastes territoires sauvages n'a pas donné de détails sur le déroulement de l'attaque du grizzly.

Sur la plate-forme de sociofinancement Kiss Kiss Bank Bank, le duo avait expliqué qu'il comptait traverser le territoire en canoë-camping sur le fleuve Mackenzie, de Fort Providence jusqu'à Inuvik, un périple d'environ 1500 km. Il prévoyait un mois pour y parvenir.

Le musicien comptait enregistrer des sons, notamment d'animaux, pendant son trajet, en vue d'un éventuel projet artistique.

«C'était son rêve de partir là-bas, d'aller dans le Nord. [...] C'était un artiste particulier, il s'inspirait des grands espaces et de la nature», a expliqué Mme Toscani au «Parisien».

M. Gauthier avait passé sa jeunesse au Canada. «Il a grandi au Canada jusqu'à ses 19 ans avec ses deux parents français avant de venir en France. Il avait lié sa passion de la nature avec celle de la musique», a raconté sa compagne, Laura, au quotidien français.

C'est la seconde fois en quelques jours qu'un touriste français meurt dans les Territoires du Nord-Ouest. Le 7 août, les autorités avaient repêché le corps de Thomas Destailleur, un kayakiste de 30 ans, dont l'embarcation a chaviré sur le Grand Lac des Esclaves.

21 août 2019

Marion Dufresne OP2 2019 départ de la Réunion

Marion Dufresne OP2 2019 départ de la Réunion


Nouveau pli dont le timbre n'est pas annulé au départ de La Réunion...
Certainement des économies d'encre ? de main d'oeuvre ou d'usure des machines? La mission est prévue passer à Tromelin, Amsterdam; Crozet et Kerguelen. Le courrier a bien été indexé.



17 août 2019

PAG La Combattante Port Base Fort de France

PAG La Combattante Port Base Fort de France


La Combattante : Parti de Bretagne courant juin, le patrouilleur Antilles Guyane (PAG) La Combattante a rejoint son port d'attache ce mercredi 07 août 2019, la base navale de Fort-de-France.




Le fort est composé de plusieurs bastions qui le fortifient : le bastion du Carénage, le bastion royal, la batterie basse de la Pointe et le bastion Sainte-Marthe.


CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=309949

Fort Saint-Louis est la base navale de la Marine nationale des Forces armées aux Antilles (FAA). L'état major, commandé par un contre-amiral, y est installé ainsi que l'antenne Caraïbe de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS)4.

Dans le bassin du Carénage, le long du flanc sud du fort sont accostés ses bâtiments stationnaires :
la frégate de surveillance Ventôse pouvant embarquer l'hélicoptère Panther du détachement de la 36F basé en Martinique.
la frégate de surveillance Germinal pouvant embarquer le Panther de la 36F.
le patrouilleur hauturier Dumont d'Urville (A624) (bâtiments multi-missions (B2M)), admis en service actif en 2018, remplace le bâtiment de transport léger Dumont d'Urville (L9034) rentré à Brest en juillet 2017 pour son désarmement.
le remorqueur portuaire côtier (RPC) Maïto (A636)
les pousseurs de port de type PS4 B Maracudja (n°31) et Karambole (n°34)5.

Août 2019, la Combattante, un patrouilleur de classe La Confiance (patrouilleurs légers guyanais (PLG)), arrive à Port Saint-Louis.

Fort Saint-Louis est un fort militaire français de type Vauban situé à Fort-de-France, en Martinique, base navale de la Marine nationale aux Antilles



Vers 1638, Jacques Dyel du Parquet, lieutenant général de la Martinique depuis le 2 décembre 1637, entreprend de bâtir des palissades en planches pour fortifier la presqu'île rocheuse qui s'avance dans la très convoitée baie du « Cul-de-Sac-Royal » et protège le mouillage du Carénage où les vaisseaux viennent se mettre à l'abri des ouragans. Il ne s'agit alors que d'un simple fortin de bois. En 1666, une palissade et un fossé sont construits sous l'impulsion du gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l'Amérique, Jean-Charles de Baas.



Dès janvier 1672, alors que débute la Guerre de Hollande, le roi Louis XIV demande au marquis de Baas de pousser les travaux du fort en vue d'une inéluctable attaque hollandaise. Le gouverneur sollicite alors le Conseil souverain et obtient 20 000 livres pour la construction d'un fort à l'entrée du Cul-de-Sac-Royal. Les fortifications s'intensifient afin de ceinturer le gros mamelon pointu d'un double rang de palissades de madriers qui ferment par le bas la langue de terre reliant la presqu'île à la terre ferme, avec un autre rang de palissades sur la hauteur, et deux batteries à barbette, une sur la pointe pour défendre l'entrée du port, appelé le Carénage, et l'autre du côté de la rade du Cul-de-Sac-Royal. Des murs remplacent des palissades, suscitant le doute du marquis de Bass qui pointe « la mauvaise maçonnerie et les embrasures mal faites ». Nommé Fort-Royal de la Martinique, le nouveau fort abrite une garnison chargée de protéger les habitants de la colonie. Il prouve son efficacité lors de la bataille du Fort-Royal le 20 juillet 1674, lorsque le marquis de Baas, aidé du chevalier de Sainte-Marthe, gouverneur particulier de la Martinique, repousse victorieusement les assauts de la flotte néerlandaise commandée par l'Amiral Michiel de Ruyter. La Martinique est imprenable.

15 août 2019

26 nations contre Hitler Brazzaville Djibouti 1943

26 nations contre Hitler Brazzaville Djibouti 1943




C'est une carte postale écrite en portugais qui va nous servir ce matin à évoquer un épisode de la guerre peu connu, l'action des Français à l'étranger contre Hitler et les forces de l'Axe.  26 nations contre Hitler! tel est l'intitulé de cette carte émise au Brésil.

L'illustration comporte deux schémas :
le premier représente la production d'acier par les pays engagés contre les forces de l'Axe  Les Etats-Unis d'Amérique, Empire Britannique, Russie, et autres pays contre l'Axe
le second représente  la production d'acier des pays de l'Axe : Allemagne, l'Italie, les pays occupés par l'Allemagne et enfin le Japon.




Carte postale postée à Brazzaville pour Djibouti, affranchie à 3F50, oblitérée Brazzaville 20/2/43, censure AEF peu marquée, avec griffe "FRANCE LIBRE / (mappemonde et ailes à croix de Lorraine) // PREMIERE LIAISON AERIENNE / AFRIQUE EQUATORIALE / FRANCAISE LIBRE /SOMALIE FRANCAISE " arrivée à Djibouti le 25 février retournée à l'envoyeur où elle arrive à Brazzaville le 9/3/43.

Le verso nous apprend que la carte est envoyée à l'occasion du premier vol de l'Afrique Française Libre vers la Somalie Française. L'expéditeur N'Diaye doit être  Sénégalais. La carte est expédiée de Brazzaville le 20 février 1943. Il est mentionné de retourner la carte à Postes Brazzaville.  La carte porte un TàD Djibouti en date du 25 février 1943 et TàD Brazzavile du 10 mars 1943.

Un tampon est apposé qui explique cet envoi : FRANCE LIBRE Première liaison aérienne Afrique équatoriale Français Libre Somalie Française.



De longue date, l’Amérique du Sud, et principalement le Brésil – vu son importance stratégique – avaient été soumis par l’Allemagne et le nazisme à une propagande active : d’importants groupes ethniques allemands, très agissants, fixés dans les pays de l’Amérique latine, y avaient acquis des positions importantes, battant en brèche l’influence française, autrefois prépondérante.



Sans le vouloir, le président Vargas avait défini ce que devrait être l’action de ceux de nos compatriotes, installés au Brésil, qui, quelques jours plus tard, allaient répondre à l’Appel du général de Gaulle.

Deux autres courriers ayant empruntés le même vol.




Il leur faudrait affirmer et démontrer que la France, loin de s’écrouler à tout jamais, restait fidèle à son passé, à son idéal, repoussant la politique de résignation et de collaboration et poursuivant le combat aux côtés de l’Angleterre, seule debout, face à la puissance germanique.

« Nombreux furent les Français résidant au Brésil, qui répondirent immédiatement à l’appel lancé de Londres. De Bahia, un télégramme d’adhésion, signé par la plupart des Français habitant cette ville fut adressé au général de Gaulle le 25 juin 1940. À Rio de Janeiro et à São Paulo, des comités se constituèrent, à Rio, sur l’initiative de M. Pierre Aubaud, à São Paulo, sur celle du docteur Vergely.



« Dans d’autres villes encore, les Français, jusque-là isolés, se cherchèrent, se groupèrent, des contacts ne tardèrent pas à s’établir spontanément entre les groupements naissants.

« Enfin, d’après les directives reçues de Londres par ceux qui s’adressèrent directement au bureau du général de Gaulle, des liaisons s’établirent entre le Comité central de Rio de Janeiro, présidé par Auguste Rendu, et les groupements qui continuaient à se développer, de jour en jour, dans d’autres villes du pays. » (Action des Comités F.L. au Brésil 1940-45, page 9).

Ceux qui constituaient ces groupements étaient des hommes de toutes origines, de toutes conditions, que rassemblait la volonté de servir la patrie en danger.

Mais la loi brésilienne interdisant la publication en français des nouvelles concernant les faits de guerre, les collectes en vue de faire sortir les capitaux du pays, l’activité du Comité central dut garder un caractère clandestin. Il était d’ailleurs en butte, dès l’abord, à l’hostilité de l’ambassade de Vichy et, sous le prétexte de neutralité, à la méfiance du gouvernement brésilien. De plus, du fait de l’invasion de la Russie par l’armée nazie en juin 1941, l’Allemagne apparut bientôt comme la nation qui avait pris la tête d’une campagne mondiale pour abattre le communisme : ce qui conférait aux hostilités, ouvertes en 1939, un caractère nouveau primant sur tous les autres aspects du combat.

Et la surveillance, dont le Comité central de Rio de Janeiro était l’objet de la part de la police politique brésilienne, redoubla alors d’intensité : en août 1941, le président, grand mutilé de la guerre 1914-1918, fut appelé à la police. Le commissaire, chargé de l’enquête, lui exprima le désir d’être conduit dans les locaux où étaient installés les services du Comité.

M. Rendu refusa, soulignant que ces locaux étaient une dépendance du consulat britannique (toute perquisition ne pouvant que déclencher un incident diplomatique entre la Grande-Bretagne et le Brésil). Le commissaire, peu convaincu, accepta d’accompagner M. Rendu chez le consul britannique pour avoir la confirmation de son affirmation. Mais après cette visite, le président du Comité central fut ramené dans les locaux de la police d’où il ne sortit qu’après de longues heures de détention et sur l’intervention de fonctionnaires de l’ambassade de Grande-Bretagne.

Mais la surveillance n’en continua pas moins, gênant considérablement l’activité des Français Libres de Rio de Janeiro.

Le C.N.F. à Londres, très au courant de cette situation, la jugea telle qu’il estima préférable de ne pas mentionner le Comité de Rio sur sa première liste des comités de la F.L. à l’étranger.

Cette situation dura jusqu’à l’entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941.

Quelle que put être alors la gravité de la situation militaire des Alliés, il apparut que l’arrivée en renfort, à leurs côtés, de la puissance américaine, modifiait les perspectives de l’issue de la guerre : la victoire hitlérienne paraissait exclue.

Aussi les entraves, qui jusque-là, avaient paralysé l’action du Comité central de Rio de Janeiro, se relâchèrent progressivement.

Et dès le mois de mai 1942, le Comité central put quitter les locaux mis à sa disposition par le consulat britannique, pour s’installer dans ses propres bureaux sous la direction de Mme Auguste Rendu.

Il eut alors une existence quasi officielle, malgré la présence de l’ambassade de Vichy, dont les fonctionnaires ne démissionnèrent – pour se mettre à la disposition du général Giraud – que le 30 janvier 1943, c’est-à-dire près de quatre mois après le débarquement allié en Afrique du Nord, mais à la veille de la rupture diplomatique entre Vichy et le Brésil, celui-ci étant entré en guerre contre l’Axe aux côtés des Alliés le 22 août 1942…

Jusqu’en 1945, le Comité central de la France Libre à Rio de Janeiro assura ainsi aux yeux des Brésiliens la permanence de l’idéal qui fit le renom de la France.

Le Comité de Rio de Janeiro contrôlait et dirigeait, des frontières du Venezuela aux confins de l’Uruguay, 14 Comités locaux ; il avait des représentants dans 36 autres localités


sources :
https://books.openedition.org/pur/42525?lang=fr
http://www.france-libre.net/comite-fl-bresil/

13 août 2019

Rochefort musée de la Marine Fashion Week Arsenal mode 24 25 août 2019

Rochefort musée de la Marine Fashion Week Arsenal mode 

24 25 août 2019


Bonjour,
Les 24 et 25 août, le musée de la Marine présente la 2e édition de la Fashion Week de l’Arsenal. Des animations, un concours de costumes et un grand défilé, le 25 août, donneront une ambiance de fête à l'Arsenal des Mers!
Dans le cadre de cet événement, un concours de costumes ouvert à tous est organisé. Les participants pourront concourir à titre individuel ou à titre de groupe ou association. Plusieurs thèmes sont proposés : détournement, historique, esprit marin, accessoires, coiffure et fiction. Dimanche, 25 août à 15h, les participants pourront présenter leur costume au public et au jury, qui désignera les lauréats.

En plus d’assister au défilé, le public pourra découvrir différentes animations pendant le week-end. Une professionnelle proposera des maquillages historiques et festifs et des tatouages éphémères. Il sera également possible de se restaurer auprès de La Cambuse, une auberge où seront cuisinés des plats à la manière du 1er Empire. Une animation sur les coiffures féminines et l’évolution de la mode au 18e siècle sera enfin proposée le samedi.
Vous trouverez à cet effet tous les renseignements pour vous inscrire ou prendre part à l'événement à l’adresse http://www.musee-marine.fr/content/rochefort-musee-fashion-week-de-larsenal.

La date de clôture des inscriptions au concours est le 19 août.

Au plaisir de vous compter parmi les participants à cet évènement,

Valérie Vachon-Bellavance
Adjointe de l'administratrice

Musée national de la Marine à Rochefort
École de médecine navale05 46 99 26 01

Porte-avions La Fayette ex Langley CVL 27 USS

Porte-avions La Fayette ex Langley

Indochine 1954 



La Fayette a donné son nom, avant la frégate légère furtive à un porte-avions d'origine américaine le USS Langley CVL 27. 

Le 11 avril 1942, l’US Navy commande un croiseur léger nommé USS Fargo (CL-85) dont la quille est posée le 11 avril 1942 à Camden (New Jersey) par les chantiers Newport News Shipbuilding. À peine sur cale la commande est transformée en celle d'un porte-avions sous le nom de USS Crown Point. 



Il est rebaptisé USS Langley en l’honneur de Samuel Pierpont Langley inventeur du bolomètre le 13 novembre 1942 et lancé le 22 mai 1943. 
Langley prend place dans la course au premier vol piloté d'un plus lourd que l'air. Ses modèles volent mais ses deux tentatives de vols pilotés, bien que moins ambitieux que ceux des frères Wright, sont des échecs. 


Langley commence à expérimenter avec des modèles propulsés par élastique et des planeurs. Il n'est pas certain que Langley ait réussi à atteindre les temps de vols d'Alphonse Pénaud avec ces modèles mais il a persisté. Il construit un bras rotatif, similaire à la soufflerie des frères Wright pour les tests.


Un bolomètre est un détecteur afin d'étudier le rayonnement électromagnétique solaire. Son principe est simple : il convertit l'énergie du rayonnement électromagnétique incident en énergie interne de l'absorbeur. Ce dernier est un thermomètre dont les propriétés électriques ou magnétiques dépendent de la température, on peut ainsi mesurer les variations d'impédance du détecteur, et donc l'énergie électromagnétique incidente
Le ministère de la guerre américain lui fournit 50 000 dollars pour développer un engin piloté et continuer son travail avec des modèles plus grands propulsés par une machine à vapeur et à moteur à combustion interne. Ses essais démontrent une stabilité et une portance suffisante. Il élabore une structure soutenue par des entretoises, engage un pilote de planeur, offre un soutien financier aux frères Wright, qu'ils refusent, et engage Charles M. Manly comme ingénieur et pilote d'essai.



Tandis que le véhicule en taille réelle est conçu et construit, le moteur est sous-traité à un fabricant. Quand il échoue à construire un engin répondant aux spécifications requises, Manly en finit la conception. Ce moteur fournit nettement plus de puissance par rapport à son poids que celui des frères Wright, bien qu'il ne soit pas un travail de Langley, c'est la principale contribution du projet à l'aviation.



Mis en service le 31 août 1943, il embarque 25 F6F5 Hellcat et 9 TBM Avenger et part dans le Pacifique. Sa première opération est, en janvier 1944, une attaque sur les îles Marshall. Il participe notamment au débarquement d'Hollandia (Nouvelle-Guinée), à la première bataille de la mer des Philippines après le débarquement aux îles Mariannes.

Engagé dans différentes phases de la grande Bataille du golfe de Leyte en octobre 1944 dans le cadre de la Task Force 38 dirigée par l'amiral William Halsey, le Langley participe aux offensives contre les forces japonaises et subit les attaques de l'aviation japonaise le 24 octobre à l'est de Luçon et du Détroit de San-Bernardino.

Le 'Langley' et ses avions participent aussi le 12 janvier 1945 à l'attaque de l'Indochine française.

Le 21 janvier, le Langley reçoit une bombe qui fait trois morts et onze blessés. Les appontages ne sont interrompus que pendant deux heures. Il est engagé, dans la première grande attaque sur le Japon le 16 février, en couverture du débarquement sur l'ile d'Iwo Jima. Il arrive à San Francisco le 3 juin 1945 pour remise en état et modernisation. Travaux terminés, il est de retour à Pearl Harbor le 8 août. Le Japon capitule le 15.





L'USS Langley, prêté par les États-Unis et rebaptisé La Fayette, passe sous pavillon français le 2 juin 1951. Dans le cadre de l'OTAN, la France doit être capable de fournir deux ou trois groupes « Hunter Killer » pour la lutte anti sous-marine. Le La Fayette est, en principe, le noyau du premier groupe. Il arrive à Toulon le 11 septembre avec les flottilles 12F (Hellcat) et 4F (Avenger). Il manœuvre avec l'escadre de Toulon, notamment en Méditerranée, et participe à une croisière en Atlantique en mai et juin 1952.


TàD octogonal Porte-avions La Fayette 22-7-1954

D'avril à juin 1953, il relève l'Arromanches en Indochine, reprenant les flottilles 12F et 9F laissées sur place par ce dernier.

Modernisé à la mi-1954, il s'entraîne avec l'escadre, puis il retourne en Indochine avec la flottille 12F pour couvrir l'évacuation finale du Tonkin en avril et mai 1955. La 12F passe sur le Bois Belleau, la 14F étant récupérée par le La Fayette.

De retour à Toulon, les activités reprennent au sein de l'escadre. Il est une fois de plus en Extrême-Orient avec la flottille 15F, de février à mai 1956.




J'ai trouvé ce carton aux armes du porte-avions. Il est daté du 5 août 1954. 
Il est interessant car il décrit l'ambiance à bord en ces période de fin de guerre d'Indochine. Suite à la chute de Dien-Bien-Phu 
, c'est à genève que les négociations se déroulent pour arriver à la signature de l'armistice qui prend effet le 20 juillet à minuit et sera ratifié le 21 juillet 1954.
A noter que les USA ne participent pas à ces négociations pour ne pas avoir à reconnaître la République Populaire de Chine. 

Le porte-avions La Fayette est en grand carénage de février à septembre pour modernisation.


Par ce carton nous apprenons que le La Fayette était à Hong Kong qu'il quitte le 7 juillet. Les opérations semblent soutenues car Bernard, l'auteur, signale qu'il n'a eu qu'un seul dimanche et que même le 14 juillet le navire était en opérations.

La dernière bataille 

La bataille du col de Mang Yang (également connue comme la bataille de An Khe ou bataille de Dak Po), qui s'est déroulée du 24 juin au 17 juillet 1954, est officiellement la dernière bataille de la guerre d'Indochine. Ce fut l'une des plus sanglantes défaites de l'Union française avec la bataille de Dien Bien Phu perdue le 7 mai 1954 et la bataille de la RC 4 en octobre 1950.







La présence militaire française en Indochine ne s’achève pas avec la fin de la guerre consacrée par les accords signés à Genève en juillet 1954. En effet, le corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient (CEFEO), présent depuis 1945, reste encore deux ans en Asie du Sud-est. Il s’agit en premier lieu de solder le conflit : établir les pertes, accueillir les prisonniers, mais également procéder à l’évacuation du Nord-Vietnam. Celle-ci s’accompagne de l’exode massif de centaines de milliers de Tonkinois, réfugiés qu’il faut héberger et réinstaller au Sud-Vietnam. Mais, le CEFEO est avant tout un outil militaire, aussi, l’année 1955 est mise à profit pour équiper le théâtre d’opérations : renforcement des infrastructures, création d’un réseau de manœuvre et établissement d’une base opérationnelle.









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